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Evaluation des consommations d'énergies - Institut Technique de l ...

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■ Figure 4 – Estimation <strong>de</strong> la répartition <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>consommations</strong> d'électricité dans unélevage à faible consommation (cas d’un élevage <strong>de</strong> din<strong><strong>de</strong>s</strong> en bâtiment statique,clair : consommation électrique globale <strong>de</strong> 5,4 kWh/m 2 )Ventilation18,40%Alimentation16,00%Autres11,20%Lavage 2,10%Abreuvement8,70%Eclairage41,40%important <strong>de</strong> la consommation électrique (entre 32,5 et 41,4 %) alors quela ventilation varie <strong>de</strong> 18 à 48 %. Les valeurs <strong>de</strong> l’alimentation restentrelativement constantes (et par conséquent leurs valeurs relatives augmententlorsque la consommation globale diminue).3.2.2. Consommation par m 2 pour l’atelier volailles <strong>de</strong> chairSuite aux résultats <strong>de</strong> l’enquête postale, nous avons pu déterminer quel’ensemble <strong><strong>de</strong>s</strong> productions avicoles <strong>de</strong> notre échantillon avaient uneconsommation moyenne <strong>de</strong> 110 kWh/m 2 /an (hors fioul).La figure 5 montre certaines disparités entre les différents types <strong>de</strong> production.En effet, ramenées à l’unité <strong>de</strong> surface les productions « standard » sontplus fortes consommatrices que les productions sous labels (112 kWh/m 2contre 83 kWh/m 2 ). Ceci s’explique en gran<strong>de</strong> partie par la présence plusimportante en standard d’automatismes, <strong>de</strong> systèmes <strong>de</strong> ventilation, d’uneplus gran<strong>de</strong> utilisation <strong>de</strong> l’éclairage artificiel et du chauffage <strong><strong>de</strong>s</strong> animauxsur <strong><strong>de</strong>s</strong> durées plus longues.Au sein <strong><strong>de</strong>s</strong> productions standards, les canards apparaissent comme les plusforts consommateurs avec plus <strong>de</strong> 167 kWh consommés annuellement par m 2 ,puis la din<strong>de</strong> et le poulet avec respectivement 111 et 106 kWh par m 2 . Lespoulets labels <strong>de</strong> notre échantillon s’avèrent-être les moins gros consommateursramenés à l’unité <strong>de</strong> surface. S’il fallait intégrer les productions <strong>de</strong> pouletsen bâtiments mobiles, à partir <strong><strong>de</strong>s</strong> valeurs que nous avons obtenus, ceux-cise situeraient aux environs <strong>de</strong> 134 kWh par m 2 <strong>de</strong> bâtiment.4. Résultats <strong><strong>de</strong>s</strong> enquêtes enexploitation : comparaison entreélevages à faible et à forteconsommation.Cette enquête réalisée chez 17 exploitants permet <strong>de</strong> dégager certainestendances concernant les <strong>consommations</strong> d’énergie dans les bâtiments.4.1. Elevages à faible consommationL’activité avicole est souvent prépondérante et représente la principale source<strong>de</strong> revenu.■ Figure 5 – Consommation d'énergie <strong><strong>de</strong>s</strong> élevages selon le type <strong>de</strong> productionConsommation d'énergie <strong><strong>de</strong>s</strong> élevages <strong>de</strong> volailles <strong>de</strong> chair (hors fioul)180,0 kWh/m 2160,0 kWh/m 239,5 kWh/m 2 *140,0 kWh/m 2120,0 kWh/m 215,0 kWh/m 2 11,7 kWh/m 2100,0 kWh/m 2215,2 kWh/m15,0 kWh/m25,5 kWh/m 2 *80,0 kWh/m 2128,1 kWh/m 2 2,4 kWh/m 2 *60,0 kWh/m 2296,7 kWh/m 99,2 kWh/m 294,6 kWh/m290,9 kWh/m 240,0 kWh/m 277,6 kWh/m260,3 kWh/m 220,0 kWh/m 20,0 kWh/m 2Productions"standard"dont canard dont din<strong>de</strong> dont poulet Productionssous labeldontspecifiquesPouletEnsemble'* données indicativesGazÉlectricitéTeMA nº 3 - juillet/août/septembre 2007 [ 21 ]


TECHNIQUELorsque les dépenses énergétiques sont basses, l’ensemble <strong><strong>de</strong>s</strong> chargesopérationnelles est généralement bien maîtrisé.Certains profils <strong>de</strong> bâtiments et <strong>de</strong> matériels sont plus économes que d’autres.Il s’agit en particulier <strong>de</strong> la ventilation dynamique qui assure unrenouvellement minimum <strong>de</strong> l’air en évitant <strong>de</strong> trop grosses pertes <strong>de</strong> chaleur,ainsi que le chauffage par aérothermes qui sont plus économes que lesradiants.Le facteur humain est lui aussi déterminant : il faut une bonne maîtrise dufonctionnement du chauffage et <strong>de</strong> la ventilation, qui passe par une parfaitecompréhension <strong><strong>de</strong>s</strong> organes <strong>de</strong> régulation. Une mauvaise utilisation <strong><strong>de</strong>s</strong>appareils ou l’utilisation <strong>de</strong> certaines fonctions (mini-chauffage en radiant)n’est pas sans conséquences sur la maîtrise <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>consommations</strong>. En outre,certaines pratiques <strong>de</strong> démarrage (réduction du volume à chauffer oudémarrage en <strong>de</strong>nsité élevée puis transfert) et d’élevage (bonne gestion<strong>de</strong> l’ambiance et <strong>de</strong> la litière) paraissent adaptées.4.2. Elevages à forte consommationDans la majorité <strong><strong>de</strong>s</strong> élevages enquêtés, les profils inverses sont très présents.La plupart <strong><strong>de</strong>s</strong> élevages ne sont pas spécialisés. Les préoccupations <strong><strong>de</strong>s</strong>éleveurs concernant le poste énergie sont <strong>de</strong> ce fait moins importantes.D’une même manière, les bâtiments sont parfois mal conçus ou vétustes.Nous avons noté aussi dans plusieurs cas, un mauvais usage du matériel,soit par incompréhension, soit par manque <strong>de</strong> temps ou encore à cause <strong>de</strong>pratiques non adaptées.Certaines pratiques à risques (préchauffage tardif du bâtiment par exemple)ten<strong>de</strong>nt à réduire les <strong>consommations</strong> énergétiques à l’extrême. En effet, sitous les paramètres et les interactions ne sont pas parfaitement maîtrisés,l’ambiance du bâtiment peut en se dégradant générer <strong><strong>de</strong>s</strong> problèmes <strong>de</strong>performances, ainsi que <strong><strong>de</strong>s</strong> pathologies.4.3. Entretiens avec les organisations <strong>de</strong> production avicolesAu cours <strong>de</strong> notre étu<strong>de</strong>, nous avons interrogé 7 organisations <strong>de</strong> productionavicoles françaises sur la problématique <strong>de</strong> l’énergie dans l’aviculture.Ces organisations réparties dans plusieurs régions, représentait plus <strong>de</strong>3 000 élevages et plus <strong>de</strong> 4 500 000 m 2 en 2005. Nous avons interviewéun interlocuteur ciblé par structure.Il ressort <strong>de</strong> ces entretiens que la totalité <strong><strong>de</strong>s</strong> structures disposent <strong>de</strong> donnéesconcernant l’évolution du prix moyen <strong>de</strong> la tonne <strong>de</strong> gaz au niveau <strong><strong>de</strong>s</strong>exploitations. Cependant, plus <strong>de</strong> la moitié <strong><strong>de</strong>s</strong> organisations n’exploitentpas ces données (connaissance <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>consommations</strong> annuelles par élevageou par lot, soit par <strong><strong>de</strong>s</strong> enquêtes, soit par suivi régulier).Concernant l’électricité, aucune donnée n’est enregistrée.Les <strong>de</strong>man<strong><strong>de</strong>s</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> éleveurs sur les possibilités d’économies d’énergie sontdans la majorité <strong><strong>de</strong>s</strong> cas <strong><strong>de</strong>s</strong> conseils relatifs à l’équipement et aux tarifs dugaz. De plus en plus d’exploitants interrogent les organisations sondées surles solutions alternatives, notamment pour le chauffage. Toutefois, lesinterlocuteurs nous ont précisés qu’il manque <strong>de</strong> références précises sur lestechniques alternatives dans la filière avicole. Cependant, ces <strong>de</strong>rniers sont<strong>de</strong>man<strong>de</strong>urs d’informations, parfois même <strong>de</strong> formation.100 % <strong><strong>de</strong>s</strong> organisations souhaitent que <strong><strong>de</strong>s</strong> actions <strong>de</strong> recherche sur <strong><strong>de</strong>s</strong>systèmes innovants performants et économes, que <strong><strong>de</strong>s</strong> essais terrain sur lesmatériaux, les nouveaux équipements et les nouvelles sources d’énergiesoient menées pour acquérir <strong><strong>de</strong>s</strong> références et les diffuser auprès <strong><strong>de</strong>s</strong> éleveurs.Il a souvent été évoqué la nécessité <strong>de</strong> proposer <strong><strong>de</strong>s</strong> ai<strong><strong>de</strong>s</strong> publiques auxinvestissements en élevage pour la diffusion <strong>de</strong> techniques ou équipementséconomes en énergie.La totalité <strong><strong>de</strong>s</strong> structures souhaite que les ai<strong><strong>de</strong>s</strong> du contrat Plan Etat Régionconcernant la problématique énergie soient directement attribuées auxéleveurs pour la rénovation et les économies d’énergie ou utilisées pour larecherche et le développement (mise au point d’outils, suivi <strong>de</strong> pilotes,recherche <strong>de</strong> solutions aux problèmes techniques et réglementaires…).5. Amélioration sur les<strong>consommations</strong> d’énergie5.1. Le conseil aux éleveurs grâce aux diagnostics énergétiquesAux vues <strong><strong>de</strong>s</strong> attentes <strong><strong>de</strong>s</strong> différents acteurs <strong>de</strong> la filière, il peut être intéressantdans un premier temps <strong>de</strong> développer le conseil aux éleveurs en passantpar un diagnostic énergétique <strong><strong>de</strong>s</strong> différents ateliers avicoles.En effet, le diagnostic énergétique est un outil permettant <strong>de</strong> dresser unepremière évaluation <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>consommations</strong> d’énergies dans les élevages avicoles.Le diagnostic doit aussi pouvoir orienter les éleveurs vers <strong><strong>de</strong>s</strong> interventionssimples ou plus techniques pour tendre vers une réduction <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>consommations</strong>.Ce travail ne peut-être réalisé qu’en prenant en compte le facteurzootechnique. En effet, selon l’espèce animale les besoins en termes <strong>de</strong>ventilation et <strong>de</strong> chauffage seront différents.Pour que cette démarche soit efficace et qu’elle s’améliore continuellement,il est indispensable <strong>de</strong> s’appuyer sur <strong><strong>de</strong>s</strong> techniciens d’élevage qui suiventet conseillent les éleveurs par <strong><strong>de</strong>s</strong> visites fréquentes ainsi que par la réalisation<strong>de</strong> diagnostics énergétiques simples à mettre en œuvre. Il est donc primordial<strong>de</strong> les former à cette démarche. L’intérêt est <strong>de</strong> toucher le plus grand nombred’éleveurs, <strong>de</strong> les faire progresser dans le temps et <strong>de</strong> leur apporter <strong><strong>de</strong>s</strong>conseils concrets sur l’élevage.5.2. Pratiques d’élevageL’étu<strong>de</strong> met en évi<strong>de</strong>nce que l’éleveur a un impact très fort sur les<strong>consommations</strong> d’énergie.D’abord, l’entretien du matériel <strong>de</strong> chauffage est un élément impactant surles <strong>consommations</strong> <strong>de</strong> propane. Le dépoussiérage <strong><strong>de</strong>s</strong> aérothermes etradiants, le remplacement <strong><strong>de</strong>s</strong> pièces usées, l’étalonnage <strong><strong>de</strong>s</strong> capteurs <strong>de</strong>température et d’hygrométrie améliorent sensiblement l’efficacité énergétique.Ensuite, la technologie <strong><strong>de</strong>s</strong> boitiers <strong>de</strong> régulation est <strong>de</strong> plus en plussophistiquée, mais <strong>de</strong> nombreux éleveurs ne savent pas exploiter cettetechnologie pour optimiser les dépenses <strong>de</strong> chauffage et <strong>de</strong> ventilation(réglages <strong><strong>de</strong>s</strong> plages <strong>de</strong> chauffage et <strong>de</strong> ventilation, décalages <strong><strong>de</strong>s</strong> consignes,sécurité froi<strong>de</strong>, débit minimum <strong>de</strong> ventilation, minimum chauffage…).[ 22 ] TeMA nº 3 - juillet/août/septembre 2007


Enfin, <strong><strong>de</strong>s</strong> travaux <strong>de</strong> recherche doivent être effectués afin <strong>de</strong> mieuxappréhen<strong>de</strong>r les besoins réels <strong><strong>de</strong>s</strong> animaux en phase <strong>de</strong> démarrage. Faceà la hausse <strong><strong>de</strong>s</strong> prix <strong>de</strong> l’énergie, plusieurs éleveurs modifient les paramètresd’élevage (réductions <strong><strong>de</strong>s</strong> températures, taux d’hygrométrie plusimportant…). Cela risque d’entraîner <strong><strong>de</strong>s</strong> conséquences négatives sur lesperformances zootechniques <strong><strong>de</strong>s</strong> élevages. De même, la qualité <strong><strong>de</strong>s</strong> litièresinflue directement sur les besoins en températures <strong><strong>de</strong>s</strong> animaux et donc surles dépenses <strong>de</strong> chauffage.5.3. Importance <strong>de</strong> la rénovationLe parc <strong>de</strong> bâtiment d’élevage avicole a vieillit et ceci pèse sur la compétitivité<strong><strong>de</strong>s</strong> exploitations. Rénover après un diagnostic énergétique <strong>de</strong>vient doncune nécessité qui contribue à l’amélioration <strong><strong>de</strong>s</strong> performances zootechniquesmais également aux performances économiques par la diminution <strong><strong>de</strong>s</strong><strong>consommations</strong> directes d’énergie. La rénovation <strong>de</strong> la ventilation et duchauffage, l’amélioration <strong>de</strong> l’isolation et <strong>de</strong> l’étanchéité sont les travauxles plus souvent réalisés par les éleveurs. Ces opérations constituent dansun premier temps <strong>de</strong> bonnes pistes <strong>de</strong> réduction <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>consommations</strong>, plusparticulièrement s’agissant <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>consommations</strong> <strong>de</strong> propane.Certains éleveurs vont plus loin dans leurs démarches d’économies d’énergieen remplaçant le gaz par d’autres énergies (cas <strong><strong>de</strong>s</strong> chaudières à biomassepar exemple).ConclusionDans les filières avicoles, les sources d’énergie directes utilisées au niveau<strong><strong>de</strong>s</strong> bâtiments sont le gaz propane, l’électricité et le fuel. Le gaz propaneest employé essentiellement pour le chauffage <strong><strong>de</strong>s</strong> bâtiments lors <strong><strong>de</strong>s</strong>premières phases d’élevage en production <strong>de</strong> chair, d'œufs et <strong>de</strong> foie gras.L’électricité est utilisée dans toutes les productions pour l’éclairage, laventilation du bâtiment, l’abreuvement, l’alimentation et d’une manièreplus générale tout ce qui concerne la mécanisation <strong>de</strong> l’atelier (raclage <strong><strong>de</strong>s</strong>déjections, moteurs, pompes…). Le fuel est employé essentiellement pourles travaux <strong>de</strong> curage nécessitant <strong><strong>de</strong>s</strong> engins plus conséquents ou pourassurer le fonctionnement du groupe électrogène <strong><strong>de</strong>s</strong>tiné à produire l’électricitéen cas <strong>de</strong> panne ou <strong>de</strong> défaillance du réseau.L’enquête que nous avons réalisée nous a permis <strong>de</strong> déterminer la partrelative du gaz et <strong>de</strong> l’électricité dans les filières volailles <strong>de</strong> chair. Ainsi enfaisant abstraction du fuel, en 2004-2005, environ 85 % <strong>de</strong> l’énergieconsommée l’était sous forme <strong>de</strong> gaz propane et 15 % sous forme d’énergieélectrique. A titre indicatif, la part <strong>de</strong> l’énergie représente environ 2 à 3 %du coût <strong>de</strong> production du poulet <strong>de</strong> chair. Elle représente, pour un éleveurqui disposerait <strong>de</strong> 2 500 m 2 <strong>de</strong> bâtiments, une dépense annuelle <strong>de</strong> plus<strong>de</strong> 10 000 €.Les <strong>consommations</strong> d’énergie moyennes varient d’une production à uneautre, ainsi qu’entre élevage au sein d’un même type <strong>de</strong> production.Les critères qui influent sur ces variations sont : le bâtiment, les équipements,les pratiques <strong>de</strong> l’éleveur. Des marges <strong>de</strong> progrès sont donc importantespour beaucoup d’élevages <strong>de</strong> la filière chair. Pour les autres productionsavicoles, nous n’avons obtenu que <strong><strong>de</strong>s</strong> valeurs indicatives, qui <strong>de</strong>vront-êtrevalidées et enrichies par <strong>de</strong> nouveaux travaux dans les années à venir. Ainsi,la réalisation d’un référentiel assez précis permettra aux éleveurs <strong>de</strong> situerleurs performances énergétiques et par conséquent <strong>de</strong> progresser parl’amélioration <strong>de</strong> leurs outils et <strong>de</strong> leurs pratiques.Enfin, <strong><strong>de</strong>s</strong> marges <strong>de</strong> progrès importantes existent puisque <strong><strong>de</strong>s</strong> écartsconsidérables dans les <strong>consommations</strong> d’énergies ont été relevés et que <strong><strong>de</strong>s</strong>leviers d’actions (outils <strong>de</strong> production et pratiques) ont été i<strong>de</strong>ntifiés dansle cadre <strong>de</strong> l’étu<strong>de</strong> ADEME sur l’utilisation rationnelle <strong>de</strong> l’énergie dans lesbâtiments d’élevage. Après l’élaboration d’un diagnostic énergétique, <strong><strong>de</strong>s</strong>préconisations sont alors possibles, les priorités étant fixées par un calcul<strong>de</strong> retour sur investissement. La mise en œuvre <strong>de</strong> nouvelles énergies doitêtre étudiée au cas par cas en fonction du profil <strong>de</strong> l’élevage et une étu<strong>de</strong>économique détaillée est nécessaire, afin <strong>de</strong> prendre en considération tousles paramètres (montants <strong><strong>de</strong>s</strong> investissements, mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> financement etai<strong><strong>de</strong>s</strong> aux investissements, coûts <strong>de</strong> fonctionnement et d’entretien, maind’œuvre…).Pour les élevages existants, un projet lié à une nouvelle source d’énergien’exclue pas la nécessité <strong>de</strong> dérouler l’ensemble du diagnostic, afin <strong>de</strong> nepas passer à côté d’autres actions moins coûteuses et néanmoins génératricesd’économies.Références bibliographiquesAMAND G., CHEVALIER D., NICOLAS C., 2006 – Utilisation rationnelle <strong>de</strong>l’énergie dans les bâtiments d’élevage. Situation technico-économique etleviers d’action actuels et futurs en aviculture. - ADEME 2006. Rapportd’étu<strong>de</strong>. p171-398.AMAND G., GOBIN C., 2004 - Inci<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> la rénovation <strong><strong>de</strong>s</strong> bâtimentsd’élevage - Enquête auprès d’un échantillon d’éleveurs - Sciences et<strong>Technique</strong>s Avicoles - N° 49. p 29-32GALLOT S., 2006 – Caractérisation <strong><strong>de</strong>s</strong> exploitations avicoles françaises àpartir <strong>de</strong> l’enquête Aviculture 2004. 94p.RemerciementsNous tenons particulièrement à remercier les éleveurs qui se sont rendusdisponibles pour répondre à nos enquêtes ainsi que les organisations <strong>de</strong>production avicoles, les équipementiers, les fournisseurs d’énergie, lesorganismes <strong>de</strong> recherche et développement qui ont été sollicités et sans quice travail n’aurait put être réalisé.TeMA nº 3 - juillet/août/septembre 2007 [ 23 ]

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