Octobre - Volume 4 – Numéro 5 - Bières et Plaisirs

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P10[Cap sur…]BIÈRESET PLAISIRS Octobre/Novembre 2012C’est vers 1990, au retour d’un long séjour en Afrique, auBurundi, que Jean Foster amorce sa carrière de brasseuramateur. La bière traditionnelle découverte là-bas et son amourdes bières anglaises le poussent à se lancer à l’aventure. Habilede ses mains, il met peu de temps à monter son propresystème maison. En 2004, une opportunité se présente à lui…Une connaissance lui propose d’offrir sesbières au Café Bistro Victoria situé à LaBaie. Les installations de la brasserie sontsises dans un local adjacent qui permet de faciliterla collaboration tout en distinguant les deux entités.Jean Foster, le brasseur et opérateur de la brasseriese donne alors le mandat d’offrir des bières artisanalesd’inspiration anglaise aux clients du bistro.Bien que La Korrigane jouisse d’une belle réputationdans le milieu brassicole québécois, la brasserieest forcée de fermer ses portes quand le bail dubistro arrive à terme et n’est pas renouvelé. Jeanchoisit de mettre fin à l’aventure pour profiter d’uneretraite bien méritée.De père en filleÀ la recherche d’une nouvelle carrière dans ledomaine agroalimentaire, sa fille Catherine ne peutPar David Sparrowlaisser l’opportunité passée et fait un pari audacieux,celui de déménager la brasserie de son père à200km de La Baie, au cœur du quartier Saint-Rochà Québec où elle réside.Même si elle a eu l’occasion de brasser à quelquesreprises avec son père dans le passé, sa successionà la gouverne de la brasserie représente un réeldéfi. En 2008, elle laisse son emploi et se consacrepleinement au projet. S’en suivront plan d’affaires,recherche de financement, recherche de locaux, etc.Elle passe plusieurs mois à préparer la réouverturede La Korrigane.Elle s’assure également que son père puissel’épauler pour la première année d’opération. Jeanprend ainsi le rôle de maître-brasseur, ce qui laissele temps à Catherine de mettre la brasserie sur piedet de profiter de la présence de son père pour parfairesa formation de brasseuse.Un pari réussiÀ l’été 2010, les amateurs de bières de la région deQuébec découvrent la nouvelle brasserie artisanale duquartier Saint-Roch, La Korrigane. L’établissementpropose des bières régulières et saisonnières, enmajorité de styles anglais, mais également certainesempreintes de la culture québécoise.La Korrigane reprend là où elle avait laissé, proposantde nouveau ses classiques telles la MaryMorgan, une délicieuse blanche belge, la Cornik, unesomptueuse stout à l’avoine et la Korrigane, unerousse aux notes fruitées et caramel. La Malgven, uneOld Ale aux arômes de fruits secs à 8% d’alcool, est àdécouvrir, elle vous séduira à l’automne avec sa doucecaresse maltée.En plus des bières maison, on offre en rotationdes bières d'autres petites microbrasseries sur uneligne réservée aux produits invités. Une façonappréciée de promouvoir la bière artisanale et d’assurerune belle diversité à la pompe.Depuis quelque temps, la brasserie a égalementdéveloppé un volet cuisine mettant en vedette desproduits agroalimentaires locaux. Samossas àl'africaine, salade de chèvre chaud et betteraves, chilià la bière, palette de charcuteries artisanales, plateaudes Îles-de-la-Madeleine et dégustation de fromagesau lait cru figurent au menu. Tranquillement, cedernier, ainsi que la carte des bières s’étoffent augrand plaisir de tous.Que signifie Korrigane ?La Korrigane, c’est le nom d’un bateau transforméen goélette d’exploration par cinq jeunes Françaisen 1934 pour faire le tour du monde. Pendantdeux ans, ils ont navigué sur l’océan Pacifique, rencontrantplusieurs tribus de la Polynésie, laMélanésie et l’Indonésie. Ils ont rapporté plusieursobjets tribaux permettant ainsi au reste du monded’en apprendre davantage sur leurs cultures. Le logode la brasserie représente d’ailleurs l’un des médaillonsramenés durant ce voyage historique. Le nomde la brasserie reflète ainsi la passion des voyages etdes cultures de la famille Foster.Notons qu’à l’origine, le mot korrigane désignaitles esprits des légendes bretonnes, ce que la brasseriecontinue d’exploiter dans le choix des noms deses bières qui s’inspirent de personnages de conteset légendes européennes.En fûtUne nouvelle boutique spécialisée ouvre ses portes à MontréalSitué à deux pas du marché Maisonneuve, Le Bièrologue est un nouveau magasin spécialisé qui proposeune sélection de bières du Québec et de produits du terroir. De plus en plus populaires partoutau Québec, les magasins spécialisés offrent des conseils éclairés sur le choix de bières et les accordsbières et mets. Avec un nom aussi prédestiné que Le Bièrologue, parions que vous pourrez trouver cegenre de service sur place. Le Bièrologue est situé 4301, rue Ontario Est à Montréal.Trèfle Noir, dorénavant en bouteilleLa brasserie le Trèfle Noir, située à Rouyn-Noranda en Abitibi-Témiscamingue, embouteille quatrede ses produits depuis le début de l'été. La distribution est actuellement très restreinte et seuls quelquespoints de vente de la province proposent les produits du Trèfle Noir. À défaut de pouvoir vous déplacerà la brasserie, nous vous invitons à découvrir les points de vente sur leur site Internet et à encouragercette jeune brasserie de l'Abitibi.[www.letreflenoir.com]ON VOUS ATTEND !NOUVEAU !Bières et compagnie offre 15% de rabais sur leurs bières*À La Fut • Bistro Vices et Versa • Bedondaine et Bedons RondsBroue Ha Ha • Brouepub Brouhaha • Dep de la RiveDépanneur Bières et Saveurs • Duchesse d'AiguillonLe Carrefour des bières • Les Délires du TerroirPub Edward • William J Walter Blainville* Détails surWWW.CLUBDESBIERES.COML’Octoberfestdu marché Atwaterde retour !Vendredi, 28 septembre : 13 h à 18 hSamedi, 29 septembre : 10 h à 17 hDimanche, 30 septembre : 11 h à 17 hPlus demicrobrasseries40présentes danstout le marché !www.marchespublics-mtl.comEn collaboration avec la Fromagerie Atwater07021012

Octobre/Novembre 2012 BIÈRES ET PLAISIRS[Capsur…]P11La KorriganeAu début des années 90, Jean Foster, le père deCatherine, se met à brasser de la bière suite àson retour d’un périple de trois ans en Afriqueoù il a découvert la tradition brassicole des habitantsde Gitega au Burundi. La famille était ainsi invitée àdes fêtes où était brassée spécialement pour l’occasionune bière de sorgho et de banane. Celle-ci était préparéede façon très artisanale, à partir de la céréalecomplète et du mortier. Inspiré par cette traditionancestrale, Jean commence à concocter des bières et àdévelopper l’équipement dont il a besoin pour le faire.Sans le savoir, il avait déjà commencé à transmettre sapassion à la jeune Catherine.«Je me rappelle encore le goût de la toute petitegorgée de bière de sorgho dégustée à Gitega. À l’âge de10 ans, je regardais mon père travailler ses bières et jetrouvais ça impressionnant. Les odeurs et les bruitsattiraient mon attention. Évidemment, à l’adolescence,mes amis et moi avons commencé à nous servir dansson frigo…»Comment avez-vous commencé àbrasser de la bière ?Je n’avais jamais brassé avec mon père avant de lefaire au bistro à compter de 2004. Durant cette période,je l’ai assisté à quelques occasions, mais ce n’était pasrégulier en raison de mes études et du travail. Je mesuis tranquillement tannée de mon travail en géologieaprès 5 ans au même endroit et j’ai perdu de l’intérêtpour cela. Mes valeurs, mes passions, ma philosophiede vie ne concordaient plus avec ce travail. C’estl’agroalimentaire qui m’intéressait; la transformationdes matières agricoles en produits finis et faits de façonartisanale. Fromage, pain, chocolat, poisson fumé,charcuterie, il me fallait trouver quelque chose d’accessible.Au moment où j’ai réalisé que c’est de la bière queje souhaitais vraiment faire, le bistro fermait ses porteset, par conséquent, la brasserie de mon père également.Je n’ai eu d’autres choix que d’offrir à mon père de luiacheter ses équipements pour rouvrir la Korrigane àQuébec où j’habitais avec mon copain depuis quelquesannées. Je crois que pour mon père, ce fut une fierté depouvoir transmettre le tout à sa fille.La première bièreque vous avez brassée ?La première que j’ai faite officiellement par moimême,c’est à la mi-mai 2011. Ça faisait un an que labrasserie était ouverte et j’avais assisté mon pèredepuis le début. J’ai appris en l’assistant et en scrutantminutieusement son travail comme cela se faisait àl’époque. J’avais brassé la Vila, notre extra blonde(Extra Pale Ale).La bière dont vous êtesla plus fière ?La Mary Morgan, notre blanche d’inspiration belge(Witbier). J’en suis fière parce que la recette respectebien le style et elle est à la fois rafraichissante et trèsgoûteuse comme il se doit. Les amateurs de blanchel’adorent. Quelques brasseurs ont même essayé denous soutirer nos secrets…Votre style de bière préféré ?[À brasser et à boire]À boire, c’est la Northern English Brown Ale. Elleest plus sèche et plus houblonnée que la Southern.J’aime les notes de noisettes et de caramel et le faitqu’elle soit bien houblonnée. C’est d’une belle complexité.C’est un style que j’ai découvert grâce à monpère qui est passionné des bières traditionnellesanglaises. Notre Boggart correspond à ce style.À brasser, ça se ressemble beaucoup. Je diraistoutefois la Croquemitaine, notre bière à l’érable, carj’adore prendre une grosse cuillerée de sirop avant debrasser la bière.Votre ingrédient préféré ?Comme je crois aux achats locaux et à la souverainetéalimentaire, j’opte pour le malt québécois.On utilise pour l’instant le malt La Québécoise deCanada Maltage et le malt Cara de Maltbroue. On veutcontinuer à développer dans ce sens.Une brasserie québécoise quevous appréciez particulièrement ?La Chouape. J’admire ce qu’ils font en tant queferme brasserie. Ils cultivent eux-mêmes leursmatières premières, et ce, en culture biologique, c’estimpressionnant. En plus, les produits sont bons et ilsviennent de chez nous! J’aime aussi Le Naufrageur, Àla Fût, Micobrasserie du Lac Saint-Jean…Une bière québécoise quevous auriez aimé brasser ?Pour faire vraiment différent, ce serait plutôt unebière africaine. Je voudrais brasser la bière traditionnelleà la burundaise au sorgho et à la banane commecelle que j’avais goûtée quand j’étais petite. Peut-êtremême là-bas… je voudrais vraiment faire ça un jour.Vos impressions sur la bièreau Québec…Je suis fière de ce qui se brasse ici. Fière de voir deplus en plus de produits de microbrasseries dans lesépiceries de quartier. Certes la concurrence est plusforte, mais ça vaut la peine. J’aimerais pouvoir côtoyerplus de femmes dans le milieu brassicole au Québec.Qu’est-ce que ça prend pour créerun style québécois ?Je trouve très intéressant de développer un stylepropre au Québec. Annedd’Ale, c’est un beau projetd’association pour développer un style de bière.J’aimerais l’essayer éventuellement. Un style québécois,ça pourrait simplement être d’utiliser des ingrédientsd’ici. Bien que ça pose un défi, les brasseursdevraient prendre le risque de la faire. Il faudrait mêmeoffrir des bières de terroir, propres aux ingrédientslocaux et régionaux. Pour en arriver là, l’industrie desmatières premières brassicoles québécoises doit sedévelopper et les brasseurs doivent oser.Qu’est-ce que nous réservevotre brasserie ?On a un nouveau chef, Francis Paradis, qui est trèscréatif et qui nous réserve de belles surprises sur lemenu avec des produits locaux. Il vient d’ailleurs toutjuste d’ajouter une poutine très réussie. Je m’apprête àbrasser une bière de récolte qui contient des maltsquébécois principalement, de la céréale crue et deshoublons frais en fleurs non séchées provenant desMaîtres houblonniers du Saint-Laurent. Ce sera trèsfrais avec un côté très herbacé. Elle devrait êtredisponible au début octobre pour une durée limitée.06990812Joliette : 67, Place Bourget SudLaval : 195, promenade du Centropolis06910612Photo :David GingrasPar David SparrowLe spécialiste de la bière artisanaledans LanaudièreJoliette : 60, Place Bourget NordPlus de 300 bièresdisponibles

P10[Cap sur…]BIÈRESET PLAISIRS <strong>Octobre</strong>/Novembre 2012C’est vers 1990, au r<strong>et</strong>our d’un long séjour en Afrique, auBurundi, que Jean Foster amorce sa carrière de brasseuramateur. La bière traditionnelle découverte là-bas <strong>et</strong> son amourdes bières anglaises le poussent à se lancer à l’aventure. Habilede ses mains, il m<strong>et</strong> peu de temps à monter son propresystème maison. En 2004, une opportunité se présente à lui…Une connaissance lui propose d’offrir sesbières au Café Bistro Victoria situé à LaBaie. Les installations de la brasserie sontsises dans un local adjacent qui perm<strong>et</strong> de faciliterla collaboration tout en distinguant les deux entités.Jean Foster, le brasseur <strong>et</strong> opérateur de la brasseriese donne alors le mandat d’offrir des bières artisanalesd’inspiration anglaise aux clients du bistro.Bien que La Korrigane jouisse d’une belle réputationdans le milieu brassicole québécois, la brasserieest forcée de fermer ses portes quand le bail dubistro arrive à terme <strong>et</strong> n’est pas renouvelé. Jeanchoisit de m<strong>et</strong>tre fin à l’aventure pour profiter d’uner<strong>et</strong>raite bien méritée.De père en filleÀ la recherche d’une nouvelle carrière dans ledomaine agroalimentaire, sa fille Catherine ne peutPar David Sparrowlaisser l’opportunité passée <strong>et</strong> fait un pari audacieux,celui de déménager la brasserie de son père à200km de La Baie, au cœur du quartier Saint-Rochà Québec où elle réside.Même si elle a eu l’occasion de brasser à quelquesreprises avec son père dans le passé, sa successionà la gouverne de la brasserie représente un réeldéfi. En 2008, elle laisse son emploi <strong>et</strong> se consacrepleinement au proj<strong>et</strong>. S’en suivront plan d’affaires,recherche de financement, recherche de locaux, <strong>et</strong>c.Elle passe plusieurs mois à préparer la réouverturede La Korrigane.Elle s’assure également que son père puissel’épauler pour la première année d’opération. Jeanprend ainsi le rôle de maître-brasseur, ce qui laissele temps à Catherine de m<strong>et</strong>tre la brasserie sur pied<strong>et</strong> de profiter de la présence de son père pour parfairesa formation de brasseuse.Un pari réussiÀ l’été 2010, les amateurs de bières de la région deQuébec découvrent la nouvelle brasserie artisanale duquartier Saint-Roch, La Korrigane. L’établissementpropose des bières régulières <strong>et</strong> saisonnières, enmajorité de styles anglais, mais également certainesempreintes de la culture québécoise.La Korrigane reprend là où elle avait laissé, proposantde nouveau ses classiques telles la MaryMorgan, une délicieuse blanche belge, la Cornik, unesomptueuse stout à l’avoine <strong>et</strong> la Korrigane, unerousse aux notes fruitées <strong>et</strong> caramel. La Malgven, uneOld Ale aux arômes de fruits secs à 8% d’alcool, est àdécouvrir, elle vous séduira à l’automne avec sa doucecaresse maltée.En plus des bières maison, on offre en rotationdes bières d'autres p<strong>et</strong>ites microbrasseries sur uneligne réservée aux produits invités. Une façonappréciée de promouvoir la bière artisanale <strong>et</strong> d’assurerune belle diversité à la pompe.Depuis quelque temps, la brasserie a égalementdéveloppé un vol<strong>et</strong> cuisine m<strong>et</strong>tant en ved<strong>et</strong>te desproduits agroalimentaires locaux. Samossas àl'africaine, salade de chèvre chaud <strong>et</strong> b<strong>et</strong>teraves, chilià la bière, pal<strong>et</strong>te de charcuteries artisanales, plateaudes Îles-de-la-Madeleine <strong>et</strong> dégustation de fromagesau lait cru figurent au menu. Tranquillement, cedernier, ainsi que la carte des bières s’étoffent augrand plaisir de tous.Que signifie Korrigane ?La Korrigane, c’est le nom d’un bateau transforméen goél<strong>et</strong>te d’exploration par cinq jeunes Françaisen 1934 pour faire le tour du monde. Pendantdeux ans, ils ont navigué sur l’océan Pacifique, rencontrantplusieurs tribus de la Polynésie, laMélanésie <strong>et</strong> l’Indonésie. Ils ont rapporté plusieursobj<strong>et</strong>s tribaux perm<strong>et</strong>tant ainsi au reste du monded’en apprendre davantage sur leurs cultures. Le logode la brasserie représente d’ailleurs l’un des médaillonsramenés durant ce voyage historique. Le nomde la brasserie reflète ainsi la passion des voyages <strong>et</strong>des cultures de la famille Foster.Notons qu’à l’origine, le mot korrigane désignaitles esprits des légendes br<strong>et</strong>onnes, ce que la brasseriecontinue d’exploiter dans le choix des noms deses bières qui s’inspirent de personnages de contes<strong>et</strong> légendes européennes.En fûtUne nouvelle boutique spécialisée ouvre ses portes à MontréalSitué à deux pas du marché Maisonneuve, Le Bièrologue est un nouveau magasin spécialisé qui proposeune sélection de bières du Québec <strong>et</strong> de produits du terroir. De plus en plus populaires partoutau Québec, les magasins spécialisés offrent des conseils éclairés sur le choix de bières <strong>et</strong> les accordsbières <strong>et</strong> m<strong>et</strong>s. Avec un nom aussi prédestiné que Le Bièrologue, parions que vous pourrez trouver cegenre de service sur place. Le Bièrologue est situé 4301, rue Ontario Est à Montréal.Trèfle Noir, dorénavant en bouteilleLa brasserie le Trèfle Noir, située à Rouyn-Noranda en Abitibi-Témiscamingue, embouteille quatrede ses produits depuis le début de l'été. La distribution est actuellement très restreinte <strong>et</strong> seuls quelquespoints de vente de la province proposent les produits du Trèfle Noir. À défaut de pouvoir vous déplacerà la brasserie, nous vous invitons à découvrir les points de vente sur leur site Intern<strong>et</strong> <strong>et</strong> à encouragerc<strong>et</strong>te jeune brasserie de l'Abitibi.[www.l<strong>et</strong>reflenoir.com]ON VOUS ATTEND !NOUVEAU !Bières <strong>et</strong> compagnie offre 15% de rabais sur leurs bières*À La Fut • Bistro Vices <strong>et</strong> Versa • Bedondaine <strong>et</strong> Bedons RondsBroue Ha Ha • Brouepub Brouhaha • Dep de la RiveDépanneur Bières <strong>et</strong> Saveurs • Duchesse d'AiguillonLe Carrefour des bières • Les Délires du TerroirPub Edward • William J Walter Blainville* Détails surWWW.CLUBDESBIERES.COML’Octoberfestdu marché Atwaterde r<strong>et</strong>our !Vendredi, 28 septembre : 13 h à 18 hSamedi, 29 septembre : 10 h à 17 hDimanche, 30 septembre : 11 h à 17 hPlus demicrobrasseries40présentes danstout le marché !www.marchespublics-mtl.comEn collaboration avec la Fromagerie Atwater07021012

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