<strong>Jack</strong> <strong>Sequeira</strong> - <strong>Christ</strong> <strong>parle</strong> <strong>à</strong> <strong>Laodicée</strong>9. <strong>Laodicée</strong> doit vaincreproduira seulement quand notre « vase de terre » sera brisé. Gardant cela <strong>à</strong> l'esprit, ilserait avantageux de lire en entier le chapitre 4 de 2 Cor. Considérons particulièrementles versets 16 et 17, où Paul esquisse sa conclusion: « Et lors même que notre hommeextérieur se détruit (c'est <strong>à</strong> dire la chair), notre homme intérieur se renouvelle de jour enjour. Car nos légères afflictions du moment présent produisent pour nous au-del<strong>à</strong> detoute mesure, un poids éternel de gloire. » Notre homme extérieur doit périr afin quel'homme intérieur puisse luire.Les versets précédents 10 et 11 expliquent comment et pourquoi l'hommeextérieur périt « portant toujours avec nous dans notre corps la mort de notre SeigneurJésus, afin que la vie de Jésus soit aussi manifestée dans notre corps. » Pour que la viede <strong>Christ</strong> puisse se manifester au travers de vous, vous devez mourir avec <strong>Christ</strong>.Verset 11: « Car nous qui vivons, nous sommes sans cesse livrés <strong>à</strong> la mort <strong>à</strong> cause deJésus afin que la vie de Jésus soit aussi manifestée dans notre chair mortelle. »La vie chrétienne victorieuse implique deux processus qui se produisentsimultanément: d'un côté je dois mourir afin que de l'autre côté <strong>Christ</strong> puisse vivre. End'autres termes, non pas moi, mais <strong>Christ</strong>. Comme il est mentionné plusieurs fois danscette étude la part la plus difficile, surtout dans le domaine de la propre justice c'est...« non pas moi ». Jésus dit dans Jean 15.5 « Sans moi vous ne pouvez rien faire ». Il<strong>parle</strong> ici dans le contexte de porter du fruit. Gardant cela <strong>à</strong> l'esprit, considérons un autreverset. Dans Luc 9.23, Jésus <strong>parle</strong> aux disciples, et <strong>à</strong> travers eux, <strong>à</strong> nous-mêmesaujourd'hui. Il dit: « si quelqu'un veut venir après moi, qu'il renonce <strong>à</strong> lui-même, qu'il secharge chaque jour de sa croix et qu'il me suive. » Il est facile de dire que nous devonsrenoncer au moi en terme de péché, mais dans le contexte de <strong>Laodicée</strong> nous devonsrenoncer <strong>à</strong> la propre justice. C'est plus difficile et très douloureux pour notre moi. À votreavis, quelle fut la plus grande bataille qu'a rencontrée Jésus tout au long de Sa vie dansnotre humanité qu'il a assumée? Une lecture attentive des évangiles indique que c'était<strong>à</strong> propos du problème du moi. Un exemple se trouve dans Sa lutte finale <strong>à</strong>Gethsémanée lorsqu'Il dit: « Père, s'il est possible que cette coupe s'éloigne de moi!Toutefois, non pas ce que je veux (volonté propre), mais ce que Tu veux. »Jésus a toujours renié le moi jusqu'<strong>à</strong> la fin et Paul nous dit dans Philippiens 2.5:« Ayez en vous les sentiments (état d'esprit -- le mot esprit signifie ici, ayez cette attitudeen vous) qui était en Jésus-<strong>Christ</strong>. » Les quelques versets suivants expliquent l'étatd'esprit que le <strong>Christ</strong> avait. C'était un esprit prêt <strong>à</strong> être complètement vidé du moi. Bienqu'Il fût égal avec Dieu, Il ne s'est pas accroché <strong>à</strong> cette égalité, mais l'a laissée. Il s'estabaissé de plus en plus en devenant obéissant jusqu'<strong>à</strong> la mort elle-même, même la morthonteuse de la croix. Il n'a jamais permis au moi de Le dominer. L'invitation de Paul est:« Ayez en vous les sentiments qui étaient en Jésus-<strong>Christ</strong>. »Le but ultime du message <strong>à</strong> <strong>Laodicée</strong> c'est de montrer que Dieu désire unpeuple, non seulement des individus, mais un peuple au travers duquel Il puisse éclairerla terre de Sa gloire. C'est ce qui est présenté dans Apocalypse 18.1, dans l'oeuvre du4e ange. Quand cela arrivera, il n'y aura aucune excuse pour quiconque sera perdu,parce que Dieu démontrera de cette façon la puissance de l'Évangile. Comme le dit Pauldans 1 Cor. 4.20: « Car le royaume de Dieu ne consiste pas en paroles, mais enpuissance. » Dieu veut prouver cela. Et quand cela sera accompli, Il dira <strong>à</strong> l'univers, etau monde, le monde incrédule: « Voici mon peuple. Voici ceux qui ont la foi de Jésus etqui ont vaincu le moi comme Il a vaincu. »- 84 -
<strong>Jack</strong> <strong>Sequeira</strong> - <strong>Christ</strong> <strong>parle</strong> <strong>à</strong> <strong>Laodicée</strong>9. <strong>Laodicée</strong> doit vaincreLe diable répondra comme il l'a fait dans le cas de Job: « Laisse-moi voir, laissemoiles tester. » Le peuple de Dieu sera testé. Jusqu'<strong>à</strong> quel point le test sera-t-il terrible?Ce sera un test qu'aucune autre génération n'a jamais expérimenté (Daniel 12.1,Jérémie 30.7). Quand le test viendra, l'église de <strong>Laodicée</strong> triomphera-t-elle? Dieu apromis dans Sa Parole qu'Il y aura un peuple qui vaincra par Sa puissance. La questionest: « Voulons-nous être brisés? Voulons-nous dire: « Non pas moi », pour que laseconde partie de cette formule « mais <strong>Christ</strong> » puisse être réalisée dans nos vies?Le véritable enjeu du message <strong>à</strong> <strong>Laodicée</strong> n'est pas de savoir si oui ou non nousirons au ciel. Le problème est que le monde a désespérément besoin de voir <strong>Christ</strong> ennous, l'espérance de la gloire. <strong>Laodicée</strong> doit triompher. La pierre d'achoppement <strong>à</strong> savictoire est le problème de sa propre justice. Ce n'est pas tant qu'elle fasse demauvaises choses, son problème c'est qu'elle fait des choses justes pour de mauvaisesraisons. Le monde attend de voir Dieu, non pas la bonté de l'homme, mais Dieumanifesté dans la chair. Jésus nous dit comme Il l'a dit <strong>à</strong> ses disciples presque 2000 ansplus tôt, « Vous êtes la lumière du monde laissez faire cette lumière. »Malheureusement, nous avons la lumière, mais elle est sous un boisseau, ce vase deterre, et c'est le plus grand obstacle. Prions Dieu afin d'être prêts <strong>à</strong> soumettre notre chair<strong>à</strong> la croix.Quand vous regardez les fruits de l'Esprit dans Galates 5.22-23, vous remarquezque Paul dit que ceux qui appartiennent <strong>à</strong> <strong>Christ</strong> ont crucifié la chair (v.24). Le Saint-Esprit ne peut pas briller <strong>à</strong> travers vous <strong>à</strong> moins que vous n'ouvriez la porte et Lelaissiez prendre la place. Ma prière est que nous soyons prêts <strong>à</strong> n'être rien, afin qu'Ilpuisse être tout en nous. Ce n'est pas facile pour la chair. Cela signifie que lorsque lesgens ne vous apprécient pas, vous acceptez d'être blessé. Cela signifie que lorsquevous n'êtes pas apprécié, vous êtes prêts <strong>à</strong> continuer. C'est difficile, mais l'amour de<strong>Christ</strong>, manifesté sur la croix nous presse. (2 Cor. 5.14-15)Nos pionniers dans les champs missionnaires devaient autrefois faire face auxanimaux sauvages, et aux privations -- principalement des épreuves physiques.Aujourd'hui le plus grand problème auquel vous ayez <strong>à</strong> faire face dans de nombreuxchamps missionnaires est l'ingratitude parce que le tiers-monde n'aime pas lesmissionnaires. Le terme de « missionnaire » implique le fait qu'ils sont encore attardés.Je n'oublierai jamais ma première expérience en tant que représentant évangéliste enAngleterre. En frappant <strong>à</strong> une porte, j'ai commis une grave erreur en disant que jevenais d'Afrique. Une dame m'a immédiatement ouvert les yeux et m'a dit: « Écoutez,nous les Anglais envoyons des missionnaires en Afrique. Ce n'est pas le contraire. » End'autres termes, « Vous avez besoin de missionnaires, pas nous. Nous sommes dansun pays chrétien. »Aujourd'hui, le tiers-monde ressent la même chose, « Nous n'avons pas besoinde vous, retournez chez vous. » C'est la raison pour laquelle beaucoup demissionnaires, peut-être même la majorité, ne terminent pas leur contrat. Ils signent uncontrat pour 6 ans, mais la plupart d'entre eux reviennent <strong>à</strong> la maison avant que les 6ans ne soient écoulés. L'une des principales raisons est que les gens ne les apprécientpas. Non pas tant nos propres membres d'église, mais les gens du pays, lespersonnalités, les dirigeants politiques. Ils disent: « Rentrez chez vous, nous n'avonspas besoin de vous. Nous pouvons prêcher ici sans vous. »- 85 -