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INGEntreprise - ING Belgium

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LE MAGAZINE AU CŒUR DE L’ENTREPRISE<strong><strong>ING</strong>Entreprise</strong># 181DÉCEMBRE 2007 JANVIER 2008COMPTES ANNUELSSoignez votre bilan:il révèle votre santé!COMMERCIAL FINANCEChez <strong>ING</strong>, vos créancesvalent de l’argentSOCIÉTÉ DE MANAGEMENTSe mettre en sociétépour être mieux rémunéré?BART CLAESJBC«Nous mettonsla mode au goûtdes Belges»www.ing-entreprise.be


SOMMAIREwww.ing-entreprise.bePORTRAIT D’ENTREPRENEUR06 JBC, plus que jamais à la modeDirigée par Ann et Bart Claes, deuxième génération del’entreprise familiale, la chaîne de boutiques de mode JBCinaugure son centième magasin cette année. Récit d’unesuccess-story à la belge.LE MAGAZINE AU CŒUR DE L’ENTREPRISE<strong><strong>ING</strong>Entreprise</strong># 181DÉCEMBRE 2007 JANVIER 200809<strong>ING</strong>, VOTRE PARTENAIRECommercial Finance: vos factures valent plusque vous ne l’imaginez!Vous cherchez un partenaire qui suit de près l’évolution de voscréances ouvertes et qui vous en avance la majeure partie enattendant qu’elles soient honorées? Vous l’avez trouvé!# 181COMPTES ANNUELSSoignez votre bilan:il révèle votre santé!COMMERCIAL FINANCEChez <strong>ING</strong>, vos créancesvalent de l’argentSOCIÉTÉ DE MANAGEMENTSe mettre en sociétépour être mieux rémunéré?www.ing-entreprise.beBART CLAESJBC«Nous mettonsla mode au goûtdes Belges»décembre 2007 janvier 200809 16COMITÉ DE RÉDACTIONL. Baltussen, I. Bourgeois, G. Busseniers,D. Delmeire, S. Druart, I. Juchtmans,V. Manneback, L. Muguet, D. Spaenjers,B. Speetjens, A. Toussaint, A. Van Brakel,L. Violon, S. Vrijdags, P. WalkiersRÉDACTRICE EN CHEFV. Thielemans<strong><strong>ING</strong>Entreprise</strong># 181 décembre 2007 > janvier 20080206 14 1814LA PME AU QUOTIDIENComptes annuels: le bilan, votre carte de visite financièreEtes-vous prompt à honorer vos factures? Avez-vous les reinssuffisamment solides pour rembourser un prêt? Votre bilan etvotre compte de résultats en disent long sur votre entreprise…et sur la manière dont vous la gérez.16FISCALITÉ ET PATRIMOINESociété de management: la voie royale pour diminuerla pression sociale et fiscale?Réduire ses charges sociales et payer moins d’impôts? C’estdans cette optique que certains cadres ou dirigeants fondentleur société de management. Une solution qui offre diversavantages, mais impose son lot de contraintes. Dépression,accidents, absentéisme ou perte d’efficacité découlent de cefléau encore trop souvent négligé.INITIATIVESJournée de l’entreprise familialeCap vers les sommets!Transport & LogisticsComment faire face aux nouveaux défis?Real EstateDécrypter pour mieux conseillerDégustation de vinsÀ la découverte de grands crusExpo Brillante EuropeDes bijoux royaux en exclusivité pour vousCirque du SoleilVarekai, une soirée magiqueRÉDACTIONL. Baltussen, G. Bourgeois, I. Bracke,S. Druart, B. Mathieu, F. WautersPHOTOSL. Bazzoni, Corbis, Dann, Fotolia,F. RaevensMISE EN PAGESM. Bourgois, C. Harmignies© <strong>ING</strong> ENTREPRISEReproduction autorisée à condition de citerla source. Tous droits réservés pour lareproduction des photos, de la mise enpages et des illustrations, qui sont lapropriété d’Elixis.Van <strong>ING</strong> Entreprise bestaat ook eenNederlandstalige versie.ISSN n° 1379-714XCONTACT <strong>ING</strong>V. ThielemansAvenue Marnix 24 – 1000 BruxellesTél: 02 547 77 34 – Fax: 02 547 31 19E-mail: vicky.thielemans@ing.beInternet: www.ing-entreprise.beABONNEMENT GRATUITwww.ing-entreprise.beRÉALISATIONELIXIS sprlAvenue Ducpétiaux 123 – 1060 BruxellesTél: 02 640 49 13 – Fax: 02 640 97 56E-mail: info@elixis.beÉDITEUR RESPONSABLEPh. Wallez – <strong>ING</strong> Belgique saAvenue Marnix 24 – 1000 BruxellesRPM BruxellesTVA BE 0403.200.393BIC (SWIFT): BBRUBEBBN° de compte: 310-9156027-89IBAN: BE45 3109 1560 2789


[ ÉDITO ]HISTOIREdefamille…Chaque entreprise est unique, chaque entrepreneur aussi. Ennotre qualité de banquier, nous accompagnons votre réflexionet vous proposons une perspective utile, un avis objectif et uneapproche à la fois professionnelle et globale des affaires que vous nousconfiez. Nous investissons toutes nos compétences pour dégager lessolutions les plus appropriées au chef d’entreprise que vous êtes, avecune attention toute particulière portée aux problématiques des entreprisesfamiliales.La Journée de l’Entreprise Familiale (De Dag van het Familiebedrijf),qui s’est déroulée récemment, nous a permis de constater combien lasphère des entreprises familiales opte elle aussi résolument pour uneprofessionnalisation de sa gestion. Des sujets traditionnellement délicatsà aborder font aujourd’hui l’objet d’un débat ouvert et d’une approchespécialisée: succession familiale, stratégie de l’entreprise, renforcementdu conseil d’administration, voire du management, en l’ouvrant àdes compétences externes… Cette évolution nous inspire et nous réjouit.Ouverture et professionnalisation sont en effet les gages d’une plusgrande sécurité pour le banquier. Et cela renforce la plus-value de larelation que vous entretenez avec nous.Nos relations privilégiées avec les entreprises familiales ne datentbien sûr pas d’hier. Partenaires de longue date de l’Instituut voor hetFamiliebedrijf, nous sommes heureux et fiers de pouvoir désormaissoutenir aussi l’Institut de l’Entreprise Familiale, son pendant francophone.Comme il en va de tout bon partenariat, la démarche n’est pastotalement désintéressée: de nombreuses études démontrent que lesentreprises familiales enregistrent généralement de meilleurs résultats.Leur professionnalisation ne peut que renforcer cette tendance.Lesentreprisesfamilialesenregistrentgénéralementde meilleursrésultatsdécembre 2007 > janvier 2008Luc TRUYENSDirecteur Belgique Entreprises et Institutionnelsing-entreprise.be # 181Vous souhaitez réagir à un article ou simplement poser une question?Envoyez-nous un e-mail à ing-entreprise@ing.be.03


NEWSBATIBOUW<strong>ING</strong> financevos projetsEn 2007,360.000visiteurssont venusconstruireleur rêve àBatibouw, plusque jamais legrand rendezvousannueldu secteur dela construction,tant pourle grand publicque pour lesprofessionnels.Fort de ses48 ans d’expérience, ce salon est unevitrine géante pour tous les produitset services du secteur de la constructionet de la rénovation. Du 28 févrierau 9 mars 2008, ce sont pas moins de1.000 exposants, répartis sur 140.000 m 2 ,qui vous attendent au Brussels Expo.Partenaire privilégié de vos projets, <strong>ING</strong>,spécialiste en immobilier grâce à l’approchesectorielle qui lui est dédiée, sera présentepour répondre à toutes vos questionset vous aider à financer vos rêves.Info:Sarah Vrijdags, National SectorCoordinator Real Estate,02 547 38 57,sarah.vrijdags@ing.beM&A<strong>ING</strong> favorise l’essor de KanaknaKanakna Productions, célèbre producteur belge qui compte à son actif nombre deprogrammes récompensés sur le plan international – comme Pékin Express, l’Ile dela Tentation et The Block –, a bénéficié de l’assistance d’<strong>ING</strong> Corporate Finance danssa recherche d’un partenaire international capable de d’accompagner sa croissance sur lecontinent européen. Un nombre limité de contreparties, parmi lesquelles Zodiak Television,éminent producteur de télévision scandinave, ont été approchées en mai 2007. Leur concordancestratégique et culturelle a été analysée en priorité. <strong>ING</strong> Corporate Finance a joué unrôle crucial à cette occasion, ainsi que lors des négociations intensives qui ont suivi. Celles-ciont permis de déboucher sur un prix de vente optimal, sans nuire aux intérêts des différentsacteurs: les fondateurs de Kanakna ont obtenu un prix élevé et la conservation d’une participationstratégique, tandis que Zodiak bénéficiera du potentiel de croissance réel de Kanaknaet de son excellente rentabilité.Info:Arnaud Laviolette, 02 547 74 93, arnaud.laviolette@ing.beEUROPEMalte et Chyprepassent à l’euroLes Etats européens de Malte et de Chypre rejoignent la zone euro le 1 er janvier 2008. Àpartir de cette date, la lire maltaise (MTL) et la livre chypriote (CYP) seront donc remplacéespar l’euro et seuls les paiements en euro seront autorisés. Les taux de conversionont été fixés comme suit:➔ pour Malte: 1 EUR = 0,429300 MTL;➔ pour Chypre: 1 EUR = 0,585274 CYP.La lire maltaise et la livre chypriote seront encore acceptées jusqu’au 31 janvier 2008. Ensuite,seul l’euro aura cours légal. Les lires maltaises pourront être échangées contre des euros jusqu’au31 mars auprès des banques commerciales. Les pièces pourront être échangées jusqu’au1 er février 2010 et les billets jusqu’au 31 janvier 2018 auprès de la Banque centrale deMalte. Les livres chypriotes pourront être échangées contre des euros jusqu’au 30 juin 2008auprès des banques commerciales. Les pièces pourront être échangées jusqu’à la fin 2009et les billets jusqu’à la fin 2017 auprès de la Banque de Chypre. Concernant les virements defonds, seul l’euro sera accepté à partir du 1 er janvier 2008. Tous les paiements en MTL et CYPprogrammés après cette date doivent être convertis en EUR.<strong><strong>ING</strong>Entreprise</strong># 181 décembre 2007 > janvier 2008M&A04BC Partnersacquiert BVDEPsur les conseils d’<strong>ING</strong>Le département Corporate Financed’<strong>ING</strong> est intervenu comme conseillerfinancier de BC Partners, l’un desplus importants investisseurs financierseuropéens, dans le cadre de son acquisitiondu groupe Bureau Van Dijk ElectronicPublishing. Il s’agit d’une des principalestransactions du marché belge en 2007.BVDEP est éditeur de bases de donnéesfinancières sous format électronique.Ses principaux produits sont Bankscope,Amadeus, Fame... Actif à l’échelle mondiale,ce groupe a réussi à se développer àun rythme constant et soutenu en dégageantdes marges remarquables.Info:Arnaud Laviolette, 02 547 74 93,arnaud.laviolette@ing.beEBDVous aussi, tirez profitdes Jeux de LondresL’ économie britannique correspond depuis plus de 25 ans au modèle anglo-saxon,fondé sur la libéralisation, le marché libre, une faible taxation et peu de régulation.Aujourd’hui, les perspectives demeurent encourageantes. En témoigne, par exemple,la diminution de 28% des impôts sur les sociétés qui interviendra dès le 1 er avril prochain.Au Royaume-Uni, le secteur tertiaire, accaparé par les services financiers, en particulier enmatière de banque et d’assurances, représente 70% du PIB. Londres est la deuxième placefinancière mondiale, après New York. De nombreuses multinationales y ont installé leursiège européen, voire mondial. Avec 60 millions d’habitants, le Royaume-Uni représente unmarché majeur qui recèle des opportunités très intéressantes pour les entreprises belges.Le fait que Londres accueille les Jeux Olympiques en 2012 ne fait que rajouter à ce constat.<strong>ING</strong>, par l’intermédiaire de son European Business Desk (EBD) basé au Royaume-Uni, met àvotre disposition sur place une équipe expérimentée et un réseau de compétences pour vousaider à développer vos activités outre-Manche. Une large palette de produits et services dePayments & Cash Management sont ainsi disponibles. N’hésitez pas à prendre contact avecnos responsables locaux pour plus d’informations.Info:Nico Himpe, EBD Manager <strong>Belgium</strong>, 02 547 29 02, nico.himpe@ing.be;Evelyne Deswysen, Relationship Manager EBD UK, 00 44 20 7767 1689,evelyne.deswysen@uk.ing.com; Stefan Urlings, Relationship Manager EBD UK,00 44 20 7767 1483, stefan.urlings@uk.ing.com


PORTRAIT D’ENTREPRENEUR© Laetizia Bazzoni© JBC© Laetizia BazzoniJBCPlus que jamaisà la modeDIRIGÉE PAR ANN ET BART CLAES, DEUXIÈME GÉNÉRATION DE L’ENTREPRISEFAMILIALE, LA CHAÎNE DE BOUTIQUES DE MODE JBC INAUGURE SON CENTIÈMEMAGASIN CETTE ANNÉE. RÉCIT D’UNE SUCCESS-STORY À LA BELGE.<strong><strong>ING</strong>Entreprise</strong># 181 décembre 2007 > janvier 200806en 1975 que Jean-Baptist Claes,ancien cycliste professionnel, ouvreun «outlet store» dans le village deC’estSchulen, à Hasselt. Trente ans plustard, l’entreprise familiale ne compte pas moins de100 boutiques de mode à ses initiales, JBC, répartiesdans toute la Belgique et au Luxembourg.«À l’époque, constatant que c’étaient surtout lesvêtements qui se vendaient bien, mon père a décidéde se concentrer sur ce créneau. Le succès remportépar le concept d’une mode à un prix abordable,pour toute la famille, a permis à JBC de s’étendreétape par étape, province par province», commenteBart Claes. De son poste d’administrateur délégué,Bart assure depuis 2004 la direction journalière del’enseigne. Sa sœur Ann est, depuis 2003, directricedes achats et de la création, et à ce titre, la responsableultime des collections. Le fondateur et inspirateur,Jean-Baptist Claes, a donc passé le flambeau,mais il reste actif en coulisses en qualité de présidentdu conseil d’administration du groupe.UNE CROISSANCEBÉNÉFICIAIRE DURABLELorsque les enfants Claes sont entrés dans la société,au milieu des années 80, JBC comptait une dizainede magasins. Une bonne vingtaine d’années plustard, ce nombre est multiplié par 10. Le centre logistique,à Houthalen-Helchteren, où sont égalementregroupés les départements administration, marketinget développement, emploie aujourd’hui quelque150 collaborateurs. Les boutiques, elles, sont exploitéespar des indépendants. Au total, le groupe JBCoffre ainsi du travail à quelque 700 personnes.«L’élargissement s’est toujours opéré progressivement:à chaque période d’expansion a succédé unephase de consolidation. Je pense par ailleurs qu’ilétait très important pour mon père de savoir quela relève était assurée. Cela l’a incité à croître et àouvrir davantage de boutiques. Cette croissancebénéficiaire durable reste aujourd’hui encore notremot d’ordre», confie Bart Claes.Alors que le chiffre d’affaires du marché de l’habillementne progresse que d’un ou deux pour centpar an, celui de JBC a augmenté de 7% en 2006.«Mais ces pourcentages sont relatifs, car H&M parexemple clôture lui aussi sur d’excellents chiffresde croissance», estime Bart Claes. JBC n’en a pasmoins réussi à conserver et à consolider ses 3,5% departs du marché belge de l’habillement (soit un petitIl n’est pas possible de calquerpurement et simplement la formulequi fait notre réussite en Belgiqueau-delà des frontières


<strong><strong>ING</strong>Entreprise</strong>€ 150 millions), une performance non négligeablepour l’unique chaîne belge de magasins de mode quiait survécu à la concurrence de poids lourds internationauxtels que H&M, Zara et C&A.LES CLÉS DU SUCCÈS«Nous savions d’emblée quelle clientèle nousciblions: les jeunes ménages avec enfants. Et noussavions également comment l’atteindre: en évoluanten même temps qu’elle et en adaptant continuellementnos produits, nos magasins et notre marketing.Nous avons donc toujours pu proposer au client cequ’il voulait, souligne Bart Claes. Nos clients n’initientpas des tendances, mais ils sont sensibles à la mode.Ils la veulent actuelle, abordable et de bonne qualité.L’acheteur belge est en quête de «value for money».Notre part de marché, relativement réduite, ne nouspermet pas d’être les meilleur marché, mais nousnous distinguons par la qualité de nos vêtements.»«Et par notre identité, ajoute Ann Claes. Au début desannées 2000, notre père a jugé nécessaire de doterl’entreprise d’une identité forte, d’un visage qui luipermettrait de continuer à surprendre ses clients.Auparavant, nous achetions nos collections chez lesgrossistes, les importateurs et les intermédiaires.En 2002, nous avons lancé notre propre départementdéveloppement et nous nous sommes mis à recruterdes stylistes et des designers. Aujourd’hui, la sectiondéveloppement occupe une quinzaine de personneset 80 à 90% de nos collections sont conçues dans lamaison. En outre, depuis 2005, nous collaborons avecdes designers externes aussi réputés que WalterVan Beirendonck, Joke Houbrechts, Miet Crabbé etChristina Julsgaard.»L’AVENTURE ÉTRANGÈRELes aventures à l’étranger de JBC, en revanche,rencontrent moins de succès jusqu’ici. «Nous avonstenté notre chance en Tchéquie de 1998 à 2002 et auxPays-Bas de 2000 à 2004. Mais force fut de constaterqu’il n’était pas possible de calquer purementet simplement la formule qui fait notre réussite enBelgique au-delà des frontières. Nous «sentons»parfaitement le client belge; nous vivons ici et respironsle même air que lui. Cela nous permet desatisfaire ses souhaits, mais aussi de nous distinguerdes grandes chaînes internationales comme H&Met Zara, pour qui le marché belge ne représente quequelques pour-cents du chiffre d’affaires. Le reversde la médaille est que cette sensibilité locale nousmanque à l’étranger. Nous sommes donc contraintsde nous rabattre sur le caractère international descollections et, de ce point de vue, les grandes chaînessont beaucoup plus fortes que nous. Comment dèslors réussir à l’étranger? C’est une réflexion stratégiqueà laquelle nous nous consacrons actuellement.Mais je ne peux pas vous en dire plus à ce stade.»PÉRIPHÉRIE ET CENTRE URBAINL’expansion de JBC en Belgique reste au programmede ces prochaines années. Jusqu’ici, les magasins dela chaîne ont toujours été situés en périphérie desvilles. «Car c’est là que réside notre clientèle, expliqueBart Claes, les jeunes ménages avec enfants© Laetizia Bazzoni1975JBC en brefJean-Baptist Claes (JBC), fondateur de la chaîne, ouvre sonpremier magasin à Schulen, au Limbourg. Il s’agit d’un «outletstore», mais l’homme est conscient du potentiel que recèle uneoffre qui est à la fois branchée et abordable.1986Ouverture du premier magasin, qui fera le succès de JBC: 1.000 m 2de mode à petit prix pour toute la famille.2000JBC ouvre sa première boutique en ville: cette primeur revient àVerviers.2002JBC reçoit le prix Ambiorix, décerné chaque année par l’associationdes employeurs limbourgeois VKW, pour la qualité dumanagement d’une entreprise, mais aussi l’attention particulièrequ’elle porte à ses collaborateurs et à l’environnement.2002-2003JBC remporte, deux années de suite, le prix «Trends Gazelles»dans la catégorie grandes entreprises: le groupe compte parmiles sociétés dont la croissance est la plus rapide du pays.2004Le fondateur Jean-Baptist Claes confie les destinées de l’enseigneà ses enfants, Ann et Bart. Ann est désormais responsable desachats et de la création, alors que Bart, administrateur délégué,se charge de la gestion quotidienne du groupe.2005La première collection dessinée par un styliste externe voit lejour: la ligne pour enfants ZulupaPUWA, signée Walter VanBeirendonck.2005L’enseigne se dote d’un nouveau logo et investit € 40 millionsdans le réaménagement de ses magasins.«LE CENTRELOGISTIQUE DE JBC,À HOUTHALEN-HELCHTEREN,EMPLOIE AUJOUR-D’HUI QUELQUE150 COLLABORA-TEURS», SE FÉLICITEBART CLAES,ADMINISTRATEURDÉLÉGUÉ.décembre 2007 > janvier 2008ing-entreprise.be # 18107


PORTRAIT D’ENTREPRENEURANN CLAES, DIRECTRICEACHATS ET CRÉATION,ET SON FRÈRE BART,ADMINISTRATEURDÉLÉGUÉ DE JBC, ONTREPRIS LE FLAMBEAUDE LEUR PÈRE,JEAN-BAPTIST.habitent davantage à l’extérieur des centres urbains.Mais nos ressources financières nous permettentdésormais de nous positionner davantage dans lesvilles, où il coûte plus cher de s’installer. Environ 75%du chiffre d’affaires du marché de l’habillement sontgénérés dans les villes et les centres commerciaux.Nous voulons donc aussi y être présents. Mais pasà n’importe quel prix: cela doit rester abordable.Nous disposons d’ores et déjà de boutiques à Namur,Hasselt, Verviers, Bilzen et Grammont. Et nous avonsouvert une boutique en duo avec la chaîne de magasinsde chaussures Torfs au Meir, à Anvers, débutseptembre 2007. Il s’agit d’une localisation de toutpremier plan, à laquelle cette collaboration, uniqueen son genre, nous a permis d’accéder. Reste à voirsi ce sera une réussite, mais nous nous adressonsau même public-cible et les toutes premières réactionsde la clientèle sont positives. L’an prochain,nous nous installerons dans le centre de Tongres,de Genk et de Beveren, notamment. Nous devrionsouvrir quelque 25 magasins supplémentaires enBelgique au cours des cinq prochaines années. Nousaurons alors peut-être atteint nos limites. Bien qu’ily a 10 ans, je pensais déjà que 70 boutiques constituaientnotre maximum.»Au-delà de l’ouverture de nouveaux magasins, JBCaccorde une attention constante aux boutiques existantes.Il y a deux ans, le groupe a libéré pas moinsde € 40 millions sur fonds propres pour investirdans un nouveau concept: «Nous réaménageons nosboutiques tous les cinq à six ans en moyenne. Maiscette fois-ci, nous rénovons de fond en comble. Nousoptons résolument pour des magasins plus modernes,agréables et spacieux. Nous actualisons nonseulement le concept, en installant par exemple desmachines à café et des coins spécifiquement destinésaux hommes, mais nous modifions aussi l’aménagementextérieur. Vingt-neuf millions d’euros ont déjàété dépensés et, fin 2008, tous les magasins aurontété réaménagés», promet Bart Claes.TOUJOURS PLUS VITE«La mode évolue de plus en plus rapidement et ilnous faut donc réagir aussi de plus en plus vite. Lesclients sont très bien informés par les médias. Ilssavent ce qui se porte à Londres, Milan et New York.Cela génère une pression positive et engendre unecertaine dynamique. Nous voulons continuer à surprendreet, compte tenu de l’enthousiasme de notreéquipe, je pense que nous y parviendrons. JBC nesera jamais un grand initiateur de mode, mais ilcontinuera, et de plus en plus rapidement, à en transposerles tendances à destination de notre clientèlebelge», conclut Ann Claes.■ Info:JBC, Centrum Zuid 2080, 3530 Houthalen-Helchteren,011 60 88 06, mode@jbc.be, www.jbc.be«Nous collaborons en parfaite transparence»<strong><strong>ING</strong>Entreprise</strong># 181 décembre 2007 > janvier 200808La relation entre <strong>ING</strong> et JBC remonte aux débuts de la société, lorsque <strong>ING</strong> était encore la BBL. BartVrancken, chargé de relations chez <strong>ING</strong>, entretient des contacts journaliers avec le groupe depuis 2002.Chaque année, les directions d’<strong>ING</strong> Belgique et de JBC se rencontrent pour s’entretenir de la vision stratégique,des souhaits et des besoins, actuels et futurs, de l’entreprise.CRÉDIT DOCUMENTAIRE«Nous sommes en contact très étroit avec le management de JBC, confirme Bart Vrancken. Nous nous respectonsmutuellement et sommes très ouverts et directs dans nos échanges. JBC peut toujours compter sur nous:nous mettons un point d’honneur à être constamment disponibles et à réagir très rapidement à leurs demandes.Je me souviens, en 2004, lorsque JBC a sérieusement accentué sa production et ses achats en Extrême-Orient. A l’époque, nous avons réellement tout mis en œuvre pour faciliter et soutenir ses opérationsinternationales au moyen de crédits documentaires, notamment. Et ça a très bien fonctionné».EN PARFAITE TRANSPARENCELuc Beerten, directeur financier chez JBC, se félicite de la qualité de la collaboration avec <strong>ING</strong>: «Nous entretenonseffectivement une véritable relation de confiance avec <strong>ING</strong> et notre chargé de relations. Nous savons ceque nous pouvons attendre l’un de l’autre et nous travaillons en parfaite transparence. Cette relation ouvertepermet tant à JBC qu’à <strong>ING</strong> de ne laisser passer aucune opportunité. Bart Vrancken très disponible et réagittoujours rapidement à nos demandes. Ajoutez à cela la qualité du contact personnel et vous comprendrez quenous sommes extrêmement satisfaits de notre banque.»


<strong>ING</strong>, VOTRE PARTENAIREVOUS CHERCHEZ UN PARTENAIRE QUI SUIT DE PRÈS L’ÉVOLUTION DE VOSCRÉANCES OUVERTES ET QUI VOUS EN AVANCE LA MAJEURE PARTIE ENATTENDANT QU’ELLES SOIENT HONORÉES? VOUS L’AVEZ TROUVÉ!COMMERCIAL FINANCEVos factures valentplus quevous ne l’imaginez!«La plupart des clients sont introduitsauprès de la division CommercialFinance (ComFin) par leur chargéde relations <strong>ING</strong>, explique AlbertBiebuyck, son administrateur délégué. C’est généralementle cas quand les besoins en financementde leur entreprise dépassent le seuil des lignesde crédit existantes. Le financement de créancespermet alors de franchir un pas supplémentaire.»Ce n’est pas qu’<strong>ING</strong> ComFin ait un goût prononcépour le risque, mais plutôt qu’elle tienne compte,outre de l’entreprise elle-même, des créancesde celles-ci… «Le produit de base d’<strong>ING</strong> ComFinconsiste à financer les débiteurs, commente OlivierRasquinet, Regional Sales Manager. La banque"achète" les factures de sa cliente, à qui elle paieimmédiatement un pourcentage convenu (généralement,de 75 à 90%) de leur montant. Le solde estversé après paiement à la banque par le débiteur.»L’EXTERNALISATION:UNE PROTECTIONLe montant précis du préfinancement dépend de laqualité des débiteurs. «Et de la mesure dans laquellenous sommes capables de l’évaluer, précise OlivierRasquinet. Dans la plupart des cas, nous nous chargeonségalement du suivi des débiteurs, de sorte quenous savons rapidement qui paie dans les temps, quinécessite des rappels et qui présente un risque réel.»La prise en charge de la gestionALBERTBIEBUYCK ESTADMINISTRATEURDÉLÉGUÉ D’<strong>ING</strong>COMMERCIALFINANCEBELUX S.A.(COMFIN).décembre 2007 > janvier 2008ing-entreprise.be # 181des débiteurs constitue donc ladeuxième activité d’<strong>ING</strong> ComFin.La plupart des clients qui optentpour l’externalisation de la gestiondes débiteurs le font dans le prolongementd’un financement. Maisces services sont aussi proposésindépendamment l’un de l’autre.09«Certains clients, ajoute AlbertBiebuyck, optent pour la gestion de


<strong>ING</strong>, VOTRE PARTENAIRE©F«<strong>ING</strong> COMFIN EST EN MESURE DE FINANCER LES FILIALES EUROPÉENNESDE NOS CLIENTS, GRÂCE À SON RÉSEAU D’IMPLANTATIONS DANS TOUTEL’EUROPE», SOULIGNE OLIVIER RASQUINET, REGIONAL SALESMANAGER.Commercial Financesans frontières<strong>ING</strong> ComFin peut se prévaloir d’un voletétranger précieux. En effet, les entreprises dontla clientèle est internationale ne disposent pastoujours des ressources nécessaires au suivi deleurs factures au-delà des frontières – par manquede connaissances linguistiques ou tout simplementparce qu’elles ne sont pas familiarisées avec leshabitudes commerciales locales. Olivier Rasquinet:«C’est alors que nous intervenons. <strong>ING</strong> ComFinest en mesure de suivre les factures adresséesà des débiteurs étrangers dans toute l’Europe,grâce à son propre réseau d’implantations. Etdes correspondants nous permettent d’intervenirpresque partout dans le monde.»Les filiales d’<strong>ING</strong> ComFin à l’étranger sont bienentendu aussi à la disposition des clients installésdans ces pays. Sur le plan local, <strong>ING</strong> Com Fin proposeses services aux Pays-Bas, au Luxembourg, enAllemagne, en Pologne, en France, en Autriche, enSuisse, au Royaume-Uni et en Roumanie. Une listequi n’a pas fini de s’allonger…<strong><strong>ING</strong>Entreprise</strong># 181 décembre 2007 > janvier 200810créances, sans financement. Il s’agit d’entreprisesouvertes à l’externalisation ou conscientes qu’ellesne disposent pas de suffisamment de personnel poursuivre efficacement leurs factures.»PRÉFINANCEMENT ET SOLDEComment se déroule concrètement la collaborationavec <strong>ING</strong> ComFin? Olivier Rasquinet: «Prenons uneentreprise qui nous cède un portefeuille de créancesde € 1.000. Nous commençons par filtrer les "mauvaisesfactures", comme les créances contestées etles factures des débiteurs dont nous pensons, ousavons d’expérience, qu’ils ne sont pas solvables.Nous excluons également du financement les créancesintra-groupe. Disons qu’il reste alors € 900 decréances, que nous décidons de financer à 80%. Nouspayons donc d’emblée € 720 au client.»De nombreuses entreprisesne se doutent pas des multiplesopportunités que recèle leurportefeuille de débiteursCelui-ci informe de son côté ses propres clients queses factures seront désormais payables sur uncompte <strong>ING</strong> ComFin. A cette fin, il ajoute généralementune note sur ses factures. Chaque jour, il communiqueà <strong>ING</strong> ComFin le montant des facturesnouvellement envoyées. Cela n’exige aucune administration,puisque les données figurent tout simple-ment dans un fichier qu’il adresse par courriel à labanque, laquelle paie systématiquement la trancheconvenue des nouvelles créances.«Quand le débiteur a payé, poursuit Olivier Rasquinet,nous transférons au client le montant perçu, diminuédu montant du préfinancement.» Tout au long de ceprocessus, la banque met à la disposition du clientdes outils de suivi en temps réel.UNE GESTION DESDÉBITEURS SUR MESURESi une facture n’est pas payée à l’échéance,<strong>ING</strong> ComFin entre en action. Albert Biebuyck: «Nousagissons conformément aux souhaits du client. Ilpeut nous demander de n’intervenir que quatresemaines après l’échéance, par exemple. Ou déciderde suivre lui-même certains débiteurs».Le suivi professionnel et structuré assuré par<strong>ING</strong> ComFin permet souvent de réduire le délai depaiement moyen. «Dans de nombreux cas, ce délai depaiement subit une diminution significative, passantpar exemple de 70 à 60 jours, estime Olivier Rasquinet.L’incidence pour le client n’est pas négligeable, car10 jours de moins à attendre son argent, cela signifieégalement 10 jours de crédit en moins et donc desfrais de financement réduits.»«En fait, les entreprises y gagnent doublement auniveau de leur portefeuille de factures, synthétiseAlbert Biebuyck: une première fois parce que notresuivi plus efficace permet de réduire les délais depaiement, une seconde fois parce que les facturessont un véritable moteur de financement à des conditionsattrayantes, en particulier lorsque nous pouvonsaussi nous charger de la gestion des débiteurs.»


<strong><strong>ING</strong>Entreprise</strong>UNE POPULARITÉ CROISSANTELa popularité du financement de créances, avecou sans gestion, va résolument croissant et legroupe cible est particulièrement large… «Nousnous adressons à n’importe quelle entreprise qui abesoin de fonds de roulement, précise sans détourOlivier Rasquinet. Nonante-cinq pour cent, sinonplus, de nos clients, cherchent en priorité à financerl’accroissement de leur fonds de roulement.» Bienentendu, les entreprises en phase de croissancesont particulièrement intéressées. Y compris si cettecroissance passe par des reprises: «La firme achetéedispose elle aussi d’un portefeuille débiteurs, rappelleAlbert Biebuyck. Si bien que notre interventionpeut se révéler très utile à ce niveau».Pour un certain nombre d’entreprises, le financementdes débiteurs peut permettre de réduire le totaldu bilan. On parle alors d’ «off-balance financing»:les montants payés par <strong>ING</strong> ComFin sortent de l’actifdu bilan, seuls les soldes figurant au poste créances.Aucun financement n’apparaît donc au niveau de lacolonne «passif» du bilan.FLEXIBILITÉ ET TRAVAILSUR MESURESelon Albert Biebuyck, les formuleset les possibilités de financementn’ont plus rien à voir avecle «factoring» de jadis: «Pourde nombreuses entreprises, yrecourir signifiait que la banqueallait commencer à faire la loichez elles. Il s’agissait souventd’une solution de dernierressort, en cas de risques complexesou lorsque l’entrepriseétait en difficulté, de sorte que labanque avait de bonnes raisonsALBERT BIEBUYCKESTIME QUE LESFORMULES ET LESPOSSIBILITÉS DEFINANCEMENTN’ONT PLUS RIENDE COMMUN AVECLE «FACTOR<strong>ING</strong>»DE JADIS.95%, sinon plus, de nosclients, cherchent avant toutà financer l’accroissement deleur fonds de roulementde vouloir se charger de l’encaissement. Aujourd’hui, leschoses ont complètement changé. Le financement desdébiteurs représente pour les banques un moyen de satisfaireaux règles de solvabilité imposées par Bâle II: il relèvede ce que l’on désigne dans le jargon bancaire par "assetbased lending". Et pour le client, il s’agit avant tout d’uneforme extrêmement flexible de financement, qui croît avecl’entreprise: plus celle-ci a de clients, plus elle émet defactures et plus la marge de financement augmente. Laflexibilité de ce type de services, couplée à notre capacitéà proposer des solutions réellement sur mesure, expliqueselon moi une grande partie du succès croissant de nosservices commerciaux.»■ Info: Olivier Rasquinet, <strong>ING</strong> Commercial Finance RegionalSales Manager, olivier.rasquinet@ingcomfin.be, 02 739 89 82.Couvrir le risque inhérent aux débiteursEt si vos créanciers n’honoraient pas leurs engagements? <strong>ING</strong> ComFin ne se cantonne pas au financementet à la gestion des débiteurs: si vous souscrivez une assurance-crédit, il peut assumer la responsabilitéde vos créanciers.PAS DE TAXELe produit s’appelle officiellement «couverture du risque d’insolvabilité des débiteurs», car <strong>ING</strong> ComFin n’estpas une compagnie d’assurances. Albert Biebuyck explique la différence, un sourire aux lèvres: «Contrairementà un véritable assureur de crédit, nous sommes propriétaires des factures, ce qui a ses avantages. Dans la pratique,nous pouvons assurer jusqu’à 100% des factures, TVA comprise s’il le faut. Et nos clients ne sont pasredevables de cette fameuse taxe de 9,25% à laquelle sont soumis les assureurs.»TROIS MOIS APRÈS L’ÉCHÉANCEBien que l’assurance-crédit puisse être souscrite séparément, elle est souvent considérée comme une optionpropre au financement à la gestion des débiteurs. En effet, la procédure de suivi se conclut tout autrementlorsqu’il existe une assurance-crédit. Olivier Rasquinet: «En principe, nous suivons les factures ouvertes jusqu’àtrois mois après leur échéance. Si le débiteur n’a toujours pas payé à cette date, nous sommes contraints derécupérer auprès du client le montant préfinancé. Sauf s’il a contracté une assurance-crédit, auquel cas nouspayons le solde en souffrance au centième jour qui suit l’échéance».décembre 2007 > janvier 2008ing-entreprise.be # 18111


PASSION DU CLIENT<strong>ING</strong> RESTRUCTURE SES CENTRES D’EXPERTISE RÉGIONAUX. DES SPÉCIALISTESDISTINCTS EN FINANCIAL MARKETS ET EN LOANS & DEPOSITS PROPOSENTDÉSORMAIS AUX ENTREPRISES L’EXPERTISE QU’ELLES ATTENDENT.Des servicesréorganisés pourplus de valeur ajoutéeUNE MEILLEURESPÉCIALISATION«Ces centres d’expertise régionaux rassemblentdifférents profils de conseillers, explique AntonJanssens, <strong>ING</strong> Head of PCM (Payments & CashManagement) Domestic Network. Parmi eux, lesTreasury Sales Advisors géraient de front tout ce quia trait aux Financial Markets, à savoir les opérationsfinancières réalisées sur les marchés financiers, ettout ce qui se rapporte aux Loans & Deposits, globalementles avances et la gestion des liquidités.»Mais cette double casquette devenait trop étroite pourrépondre adéquatement aux attentes des clients.<strong><strong>ING</strong>Entreprise</strong># 181 décembre 2007 > janvier 200812ELLEN AELVOET, MANAGER FINANCIAL MARKETSDOMESTIC WHOLESALE DESK, ET WIM BARBAIX,MANAGER LOANS & DEPOSITS DESK.Les enquêtes réalisées auprès des entreprisesou des institutions clientes d’<strong>ING</strong>ren forcent la pertinence de l’approche spécifiquequi leur est dédiée pour mieux répondreà leurs besoins particuliers. Dans le souci depoursuivre ce processus, quelques changementssurviennent dans l’organisation de votre banque. Larestructuration des centres d’expertise régionaux,les Commercial Advisory Desks (CAD), s’inscrit ainsidans le prolongement de cette option stratégique.En tant que dirigeant d’entreprise cliente, vous ouvotre responsable financier avez été informé personnellementdes changements qui entrent en vigueurau sein des antennes que vous aviez l’habitude decontacter. Mais peut-être vous interrogez-vous surle pourquoi de cette réorganisation des CAD? Toutsimplement, pour améliorer la valeur des conseilsprodigués par votre partenaire financier.<strong>ING</strong> a cherché le moyende spécialiser davantageses conseillers«Parce que les métiers relatifs aux marchés financiersse complexifient et que les clients eux-mêmesse professionnalisent», poursuit Anton Janssens.«Mieux informés, ceux-ci recourent de plus en plusaux plates-formes électroniques, telle <strong>ING</strong> Trade,pour effectuer leurs opérations de base. En revanche,ils souhaitent bénéficier d’une réelle expertiseen matière de conseils sur des produits plus complexes,pour couvrir les risques qui influencent leurbilan, liés à l’inflation ou aux prix des matières premièrespar exemple», rajoute Ellen Aelvoet, ManagerFinancial Markets Domestic Wholesale Desk.<strong>ING</strong> a donc cherché le moyen de spécialiser davantageses conseillers. C’est dans cette optique qu’ellea décidé d’affecter 20 conseillers spécifiques auFinancial Markets Desk et 10 autres conseillers auLoans & Deposits Desk. Pour des raisons d’efficacité,


<strong><strong>ING</strong>Entreprise</strong>ceux-ci sont également centralisés au siège Marnixà Bruxelles. Il ne s’agit donc aucunement de réduireles effectifs, mais bien de les répartir différemmentpour augmenter la valeur ajoutée de leurs conseilsaux clients.PLUS PROCHE DES CLIENTS«Un Loans & Deposits Desk distinct, préciseAnton Janssens, répond à une évolution dans lagestion des entreprises: nos clients réalisant de plusen plus de transactions par eux-mêmes, ils accordentde plus en plus d’importance à la gestion quotidiennede leur trésorerie, à sa qualité d’exécution et à lavaleur du conseil. Si bien que, dans ce domaine aussi,il est nécessaire de se spécialiser en centralisant noscompétences pour en dégager plus d’expertise.»Bien entendu, la scission et la spécialisation desFinancial Markets et Loans & Deposits Desks n’impliquentpas que les demandes de renseignements desclients sur des produits de base ne sont plus prisesen compte. «Les deux services travaillent aussi enétroite collaboration: ils échangent des informationstant au niveau des clients que des produits», souligneAnton Janssens.Sur la forme, ce qui change, c’est un numéro de téléphone:«Certains ex-Treasury Sales Advisors vontd’ailleurs continuer à suivre leurs clients, qui conserverontdonc leurs contacts habituels.» Et sur le fond,le client profite de cette réorganisation grâce àl’énergie qu’un conseiller consacrait à deux registresdifférents et qu’il va investir dans un seul domaineplus restreint restreint. «Ce quilui permettra de se rapprocherde sa clientèle et de la visiter plusrégulièrement»SEULE FINALITÉ:LA COMPÉTENCE«Le rôle du chargé de relationsdemeure toutefois essentiel,insiste Ellen Aelvoet. Car il restele plus à même de détecter chezses clients d’éventuels besoins decouverture de risques au niveaudes marchés financiers.»La prochaine étape de cette adaptation,qui correspond à la volontéd’<strong>ING</strong> de suivre l’évolution desmarchés et dès lors des besoins deses clients, concernera l’ElectronicBanking. «Car le passage au SEPA(Single Euro Payments Area) etl’implantation du système Isabel6.0, entre 2008 et 2010, vont diminuerl’aide qu’apportait un spécialistelocal en la matière.»En somme, si la restructuration des CADpeut apparaître perturbante, elle ne l’estqu’en apparence. Car son unique finalité estd’augmenter la valeur ajoutée des conseillers<strong>ING</strong>, en leur permettant de répondre àvos besoins de manière plus pointue.ANTON JANSSENS,HEAD OF PCMDOMESTIC NETWORK.Ne dites plus CAD, mais PCM DesksLes sept Commercial Advisory Desks régionaux d’<strong>ING</strong> (Gand, Courtrai, Bruxelles, Anvers, Louvain, Liège etGosselies) émigrent depuis le mois d’octobre, étape par étape afin de tenir compte des spécificités régionaleset d’assurer un suivi de qualité, vers leurs nouvelles implantations. Un déménagement qui sera terminéau premier janvier 2008. De leurs multiples compétences, celles qui étaient concentrées chez les TreasurySales Advisors ont donc été scindées, entre Financial Markets et Loans & Deposits, mais aussi recentraliséesen dehors des CAD. L’appellation de ces bureaux locaux, qu’<strong>ING</strong> a souhaité conserver pour rester proche deses entreprises clientes, a changé afin de mieux répondre à leur vocation. Ne dites donc plus CAD, maisPayments & Cash Management Desks! Des sept CAD, il reste quatre PCM Desks afin que chacun disposed’équipes aptes à vous conseiller de manière optimale. Les PCM Desks sont implantés à Anvers, Gand,Bruxelles et Gosselies. Voici leurs managers respectifs…décembre 2007 > janvier 2008PETER PICEU,PCM MANAGER FLANDRESOCCIDENTALE ET ORIENTALE.GÉRARD DE MUYLDER,PCM MANAGER BRUXELLES.THIERRY LEPAGE,PCM MANAGER WALLONIE.HUGO NOTEZ,PCM MANAGER AD INTÉRIMANVERS, LIMBOURG ET LOUVAIN.ing-entreprise.be # 181


LA PME AU QUOTIDIENETES-VOUS PROMPT À HONORER VOS FACTURES?AVEZ-VOUS LES REINS SUFFISAMMENT SOLIDESPOUR REMBOURSER UN PRÊT? VOTRE BILAN ETVOTRE COMPTE DE RÉSULTATS EN DISENT LONGSUR VOTRE ENTREPRISE… ET SUR LA MANIÈREDONT VOUS LA GÉREZ.COMPTES ANNUELSLe bilan, votre cartede visite financièreLes comptes annuels de votre société sontgénéralement… un secret de Polichinelle! Enquelques clics, n’importe qui peut les télécharger– moyennant le paiement de € 5 – surle site de la Banque Nationale de Belgique (www.bnb.be). Et des sociétés spécialisées, comme Graydon ouDun & Bradstreet, proposent une analyse de solvabilitécomplète basée entre autres sur votre bilan.Ces services permettent de s’assurer qu’un clientpotentiel est solvable et qu’une entreprise est saine.Les sociétés commerciales et les grosses asbldoivent ainsi déposer chaque année leurs comptesannuels au Greffe du Tribunal de Commerce. Uncertain nombre d’entre elles préfèrent s’en abstenir(et payer une amende) pour que leurs concurrents neconnaissent pas leur situation financière. Mais est-ceune bonne stratégie? N’oubliez pas que vos fournisseurset votre banquier vous observent aussi!Calculez vous-même vos ratios financiers!Nul besoin d’être un expert pour calculer vos ratios: il suffit de votre calculatrice, d’un peu de bonnevolonté… et de vos comptes annuels pour devenir un parfait petit analyste. Voici comment calculerquelques ratios couramment utilisés.<strong><strong>ING</strong>Entreprise</strong># 181 décembre 2007 > janvier 200814LE RATIO DE LIQUIDITÉCommençons par l’étude de la liquidité de votre entreprise, c’est-à-dire sa capacité de remboursement encas de pépin. Les analystes l’évaluent à l’aide du ratio de liquidité au sens large ou, en anglais, «currentratio». Tous les chiffres nécessaires à son calcul se trouvent dans le bilan.Current ratio =Actifs circulants (VI à X)*Dettes à un an au plus (IX) – dettes à plus d’un an échéant dans l’année (IX.a)+ Comptes de régularisation du passif (X)Le «current ratio» doit être supérieur à 1, ce qui indique que la vente de vos actifs à court terme sera suffisantepour honorer vos dettes à court terme.JOURS DE CRÉDIT FOURNISSEURSPour conclure, voici comment calculer le délai moyen dans lequel vous honorez vos factures, à l’aide deschiffres qui figurent au dénominateur (sauf la TVA sur achats) de votre compte de résultats:Dettes commerciales à un an au plus (IX.c) x 365Jours de crédit fournisseurs =Approvisionnements et marchandises (II.a)+ Services et biens divers (II.b) + TVA sur achats (9145)*Numéros des rubriques qui figurent aux bilans déposés à la BNB.


<strong><strong>ING</strong>Entreprise</strong>UN BILAN DE SANTÉ RÉVÉLATEURLes comptes annuels, c’est leur rôle, reflètent la manièredont une entreprise est gérée. Pour juger de sa bonnesanté, les experts «décortiquent» ses comptes au moyende ratios financiers, obtenus en calculant le rapport entreplusieurs éléments du bilan et du compte de résultats(voir encadré). Les ratios permettent ensuite des comparaisonssimples, par rapport à d’autres entreprisesdu même secteur ou à une série de critères prédéfinis.Certains servent à évaluer la solidité financière d’uneentreprise et ses capacités de remboursement. D’autrespermettent de juger de sa rentabilité ou d’évaluer certainsparamètres de son cycle d’exploitation, comme la vitessede rotation de ses stocks.Les ratios financiers intéressent tout particulièrementles banques. Soucieuses de voir leurs prêts remboursés,elles ont développé des modèles qui permettent d’évaluerle «profil de risque» des emprunteurs potentiels. «Chez<strong>ING</strong>, nous utilisons des "rating models" depuis 1994, expliqueRenilde Vandebroek, manager du département CreditRisk Management Support. Ils nous permettent de décidersi une entreprise peut bénéficier d’un crédit, mais ausside déterminer le taux d’intérêt à appliquer et l’enveloppeglobale de crédit dont le client pourra bénéficier.»Les ratios financiers figurent en bonne place dans les critèresutilisés par ces modèles confidentiels, mais d’autresfacteurs entrent en ligne de compte… Si l’entreprise estcliente, la régularité avec laquelle elle respecte leséchéances de remboursement de ses emprunts et la fréquencedes dépassements de ses limites de crédit serontincluses dans l’analyse, de même que sa rentabilité.DES CRITÈRES PLUS SÉVÈRES«Chaque banque a développé ses propres modèles, poursuitRenilde Vandebroek. La nouvelle réglementation internationaleen matière de crédit, Bâle II, a cependant entraînéquelques changements.» La manière dont les banquescalculent la part de capital qu’elles doivent rendre indisponiblepour «couvrir» chaque crédit octroyé est devenueplus stricte. «Les critères sont plus sévères. Bâle II imposepar exemple une définition très restrictive de la notion dedéfaut… Auparavant, pour qu’un débiteur soit considéréen défaut, il fallait une faillite ou un concordat judiciaire.Désormais, 90 jours de retard de paiement suffisent.»Ces changements n’auront cependant que peu d’impactsur le volume des crédits accordés. Mais ils amènerontles banques à imposer un taux d’intérêt nettement plusélevé aux «mauvais élèves». «Même s’il faut éviter dese focaliser sur les cas problématiques, estime RenildeVandebroek. Car la majorité des crédits sont rembourséssans encombre.»PROFIL DU «BON ÉLÈVE»A quoi ressemble un «bon élève» en matière de crédit?Avant tout, à un bon gestionnaire. «Les ratios de structurefinancière doivent refléter une situation saine etrester stables sur plusieurs années, explique RenildeVandebroek. Il importe bien sûr de respecter les échéancesde remboursement. Nous nous assurons égalementde l’absence d’arriérés envers l’ONSS. Enfin, le respectde la fréquence et des délais de publication des comptesannuels est un autre facteur pris en compte.»Le bilan et le compte de résultats de votre société neconstituent donc qu’un élément parmi d’autres, lorsquevotre banquier évalue votre solidité financière. Il peut aussiprendre en compte la manière dont votre entreprise gèreses avoirs bancaires. Mais les comptes annuels restent laprincipale source d’information de vos fournisseurs et devos clients sur la bonne santé de votre société. Présenterun bilan solide reste donc plus que jamais un atout… unentrepreneur averti en vaut deux!L’«ACID TEST»Pour certains, le «current ratio» est cependant trop «laxiste» dans son estimation dela liquidité, car il ne tient pas compte de la difficulté de réaliser (vendre) les stocks ou lescommandes en cours. C’est pourquoi de nombreux analystes lui préfèrent le ratio de liquiditéau sens strict, dont les résultats sans appel lui ont valu en anglais le nom imagé d’«acid test».Créances à un an au plus (VII) + Placements de trésorerie (VIII)+ Valeurs disponibles (IX)Acid Test =Dettes à un an au plus (IX)Si l’«acid test» est supérieur à 1, vous êtes dans le bon!LE RATIO DE FINANCEMENT PERMANENTUne autre indication de la santé financière de votre entreprise est son ratio de financementpermanent.Capitaux permanents (capitaux propres I à VI) + provisionset impôts différés (VII)+ dettes à plus d’un an (VIII)+ dettes à plus d’un an échéant dans l’année (IX.a)Ratio de financement permanent =Actifs immobilisés (I à V)+ Comptes de régularisation du passif (X)Attention, si ce ratio est inférieur à 1, il y a danger: vous financez une partie de vos investissementsavec des dettes à court terme!décembre 2007 > janvier 2008ing-entreprise.be # 181


FISCALITÉ ET PATRIMOINESOCIÉTÉ DE MANAGEMENTLa voie royale pourdiminuer la pressionsociale et fiscale?RÉDUIRE SES CHARGES SOCIALES ET PAYER MOINS D’IMPÔTS? C’EST DANS CETTEOPTIQUE QUE CERTAINS CADRES OU DIRIGEANTS FONDENT LEUR SOCIÉTÉ DEMANAGEMENT. UNE SOLUTION QUI OFFRE DIVERS AVANTAGES, MAIS IMPOSE SONLOT DE CONTRAINTES.social est limité à € 18.550, libéré à concurrencede € 6.200, contre € 61.500 à libérer intégralementpour une société anonyme. L’intérêt se situe d’abordau niveau des charges sociales.»Prenons l’exemple d’un cadre dirigeant, sous contratsalarié. Employeur et employé payent des cotisations,dont le coût total peut atteindre 48% de larémunération, la plus grande partie (environ 35%)étant à charge du patron. «Constituer une société demanagement revient à mettre fin à la relation liantemployeur et employé pour fonctionner sur based’un contrat d’entreprise.» L’avantage est de taille: laréduction des charges sociales permet une économiesubstantielle. L’employeur en est certes le premierbénéficiaire, mais il y a des effets positifs aussi pourl’ex-employé…<strong><strong>ING</strong>Entreprise</strong># 181 décembre 2007 > janvier 200816LE DIRIGEANT S’EFFACE VIRTUELLEMENT DERRIÈRE SASOCIÉTÉ DE MANAGEMENT, QUI S’INTERPOSE ENTRE LUI ETSA SOCIÉTÉ «OPÉRATIONNELLE».Quel est l’intérêt, pour un dirigeant d’entrepriseou un cadre supérieur salarié, decréer sa propre société de management?«La question m’est régulièrement posée,note d’emblée Sophie Vanhaelst, avocate fiscalisteet chargée de conférence à la Solvay BusinessSchool. La SPRL (société privée à responsabilitélimitée) est généralement considérée comme laforme juridique la plus appropriée. Car son capitalATTENTIONAUX FAUX INDÉPENDANTSDevenu gérant de sa SPRL, notre indépendant fraîchementémoulu n’est pas débarrassé de toutecotisation. «Mais les charges sociales d’un indépendantsont plafonnées à € 12.604 par an.» Au bout ducompte, les deux parties ont donc réalisé des économiessur le plan social. L’ex-employeur ne paieplus de cotisations patronales – une économie qu’ilsera peut-être disposé à convertir partiellement enune augmentation de la «rémunération» – et l’exemployéa des charges limitées. Mais il renonce à laprotection d’un contrat de travail: congés annuels,assurance maladie plus complète, préavis en cas derupture, indemnités de chômage, etc. «Méfiance toutefois:inclure dans son contrat de management desclauses qui le rapprochent d’un contrat de travail,c’est risquer de recevoir un carton rouge de l’ONSS»,avertit Sophie Vanhaelst.


<strong><strong>ING</strong>Entreprise</strong>La condition essentielle pour valider ce montage?Il ne peut exister de lien de subordination entrel’indépendant et son ex-employeur, sous peine devoir considérer la société de management commeun simple écran fiscal, factice. A cet égard, disposerde plusieurs clients, et non d’un seul, contribuera àdissiper les doutes. «La première question à se poserest donc: est-ce que je jouis réellement d’une indépendancedécisionnelle? La seconde: suis-je prêt àrenoncer à la protection du contrat de travail?» Unesociété de management est à ce prix pour l’ex-cadresalarié.DU SALAIRE AU BÉNÉFICE«La bonne moitié des dossiers que je traite sont eneffet ceux de cadres qui veulent faire baisser la ponctionsociale.» Reste donc une petite moitié: les dirigeants,gérants ou administrateurs délégués de leurentreprise, qui peuvent également trouver avantagedans le fait d’interposer une société de managemententre eux et leur société «opérationnelle». D’un pointde vue social, aucun inconvénient puisqu’ils étaientdéjà indépendants. Par contre, ils verront leurscharges sociales se réduire si leur société de management,qui perçoit à présent leur rémunération, neleur en reverse qu’une partie.D’un point de vue fiscal, l’effet est doublementpositif… Leur rémunération finale étant moindre,l’impôt des personnes physiques, «qui grimpe viteà 50%», diminue. Le solde, qui reste dans la sociétéde management, sera taxé en tant que bénéfice autaux de l’impôt des sociétés, de 25% (sous conditions)à 33,99%. Ce bénéfice taxé peut ensuite leur êtreattribué, en partie voire en totalité selon les besoinsfinanciers du dirigeant, sous la forme de dividendes.Ceux-ci, moyennant le paiement d’un précompte de15%, ne sont pas soumis aux cotisations sociales niEconomies sur toute la ligne!Prenons l’exemple, certes un peu extrême, d’un chefd’entreprise indépendant qui perçevait de sa sociétéune rémunération brute de € 100.000. Examinons sa situationaprès création de sa société de management, ensuivant l’hypothèse que celle-ci lui attribue l’ensemble deses bénéfices sous forme de dividendes…CHEF D’ENTREPRISE INDÉPENDANT> Rémunération annuelle brute . . . . . . . . . . . . . . . . 100.000 €> Cotisations sociales (plafonnées) . . . . . . . . . . . . . . . .13.111 €> Frais professionnels forfaitaires . . . . . . . . . . . . . . . . 3.230 €(limités à 3230 €)> Revenu imposable . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .83.659 €> Impôt . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .39.046 €(Célibataire, additionnels communaux 7% compris)> Revenu net . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47.843 €SOCIÉTÉ DE MANAGEMENT> Bénéfice annuel brut . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100.000 €(sans déduction de frais professionnels)> ISOC (33,99%) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . - 33.990 €> Bénéfice net société . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 66.010 €> Dividende distribué à l’actionnaire-gérant . . . . . 66.010 €(pas de rémunération)> Précompte mobilier (15 %) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . - 9.902 €> Revenu net . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56.108 €Avantage: + 17,3% pour la société de managementUne société de managementpermet de lisser la rémunération,évitant pics et creuxaux centimes additionnels communaux. La chargefiscale combinée sur cette rémunération «différée»sera donc, au total, de 36 à 44% (voir exemple enencadré), soit nettement moins que l’impôt des personnesphysiques sur les tranches de revenu les plusélevées, sans même compter les charges sociales.UN SAVANT DOSAGEL’abaissement de la taxation n’est pas le seul avantagefiscal que peut procurer une société de management.«De multiples montages peuvent êtreenvisagés… Une société qui a des liquidités peutpar exemple investir dans un bien immeuble, éventuellementen association avec son dirigeant» (voirwww.ing-entreprise.be, <strong>ING</strong> Entreprise 175, décembre2006 – janvier 2007, article «Achat immobilier?Pensez démembrement!»).Un tel investissement diminuera sa masse imposable,grâce à la déduction des intérêts du prêt et àl’amortissement de l’immeuble. La SPRL peut aussisouscrire une assurance-groupe pour le compte deson dirigeant, mettre à sa disposition une voiture desociété et financer d’autres avantages déductibles.«La liste est longue. En fait, il s’agit d’un savantdosage, adaptable selon les années. Il faut jonglerentre dividendes, rémunération, avantages, investissementsou encore assurance-groupe. Une sociétéde management est un outil précieux qui permet delisser la rémunération, évitant pics et creux.»Cette forme de SPRL se révèle donc un instrumentflexible et avantageux. Mais faut-il le mettreentre toutes les mains? «Certainement pas! Carune société, ça coûte: frais de constitution, dépôtdes comptes annuels et autres experts comptables.On ne s’en sort pas à moins de € 2.500 par an! Endessous d’un chiffre d’affaires annuel de € 75.000,il ne faut même pas y penser: les économies risqueraientd’être mangées par les frais.»Autant dès lors ne pas se glisser dans des habits troplarges et rester prudent… «Il existe des litiges avecl’ONSS ou le fisc. Il convient de procéder au cas parcas. D’autant que la jurisprudence évolue. D’où l’importancede faire du sur mesure. Et de bien se faireconseiller…»décembre 2007 > janvier 2008ing-entreprise.be # 18117


INITIATIVESLA 5 e ÉDITION DU «DAG VAN HET FAMILIEBEDRIJF»(JOURNÉE DE L’ENTREPRISE FAMILIALE) S’EST DÉROULÉELE 8 NOVEMBRE AU KINEPOLIS DE GAND. LE PUBLIC,NOMBREUX, EN A APPRÉCIÉ LES EXPOSÉS CAPTIVANTS.A FAMILLE CLAES, QUI DIRIGE L’ENTREPRISE JBC: DE G. À D.,L LE FILS BART, SA SŒUR ANN ET LEUR PÈRE JEAN-BAPTIST.JOURNÉE DE L’ENTREPRISE FAMILIALECap vers les sommets!JOZEF LIEVENS LORS DELA PRÉSENTATION DESON NOUVEAU LIVRE «METUW FAMILIEBEDRIJF NAAR DECHAMPIONS LEAGUE» (DEJOZEF LIEVENS ET JOHANLAMBRECHT – ROULARTABOOKS 2007), DONTL’ÉDITION FRANÇAISEPARAÎTRA EN JANVIER.<strong><strong>ING</strong>Entreprise</strong># 181 décembre 2007 > janvier 2008© Reporters18Le message du «Dag van het Familiebedrijf»– une organisation de l’Instituut voor hetFamiliebedrijf, en collaboration avec <strong>ING</strong> –était sans équivoque: pour assurer la réussited’une entreprise familiale, il faut énormémentde professionnalisme. Le thème principal, «Avecvotre entreprise familiale en Champions League»,a été abordé par le biais d’expériences concrètes,de témoignages et de débats mêlant, entre autres,des représentants de Filliers, Moortgat, JBC,Torfs, Palm et Reynaers. Ces entreprises au parcoursimpressionnant ont brossé un tableau francet sincère de leur processus de croissance et desdéfis qu’elles ont eu à relever. Autant de témoignagesqui ne manqueront pas d’inspirer les membresde l’auditoire pour, à leur tour, emmener leur entreprisefamiliale vers les sommets.JBC: UNE ENTREPRISEEN FORTE CROISSANCE…JBC compte parmi les entreprises qui ont démontréleur capacité à relever ces défis. Comme vous l’avezlu dans le Portrait que lui consacre ce numéro, cettesociété limbourgeoise fondée par un seul hommes’est muée, en une génération, en une chaîne demagasins de vêtements d’importance majeure sur lemarché belge. A Gand, son fondateur, Jean-BaptistClaes, et ses enfants, Bart et Ann, se sont ouvertementexprimés sur leur manière de collaboreret sur leur expérience de la délicate question de lasuccession. «Il est essentiel de bien s’entendre,commente Bart Claes, qui a succédé à son père auposte d’administrateur délégué de JBC en 2004. Ils’agit de savoir donner et recevoir. Il faut du temps,L’INSTITUUT VOOR HET FAMILIEBEDRIJF A REMIS LE PRIX DE L’ENTREPRISEFAMILIALE DIRIGÉE AVEC LE PLUS DE PROFESSIONNALISME. LE CHOIX DUJURY, PRÉSIDÉ PAR LE PROFESSEUR HERMAN DAEMS, PRÉSIDENT DE LA GIMV,S’EST PORTÉ SUR LA BRASSERIE PALM S.A.mais chacun évolue et apprend à respecter le rôle del’autre au sein de l’entreprise. Ma sœur et moi-mêmecontinuons à attacher énormément d’importance àl’avis de notre père, désormais président du conseild’administration.»…ENTOURÉE DEPARTENAIRES DE QUALITÉJBC compte des administrateurs externes depuis1999. «Pour une entreprise familiale, il est importantde collaborer avec des professionnels venus de l’extérieur.Ils vous proposent un véritable miroir et vousaident à prendre les bonnes décisions stratégiques»,témoigne Bart Claes.Luc Truyens, Directeur Belgique Entreprises etInstitutionnels <strong>ING</strong>, n’a pas caché sa satisfaction.«Avec une initiative comme celle-ci, l’institut encourageles entreprises familiales à se développer demanière professionnelle afin d’assurer à long termeleur continuité. Nous sommes heureux d’associernotre nom à la démarche car nous voulons être devrais partenaires des entrepreneurs familiaux dansleur quête d’avis objectifs et d’un accompagnementprofessionnel.»■ Info: www.familiebedrijf.bewww.institutentreprisefamiliale.beinfo.familybusiness@ing.beAvec votre entreprise familialeen Champions LeagueComment emmener votre entreprise familiale vers lessommets? En trouvant le juste équilibre entre l’entreprise,la famille, chacun de ses membres et les actionnaires,affirment Jozef Lievens et Johan Lambrecht dansleur livre «Avec votre entreprise familiale en ChampionsLeague», qui vient de paraître en néerlandais («Met uwfamiliebedrijf naar de Champions League») et sera disponibledès janvier en français. Le prochain numérod’<strong>ING</strong> Entreprise reviendra sur cet ouvrage, incontournablepour les propriétaires, les administrateurs et lesmanagers d’entreprises familiales.© Dann


<strong><strong>ING</strong>Entreprise</strong>JEAN-MARIE BECKER, MANAG<strong>ING</strong>DIRECTOR LOGISTICS IN WALLONIA,A INTRODUIT LE SÉMINAIRE.MATHIEU VEROUGSTRAETE,ECONOMIST <strong>ING</strong>, A PRÉCISÉ QUELLEINFLUENCE POUVAIT EXERCER LA CRISEACTUELLE DES CRÉDITS.FRANÇOIS PETIT, CORPORATE SALESADVISOR <strong>ING</strong>, A EXPLIQUÉCOMMENT <strong>ING</strong> POUVAIT AIDER ÀCOUVRIR LE RISQUE LIÉ ÀL’AUGMENTATION DU PRIX DU DIESEL.VINCENT GAILLARD, DE LA SOCIÉTÉJEKATRANS, A ÉVOQUÉ SONEXPÉRIENCE DE LA COUVERTURE DESRISQUES LIÉS AU PRIX DU DIESEL.TRANSPORT & LOGISTICSComment faire faceaux nouveaux défis?«LES DÉFIS LOGISTIQUES 2008»?UNE APRÈS-MIDI D’ÉTUDES SUR LESENJEUX D’UN SECTEUR CHER À <strong>ING</strong>LES A PRÉCISÉS.Les thèmes qui font l’actualité du secteurTransport & Logistics, avec des spécialistespour les éclairer et un large débat pour en discuter:tel était le programme de l’après-midid’études à laquelle Logistics in Wallonia, <strong>ING</strong> et<strong>ING</strong> Lease conviaient les acteurs du secteur le15 novembre dernier au Point Centre à Gosselies.C’est la deuxième année que ce séminaire, «Les défislogistiques 2008», est organisé afin d’approfondirensemble les enjeux d’un secteur majeur de l’approchesectorielle d’<strong>ING</strong>. L’occasion de réaffirmer sonrôle de partenaire privilégié de votre activité.DES EXPÉRIENCES CONCRÈTESTémoin de l’intérêt pour ce type d’initiatives, une cinquantained’invités ont assisté à ce séminaire. Parmiles exposés, soutenus de témoignages de dirigeantsconfrontés à ces enjeux, Mathieu Verougstraete,Economist <strong>ING</strong>, a précisé quelle influence pouvaitexercer la crise actuelle des crédits. François Petit,Corporate Sales Advisor, a expliqué comment <strong>ING</strong>pouvait aider à couvrir le risque lié à l’augmentationdu prix du diesel lors de l’établissement du budgetdes entreprises. Et Filip Indigne, Head of Real Estate<strong>ING</strong> Lease, a évoqué les procédés comptables quipermettent de recourir au leasing immobilier selonles normes internationales IFRS.PROFITEZDE NOTRE EXPERTISECes thématiques, entre autres, ont ensuite étédébattues de manière informelle. Car pour <strong>ING</strong>, ilest important de bien connaître ses clients pourmieux cerner leurs attentes et les enjeux auxquels ilssont confrontés. Mais nul besoin d’attendre l’annéeprochaine pour poser vos questions à nos spécialistesTransport & Logistics.■ Info: National Sector CoordinatorTransport & Logistics, 02 547 28 76# 181ing-entreprise.be19


INITIATIVESREAL ESTATEDécrypter pourmieux conseillerLA CRISE IMMOBILIÈRE AMÉRICAINE PEUT-ELLESE PROPAGER? COMMENT COMPOSER AVEC LAHAUSSE DES TAUX D’INTÉRÊT? QUELS RISQUESRECÈLE ACTUELLEMENT UNE TRANSACTIONIMMOBILIÈRE? UN SÉMINAIRE <strong>ING</strong> ÉCLAIRE CESSUJETS SENSIBLES.WIM DESCHRIJVER (À DROITE), CHARGÉ DE RELATIONS ENTREPRISES <strong>ING</strong>,DIDIER KERCKHOF, DE LA SOCIÉTÉ EUROSHOP, KRISTOFFEL HAENTJES, D’IMMO EURO,ET DIRK SMESSAERT, DE LA FIRME DE STEENOVEN.TROIS SUJETS SENSIBLESDans le cadre de cette approche sectorielle,<strong>ING</strong> Flandre Occidentale a organisé son deuxièmeséminaire à l’attention des professionnels del’immobilier, le mardi 23 octobre dernier à l’In-HamCongrescentrum de Gits. Les trois orateurs invitéss’y sont exprimés sur un sujet d’actualité «brûlant».Peter Vanden Houte, Chief Economist <strong>ING</strong> Belgique, abrossé la situation du marché immobilier américain,qu’il a comparée avec celle du marché belge.Ellen Aelvoet, Head of Domestic Wholesale Desk <strong>ING</strong>Belgique, a détaillé les différentes techniques quipermettent de neutraliser les effets du relèvement destaux d’intérêt. Enfin, Johan Van Haeverbeke, partenaired’Ernst & Young, s’est attaché aux conséquencesfiscales et financières d’une transaction immobilière.Après ces exposés, une réception a permis à nosinvités de se rencontrer. Une centaine de participants,comptant parmi le gratin du marché immobilier deFlandre Occidentale, a ainsi répondu présent.<strong><strong>ING</strong>Entreprise</strong># 181 décembre 2007 > janvier 200820Àl’instar du chef d’entreprise que vous êtes,<strong>ING</strong> tente constamment d’améliorer sesservices. Nous recherchons les moyens derépondre le plus efficacement possible auxattentes de nos clients. En votre qualité d’administrateurde société, vous savez mieux que quiconqueque seul un chargé de relations parfaitement au faitdes finesses de votre secteur d’activité est à même devous apporter une réelle plus-value. C’est pour cetteraison qu’<strong>ING</strong> a pris l’option stratégique, début 2005,de former ses chargés de relations par secteur.JOHAN VAN HAEVERBEKE, PARTENAIRE DE LA FIDUCIAIRE ERNST & YOUNG,THIERRY VAN ALPHEN, DIRECTEUR <strong>ING</strong> BUSINESS CENTER BRUGGE,STEFAAN VERHAEGHE, SON PRÉDÉCESSEUR ET INITIATEUR DU SÉMINAIRE,ELLEN AELVOET, HEAD OF DOMESTIC WHOLESALE DESK <strong>ING</strong> BELGIQUE,ET PETER VANDEN HOUTE, CHIEF ECONOMIST <strong>ING</strong> BELGIQUE:LES ORATEURS QUI SE SONT EXPRIMÉS LORS DU SÉMINAIRE.PETER VANDEN HOUTE, CHIEF ECONOMIST <strong>ING</strong> BELGIQUEUNE RÉFLEXION COMMUNELes initiatives locales sont extrêmement importantesau sein du secteur immobilier belge. Celui-ci est eneffet un condensé de micromarchés avec, chacun,ses spécificités et ses sensibilités. Il est donc essentielque le partenaire financier que nous sommesmaîtrise les enjeux de ces marchés locaux. En organisantce type de séminaires, nous essayons deréfléchir à vos côtés de manière proactive et de renforcernotre rôle en optimalisant votre activité. Cettedémarche améliore continuellement la qualité desservices qui vous permettent de transformer vosrêves et projets en opportunités financières.■ Info: Sarah Vrijdags, National Sector CoordinatorReal Estate, 02 547 38 57, sarah.vrijdags@ing.be


<strong><strong>ING</strong>Entreprise</strong>DÉGUSTATION DE VINSÀ la découvertede grands crusDE G. À D. : (DE DOS) MME ET M. LUC VAN DEN RIJN, DEPUTY HEAD OFLOCAL RELATIONSHIP MANAGEMENT BELGIUM <strong>ING</strong>, IVO DE BACKER,CFO DELOITTE, BRIGITTE VANDEBROEK, <strong>ING</strong> SENIOR RELATIONSHIPMANAGER <strong>ING</strong>, ET SON MARI, AINSI QUE SEMIRA BOUMEDIAN, RESPONSABLEFINANCIÈRE ACCOR SERVICES, ET SON CONJOINT.ORIGINALITÉ, CONVIVIALITÉ ET EXCLUSIVITÉ:TROIS BONNES RAISONS QUI CONDUISENT <strong>ING</strong> ÀORGANISER DES DÉGUSTATIONS DE VINS POURSES CLIENTS. UNE OCCASION PRIVILÉGIÉE DEDISCUTER DE MANIÈRE INFORMELLE TOUT ENDÉGUSTANT DES CRUS EXCEPTIONNELS.Château Cheval Blanc, 1 er Grand Cru classé2001, Château Cos d’Estournel 1997, 2 e Cruclassé Saint-Estèphe, Vieux ChâteauCertan 1997 Pomerol, Château d’Yquem2002… N’en jetez plus, la coupe est pleine! Ou plutôtles papilles sont ravies. Ces grandes appellationsfigurent parmi les vins de prestige qu’<strong>ING</strong> a faitdécouvrir à ses clients le 17 octobre dernier dansles salons privés du siège Marnix. Une soirée convivialeconsacrée à la découverte des grands vins deBordeaux sous la conduite du grand maître dégustateurEric Merny.DE LA COULEUR À LA GARDELa soirée a débuté par l’acquisition de quelquestechniques de dégustation. Cette initiation a mis àl’honneur six vins de Bordeaux, chacun dans des millésimesdifférents afin d’en démontrer l’influence.Eric Merny a également expliqué la corrélation entreun bon millésime et le potentiel de garde, l’influencede barriques neuves ou le processus de la pourriturenoble dans les grands vins de Sauternes.DES SOUVENIRSET DES ÉCHANGESLa dégustation s’est poursuivie autour d’un repas,avec en point d’orgue un Château d’Yquem 2002! Cetévénement exclusif a donc suscité moult émotionsgustatives, mais aussi des discussions entre lesclients et leurs contacts privilégiés chez <strong>ING</strong>. L’attraitquasi unanime que suscitent les grands vins motiveainsi depuis quelques années la tenue, dans lesdivers sièges d’<strong>ING</strong>, d’une dizaine de dégustationspar an, consacrées aux grands vins de Bordeaux,mais aussi de Bourgogne ou du monde.décembre 2007 > janvier 2008ing-entreprise.be# 181DE G. À D.: LUDOVIC MAISIN, DIRECTEUR GÉNÉRAL COMPASS BELGIQUE, ROBERT MAURISSEN, HEAD OF LOCAL RELATIONSHIPMANAGEMENT <strong>ING</strong> BELGIUM, YVAN ABSIL, CFO HEWLETT PACKARD BELGIUM, ET SA FEMME, STEVEN TIJDGAT, RELATIONSHIPMANAGER <strong>ING</strong>, RUDY LATHOUWERS, DIRECTOR FINANCE AND ADMINISTRATION VEDIOR.21


INITIATIVESEXPO BRILLANTE EUROPEDes bijoux royauxen exclusivitépour vousLA VISITE NOCTURNE DE L’EXPOSITION D’<strong>ING</strong>«BRILLANTE EUROPE – JOYAUX DES COURS EUROPÉENNES»ÉTAIT RÉSERVÉE À NOS CLIENTS: UN ÉVÉNEMENT EXCLUSIFPOUR DES BIJOUX D’EXCEPTION.L’EXPOSITION «BRILLANTE EUROPE» SE TIENT JUSQU’AU 17 FÉVRIER 2008À L’ESPACE CULTUREL <strong>ING</strong>, PLACE ROYALE À BRUXELLES.organisée à l’Espace culturel <strong>ING</strong>au Mont des Arts à Bruxelles, propose derevisiter l’histoire de l’Europe à traversL’expositionl’extraordinaire joaillerie qui l’a marquée,jusqu’au 17 février 2008. Nos clients n’ont pasattendu cette date limite: une soirée exclusive leurétait dédiée le 26 octobre dernier, deux jours à peineaprès l’ouverture de cet événement d’exception.ET MME JAN DELFOSSE (À L’ARRIÈRE-PLAN), DE LA FEDISM. (FÉDÉRATION BELGE DES ENTREPRISES DE DISTRIBUTION),ET LEUR HÔTE, JOHAN MARKEY, PARENT ACCOUNT MANAGER<strong>ING</strong> SWE, ACCOMPAGNÉ DE SON ÉPOUSE (À LEUR GAUCHE).<strong><strong>ING</strong>Entreprise</strong># 181 décembre 2007 > janvier 200822DE GAUCHE À DROITE, MME ET M. EUGEEN VAN CRAEYVELT,ADMINISTRATEUR DÉLÉGUÉ DU PORT DE GAND,GERT DE BRABANTER, NATIONAL MANAGER PUBLIC SECTOR<strong>ING</strong> INSTITUTIONAL CLIENTS, M. ET MME RENÉ AERTS,EXPERT FINANCIER EANDIS, ET MADAME DE BRABANTER.PARTAGER DES VALEURSCULTURELLES«Brillante Europe» est une exposition de joyaux quiont marqué l’histoire. Ils témoignent de l’importanceque les souverains européens accordaient à leurapparat. Ce souci de prestige et d’éclat n’a pas étésans déteindre sur les relations européennes. Cetteexposition s’inscrit dès lors parfaitement dans le festival«Europalia – Europe 2007».Ce projet ambitieux a pu voir le jour grâce à la collaborationde nombreuses collections princières,privées et muséales, à l’initiative d’<strong>ING</strong>, qui organisedes expositions depuis plus de trente ans, notammentpour partager des valeurs culturelles avecses clients. Une démarche récompensée par votreenthousiasme.■ Info:www.ing.be ou Service Arts <strong>ING</strong>,art.departement@ing.be, 02 547 22 92


<strong><strong>ING</strong>Entreprise</strong>AVANT ET APRÈS LE SPECTACLE VAREKAI, SOUS LE CHAPITEAU DU CIRQUE DU SOLEIL,<strong>ING</strong> CONVIAIT SES INVITÉS À LA CÉLÈBRE GALERIE CAMPO D’ANVERS.CIRQUE DU SOLEILVarekai,une soirée magiqueLE PRESTIGIEUX CIRQUE DU SOLEIL AMONTÉ SON CHAPITEAU À ANVERS POURSON SPECTACLE VAREKAI: BEAUTÉ ETACROBATIES ONT ENCHANTÉ LESINVITÉS D’<strong>ING</strong>.À GAUCHE,<strong>ING</strong>RID DE KELVER,SENIOR PROJECTFINANCE MANAGER<strong>ING</strong>, ET SON MARI,TOM GEYS.À DROITE,DIRK OELLIBRANDT,CEO MSCHOMETERMINAL,ET SON ÉPOUSE.DE G. À D., REIJI MATSUSHIMA, PARENT ACCOUNT MANAGER JAPAN <strong>ING</strong>,HIROMI TOGUCHI, ACCOUNT MANAGER JAPAN <strong>ING</strong>, HIDEKI SOGABE,PRESIDENT NIPPON SHOKUBAI EUROPE NV, AKIHIRO MORITA, GENERALMANAGER TECHNICAL ADVISOR & QUALITY NIPPON SHOKUBAI EUROPE NV.Accueillis dans la célèbre galerie Campo de laMétropole anversoise, les invités d’<strong>ING</strong> ontsavouré une soirée de poésie et de magieau cœur d’une forêt enchantée sous le chapiteaudu prestigieux Cirque du Soleil, le 21 novembredernier. Un avant-goût de fêtes et une plongéeféerique dans un univers coloré propice aux contactsinformels permettant aux clients de se rapprocherde leur partenaire financier.L’ESPRIT NOMADEDans une forêt lointaine, au sommet d’un volcan,existe un monde extraordinaire appelé Varekai, quisignifie «peu importe le lieu» dans la langue desromanichels. C’est à ces éternels nomades que leCirque du Soleil rend hommage dans son spectacle.L’histoire de Varekai débute lorsqu’un jeunehomme tombe du ciel, dans un lieu fabuleux habitépar des créatures aux mille métamorphoses, pour selancer dans une aventure extraordinaire. Ce jour-là,s’amorce un hymne à la vie retrouvée.UNE INSTITUTIONCréé par une troupe de théâtre québécoise au débutdes années 80, le Cirque du Soleil est devenu unevéritable institution dans le monde artistique. Ilemploie près de 1.000 artistes dans le monde entieret quelque dix millions de spectateurs auront vu undes quinze spectacles proposés simultanément en2007! C’est dire l’attrait que suscitent les rêves lesplus fous d’un cirque pas comme les autres. Nosclients en furent les témoins privilégiés.décembre 2007 > janvier 2008ing-entreprise.be # 18123

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