La mouche domestique en élevage de pondeuses

TECHNIQUELa mouche domestiqueen élevage de pondeusesRÉSUMÉLa présence de mouches occasionne une gêne pour les poules mais aussiparfois pour l’éleveur et pour le voisinage. La description de son cyclebiologique permet de mieux appréhender les modes de lutte à mettre enplace. La prévention reste le meilleur moyen de lutte et face à la réductioncroissante des produits utilisables, il devient important de croisersystématiquement les moyens de lutte : larvicides, adulticides, gestion del’humidité des fientes,… Dans certains cas, la lutte biologique peut s’avérerintéressante.En élevage de volailles, plusieurs espèces de mouches peuvent se développer.Musca domestica (figure 1) est généralement l'espèce dominante, lesmoucherons Fannia canicularis et Stomoxys calcitrans sont aussi présents.Ces insectes appartiennent à l’ordre des Diptères (une seule paire d'ailesmembraneuses) et à la famille des Muscidae.La présence des mouches occasionne une gêne pour les poules et peutengendrer une perte de production. Elle provoque aussi une augmentationglobale des dépenses (substances et techniques insecticides). Leurs souillures(régurgitats et déjections) favorisent le déclassement des oeufs et accroissentle temps de travail de l'éleveur lié au nettoyage et au ramassage des oeufs.Les mouches sont par ailleurs des gênes pour les éleveurs eux-mêmes etpour le voisinage des bâtiments. Enfin, elles peuvent engendrer des risquessanitaires pour les poules, et accroissent le risque de dissémination de germespathogènes.Sophie LUBACITAVI - 23 rue Jean Baldassini – 69364 - LYON 07 -Contact : lubac@itavi.asso.frAvec la participation financière de l’association PEP Volailles, Rhône Alpes et la relecturede Philippe Vernon, Université de Rennes 1, UMR 6553 CNRS, 35380 PAIMPONT.■ Figure 1 – La mouche domestique« Tuez une mouche en juillet, vousne tuerez qu’une mouche. Tuez unemouche en février - mars, et cesont des milliers de mouches quevous aurez en moins en juillet. »1. Mieux connaître son développementpour mieux la combattreLes œufs sont déposés par la femelle mature 4 à 8 jours après accouplement. Unefemelle peut pondre en moyenne un millier d’oeufs. Plusieurs pontes, généralementde 100 à 150 oeufs chacune se succèdent, à trois ou quatre jours d’intervalle. Lesoeufs sont de couleur blanche et de forme allongée et ovale. Leur développementest optimal dans des fientes à 40-70 % d’humidité. Le temps d’éclosion del’oeuf diminue avec des températures élevées (voir tableau 1).1.1. Les larvesTrois stades larvaires vermiformes (asticots de couleur blanche à blanc crème) sesuccèdent et se nourrissent de matière organique en décomposition. La durée desstades larvaires diminue quand la température augmente. La larve possède descapteurs sensoriels qui lui permettent de percevoir son environnement (odeur,température, humidité, composants chimiques et lumière) et de se déplacer versles sites plus favorables à sa survie. La larve de stade 1 préfère les lieux humideset tend à fuir la lumière. La larve de stade 3 migrera vers un milieu plus sec et pluslumineux. La larve peut survivre plusieurs jours à 2 °C. Cependant en dessous de10 °C, elle ne devrait pas se transformer en pupe. En hiver, les larves sont capablesde migrer vers des zones plus chaudes afin de poursuivre leur développement. Lesjeunes larves recherchent des températures élevées (30 à 37 °C), alors qu’unelarve plus âgée préférera des températures plus faibles, afin d’atteindre son optimumde pupaison. La température maximale létale de la larve n’est pas précisémentconnue mais avoisine les 46 °C et varie en fonction du stade de développement.[ 4 ] TeMA nº 1 - janvier/février/mars 2007

1.2. La pupeLa pupe se développe dans une enveloppe appelée puparium qui est toutd’abord de couleur blanc crème puis s’assombrit rapidement pour devenirbrun rougeâtre, puis presque noir. La pupaison a lieu fréquemment en surfacedes tas de fientes plutôt sèches. En fin de stade, le puparium se rompt demanière circulaire à son extrémité antérieure grâce aux efforts de la jeunemouche. L’augmentation de la température provoque une diminution de ladurée de pupaison, il existe cependant des seuils en dessous de 11 °C etau dessus de 38 °C où le développement s’interrompt. Tous les individusde chacun des stades sont tués lors d’une exposition prolongée à 50 °C,cette température est possible au coeur d’un tas de fientes en fermentation.Le cycle de développement peut tout de même se réaliser en surface du tas.De plus, des observations d’éleveurs indiqueraient une forte résistance auxtempératures extrêmes pouvant résulter, entre autres, de l’exposition auxtraitements.º C161820253035Durée (en h) Durée (en j) Durée (en j) Durée totaleponte-éclosion Stade larvaire Stade pupe du cycle (en j)49 11-26 11-26 40-4933 10-14 10-14 23-3023 8-10 8-10 19-2214 7-8 7-8 14-1810 5-6 5-6 9-118 3-4 3-4 6-8d'après Axtell R., 1986■ Tableau 1 : Influence de la température sur la durée du développement de la mouchedomestiqueen volant sur des distances qui peuvent atteindre jusqu’à 20 km de leur lieud’émergence. Mais, la présence de haies d’arbres, type bocage, auxenvirons des bâtiments, limite la progression des mouches dansl’environnement. Les femelles peuvent se distinguer des mâles par leur tailleparfois plus grande et par l’écart entre leurs yeux plus élevé. L’ensemble ducycle de développement de la mouche peut ainsi se dérouler en 8 à 12 joursau cours de l’été, de la ponte de l’oeuf à la mouche adulte.L’ensemble du cycle de développement de la mouche peut ainsi se dérouleren 8 à 12 jours au cours de l’été, de la ponte de l’œuf à la mouche adulte.■ Larve et pupes■ Amas de pupes1.3. L’adulteLa durée de vie d’un adulte est de deux à trois semaines en été et peutdurer deux à trois mois environ en hiver. Posées sur une surface plane, ellesrégurgitent et défèquent laissant des tâches punctiformes de couleur jaunepaille et d’autres plus sombres. Les mouches adultes se posent le plus souventdans les endroits lumineux des bâtiments. Elles sont capables de se disperser2. La situation en Rhône-AlpesLa mouche domestique peut se développer dans tout élevage de volailles.Du fait de la présence des fientes, les élevages de poules pondeuses sont lesplus touchés par cette problématique. Suite à une enquête réalisée avecl’École Vétérinaire de Lyon auprès de 50 éleveurs de poules du sud-est de laFrance, il a été confirmé que la présence des mouches est un problèmeconséquent spécifiquement en élevages en cage (infestation de 84 % desélevages) et engendrent quasi-systématiquement un ou plusieurs traitementsinsecticides. Le croisement des principes actifs, afin de limiter les résistances,n’est cependant pas systématiquement réalisé. Les problèmes majeurs sontprincipalement rencontrés dans les élevages possédant une fosse profondedu fait de l’accumulation des fientes sous forme liquide (propension à lafermentation et donc au réchauffement). A contrario, un tiers des élevagesavec cages pourvus d’un tapis d’évacuation et/ou de séchage de fientes nesont pas affectés par les mouches. Cela souligne le rôle prépondérant del’humidité et de la qualité des fientes dans le déroulement de leur cycle dedéveloppement. La pression semble moins élevée en élevages avec parcours,où même en cas de présence de mouches, l’éleveur n’a pas toujours besoinde recourir à des méthodes de lutte. Ces différences s’expliquent, entre autres,par les différences de modes d’élevage (en cage ou au sol), les écarts dedensité animale, du nombre d’animaux présents et donc par la qualité et laquantité de fientes accumulées. Le facteur “saison” est de plus impliqué dansle développement des populations de mouches: l’apparition peut se réaliserdès la deuxième semaine après la mise en place des poules alors que peude fientes sont accumulées, et ceci tout particulièrement de mai à août.TeMA nº 1 - janvier/février/mars 2007 [ 5 ]

TECHNIQUE■ Figure 2 - Cycle dedéveloppement de la mouche3. Eliminer les mouchesavant l’apparition des adultesLa prévention reste le meilleur moyen de lutte.3.1. La lutte à moyen terme : lutte physiqueIl s’agit d’une lutte physique avec des fientes moins humides, une bonnegestion d’élevage, et l’élimination systématique de la moindre accumulationde fientes. Des teneurs en eau des fientes inférieures à 25 % bloquent eneffet le développement des larves et favorisent l’apparition naturelle deparasites et de prédateurs de ces mêmes larves !• adapter la ventilation pour un assèchement maximal des fientes,• contrôler rigoureusement les fuites d’eau,• limiter la consommation excessive d’eau par les volailles pour limiter lafluidité de leurs fientes,• limiter les gaspillages d’aliment qui se retrouverait alors dans les fientes,• laisser, si besoin, un support absorbant le surplus d’humidité sur la dallebétonnée,• entretenir les abords avec coupe rase de l’herbe et drainage des pourtourset des bâtiments : aucune infiltration ou stagnation d’eau ne doit êtrepossible,• gérer correctement les cadavres et les oeufs cassés pour limiter les odeursattirant les mouches,• empêcher l’entrée des mouches dans l’élevage par les entrées d’air,• nettoyer fréquemment les tapis de raclage, traverses ou piliers pouvantretenir des fientes,• éliminer, si possible, régulièrement les fientes du bâtiment (curage tousles cinq jours),• tasser et couvrir, si besoin, d’une bâche noire les tas de fientes sorties.3.2. La lutte à court terme : larvicides et insecticidesCe type de lutte se fait avec des larvicides et des adulticides, à associer età utiliser dès février - mars! Les traitements ne doivent pas attendre que lamouche soit gênante pour être réalisés. Ils doivent être ciblés dès févriermars.Il est possible d’intervenir plus finement en suivant la population demouches à l’aide de récipients avec appâts sexuels, de feuilles collantes.Dès que la population commence à croître dans ces pièges, le traitementdoit être immédiat. Les traitements chimiques ont différents modes d’action.3.2.1. Les organophosphorésLes organophosphorés (molécules: azamétiphos, chlorpyrifos - éthyl, diazinon,dichlorvos, malathion, diméthoate, fénitrothion, iodofenphos, propétamphos,pyrimifos-méthyl) agissent par contact, ingestion, et inhalation. Ils sont depuissants inhibiteurs de l’acétylcholinestérase, l’insecte présente alors unehyperactivité, suivie de convulsions puis de paralysie et de mort.3.2.2. Les pyréthrinoïdesLes pyréthrinoïdes (molécules: cyfluthrine, lamdacyhalotrine, cyperméthrine,deltaméthrine, depalléthrine ou bioalléthrine, bioresméthrine, perméthrine,alphacyperméthrine ou alphaméthrine) agissent par contact et ingestion. Ilsne franchissent pas la barrière cutanée des mammifères.3.2.3. Les carbamatesLes carbamates (molécules: méthomyl) sont généralement associés à unattractif sexuel.3.2.4. Les inhibiteurs de synthèseLes inhibiteurs de synthèse de la cuticule des larves (molécules: cyromazine,triflumuron) bloquent la synthèse de la cuticule, qui perturbe l’éclosion desoeufs de parents traités, les phases de mues de la larve et la formation dela pupe. La prévention par larvicide doit exister aussi en hiver pour tuer leslarves qui attendent le printemps pour se transformer en pupes.[ 6 ] TeMA nº 1 - janvier/février/mars 2007

■ Figure 3 – Présence de mouches selon le type d’élevage■ Figure 4 – Apparition des mouches selon la saisonLe produit doit posséder un pouvoir rémanent permettant d’interrompre lecycle pour plusieurs semaines. Le produit ne doit pas être toxique pour lesvolailles ni pour les applicateurs et ne doit pas laisser de résidus ni dansl’environnement ni dans les oeufs et les viandes: ainsi, tout insecticide pourbâtiment d’élevage doit être homologué et posséder une autorisation de misesur le marché (AMM) pour être utilisé en présence des volailles. Le traitementdes mouches doit se faire dans des conditions de respect du confort desvolailles présentes, en absence d’oeufs, et uniquement sur les fientes ou lesmurs! Et appliquer une désinsectisation rigoureuse au cours du vide sanitaire.Croiser• les modes d’action: nébulisation, appâts en complément,alimentation,• les cibles : larves et adultes,• et les molécules activescontribue à limiter les résistances, et des surcoûts detraitement pour un même résultat !Les résistances sont liées à trois mécanismes principaux :• modification de la perméabilité de la cuticule de l’insecte, qui diminue lapénétration de l’insecticide dans l’organisme,• modification du métabolisme de l’animal. L’insecticide peut être stockéou dégradé ou même rejeté par le métabolisme,• modification de la sensibilité des cellules cibles de l’insecte à l’insecticide:résistance des cellules nerveuses, sécrétion d’enzymes…3.3. La phytothérapieLa phytothérapie avec des insecticides à base d’huiles essentielles ou à basede pyrèthre ou roténone naturels. Leur action est limitée aux adultes et larémanence peut être faible.3.4. La lutte biologiqueLa lutte biologique par le développement d’auxiliaires de culture, non gênantspour le confort des poules et du voisinage, qui se nourrissent des larves demouches domestiques. Leur mise en place doit être précoce pour être efficace.Ces auxiliaires sont cependant très sensibles aux produits de désinfection etinsecticides. Deux types d’auxiliaires existent :• auxiliaires de type prédateurs : Diptères (Ophyra aenescens,…),Coléoptères (Histeridae,…),• auxiliaires de type parasitoïdes: Hymnéoptères.Il existe également des champignons parasites.4. ConclusionConnaître le cycle biologique de la mouche permet de mieux appréhenderles modes de lutte à mettre en place. Dans le cadre de la révision de certainesautorisations de mises sur le marché de molécules et de la mise en placede la directive Biocides, les moyens de lutte utilisés couramment vont devoirêtre au fur et à mesure revus. L’interdiction de la distribution du produitLarvadex (molécule cyromazine par voie alimentaire) à partir d’octobre 2005va engendrer des changements de méthodes de lutte. Dans ce contexte, laprévention sera davantage à maîtriser dès la fin d’hiver et le début deprintemps. De plus, le croisement des moyens de lutte (gestion de l’humiditédes fientes, larvicides, adulticides, …) va devoir devenir systématique.Références BibliographiquesAXTELL R.C., 1986. Fly control in confined livestock and poultyproction, université Caroline du Nord, Etats-Unis.LARRAILLET L., 1995. Contribution à l’étude de la lutte contre lesmouches dans les élevages de poules pondeuses, Ecole vétérinairede Toulouse.LUBAC S. et al., 2003. Problématique et pratiques d’élevage enpoules pondeuses dans le Sud-Est de la France, 5 e Journées de laRecherche Avicole, p 101-104VERNON P., 2004. Biologie de la mouche domestique en élevagede poules pondeuses, ITAVI session Sud-Est.TeMA nº 1 - janvier/février/mars 2007 [ 7 ]

TECHNIQUEConseils pour la lutte contreles mouches en élevage plein airsuite à l’arrêt du Larvadex.Le protocole de traitement proposé est à adapter selon les bâtiments et àmoduler selon la pression environnante des mouches. Il a été réalisé en l’étatactuel de nos connaissances et des travaux menés sur la mouche dans le cadredu PEP Volailles Rhône Alpes. Ce protocole est à appliquer en plus de ladésinsectisation réalisée au cours du vide sanitaire. Son principe est de multiplierles différents angles d’action pour lutter au mieux: empêcher les mouches derentrer dans le bâtiment, empêcher les mouches de vivre dans le bâtiment,limiter les conditions nécessaires à la ponte et à l’éclosion desœufs, empêcherle développement des larves, tuer les adultes qui auraient éclos.■ Limiter au maximum l’humidité des fientes dès la mise en place des poules• du fait du sol bétonné (réalisable sur sol non bétonné), propositiond’apporter une matière première à fort pouvoir absorbant sous lescaillebotis : paille hachée ou copeaux (la paille entière a un pouvoirabsorbant plus faible et se décomposera mal à la sortie des fientes), surtoute la surface en caillebotis,• surveillance rigoureuse des fuites d’eau par tournée de l’élevage et suivide la consommation d’eau quotidiens.■ En cas de forte augmentation de la pression• augmenter la fréquence des traitements larvicides,• augmenter la fréquence des traitements adulticides ou/et croisement desmolécules si nécessaire,• appliquer un traitement adulticide à l’extérieur des bâtiments sur les parois,les jupes de bâtiment, les chemins, les haies.■ En complément, mise en place d’indicateurs de population de mouchesPour avoir un suivi fin de la population de mouches et être le plus réactifpossible, des indicateurs de population peuvent être mis en place (de typeplaque collante). Chaque piège doit être changé régulièrement (la présencede poussière supprime le caractère collant) et replacé à la même place dansle bâtiment. Ces plaques pourront ainsi être consultées régulièrement (voirequotidiennement) par l’éleveur lors de la tournée des bâtiments. Ce suivipermet de moduler avec plus de finesse la fréquence des traitements, voiredans certains cas de réduire nettement le nombre de traitements appliqués.Sophie LUBAC (1) , Laurent BARTHELEMY (2)(1)ITAVI, 5 rue H. Frenkel, 69364 Lyon cedex 07, lubac@itavi.asso.fr(2)GEOSANE, ZI, Allée du Lyonnais, 26300 Bourg de PéageAvec la participation financière de l’association PEP Volailles Rhône Alpes■ limiter le développement et/ou la stagnation possiblede mouches adultes dans l’environnement• entretenir les abords du site: absence de présence de matières organiquesà l’extérieur du bâtiment, limiter la stagnation de flaques d’eau,• faucher les parcours adjacents.■ un traitement larvicide sur fientes (inhibition de la croissance deslarves, blocage de la mue et de la métamorphose en adulte)• à appliquer sur les fientes par dessus le caillebotis selon les doses préconisées,• disponible en granulés pour la molécule cyromazine ou disponible enliquide pour la molécule triflumuron,• à appliquer toutes les 3 à 4 semaines dans les élevages selon lapression en insistant sur les zones plus humides (sous les abreuvoirs),• fréquence à augmenter si la pression augmente,• à débuter dès mi-février – mars (selon la température extérieure) àune fréquence espacée (toutes les 4 semaines), puis plus rapprochéedès que la température maximale extérieure dépasse les 20 °C (~ lesmois chauds d’avril-mai jusqu’en septembre)■ un traitement adulticide (mouches adultes volantes) rémanent dans le bâtiment• disponible en liquide à pulvériser de façon localisée sur les mursintérieurs sur 30 % des surfaces (différentes molécules disponibles)• ou disponible en badigeon à appliquer au rouleau à peinture sur lesmurs (molécule imidaclopride)• à une fréquence toutes les 3 à 4 semaines[ 8 ] TeMA nº 1 - janvier/février/mars 2007