Leibniz, Akademie-Ausgabe, Bd. I, 22 - Gottfried Wilhelm Leibniz ...

574 ii. allgemeiner und gelehrter briefwechsel 1703 N. 335
Esprits) exprime l’univers et ses phenomenes à sa maniere non par aucune influence
immediate des autres creatures, qui n’est point possible, mais en vertu de sa propre
nature, en s’accordant d’elle même avec toutes les autres, ce qui ne sauroit venir que d’un
auteur commun, et d’une sagesse infinie dans cet auteur: de sorte que M. Bayle apres y
5 avoir pensé, reconnoist, qu’aucun Systeme n’a jamais donné une plus grande et plus haute
idée de la Supreme Substance et de son ouvrage. Il n’a pas laissé de me faire quelques
objections mais d’une maniere propre à éclaircir la verité, on m’en a fait tenir aussi de
France, ce que le Pere Dom François L’Ami a 〈mis〉 dans son livre de la connoissance de
soy même. Et meme le grand Mons. Arnaud m’en avoit envoyé, quelques années avant
10 sa mort, qui paroissoient aigres mais ayant vû par mes éclaircissemens qu’il m’avoit fait
tort; il eût la generosité de retracter son jugement, par une lettre qu’il m’ecrivit expres.
1 f. influence (1 ) physiqve d’aucune creature sur aucune Unité veritable, | ou substance indivisible
erg. | mais en vertu de la propre nature de chaque Monade, qvi s’accorde d’elle (2 ) immediate . . .
creatures, (a) car il n’y en a point naturellement (b) qvi . . . possible L 3 nature | receue de dieu erg.
u. gestr. | , en L 4 auteur | et conservateur erg. u. gestr. | commun L 4 f. Bayle (1 ) temoigne,
qu’aucun (2 ) reconn bricht ab (3 ) apres . . . qu’aucun L 5 jamais (1 ) rendu la substance et la
perfection de (2 ) donné L 5 et . . . haute erg. L 6 et de . . . ouvrage erg. L 7 m’en a (1 ) envoyé
(2 ) fait tenir L 8 a (1 ) inseré (2 ) 〈mis〉 L 10 f. mort, (1 ) mais s’estant trompé, et s’est rendu
même d’une maniere genereuse à qvelqves uns de mes éclaircissemens. (2 ) | qvi . . . aigres erg. | (a) et
voyant (b) mais ayant . . . expres L
5 reconnoist: P. Bayle, Dictionaire, sec. éd., 3, 1702, S. 2610. Vgl. Leibniz’ ” Extrait du Dictionnaire
de M. Bayle, article Rorarius p. 2599 sqq. de l’édition de l’an 1702, avec mes remarques‘‘ (gedr.: Gerhardt,
Philos. Schr., 4, 1880, S. 524–554, hier S. 534; Druck in Reihe VI). 7 objections: Bayle,
a. a. O., S. 2606–2612, in der Auseinandersetzung mit Leibniz, Système nouveau de la nature et de la
communication des substances, in: J o u r n a l des Sçavans, 27. Juni bzw. 4. Juli 1695, S. 444–454 bzw.
S. 455–462 sowie Leibniz, Lettre à l’Auteur, in: H. Basnage de Beauval, [Hrsg.], Histoire des ouvrages
des sçavans, Juli 1698, S. 332–342. 7 fait tenir: durch F. Pinsson mit Brief vom 9. November 1702
(I, 21); vgl. auch I, 20 N. 467, S. 817, sowie Pinssons Brief vom 12. Juni 1702 (I, 21). 8 mis: F. Lamy,
De la connaissance de soi-même, 1701, Bd 2, S. 225–243, hier S. 225. Zu Leibniz’ Auseinandersetzung mit
F. Lamy vgl. die in LH IV 2,3 überlieferten Konzepte und Auszüge sowie seinen Brief an P. Bayle vom
5. Dezember 1702 (gedr.: Gerhardt, a. a. O., 3, 1887, S. 65–72, hier S. 67 u. S. 70; Druck in Reihe II).
Vgl. dazu auch N. 308. 9 envoyé: Gemeint ist A. Arnaulds Kritik an Leibniz’ System, die er am
13. März 1686 an Landgraf Ernst von Hessen-Rheinfels schickte (II, 2 N. 3). 11 lettre: Gemeint sein
könnte der Brief Arnaulds vom 28. September 1686 (II, 2 N. 17) mit der Kritik an Leibniz’ Substanzbegriff,
in dem Leibniz am 8. Dezember 1686, seinem Brief an Landgraf Ernst von Hessen-Rheinfels (I, 4
N. 343; II, 2 N. 26) zufolge, Zustimmung sah. Vgl. auch Leibniz’ Antwort an Arnauld vom 28. November
(8. Dezember) 1686 (II, 2 N. 25).