<strong>Jack</strong> <strong>Sequeira</strong> - <strong>Christ</strong> <strong>parle</strong> <strong>à</strong> <strong>Laodicée</strong>7. <strong>Laodicée</strong> doit se repentirJe n'ai pourtant commis aucune violence,Et ma prière fut toujours pure. » (version Segond)Voyez-vous ce qu'il a fait? Il défend sa propre justice. Répondant <strong>à</strong> l'argument,ses trois amis disent: « Il y a quelque chose de mauvais », mais il se défend lui-même,et répond: (Job 23.10)« Cependant, il sait bienquelle voie j'ai suivie.Qu'il me passe au creuset,J'en sortirai pur comme l'or. » (Bible du Semeur)Job dit encore (verset 11-13):« Car j'ai toujours suivi la trace de ses pas.J'ai marché sur la voie qu'il a prescrite.Je n'ai pas refusé d'obéir <strong>à</strong> ses ordres.J'ai fait plier ma volontéPour obéir <strong>à</strong> ses paroles.Mais lui, quand il décide,Qui le fera changer? » (Bible du Semeur)Et ainsi Job continu <strong>à</strong> protester: « Je n'ai pas péché, j'ai gardé sescommandements, j'ai gardé mon intégrité. » Dites-moi cher lecteur, les paroles de Jobsont-elles celles d'un homme justifié par la foi?Je vous invite <strong>à</strong> lire Job 31 entièrement. L<strong>à</strong> se trouve son argument final. Dans laversion KJV, il y a une note encore plus forte: « Solennelle protestation de Job de sonintégrité ». Dans tout ce chapitre, Job défend fortement sa propre justice et insiste pourdire qu'il n'y a pas de péché en lui. Arrivé <strong>à</strong> ce point, l'auteur déclare (Job 32.1):« Comme Job persistait <strong>à</strong> se considérer innocent, ces trois hommes cessèrent de luirépondre. » C'était le problème de Job. Sa justice était-elle celle de la foi ou sa proprejustice? Job était sincère, il était honnête, mais il avait un problème qu'il n'avait pasréalisé, c'était subconscient. Il ne connaissait pas son problème, comme nous allons levoir brièvement.Après les arguments des soi-disant amis, un quatrième homme apparaît. Il étaitsans doute plus jeune que les autres, cela est dit dans (Job 32.4): « Elihou avait attenduavant de s'adresser <strong>à</strong> Job, parce que les trois amis était plus âgés que lui. » Ce fait esttypique de la culture du Moyen-Orient. Elihou le quatrième compagnon, <strong>parle</strong>maintenant. Vous noterez qu'il essaie de convaincre Job que son problème n'est pas lepéché, mais la propre justice. (Job 34.5,10):« Voici ce qu'a prétendu Job:"Je suis dans mon bon droit,Mais Dieu me refuse justice."...Il est inconcevable que Dieu fasse le mal,Que le Tout-Puissant pratique l'injustice. » (Le Semeur)En d'autres termes: « Dieu ne me punit pas pour quelque chose que j'ai fait demal. Dieu n'est pas ce genre de personne. » Bien sûr cela est vrai, mais la question que- 62 -
<strong>Jack</strong> <strong>Sequeira</strong> - <strong>Christ</strong> <strong>parle</strong> <strong>à</strong> <strong>Laodicée</strong>7. <strong>Laodicée</strong> doit se repentirnous devons nous poser est celle-ci: Pourquoi Dieu a-t-Il permis que Job passe par uneune terrible expérience? Nous trouvons une réponse dans le Nouveau Testament, dansl'épître aux Hébreux chapitre 12.6,11: « Car Dieu châtie ceux qu'il aime, afin qu'ilsproduisent un fruit paisible de justice -- une justice authentique qui vient par la foi. »Dans Job 35.2 Elihou a marqué un point quand il dit:« Penses-tu être dans ton droit quand tu affirmes:"Oui, je suis juste aux yeux de Dieu" » (Le Semeur)Ma justice est-elle plus grande que celle de Dieu? Voici que la propre justice deJob voudrait saper celle de Dieu. Elihou continue sa tentative d'aider Job <strong>à</strong> comprendreson propre problème, jusqu'<strong>à</strong> ce que nous parvenions au chapitre 38, où Dieu Lui-mêmeentre en scène. Pendant tout ce temps il y avait eu argumentation entre Job et ses amis,d'abord les trois premiers, ensuite le quatrième Elihou. Maintenant c'est Dieu Lui-mêmequi intervient. Si vous lisez depuis le chapitre 38 jusqu'<strong>à</strong> la fin du livre de job, vousdécouvrirez que Dieu réfute la théologie erronée de ces trois hommes. Il dit: « Vousvous trompez en disant que Dieu punit parce que vous faites quelque chose de mal. »<strong>Christ</strong> essaie de corriger les Juifs pour le même problème. Les Juifs croyaientque, si vous aviez la lèpre, ou si vous étiez malade, ou paralysé, ou aveugle-né, c'estparce que Dieu vous punissait pour votre péché ou le péché de vos parents. Jésus a dûrectifier, bien souvent, cette conception dans Son dialogue avec les Juifs. De la mêmemanière, Dieu doit rectifier ainsi les trois amis de Job. Cependant, nous en sommesmaintenant <strong>à</strong> nous poser la question concernant le traitement que Dieu permit enversJob. (Job 38.1)« Alors du sein de la tempête,L'Éternel répondit <strong>à</strong> Job: »Dieu parla <strong>à</strong> Job, et veuillez bien noter la réponse de Job. Job écouta le Seigneuret se repentit. Alors, Job répondit au Seigneur Job 40.3-4 (Il admet enfin que Dieu araison):« Job répondit alors:Je suis trop peu de chose,Que te répliquerais-je?Je mets donc la main sur la bouche.J'ai parlé une fois, je ne répondrai plus,Et j'ai même insisté une deuxième fois,Je n'ajouterai rien. » (Le Semeur)C'est ce que dit Paul aux chrétiens de Rome, sur les oeuvres de la loi « afin quetoute bouche soit fermée devant Dieu. » (Romains 3.19) « Or, nous savons que tout ceque dit la loi, elle le dit <strong>à</strong> tous ceux qui sont sous la loi, afin que toute bouche soitfermée, et que tout le monde soit reconnu coupable devant Dieu. » Les paroles de Dieuinfligent le silence <strong>à</strong> nos prétentions. Comme Job nous devons dire: « Voici, je suissouillé, que pourrais-je Te répondre? » Oui, Job pouvait dire: « J'ai répondu <strong>à</strong> mes trois"consolateurs", mais <strong>à</strong> toi, que pourrais-je répondre, ô Dieu? C'est toi qui es dans le vrai,je l'admets. J'ai parlé une fois, je ne répondrai plus, deux fois, je n'ajouterai rien. » (Job39.38) « Dieu, tu as toujours raison. » Dieu mit le doigt sur un problème qu'il y avait dans- 63 -