Octobre - Volume 4 – Numéro 5 - Bières et Plaisirs

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P4[Actualités]BIÈRESChaque produit alcoolisé importé pour lemarché du Québec devait obligatoirement seconformer à la Loi sur la société des alcoolsdu Québec (SAQ). Dans les faits, l'importation privéefonctionne adéquatement pour les alcools comme levin. L'importation privée de bières est cependantsource de tracas administratifs, car peu d'intervenantss'y intéressent vraiment. Et pourtant, de plus en plusde consommateurs sont prêts à importer de la bièredu monde entier et créer leurs caves personnelles.Retournons en arrière, il y a 30 ans. Le marché del'alcool au Québec se résumait en quelques mots :blanc, rouge, alcool fort et bière. Quelques bouteillesUNE BIÈREDE NOTRE SÉRIEMOMENTUMÀ NE PAS MANQUEREMBOUTEILLÉE UNE FOISPAR ANNÉE SEULEMENT !Importer des bières, sans difficulté ?ÉditorialPar Philippe Woutersde vin étaient distribuées dans le réseau des épiceries.La bière était brassée par nos deux géants de l'industrie: Molson et Labatt. Très peu de bières importées etaucune bière de micro n’étaient disponibles sur lestablettes. La SAQ était responsable de la vente de laplupart des alcools disponibles au Québec.En 2012, le marché de l'alcool est tout autre. Lesconsommateurs savent faire la différence entre «Pinotnoir» et «Gewurztraminer». Ils profitent des centainesde bières brassées au Québec et consommentde plus en plus de bières importées. Celles-ci sont à lafois disponibles en épicerie, dans les dépanneurs spécialisésou dans le réseau de la SAQ.ET PLAISIRS Octobre/Novembre 201206731012Importer de la bière, c'est possibleSaviez-vous que vous pouvez importer n'importequelle bière sur le sol québécois? Il vous faudracependant un taux de motivation à l'épreuve de tousles tracas administratifs qui s'offrent à vous pour réussirles trois étapes de l'importation.Supposons que vous repérez une brasserie àBruxelles qui brasse des produits intéressants quevous aimeriez rapporter au Québec. La première étapeconsiste à convaincre la brasserie d'exporter auQuébec et de passer au travers des nombreusesembûches entre l'envoi des produits et l'arrivée deceux-ci dans votre cave à bière. Tout alcool importé auQuébec passe par la SAQ, même si celui-ci est achetéd'une autre province. Je vous rappelle d'ailleurs qu'ilest interdit d'acheter des produits alcoolisés d'uneautre province sans passer par la SAQ.La deuxième étape consiste à transporter et payerles frais de douanes des produits importés. Il existe denombreux agents d'importation d'alcool qui travaillentdirectement avec la SAQ et qui peuvent prendre lerelais avec la brasserie en étant la personne-ressourcesur le sol québécois. Dans le cas d'une importationprivée, les agents vous demanderont un prix forfaitairepour chaque caisse importée, par exemple.La troisième et dernière étape est l'arrivée des produitsà l'entrepôt de la SAQ et le stockage pour contrôle.Les produits seront conservés jusqu'à ce queceux-ci soient «relâchés» et que toutes les formalitésadministratives aient été complétées. Entre l'envoi devotre commande de Bruxelles jusqu'à la réception, plusde 6 mois peuvent s'être écoulés : une période bien troplongue pour un produit aussi fragile que la bière…Une importation simplifiée ?Et si on pouvait importer toutes les bières dumonde en appelant la brasserie convoitée, en luidemandant de les envoyer avec le transporteur de sonchoix et en allant les chercher soi-même pour les consommerrapidement? Un délai de livraison de deuxsemaines maximum.Depuis quelques années, le taux d'alcool d'unebière brassée ou vendue sur le sol québécois ne peutdépasser 11,9 %. Autrement, celui-ci est considérécomme un distillat d'imitation et des taxes spécialessont appliquées. Avez-vous remarqué que la Scaldis 12,produit phare de la brasserie Dubuisson en Belgique,affiche un taux d'alcool de 11,9 % et non 12%? Cettedifférence permet à l'agent importateur de la proposersur les tablettes de la SAQ. Même nos microbrasseriesne brassent presque plus de bières au dessus de 11,9%.Imaginez une modification à la législation quinous permettrait d'importer, légalement et beaucoupplus facilement, tout alcool inférieur ou égal à 11,9%,sans passer par la SAQ. Le gouvernement du Québeccontinuerait de collecter les taxes spéciales pourchaque produit importé, mais le consommateur seraiten mesure de prendre ses propres dispositions pour letransport du produit.Imaginez la possibilité pour un propriétaired'épicerie ou de magasin spécialisé d'importer les produitsde son choix sans passer par les entrepôts de laSAQ ou un agent importateur. Des règles d'importationsimplifiées permettraient alors aux magasins spécialisésd'offrir une gamme de produits internationauxet une expérience d'achat aux consommateurs. Àl’heure actuelle, c'est l'agent qui décide du réseau dedistribution (SAQ ou épicerie) de son produit.Imaginez un consommateur commander, surInternet, la bière tant convoitée, la recevoir à domicileet payer les taxes provinciales d'importation auprèsdu transporteur. Un processus simple, efficace et déjàfonctionnel. Imaginez un propriétaire de bar faire lamême chose… Cela dit, il faut s'attendre à une réactionmitigée de la part des brasseries québécoises considérantque le marché de la bière au Québec est trèsfragile et ne peut se permettre de laisser encore plusde place aux bières importées. Il faut comprendre quele but recherché n'est pas de diminuer les taxes d'importationde chaque produit, mais de permettre auxconsommateurs d'avoir accès plus rapidement auxbières internationales. Le marché est-il prêt?05660610Grande NoirceurStout impériale - 9 %En vente en novembreBrasserie Artisanale29, rue Laurier OuestMontréal, Québec, H2T 2N2info@dieuduciel.comBrasserie et Pub259, rue de VillemureSt-Jérôme, Québec, J7Z 5J4infomicro@dieuduciel.com514.490.9555 450.436.3438WWW.DIEUDUCIEL.COMÉditeurPhilippe WoutersDirecteur de productionSébastien HuotRédacteurs Valérie R. Carbonneau, Julie Caron, Emmanuel Lauzon,Catherine SchlagerChroniqueurs Thierry Boulanger, Sylvain Cloutier, Jonathan Garnier,Ian Guénard, Mathieu Perron, Martin ThibaultCP 82143, 1100 Boul. Maloney OuestGatineau, QC, J8T 8B6www.bieresetplaisirs.comRédacteur en chefDavid SparrowImpressionTC • Imprimeries TranscontinentalDistributionDiffumag, DistribièrePhotographeDavid SparrowAdministration 819.775.0122Production 418.204.7720info@bieresetplaisirs.comSoif de nouvelles !Toute reproduction du contenu de ce journal est interdite,en tout ou en partie, sans le consentement écrit del’éditeur. Les articles publiés dans le journal sont sousla responsabilité des auteurs et la direction ne partagepas nécessairement les opinions émises.Dépôt légal : Bibliothèque et Archives Nationale QuébecBibliothèque et Archives CanadaISSN 1918-8390POUR S’ABONNER✃1 an (6 numéros, 17,50$, tx incl.) payable à l’ordre de Éditions BPLNom : __ __ __ __ __ __ __ __ __ __ __ __ __ __ __ __ __ __ __ __ __ __ __ __ __ _Adresse : ____ ____ ____ ____ ____ ____ ____ ____ ____ ____ ____ ________ ____ ____ ____ ____ ____ ___ Code postal : ____ ____ ____ ____Téléphone : __ __ __ __ __ __ __ __ __ __ __ __ __ __ __ __ __ __ __ __ __ __ __Courriel : _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _✃Octobre

Octobre/Novembre 2012 BIÈRES ET PLAISIRS[Actualités]P5Rickard’s revient avecdes bières de saisonUn an après avoir lancé laRickard’s blonde, petite dernièrede sa gamme artisanale, labrasserie Molson-Coors prépareson retour sur l’échiquierbrassicole avec deux nouveauxproduits saisonniers.Par Emmanuel LauzonLa CardiganLe temps des canicules terminé,plusieurs amateurs de bière nerechercheront plus les produitsrafraîchissants, fruités ou faciles àboire et migreront tranquillementvers des goûts plus chauds etprononcés. La Rickard’s Cardiganpropose sa candidature dans lecomté automnal et promet d’incarnerle changement avec ses notesde cannelle, de muscade, de cloude girofle, et même de cassonade.Avec son goût épicé, cette lagerse veut une bière de transitionentre l’été et l’hiver. Selon legéant brasseur, elle promet debien se marier aux patatesdouces, aux côtelettes de porcbraisées et aux croustades auxpommes. Elle sera offerte pourune durée limitée, soit de la finaoût à la fin octobre.La OakhouseRickard’s profitera de l’arrivée de l’hiver poursurfer sur la vague de froid avec sa nouvelle bièrehivernale. Toujours dans la famille des lagers, laOakhouse succèdera à la Cardigan dès son retrait destablettes, et proposera quant à elle un goût plutôtvanillé. Misant sur la thématique «chalet», Rickard’sprésente son produit comme une bière d’après-ski,appréciable dans une ambiance feutrée et conviviale.Vieillie avec du chêne légèrement torréfié, elle revêtune robe ambrée et accompagnerait bien le rôti debœuf, les viandes salées ou un gâteau au café. Toutcomme sa consœur automnale, elle sera seulementdisponible pour quelques semaines à compter de lafin novembre. Bien qu’on nous la présente commeétant une bière d’hiver, elle devrait être retirée dumarché à la fin décembre, momentoù la saison hivernale nefait pourtant que commencer.Vendues en dépanneurs eten épiceries, ces deux saisonnièresseront disponibles uniquementen caisses de six, etleur prix de détail suggéré estfixé à 11,49$. Certains bars laproposeront en fût pour une duréelimitée. Si la gamme Rickard’snous a jusqu’alors habitués à descompromis entre saveur et accessibilité,ces nouveaux brassinsillustrent bien le désir du géant deprendre d’assaut le marché du goût.Peut-être nous offriront-ils une bière printanièreet estivale en 2013?Ouverture dela Microbrasserie GoudaleOuverte depuis le 3 août dernier,la Microbrasserie Goudale risquede faire parler d’elle autant quela classe politique de Boisbriandavec ses murs qui sont couvertsde bouteilles, ses scootersfaisant office de bancs de bar etles nouveautés brassicoles quin’attendent que le permis pourfaire leur apparition dans lesBasses-Laurentides.Par Julie CaronAffirmer que Christian Marcoux a toujours euun intérêt pour la bière est un euphémisme.«J’ai acheté mon premier «kit» de brasseur àl’âge de 14 ans!» s’exclame le propriétaire, brasseur etcuisinier, dont le père l’emmenait déjà sélectionnerdes bières importées à un très jeune âge.Les microbrasseries étant peu nombreuses à lafin des années 80, c’est en cuisine qu’il a choisi dese diriger. Choix judicieux s’il en est un, puisque laMicrobrasserie Goudale bénéficie des talents de sonpropriétaire et offre tous les jours des plats réconfortantsoù tout est fait maison, de la salsa à lasauce BBQ.Par la suite, Christian Marcoux rencontre KenWilson, de la Brasserie Le Chaudron, qui l’initie aubrassage tout grain et industriel. «J’avais déjà descommerces qui fonctionnaient bien, mais l’idée acommencé à germer», explique-t-il.Récession oblige, il vendra éventuellement sesentreprises de restauration afin de concrétiser sonprojet de microbrasserie. Pourquoi Boisbriand? «Jevoulais une micro avec un permis industriel, mais jevoulais aussi un resto-bar à l’avant et il n’y avaitpresque seulement qu’à Terrebonne et à Boisbriandque c’était possible» dit-il.Pour le moment, 15 bières en fût sont offertes àla microbrasserie, dont trois fabriquées par ChristianMarcoux chez Brasseurs de Montréal. À ce propos,même s’il est satisfait de ce qu’il y brasse, il sedit impatient d’avoir accès à plusieurs fermenteurs,chez lui, à sa microbrasserie, afin de laisser librecours à sa folie créatrice. «Ce qui me fait triper, cesont les styles d’abbaye belge, celles qui jouent avecles épices et qui prennent deux, trois, voire dix moisà faire.»Outre la quinzaine de lignes en fût, l’on retrouveun cidre ainsi que seize bières en importationprivée, dont La Trappe et la Westvleteren.«Goudale» provient de l’argot français et servaità désigner la bière à l’époque de la Good Ale.La Microbrasserie Goudale est située au4535, Grande Allée à Boisbriand.Passionnémenthoublonnée.nouveauMAINTENANTDISPONIBLEEN ÉPICERIESLa Boréale IPA est une bièreambrée débordante de houblon,une plante de la famille duchanvre, qui fera découvrirà votre palais une amertumeaffirmée associée à des arômesfloraux. Cette India Pale Ale n’estpas filtrée afin de conserver unmaximum de saveurs.6,2 % alc./vol. | 50 IBUboreale.comPur malt, toutes naturelles06671012

P4[Actualités]BIÈRESChaque produit alcoolisé importé pour lemarché du Québec devait obligatoirement seconformer à la Loi sur la société des alcoolsdu Québec (SAQ). Dans les faits, l'importation privéefonctionne adéquatement pour les alcools comme levin. L'importation privée de bières est cependantsource de tracas administratifs, car peu d'intervenantss'y intéressent vraiment. Et pourtant, de plus en plusde consommateurs sont prêts à importer de la bièredu monde entier <strong>et</strong> créer leurs caves personnelles.R<strong>et</strong>ournons en arrière, il y a 30 ans. Le marché del'alcool au Québec se résumait en quelques mots :blanc, rouge, alcool fort <strong>et</strong> bière. Quelques bouteillesUNE BIÈREDE NOTRE SÉRIEMOMENTUMÀ NE PAS MANQUEREMBOUTEILLÉE UNE FOISPAR ANNÉE SEULEMENT !Importer des bières, sans difficulté ?ÉditorialPar Philippe Woutersde vin étaient distribuées dans le réseau des épiceries.La bière était brassée par nos deux géants de l'industrie: Molson <strong>et</strong> Labatt. Très peu de bières importées <strong>et</strong>aucune bière de micro n’étaient disponibles sur lestabl<strong>et</strong>tes. La SAQ était responsable de la vente de laplupart des alcools disponibles au Québec.En 2012, le marché de l'alcool est tout autre. Lesconsommateurs savent faire la différence entre «Pinotnoir» <strong>et</strong> «Gewurztraminer». Ils profitent des centainesde bières brassées au Québec <strong>et</strong> consommentde plus en plus de bières importées. Celles-ci sont à lafois disponibles en épicerie, dans les dépanneurs spécialisésou dans le réseau de la SAQ.ET PLAISIRS <strong>Octobre</strong>/Novembre 201206731012Importer de la bière, c'est possibleSaviez-vous que vous pouvez importer n'importequelle bière sur le sol québécois? Il vous faudracependant un taux de motivation à l'épreuve de tousles tracas administratifs qui s'offrent à vous pour réussirles trois étapes de l'importation.Supposons que vous repérez une brasserie àBruxelles qui brasse des produits intéressants quevous aimeriez rapporter au Québec. La première étapeconsiste à convaincre la brasserie d'exporter auQuébec <strong>et</strong> de passer au travers des nombreusesembûches entre l'envoi des produits <strong>et</strong> l'arrivée deceux-ci dans votre cave à bière. Tout alcool importé auQuébec passe par la SAQ, même si celui-ci est ach<strong>et</strong>éd'une autre province. Je vous rappelle d'ailleurs qu'ilest interdit d'ach<strong>et</strong>er des produits alcoolisés d'uneautre province sans passer par la SAQ.La deuxième étape consiste à transporter <strong>et</strong> payerles frais de douanes des produits importés. Il existe denombreux agents d'importation d'alcool qui travaillentdirectement avec la SAQ <strong>et</strong> qui peuvent prendre lerelais avec la brasserie en étant la personne-ressourcesur le sol québécois. Dans le cas d'une importationprivée, les agents vous demanderont un prix forfaitairepour chaque caisse importée, par exemple.La troisième <strong>et</strong> dernière étape est l'arrivée des produitsà l'entrepôt de la SAQ <strong>et</strong> le stockage pour contrôle.Les produits seront conservés jusqu'à ce queceux-ci soient «relâchés» <strong>et</strong> que toutes les formalitésadministratives aient été complétées. Entre l'envoi devotre commande de Bruxelles jusqu'à la réception, plusde 6 mois peuvent s'être écoulés : une période bien troplongue pour un produit aussi fragile que la bière…Une importation simplifiée ?Et si on pouvait importer toutes les bières dumonde en appelant la brasserie convoitée, en luidemandant de les envoyer avec le transporteur de sonchoix <strong>et</strong> en allant les chercher soi-même pour les consommerrapidement? Un délai de livraison de deuxsemaines maximum.Depuis quelques années, le taux d'alcool d'unebière brassée ou vendue sur le sol québécois ne peutdépasser 11,9 %. Autrement, celui-ci est considérécomme un distillat d'imitation <strong>et</strong> des taxes spécialessont appliquées. Avez-vous remarqué que la Scaldis 12,produit phare de la brasserie Dubuisson en Belgique,affiche un taux d'alcool de 11,9 % <strong>et</strong> non 12%? C<strong>et</strong>tedifférence perm<strong>et</strong> à l'agent importateur de la proposersur les tabl<strong>et</strong>tes de la SAQ. Même nos microbrasseriesne brassent presque plus de bières au dessus de 11,9%.Imaginez une modification à la législation quinous perm<strong>et</strong>trait d'importer, légalement <strong>et</strong> beaucoupplus facilement, tout alcool inférieur ou égal à 11,9%,sans passer par la SAQ. Le gouvernement du Québeccontinuerait de collecter les taxes spéciales pourchaque produit importé, mais le consommateur seraiten mesure de prendre ses propres dispositions pour l<strong>et</strong>ransport du produit.Imaginez la possibilité pour un propriétaired'épicerie ou de magasin spécialisé d'importer les produitsde son choix sans passer par les entrepôts de laSAQ ou un agent importateur. Des règles d'importationsimplifiées perm<strong>et</strong>traient alors aux magasins spécialisésd'offrir une gamme de produits internationaux<strong>et</strong> une expérience d'achat aux consommateurs. Àl’heure actuelle, c'est l'agent qui décide du réseau dedistribution (SAQ ou épicerie) de son produit.Imaginez un consommateur commander, surIntern<strong>et</strong>, la bière tant convoitée, la recevoir à domicile<strong>et</strong> payer les taxes provinciales d'importation auprèsdu transporteur. Un processus simple, efficace <strong>et</strong> déjàfonctionnel. Imaginez un propriétaire de bar faire lamême chose… Cela dit, il faut s'attendre à une réactionmitigée de la part des brasseries québécoises considérantque le marché de la bière au Québec est trèsfragile <strong>et</strong> ne peut se perm<strong>et</strong>tre de laisser encore plusde place aux bières importées. Il faut comprendre quele but recherché n'est pas de diminuer les taxes d'importationde chaque produit, mais de perm<strong>et</strong>tre auxconsommateurs d'avoir accès plus rapidement auxbières internationales. Le marché est-il prêt?05660610Grande NoirceurStout impériale - 9 %En vente en novembreBrasserie Artisanale29, rue Laurier OuestMontréal, Québec, H2T 2N2info@dieuduciel.comBrasserie <strong>et</strong> Pub259, rue de VillemureSt-Jérôme, Québec, J7Z 5J4infomicro@dieuduciel.com514.490.9555 450.436.3438WWW.DIEUDUCIEL.COMÉditeurPhilippe WoutersDirecteur de productionSébastien HuotRédacteurs Valérie R. Carbonneau, Julie Caron, Emmanuel Lauzon,Catherine SchlagerChroniqueurs Thierry Boulanger, Sylvain Cloutier, Jonathan Garnier,Ian Guénard, Mathieu Perron, Martin ThibaultCP 82143, 1100 Boul. Maloney OuestGatineau, QC, J8T 8B6www.bieres<strong>et</strong>plaisirs.comRédacteur en chefDavid SparrowImpressionTC • Imprimeries TranscontinentalDistributionDiffumag, DistribièrePhotographeDavid SparrowAdministration 819.775.0122Production 418.204.7720info@bieres<strong>et</strong>plaisirs.comSoif de nouvelles !Toute reproduction du contenu de ce journal est interdite,en tout ou en partie, sans le consentement écrit del’éditeur. 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