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Etude d'évaluation d'une méthode de nettoyage et de désinfection à ...

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TECHNIQUE<strong>Etu<strong>de</strong></strong> d’évaluation d’une <strong>métho<strong>de</strong></strong><strong>de</strong> <strong>n<strong>et</strong>toyage</strong> <strong>et</strong> <strong>de</strong> <strong>désinfection</strong> <strong>à</strong> sec<strong>de</strong>s bâtiments <strong>de</strong> poules pon<strong>de</strong>usesen cages1. IntroductionLa réglementation française impose une décontamination complète, ainsi que lavalidation <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te décontamination, <strong>de</strong>s bâtiments <strong>de</strong> poules pon<strong>de</strong>uses contaminéspar Salmonella Enteritidis ou Salmonella Typhimurium [1]. En <strong>de</strong>hors <strong>de</strong> ce contexte,la charte sanitaire prévoit la mise en place d’opérations <strong>de</strong> <strong>n<strong>et</strong>toyage</strong>, <strong>de</strong> <strong>désinfection</strong><strong>et</strong> <strong>de</strong> vi<strong>de</strong> sanitaire entre <strong>de</strong>ux ban<strong>de</strong>s <strong>de</strong> pon<strong>de</strong>uses reposant sur un protocoleécrit [2]. L’enregistrement <strong>de</strong>s opérations réalisées est obligatoire mais la chartesanitaire n’impose pas le type <strong>de</strong> décontamination <strong>à</strong> effectuer. Un recensement<strong>de</strong>s pratiques <strong>de</strong> N/D hors contamination salmonellique <strong>de</strong>s poulaillers <strong>de</strong> pon<strong>de</strong>usesd’œufs <strong>de</strong> consommation en France réalisé au cours du 2 e semestre 2004conjointement par le CNPO <strong>et</strong> l’UGPVB 1 a montré qu’entre <strong>de</strong>ux ban<strong>de</strong>s <strong>de</strong> poules,les bâtiments en cages étaient fréquemment dépoussiérés, mais non lavés, avantla <strong>désinfection</strong>. Cependant, il n’existe pas d’étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> référence évaluant l’efficacité<strong>de</strong> c<strong>et</strong>te <strong>métho<strong>de</strong></strong>. La DGAL 2 , le CNPO 3 <strong>et</strong> les professionnels <strong>de</strong> la filière œuf <strong>de</strong>consommation ont donc conjointement <strong>de</strong>mandé <strong>à</strong> l’AFSSA d’évaluer un protocol<strong>et</strong>ype <strong>de</strong> N/D <strong>à</strong> sec pour les poulaillers en cages. L’objectif <strong>de</strong> l’étu<strong>de</strong> était <strong>de</strong> décrirela mise en œuvre <strong>et</strong> d’évaluer l’efficacité <strong>de</strong> ce protocole en routine, dans unesituation d’élevage sans problème sanitaire particulier.2. Matériel <strong>et</strong> Métho<strong>de</strong>2.1. Protocole <strong>à</strong> évaluerLe protocole <strong>de</strong> décontamination <strong>à</strong> évaluer a été rédigé par les représentants <strong>de</strong>la filière œuf (CNPO, UGPVB, vétérinaires sanitaires) en collaboration avec l’AFSSA<strong>et</strong> la DGAl. Il prévoit un <strong>n<strong>et</strong>toyage</strong> <strong>à</strong> sec du poulailler suivi d’au moins une <strong>désinfection</strong>par pulvérisation, <strong>de</strong>ux étant fortement recommandées. Les circuits <strong>à</strong> dépoussiérersont listés ainsi que les <strong>métho<strong>de</strong></strong>s utilisables : soufflage, raclage <strong>et</strong> balayage, selonles zones. Des indications sont fournies quant <strong>à</strong> l’organisation pratique <strong>de</strong>s opérations<strong>et</strong> le respect du principe <strong>de</strong> « marche en avant ». Les locaux annexes (salle <strong>de</strong>1 Union <strong>de</strong>s Groupements <strong>de</strong> Producteurs <strong>de</strong> Vian<strong>de</strong> <strong>de</strong> Br<strong>et</strong>agne2 Direction Générale <strong>de</strong> l’Alimentation3 Comité National pour la Promotion <strong>de</strong> l’œufRÉSUMÉL’objectif <strong>de</strong> l’étu<strong>de</strong> était <strong>de</strong> décrire la mise en œuvre <strong>et</strong> d’évaluer l’efficacitéd’un protocole <strong>de</strong> <strong>n<strong>et</strong>toyage</strong> <strong>et</strong> <strong>désinfection</strong> (N/D) <strong>à</strong> sec <strong>de</strong>s bâtiments <strong>de</strong>poules pon<strong>de</strong>uses en cages, proche <strong>de</strong> celui utilisé en routine dans <strong>de</strong> nombreuxélevages français. Le protocole « type » proposé <strong>à</strong> l’évaluation par lesprofessionnels <strong>de</strong> la filière œuf comprenait un <strong>n<strong>et</strong>toyage</strong> <strong>à</strong> sec suivi d’aumoins une <strong>désinfection</strong> par pulvérisation. L’évaluation a reposé sur le suivilongitudinal <strong>de</strong> la mise en œuvre du protocole dans 15 chantiers <strong>de</strong> N/D sur12 exploitations du Grand-Ouest entre octobre 2006 <strong>et</strong> avril 2007. L’efficacitédu N/D a été évaluée avec <strong>de</strong>ux <strong>métho<strong>de</strong></strong>s complémentaires : une inspectionvisuelle pour noter la qualité du <strong>n<strong>et</strong>toyage</strong> <strong>et</strong> <strong>de</strong>s prélèvements bactériologiquespour le dénombrement <strong>de</strong>s streptocoques fécaux. Les résultats <strong>de</strong> ces <strong>de</strong>uxévaluations ont mis en évi<strong>de</strong>nce <strong>de</strong>s lacunes dans l’application <strong>et</strong> l’efficacitédu protocole au niveau <strong>de</strong>s tapis <strong>et</strong> convoyeurs <strong>à</strong> fientes <strong>et</strong> du sol du poulailler.Ces points critiques <strong>de</strong>vraient donc faire l’obj<strong>et</strong> <strong>de</strong> procédures renforcées <strong>de</strong>N/D. Le <strong>n<strong>et</strong>toyage</strong> <strong>à</strong> sec avec ce protocole n’ayant pas permis une baisse<strong>de</strong> la contamination fécale dans tous les élevages, son renforcement par unedouble <strong>désinfection</strong> systématique serait <strong>à</strong> privilégier pour améliorer l’efficacité<strong>de</strong>s opérations <strong>de</strong> N/D. La 1ère <strong>désinfection</strong> par pulvérisation doit être confiée<strong>de</strong> préférence <strong>à</strong> un professionnel, les paramètres d’application étant difficiles<strong>à</strong> maîtriser pour les éleveurs.A<strong>de</strong>line HUNEAU-SALAÜN,François ECOBICHON,Isabelle PETETIN,Virginie MICHEL,Sophie LE BOUQUINAFSSA – Site <strong>de</strong> Ploufragan – BP 53 – 22440 PLOUFRAGANContact : a.huneau@afssa.frTeMA nº 5 - janvier/février/mars 2008 [ 11 ]


TECHNIQUEconditionnement <strong>de</strong>s œufs, stockage, sas sanitaire) doivent être lavés avant<strong>désinfection</strong> <strong>et</strong> les silos, canalisations d’eau <strong>et</strong> abords du bâtiment fairel’obj<strong>et</strong> <strong>de</strong> mesures <strong>de</strong> décontamination adaptées. Le document présentantle protocole comprend également un tableau d’enregistrement chronologique<strong>de</strong>s interventions, <strong>à</strong> remplir par l’éleveur.2.2. Principe <strong>de</strong> l’évaluationL’étu<strong>de</strong> d’évaluation du protocole a reposé sur un suivi longitudinal <strong>de</strong>chantiers <strong>de</strong> N/D nécessitant 4 <strong>à</strong> 5 visites par élevage (Figure 1). Ce suivicomprenait une <strong>de</strong>scription <strong>de</strong> la mise en œuvre du protocole par les éleveursau moyen d’un questionnaire <strong>et</strong> une évaluation <strong>de</strong> l’efficacité <strong>de</strong>s opérations■ Figure 1 – Déroulement <strong>de</strong>s visites <strong>de</strong> suivi <strong>de</strong> chantier <strong>de</strong> décontaminationAvant départ <strong>de</strong>s poules Avant dépoussiérage Après dépoussiérage Après 1ère <strong>désinfection</strong> Après 2ème <strong>désinfection</strong><strong>de</strong> N/D. Le recrutement <strong>de</strong>s élevages a été réalisé par l’intermédiaire <strong>de</strong>sgroupements <strong>de</strong> producteurs d’œufs associés au proj<strong>et</strong> via le CNPO <strong>et</strong>l’UGPVB. Au sein <strong>de</strong>s groupements intéressés, les poulaillers <strong>de</strong> pon<strong>de</strong>usesen cages ont été sélectionnés, sur la base du volontariat <strong>de</strong>s éleveurs, enfonction <strong>de</strong> trois critères :• localisation géographique : le suivi longitudinal imposant <strong>de</strong>s visitesrégulières, le recrutement a été limité au Grand-Ouest <strong>de</strong> la France,• pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> vi<strong>de</strong> technique : les élevages ont été recrutés au sein <strong>de</strong> chaquegroupement parmi ceux ayant un vi<strong>de</strong> technique planifié durant la pério<strong>de</strong>d’étu<strong>de</strong> entre octobre 2006 <strong>et</strong> mars 2007. Quatre chantiers <strong>de</strong>décontamination pouvaient être suivis simultanément au maximum,5) 4ème série prélèvements,questionnaire sur la décontamination• pratique <strong>de</strong>s éleveurs : les éleveurs <strong>de</strong>vaientpratiquer en routine un protocole <strong>de</strong>décontamination proche <strong>de</strong> celui <strong>à</strong> tester(<strong>n<strong>et</strong>toyage</strong> <strong>à</strong> sec suivi d’une ou <strong>de</strong>ux<strong>désinfection</strong>s).4) 3ème série prélèvements,questionnaire sur la décontamination2.3. Métho<strong>de</strong>s d’évaluation <strong>de</strong> l’efficacité1) Pré-visite <strong>et</strong> questionnaire général sur le poulaillerAERATIONAdmissionExtractionGaines <strong>de</strong> circulationALIMENTATIONColonne d’alimentationChariots d’alimentationMangeoiresCAGESFondsParoisGar<strong>de</strong>s <strong>à</strong> œufsGouttières <strong>de</strong> récupération d’eauCOLLECTE ŒUFSBan<strong>de</strong>s <strong>à</strong> œufsAppareils <strong>de</strong>scen<strong>de</strong>urs ou liftRécupérateurs d’œufs cassésConvoyeur collectifCOLLECTE FIENTESGaines <strong>de</strong> pré-séchage ou pal<strong>et</strong>tesTapis ou déflecteursFosses ou convoyeur transversalSALLE D’ELEVAGEPlafondMurs <strong>et</strong> portesEncoignures <strong>et</strong> rebordsSolMoteursTOTAL2) 1ère série prélèvements bactériologiques[ 12 ] TeMA nº 5 - janvier/février/mars 20083) Notation visuelle, 2ème série prélèvements,questionnaire sur la décontamination2.3.1. Notation visuelle <strong>de</strong> la qualité du <strong>n<strong>et</strong>toyage</strong>Dans les poulaillers étudiés, la qualité du <strong>n<strong>et</strong>toyage</strong><strong>à</strong> sec a été évaluée au moyen d’une grille <strong>de</strong>notation visuelle <strong>de</strong> la propr<strong>et</strong>é (Tableau 1). Le■ Tableau 1 – Grille <strong>de</strong> notation visuelle <strong>de</strong> la qualité du <strong>n<strong>et</strong>toyage</strong> <strong>à</strong> sec.Points a contrôler Indicateurs <strong>de</strong> qualité du <strong>n<strong>et</strong>toyage</strong> <strong>à</strong> sec Q1* Q2 Q3 Q4 Bilan/2 /2 /2 /2 /8Absence <strong>de</strong> poussières /2 /2 /2 /2 /8/2 /2 /2 /2 /8Absence <strong>de</strong> résidus d’aliments <strong>et</strong> <strong>de</strong> souillures /2 /2 /2 /2 /8/2 /2 /2 /2 /8/2 /2 /2 /2 /8Absence souillures, plumes, résidus œufs /2 /2 /2 /2 /8/2 /2 /2 /2 /8/2 /2 /2 /2 /8/2 /2 /2 /2 /8Absence souillures, poussières, résidus œufs /2 /2 /2 /2 /8/2 /2 /2 /2 /8/2 /2 /2 /2 /8/2 /2 /2 /2 /8Absence souillures (restes fientes) /2 /2 /2 /2 /8/2 /2 /2 /2 /8/2 /2 /2 /2 /8/2 /2 /2 /2 /8Absence souillures <strong>et</strong> poussières /2 /2 /2 /2 /8/2 /2 /2 /2 /8/2 /2 /2 /2 /8* Quartier


poulailler est divisé en quartiers pour la notation, les points <strong>à</strong> contrôler étantvérifiés dans chaque partie. Pour chaque circuit contrôlé, une note a étéattribuée allant <strong>de</strong> 0 (<strong>n<strong>et</strong>toyage</strong> médiocre) <strong>à</strong> 2 (<strong>n<strong>et</strong>toyage</strong> satisfaisant) enfonction <strong>de</strong> critères définis par installation. Les notes sont ensuite additionnées<strong>et</strong> une note globale sous forme d’un pourcentage est calculée : un score <strong>de</strong>100 % correspond <strong>à</strong> l’obtention <strong>de</strong> la note 2 pour tous les points contrôlés.La notation a été limitée aux surfaces faisant l’obj<strong>et</strong> du <strong>n<strong>et</strong>toyage</strong> <strong>à</strong> sec. Lagrille <strong>de</strong> notation a été complétée par <strong>de</strong>ux enquêteurs différents au cours<strong>de</strong> l’étu<strong>de</strong>, une harmonisation <strong>de</strong>s notations ayant été réalisée sur les3 premiers poulaillers visités.2.3.2. Suivi bactériologiqueLes streptocoques fécaux, bactéries naturellement présentes dans le tubedigestif <strong>de</strong>s volailles <strong>et</strong> résistantes dans le milieu extérieur, ont été r<strong>et</strong>enuscomme indicateur bactérien <strong>de</strong> l’efficacité du N/D [3]. Des prélèvementspar Boîtes <strong>de</strong> Contact (BC) ont donc été réalisés pour dénombrer ces bactériesaux différentes étapes du chantier, selon un plan <strong>de</strong> prélèvement présentéau tableau 2. Pour chaque surface étudiée, quatre répétitions ont étéeffectuées afin d’augmenter la précision <strong>de</strong>s dénombrements [3]. Lesprélèvements n’ont été faits que sur les installations n<strong>et</strong>toyées <strong>à</strong> sec. LesBC contenaient un milieu <strong>de</strong> type m-enteroccocus agar additionné d’unneutralisant <strong>de</strong> désinfectant (AES, Combourg, France). Cinq heures maximumaprès prélèvement, elles ont été mises en incubation <strong>à</strong> 37 °C pendant48 heures.■ Tableau 2 – Plan <strong>de</strong>s prélèvements bactériologiques par boîtes <strong>de</strong> contact.Circuit Lieu Nombre DescriptifAération admission air 4 jupes, trappes d'admissioncirculation / extraction 4 gaines, protectionsventilateursAlimentation trémie ou chariots 4mangeoires 4 intérieur <strong>de</strong>s mangeoireslinéairesCages parois latérales 4Oeufs ban<strong>de</strong>s <strong>à</strong> oeufs 4table <strong>de</strong> tri <strong>de</strong>s oeufs, ascenseurs 4Fientes déflecteurs ou gaine <strong>de</strong> pré-séchage 4 adapter les prélèvementsracleurs ou tapis <strong>à</strong> fientes 4 selon les installationsparois fosses ou tapis <strong>de</strong> transfert 4Bâtiment murs 4sol ou portes 4 application sur partiescapots <strong>de</strong> protection, armoires 4 pleines du solTOTAL 523. Résultats <strong>et</strong> discussion3.1. Description <strong>de</strong>s bâtiments suivisQuinze bâtiments <strong>de</strong> pon<strong>de</strong>uses en cages, situés sur 12 exploitations, ontété enquêtés entre octobre 2006 <strong>et</strong> avril 2007. Trois régions du Grand-Ouest (Br<strong>et</strong>agne, Pays <strong>de</strong> la Loire <strong>et</strong> Basse-Normandie) ainsi que9 groupements <strong>de</strong> production étaient représentés dans c<strong>et</strong> échantillon(Tableau 3). Sur les 12 exploitations étudiées, 3 étaient spécialisées dansla production d’œufs alors que les autres avaient une ou plusieurs autresproductions animales. Quatre <strong>de</strong>s 6 fermes comptant plusieurs bâtiments<strong>de</strong> pon<strong>de</strong>uses étaient conduites en ban<strong>de</strong> unique.■ Tableau 3 – Caractéristiques <strong>de</strong>s exploitations <strong>et</strong> <strong>de</strong>s bâtiments suivis.EXPLOITATIONDESCRIPTIF BATIMENT SUIVIN° Dép. a Nb b . bâtiments Année Nb. Ventilationpontepoules1 85 2 2003 68 000 Dynamique Extraction Latérale2 1988 48 000 Dynamique Extraction Latérale22 231992 34 500 Dynamique Extraction Haute4 56 1 1995 58 000 Dynamique Extraction Latérale5 56 1 2002 60 000 Dynamique Extraction Latérale6 35 1 1998 50 000 Statique lanterneau7 56 2 1996 63 000 Dynamique Extraction Latérale8 22 1 1981 16 300 Statique lanterneau91981 28 500 Dynamique Extraction Pignon22 310 1996 36 000 Dynamique Extraction Latérale11 56 1 1978 33 000 Dynamique Extraction Latérale121981 19 300 Dynamique Extraction Haute <strong>et</strong> Pignon50 213 2002 81 000 Dynamique Extraction Latérale <strong>et</strong> Pignon14 35 3 1987 29 800 Dynamique Extraction Haute <strong>et</strong> Pignon15 14 1 1982 26 500 Dynamique Extraction Hautea Département, b NombreLes bâtiments suivis présentaient une gran<strong>de</strong> variabilité tant au niveau <strong>de</strong>leur capacité que <strong>de</strong> leur âge <strong>et</strong> <strong>de</strong> leur conception (Tableau 4). De même,différents modèles <strong>de</strong> cages ont été étudiés, 2 bâtiments étant équipés <strong>de</strong>cages aménagées aux normes 2012. Ces cages se caractérisaient par <strong>de</strong>stailles <strong>de</strong> groupes <strong>de</strong> poules supérieures aux autres : 24 <strong>et</strong> 60 poules parcage contre 4 <strong>à</strong> 12 en cages conventionnelles.■ Tableau 4 – Caractéristiques <strong>de</strong>s exploitations <strong>et</strong> <strong>de</strong>s bâtiments suivis.DESCRIPTIF DE L’ EQUIPEMENTN° Année Nombre Nombre Cages Poules / Pré-séchage Collectebatteries étages aménagées cage fientes1 2003 6 6 Non 6 Non tapis2 1988 5 4 Non 4 Non fosse3 1992 5 4 Non 4 Gaine tapis4 2003 5 8 Non 9 Non tapis5 2002 5 6 Non 6 Non tapis6 1998 5 5 Non 6 Gaine tapis7 2005 5 11 Oui 60 Gaine tapis8 1981 5 3 Non 4 Non tapis9 2003 4 4 / 5 Non 12 Gaine tapis10 1996 5 5 Non 9 Gaine tapis11 1998 6 4 / 5 Non 9 Non tapis12 1981 6 3 Non 4 Non tapis13 2002 7 6 Non 6 Non tapis14 2003 5 3 / 4 Oui 24 Gaine tapis15 1982/2000 6 4 Non 4 Non tapis3.2. Mise en œuvre du protocole <strong>à</strong> évaluerLe vi<strong>de</strong> technique (absence d’animaux) pour les poulaillers suivis a duré enmoyenne 20 jours. La décontamination a représenté en moyenne 134 heures<strong>de</strong> travail, soit 35 heures par tranche <strong>de</strong> 10000 pon<strong>de</strong>uses. Le travail a étéTeMA nº 5 - janvier/février/mars 2008 [ 13 ]


TECHNIQUE■ Figure 2 – Répartition du temps <strong>de</strong> travail par intervention.décontamination <strong>de</strong>s locaux annexes(7 h -5%)<strong>désinfection</strong>(s) du bâtiment(4 h -3%)décontamination <strong>de</strong>s abords(2 h -1%)concentré durant la semaine suivant l’enlèvement <strong>de</strong>s poules, cepic d’activité correspondant au dépoussiérage du poulailler : 28heures en moyenne pour 10000 pon<strong>de</strong>uses (Figure 2). C<strong>et</strong>teopération a été confiée <strong>à</strong> une entreprise spécialisée dans 5 poulaillersou <strong>à</strong> une équipe d’intervention en aviculture dans 2 bâtiments, lesautres éleveurs ayant réalisé ce travail avec le personnel <strong>de</strong>l’exploitation (Tableau 5). Le dépoussiérage s’est déroulé <strong>de</strong> lamême façon dans tous les poulaillers : <strong>n<strong>et</strong>toyage</strong> <strong>de</strong> haut en basen progressant <strong>de</strong> l’entrée vers le fond du bâtiment, en suivant lesens <strong>de</strong> circulation <strong>de</strong> l’air. Les poussières r<strong>et</strong>ombées au sol ont été soufflées oubalayées en direction <strong>de</strong>s bouts <strong>de</strong> batteries où elles ont été évacuées avec lesfientes. Le soufflage avec un compresseur a été la principale <strong>métho<strong>de</strong></strong> utilisée,notamment au niveau <strong>de</strong>s cages, alors que le raclage a été réservé <strong>à</strong> <strong>de</strong>s surfacesplus réduites présentant <strong>de</strong>s résidus collants, comme les bouts <strong>de</strong> batteries.L’aspiration n’a été employée que dans 3 élevages, pour quelques zonesparticulières : têtes <strong>et</strong> <strong>de</strong>ssus <strong>de</strong>s batteries, chariots d’alimentation <strong>et</strong> mangeoires.■ Tableau 5 – Description <strong>de</strong> la mise en œuvre du <strong>n<strong>et</strong>toyage</strong> <strong>à</strong> sec.N° Métho<strong>de</strong> Personnel Nombre Durée / 10000personnes poules (heures)1 Soufflage, balayage, raclage Extérieur 5 352 Soufflage, balayage Extérieur 6 503 Soufflage, balayage Extérieur 4 264 Soufflage, balayage Exploitation 1 105 Soufflage, balayage, raclage Extérieur 2 116 Soufflage, balayage, raclage Exploitation 3 197 Soufflage, balayage, raclage, aspiration Extérieur 5 388 Balayage, raclage, aspiration Exploitation 3 449 Soufflage, balayage, raclage Exploitation 3 2110 Soufflage, balayage, raclage Exploitation 3 2011 Soufflage, balayage, raclage Extérieur 3 4412 Soufflage, balayage, raclage Exploitation 3 3913 Soufflage, balayage, raclage Exploitation 2 1014 Soufflage, balayage, raclage, aspiration Exploitation 2 1615 Soufflage, balayage, raclage Extérieur 4 36[ 14 ] TeMA nº 5 - janvier/février/mars 2008préparation du chantier(9 h - 7%)<strong>n<strong>et</strong>toyage</strong> <strong>à</strong> sec du bâtiment(112 h - 84%)■ Tableau 6 – Description <strong>de</strong> la mise en œuvre <strong>de</strong>s <strong>désinfection</strong>s.N° 1 re DESINFECTION 2 e DESINFECTION DuréeMétho<strong>de</strong> Produit Personnel Métho<strong>de</strong> Produit Personnel V.S a1 Thermo. b Aldéhy<strong>de</strong>(s) Entreprise Non pratiquée 5 j+ Amm. IV c2 Thermo. Aldéhy<strong>de</strong>(s) Entreprise Non pratiquée 3 j+ Amm. IV3 Pulvérisation Aldéhy<strong>de</strong>(s) Entreprise Thermo. Aldéhy<strong>de</strong>(s) Entreprise 4 j+ Amm. IV + Amm. IV4 Thermo. Aldéhy<strong>de</strong>(s) Entreprise Non pratiquée 3 j+ Amm. IV5 Pulvérisation Aldéhy<strong>de</strong>(s) Entreprise Thermo. Aldéhy<strong>de</strong>(s) Entreprise 10 j+ Amm. IV + Amm. IV6 Thermo. Aldéhy<strong>de</strong>(s) Entreprise Non pratiquée 6 j+ Amm. IV7 Pulvérisation Aldéhy<strong>de</strong>(s) Entreprise Thermo. Aldéhy<strong>de</strong>(s) Entreprise 12 j+ Amm. IV + Amm. IV8 Pulvérisation Aldéhy<strong>de</strong>(s) Eleveur Non pratiquée 14 j+ Amm. IV9 Pulvérisation Aldéhy<strong>de</strong> Entreprise Non pratiquée 3 j10 Pulvérisation Aldéhy<strong>de</strong> Entreprise Non pratiquée 4 j11 Thermo. Aldéhy<strong>de</strong>(s) Entreprise Non pratiquée 6 j+ Amm. IV12 Pulvérisation Aldéhy<strong>de</strong> Entreprise Thermo. Aldéhy<strong>de</strong>(s) Entreprise 14 j+ Amm. IV13 Pulvérisation Aci<strong>de</strong>s Entreprise Thermo. Aldéhy<strong>de</strong>(s) Entreprise 13 j+ Amm. IV + Amm. IV14 Pulvérisation Aldéhy<strong>de</strong>(s) Eleveur Thermo. Aldéhy<strong>de</strong>(s) Entreprise 16 j+ Amm. IV + Amm. IV15 Pulvérisation Aldéhy<strong>de</strong>s Eleveur Thermo. Aldéhy<strong>de</strong>s Entreprise 6 ja Durée du Vi<strong>de</strong> Sanitaire : Nombre <strong>de</strong> jours entre la 1 re <strong>désinfection</strong> <strong>et</strong> l’entrée <strong>de</strong> la nouvelle ban<strong>de</strong>b Thermo. : thermonébulisationc Amm. IV : ammoniums quaternairesEn <strong>désinfection</strong> <strong>de</strong> routine, seuls 2 <strong>de</strong>s éleveurs effectuent systématiquementune double <strong>désinfection</strong> du bâtiment. De ce fait, même pour les besoins <strong>de</strong>l’étu<strong>de</strong>, la double <strong>désinfection</strong> du poulailler n’a pas toujours été pratiquée :3 éleveurs ont préféré une seule <strong>désinfection</strong> par pulvérisation <strong>et</strong> 5 parthermonébulisation (Tableau 6). Les durées courtes <strong>de</strong> vi<strong>de</strong> technique onteffectivement laissées parfois peu <strong>de</strong> temps pour réaliser <strong>de</strong>ux <strong>désinfection</strong>s.Il semble également exister chez certains éleveurs une réticence <strong>à</strong> l’égard<strong>de</strong> l’utilisation <strong>de</strong> la pulvérisation, par crainte d’un mauvais séchage dupoulailler. Seulement 7 bâtiments ont donc été désinfectés <strong>de</strong>ux fois, d’abordpar pulvérisation puis par thermonébulisation, ce qui correspondait <strong>à</strong> l’objectifsouhaité dans le protocole <strong>à</strong> tester.L’enregistrement chronologique <strong>de</strong>s opérations <strong>de</strong> N/D dans la grillecommémorative prévue dans le protocole a été correctement effectué parles éleveurs mais le relevé <strong>de</strong>s doses <strong>de</strong> désinfectants utilisées a étéfréquemment incompl<strong>et</strong>. Bien que le protocole <strong>à</strong> évaluer prévoit un N/Dcompl<strong>et</strong> du site <strong>de</strong> ponte, les abords du poulailler <strong>et</strong> les silos ont souventété oubliés dans les chantiers suivis, l’essentiel <strong>de</strong>s opérations se concentrantsur la salle d’élevage. La conduite en ban<strong>de</strong> multiple a empêché untraitement exhaustif du site <strong>de</strong> ponte dans les 2 exploitations qui lapratiquaient : les locaux annexes, communs <strong>à</strong> d’autres poulaillers encoreen production au moment du chantier, n’ont pas été décontaminés dansces élevages.


3.3. Efficacité <strong>de</strong> la <strong>désinfection</strong>3.3.1. Notation visuelle <strong>de</strong> la qualité du <strong>n<strong>et</strong>toyage</strong>Sur les 15 poulaillers, la note globale <strong>de</strong> propr<strong>et</strong>é par circuit a atteint 57 %,seul le circuit <strong>de</strong>s fientes présentant une note moyenne inférieure aux autres(47 %) (Tableau 7). C<strong>et</strong>te faible note a été justifiée dans la plupart <strong>de</strong>sélevages par <strong>de</strong>s restes <strong>de</strong> fientes collés sur les tapis <strong>et</strong> surtout sur leconvoyeur <strong>à</strong> fientes. Les tapis ont généralement été mis <strong>à</strong> tourner au momentdu départ <strong>de</strong>s animaux pour évacuer les fientes mais ils n’ont été grattéspour enlever les résidus adhérents que dans un seul élevage.■ Tableau 7 – Résultats <strong>de</strong> la notation visuelle <strong>de</strong> la qualité du <strong>n<strong>et</strong>toyage</strong> <strong>à</strong> sec(n = 15 élevages).Circuit Points vérifiés Note Problèmes rencontrésmoyenneAération Admission, extraction, 56 % Poussières surgaine circulationinstallations hautesAlimentation Vis,Résidus collés <strong>à</strong> l’intérieurchariot alimentation, 56 % <strong>de</strong>s mangeoires, intérieurmangeoires<strong>de</strong>scentes non dépoussiéréCages Fonds, parois, Poules mortes, amas <strong>de</strong>gar<strong>de</strong>s <strong>à</strong> œufs, 59 % fientes, poussières, eaugouttièresstagnante dans gouttièresOeufs Ban<strong>de</strong>s <strong>à</strong> œufs, collecteurs 57 % œufs, traces d’œufs,poussièresFientes Gaines pré-séchage, tapis, 47 % Amas fientes, plumes,déflecteurs, convoyeursintérieurs tapis non soufflésIntérieur Plafond, murs <strong>et</strong> portes, 61 % Poussières <strong>et</strong> plumessol, moteurssous batteriesNOTE MOYENNE 57 %Au niveau du circuit d’aération, les points les moins bien dépoussiéréscorrespondaient aux installations en hauteur : cheminées d’extraction,extracteurs surélevés en pignon ou lanterneau. Les difficultés d’accès <strong>à</strong> ceszones en l’absence <strong>de</strong> matériel d’élévation ont rendu leur dépoussiérageimpossible dans 3 poulaillers. La salle d’élevagea bien été dépoussiérée <strong>et</strong> balayée mais dans 6poulaillers, <strong>de</strong>s amas importants <strong>de</strong> poussièresont été observés sous les batteries. Les planchersen bois qui surplombent le convoyeur <strong>à</strong> fientesau bout <strong>de</strong>s couloirs sont <strong>de</strong>meurés fréquemmentsales.L’intérieur <strong>de</strong>s colonnes <strong>de</strong> <strong>de</strong>scente d’alimentou <strong>de</strong>s chariots d’alimentation n’a été soufflé quedans 2 élevages, perm<strong>et</strong>tant l’élimination <strong>de</strong>samas d’aliment fréquemment coincés dans lescolonnes. La qualité du <strong>n<strong>et</strong>toyage</strong> <strong>de</strong>s mangeoiresa été meilleure lorsqu’elles ont été grattées (3élevages) plutôt que simplement soufflées. Lesmangeoires équipées d’une chaîne plate ont étéplus difficiles <strong>à</strong> vi<strong>de</strong>r <strong>et</strong> dépoussiérer que cellesremplies par <strong>de</strong>s chariots car <strong>de</strong>s résidus d’alimentrestaient piégés sous les chaînes ; la note100%80%60%% BC40%20%0%13 %18 %9 %1 %moyenne <strong>de</strong> <strong>n<strong>et</strong>toyage</strong> <strong>de</strong>s mangeoires était ainsi <strong>de</strong> 44 % pour le système<strong>de</strong> distribution par chaîne contre 60 % avec chariot.La notation <strong>de</strong> la qualité du dépoussiérage a ainsi fait apparaître dans <strong>de</strong>nombreux élevages <strong>de</strong>s lacunes dans la mise en œuvre du <strong>n<strong>et</strong>toyage</strong> <strong>à</strong> secparticulièrement pour les zones difficiles d’accès. Le démontage <strong>de</strong> certainséléments amovibles, tels que les plaques <strong>de</strong> protection <strong>de</strong>s tapis <strong>à</strong> fientes,lors <strong>de</strong> la préparation du chantier faciliterait le <strong>n<strong>et</strong>toyage</strong> en augmentantl’accessibilité aux surfaces <strong>à</strong> traiter [4].3.3.2. Suivi bactériologiqueLa figure 3 présente les résultats <strong>de</strong>s dénombrements <strong>de</strong>s streptocoquesfécaux par BC réalisés aux différentes étapes du N/D. Les résultats sontexprimés en Unités Formant Colonies (UFC) par BC ; au-<strong>de</strong>l<strong>à</strong> <strong>de</strong> 200 UFCpar BC, les colonies ne sont plus comptées <strong>et</strong> la boîte est considérée commeenvahie.Avant dépoussiérage, 59 % <strong>de</strong>s BC comptaient plus <strong>de</strong> 100 UFC (figure 3).Les zones les plus contaminées correspondaient au sol <strong>de</strong> la salle d’élevage<strong>et</strong> au circuit <strong>à</strong> fientes. Le niveau <strong>de</strong> contamination fécale après <strong>n<strong>et</strong>toyage</strong><strong>à</strong> sec a peu évolué par rapport au début du chantier : 53 % <strong>de</strong>s BCprésentaient toujours plus <strong>de</strong> 100 UFC <strong>et</strong> la répartition globale <strong>de</strong>sprélèvements par classes <strong>de</strong> contamination avait peu changé. Une baissesignificative <strong>de</strong> la contamination n’a ainsi été enregistrée que dans la moitié<strong>de</strong>s bâtiments suivis. Les zones présentant les baisses <strong>de</strong> contamination lesplus marquées étaient les circuits d’aération, d’alimentation <strong>et</strong> <strong>de</strong>s œufsalors que les tapis <strong>à</strong> fientes <strong>et</strong> le sol sont <strong>de</strong>meurés fortement contaminés.Dans 6 poulaillers, le niveau global <strong>de</strong> contamination après <strong>n<strong>et</strong>toyage</strong> <strong>à</strong> secn’a pas diminué. Aucune différence importante, ni dans la <strong>métho<strong>de</strong></strong> <strong>de</strong>dépoussiérage ni dans les moyens mis en œuvre dans ces élevages, n’a été■ Figure 3 – Répartition <strong>de</strong>s BC par classes <strong>de</strong> contamination aux différentes étapes <strong>de</strong> la décontamination(n = 15 poulaillers).37 %22 %avant dépoussiérage(n=13)*30 %23 %13 %20 %12 %2 %3 %8 %5 %13 %16 %55 %7 %5 %12 %69 %4 %3 %après dépoussiérage après 1ère <strong>désinfection</strong>** après 2ème <strong>désinfection</strong> (n=7)Nb UFC/BC> 200]100;200]50;100]]10;50]]0;10]0* 2 poulaillers non visités avant dépoussiérage** résultats après la 1 re <strong>désinfection</strong> cumulés pour les bâtiments désinfectés 1 fois (n=8) <strong>et</strong> 2 fois (n=7)TeMA nº 5 - janvier/février/mars 2008 [ 15 ]


TECHNIQUEmise en évi<strong>de</strong>nce par rapport aux poulaillers où la contamination a baissé.Cependant, dans 3 <strong>de</strong>s bâtiments où la contamination n’a pas évolué,certaines surfaces comme les mangeoires, les ban<strong>de</strong>s <strong>à</strong> œufs ou les tapis<strong>et</strong> convoyeurs <strong>à</strong> fientes se sont avérées plus contaminées après dépoussiéragequ’avant. Ces zones ont certainement été contaminées par le dépôt <strong>de</strong>poussières mises en suspension lors du soufflage. L’aspiration perm<strong>et</strong>trait<strong>de</strong> limiter ce risque mais il ne semble pas exister <strong>de</strong> matériel réellementadapté au <strong>n<strong>et</strong>toyage</strong> <strong>de</strong>s poulaillers.Après la 1 re <strong>désinfection</strong>, 71 % <strong>de</strong>s BC présentaient moins <strong>de</strong> 10 UFC,montrant une diminution significative du niveau global <strong>de</strong> contamination(Test <strong>de</strong> Kruskal <strong>et</strong> Wallis, p < 0.001) ; ce taux dépassait 80 % pour lescircuits d’aération, d’alimentation <strong>et</strong> les murs. Dans les 7 élevages ayantpratiqué une 2 e <strong>désinfection</strong>, le niveau global <strong>de</strong> contamination a encoreété significativement abaissé entre la 1 re <strong>et</strong> la 2 e intervention (p < 0.001) :81 % <strong>de</strong>s prélèvements présentaient moins <strong>de</strong> 10 UFC/BC après la 2 e<strong>désinfection</strong> pour l’ensemble <strong>de</strong>s circuits.Des niveaux élevés <strong>de</strong> contamination résiduelleont néanmoins été observés sur les tapis <strong>et</strong>convoyeurs <strong>à</strong> fientes <strong>et</strong> sur le sol <strong>de</strong>s poulaillersdans la majorité <strong>de</strong>s élevages, montrant lanécessité <strong>de</strong> m<strong>et</strong>tre en place <strong>de</strong>s procéduresrenforcées <strong>de</strong> <strong>n<strong>et</strong>toyage</strong> <strong>et</strong> <strong>de</strong> <strong>désinfection</strong> <strong>de</strong>ces surfaces. Pour les tapis <strong>à</strong> fientes, la présence<strong>de</strong> souillures adhérentes justifierait un raclagemais l’accessibilité <strong>de</strong> ces surfaces pour le<strong>n<strong>et</strong>toyage</strong> est problématique. Une <strong>désinfection</strong>rigoureuse par pulvérisation est donc <strong>à</strong>recomman<strong>de</strong>r en l’absence <strong>de</strong> solution <strong>de</strong><strong>n<strong>et</strong>toyage</strong> <strong>à</strong> sec réellement efficace ; ladétermination <strong>de</strong> ses paramètres d’application<strong>de</strong>vrait faire l’obj<strong>et</strong> d’une étu<strong>de</strong> complémentaire.Pour le sol <strong>de</strong> la salle d’élevage, une attentionparticulière doit être apportée au balayag<strong>et</strong>erminal perm<strong>et</strong>tant l’évacuation <strong>de</strong>s poussièrestombées durant le dépoussiérage. Ce balayagepourrait être complété par une <strong>désinfection</strong>spécifique par chaulage par exemple, qui amontré son efficacité sur les sols cimentés dansles poulaillers <strong>de</strong> volailles <strong>de</strong> chair [5].Si dans tous les bâtiments suivis une diminutionsignificative <strong>de</strong> la contamination fécale a étéobservée après <strong>désinfection</strong>(s), les élevages traités<strong>de</strong>ux fois présentaient une contamination résiduellesignificativement plus faible (p < 0.01) que ceuxdésinfectés une seule fois (Figure 4). De même,la <strong>désinfection</strong> par pulvérisation s’est avérée[ 16 ] TeMA nº 5 - janvier/février/mars 2008100%% BC% BC80%60%40%20%0%significativement plus efficace (p < 0.001) que la thermonébulisation lors <strong>de</strong>la 1 re <strong>désinfection</strong> (Figure 5). Il faut souligner que dans 2 poulaillers traités parpulvérisation <strong>de</strong> formol, aucune contamination résiduelle n’a été détectée maisil n’est pas exclu que les résultats bactériologiques aient été faussés par <strong>de</strong>srésidus <strong>de</strong> désinfectant. Cependant, même en écartant ces 2 bâtiments <strong>de</strong>l’analyse statistique, la contamination résiduelle après la 1 re <strong>désinfection</strong><strong>de</strong>meuraient significativement plus élevée (p < 0.001) dans les poulaillerstraités par thermonébulisation par rapport <strong>à</strong> ceux ayant été désinfectés parpulvérisation. Il a effectivement été démontré que la <strong>désinfection</strong> parthermonébulisation était peu efficace sur les surfaces verticales ou peu accessiblesalors que la pulvérisation perm<strong>et</strong> une application directe du désinfectant sur ceszones [6]. De plus, les traitements par voie aérienne doivent être appliquésdans <strong>de</strong>s bâtiments complètement étanches, ce qui n’est pas le cas <strong>de</strong>s poulaillersmême lorsque les entrées <strong>et</strong> sorties d’air sont fermées [7].Cependant, la mise en œuvre <strong>de</strong> la pulvérisation semble difficile <strong>à</strong> maîtriserpour les éleveurs. En eff<strong>et</strong>, <strong>de</strong>s erreurs <strong>de</strong> calculs <strong>de</strong>s surfaces développées<strong>de</strong>s cages ont amené <strong>à</strong> une sous-estimation <strong>de</strong> la dose <strong>de</strong> désinfectant <strong>à</strong>■ Figure 4 – Répartition <strong>de</strong>s BC par classes <strong>de</strong> contamination en fonction du nombre <strong>de</strong> <strong>désinfection</strong>s pratiquées.100%80%60%40%20%0%5 %6 %4 %13 %19 %53 %après 1ère <strong>désinfection</strong> terminale (n=8)6 %4 %11 %12 %64 %3 %4 %7 %5 %12 %69 %après 2ème <strong>désinfection</strong> (n=7)6 %10 %5 %19 %23 %37 %3 %■ Figure 5 – Répartition <strong>de</strong>s BC par classes <strong>de</strong> contaminationen fonction <strong>de</strong> la <strong>métho<strong>de</strong></strong> <strong>de</strong> <strong>désinfection</strong> utilisée pour la 1 re <strong>désinfection</strong>pulvérisation (n = 10) thermonébulisation (n = 5)Nb UFC/BC> 200]100;200]]50;100]]10;50]]0;10]0Nb UFC/BC> 200]100;200]]50;100]]10;50]]0;10]0


utiliser. Une sensibilisation <strong>de</strong>s éleveurs <strong>à</strong> la bonne utilisation <strong>de</strong>s désinfectants<strong>et</strong> la création d’un référentiel pour le calcul <strong>de</strong>s surfaces développées <strong>de</strong>scages, surtout aménagées, perm<strong>et</strong>trait <strong>de</strong> prévenir ces difficultés. Des écartsont aussi été constatés dans les paramètres d’application <strong>de</strong> la pulvérisationentre les entrepreneurs, qui ont utilisé une pression moyenne ou élevéealors, que les éleveurs travaillaient en basse pression.3.4. Complémentarité <strong>de</strong>s <strong>métho<strong>de</strong></strong>s d’évaluationAu cours <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te étu<strong>de</strong>, 2 <strong>métho<strong>de</strong></strong>s ont été utilisées pour évaluer l’efficacité<strong>de</strong> la décontamination : la notation visuelle <strong>de</strong> la qualité du <strong>n<strong>et</strong>toyage</strong> <strong>et</strong> ledénombrement <strong>de</strong>s streptocoques fécaux par BC. Aucune corrélation n’a étémise en évi<strong>de</strong>nce entre les résultats <strong>de</strong> ces 2 <strong>métho<strong>de</strong></strong>s (figure 6, coefficient<strong>de</strong> Spearman = - 0,19, p = 0,48). C<strong>et</strong>te discordance partielle entre lesrésultats <strong>de</strong> la notation visuelle <strong>et</strong> les dénombrements bactériens peut êtreliée <strong>à</strong> <strong>de</strong>ux facteurs :• les BC ne sont utilisables que sur <strong>de</strong>s surfaces visuellement propres, laprésence <strong>de</strong> souillures sur la gélose empêchant la lecture. De ce fait, pourchaque circuit contrôlé, les prélèvements ont été réalisés sur <strong>de</strong>s zonescorrectement n<strong>et</strong>toyées alors que ces mêmes surfaces pouvaient être sales<strong>à</strong> d’autres endroits du poulailler.• la notation visuelle est un outil d’évaluation qui <strong>de</strong>meure subjectif malgréla standardisation <strong>de</strong> la grille. Les 2 enquêteurs ont harmonisé leur notationsur les 3 premiers bâtiments suivis mais un eff<strong>et</strong> <strong>de</strong> l’intervenant surl’évaluation <strong>de</strong> la propr<strong>et</strong>é est toujours possible.Aucune <strong>de</strong>s 2 <strong>métho<strong>de</strong></strong>s n’est donc suffisante en elle-même pour obtenirune évaluation complète <strong>de</strong> l’efficacité <strong>de</strong> la décontamination : elles doiventêtre utilisées ensemble. Au cours d’un chantier, la notation visuelle est <strong>à</strong>réaliser dès la fin du <strong>n<strong>et</strong>toyage</strong> afin <strong>de</strong> m<strong>et</strong>tre en évi<strong>de</strong>nce <strong>de</strong>s zones<strong>de</strong>meurées sales, qui feront l’obj<strong>et</strong> d’un dépoussiérage complémentaireavant la <strong>désinfection</strong>. L’utilisation <strong>de</strong>s BC après <strong>désinfection</strong> donne unemesure objective du niveau <strong>de</strong> contamination résiduelle mais n’a <strong>de</strong> sensque dans un bâtiment propre : elle ne perm<strong>et</strong> pas <strong>de</strong> rendre compte <strong>de</strong> laprésence <strong>de</strong> souillures résiduelles. Elle pourrait amener <strong>à</strong> sur-évaluer la qualité% BC comptant moins <strong>de</strong> 10 UFC10080604020■ Figure 6 – Relation entre la note visuelle <strong>de</strong> la qualité du <strong>n<strong>et</strong>toyage</strong> <strong>et</strong> les résultats bactériologiques(n = 15 poulaillers)00 10 20 30 40 50 60 70 80Note visuelle moyenne (%)<strong>de</strong> la décontamination si ces résultats sont interprétés sans référence <strong>à</strong> lanotation visuelle.4. ConclusionsL’objectif <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te étu<strong>de</strong> était d’évaluer l’efficacité d’un protocole <strong>de</strong> N/D<strong>de</strong>s bâtiments <strong>de</strong> pon<strong>de</strong>uses en cages, basé sur un <strong>n<strong>et</strong>toyage</strong> <strong>à</strong> sec proche<strong>de</strong> celui pratiqué en routine dans <strong>de</strong> nombreux élevages français. Les résultatsbactériologiques ont montré une diminution <strong>de</strong> la contamination fécale après<strong>désinfection</strong> dans tous les poulaillers suivis mais les résultats <strong>de</strong> propr<strong>et</strong>é <strong>et</strong><strong>de</strong> baisse <strong>de</strong> contamination après dépoussiérage ont été hétérogènes. Ledépoussiérage constitue une intervention préalable <strong>à</strong> la <strong>désinfection</strong> maisne perm<strong>et</strong> pas systématiquement une diminution <strong>de</strong> la charge bactérienne<strong>de</strong>s surfaces traitées. Un renforcement du protocole proposé apparaît doncnécessaire <strong>à</strong> plusieurs niveaux :• Une double <strong>désinfection</strong> du poulailler est fortement recommandée, avecune 1 re <strong>désinfection</strong> par pulvérisation. C<strong>et</strong>te intervention doit être confiée<strong>de</strong> préférence <strong>à</strong> un professionnel <strong>de</strong> l’hygiène.• Des procédures spécifiques pour le <strong>n<strong>et</strong>toyage</strong> <strong>et</strong> la <strong>désinfection</strong> <strong>de</strong>s tapis<strong>et</strong> convoyeur <strong>à</strong> fientes <strong>et</strong> du sol du poulailler doivent être développéespour assurer une décontamination efficace <strong>de</strong> ces points critiques.• Le site d’élevage doit être traité dans sa globalité lors <strong>de</strong>s opérations <strong>de</strong>décontamination, comme prévu dans le protocole. C<strong>et</strong>te pratique n’estpas encore effective, la décontamination <strong>de</strong>s silos <strong>et</strong> <strong>de</strong>s abords étantsouvent négligée par les éleveurs. De plus, la conduite en ban<strong>de</strong>s multiplessemble incompatible avec la décontamination totale d’un site <strong>de</strong> ponte.• Une sensibilisation <strong>de</strong>s éleveurs <strong>à</strong> la bonne utilisation <strong>de</strong>s produitsdésinfectants perm<strong>et</strong>trait d’éviter certaines erreurs observées.Enfin, le protocole <strong>de</strong> N/D <strong>à</strong> sec testé, même amélioré, doit être réservé <strong>à</strong>la décontamination <strong>de</strong> routine, en <strong>de</strong>hors <strong>de</strong> toute situation sanitaireproblématique (positivité aux salmonelles, Bronchite Infectieuse,colibacillose…). Le document <strong>de</strong> présentation du protocole <strong>de</strong> N/D donnéaux éleveurs dans l’étu<strong>de</strong> peut servir <strong>de</strong> base,après intégration <strong>de</strong>s recommandations émisesprécé<strong>de</strong>mment, pour rédiger le protocole écritexigé par la charte sanitaire dans chaque élevage.Néanmoins, il semble nécessaire que ce protocolesoit adapté par l’éleveur <strong>et</strong> son encadrementtechnique pour prendre en compte les spécificitésdu site <strong>à</strong> traiter. De même, l’existence d’unprotocole écrit ne garantit pas son applicationcomplète lors du chantier <strong>de</strong> N/D, comme celaa parfois été constaté au cours <strong>de</strong> l’étu<strong>de</strong>. Lagrille commémorative testée dans l’étu<strong>de</strong> pourraitêtre reprise pour formaliser la fiched’enregistrement <strong>de</strong>s opérations <strong>de</strong> N/D prévuedans la charte sanitaire.TeMA nº 5 - janvier/février/mars 2008 [ 17 ]


TECHNIQUEC<strong>et</strong>te étu<strong>de</strong> apporte <strong>de</strong> premiers éléments objectifs perm<strong>et</strong>tant l’évaluation<strong>de</strong> l’efficacité du protocole <strong>de</strong> N/D <strong>à</strong> sec proposé par les professionnels <strong>de</strong>la filière œuf. Cependant, l’évolution <strong>de</strong> l’équipement <strong>de</strong>s élevages vers lescages aménagées rend nécessaire <strong>de</strong>s travaux complémentaires pour répondre<strong>à</strong> la problématique du N/D <strong>de</strong> ces nouvelles installations, qui n’a pu êtreabordée spécifiquement dans ce travail.Références bibliographiques1 - Arrêté du 15 mars 2007 relatif <strong>à</strong> la lutte contre les infections <strong>à</strong> SalmonellaEnteritidis, Salmonella Hadar, Salmonella Infantis, Salmonella Typhimuriumou Salmonella Virchow dans les troupeaux <strong>de</strong> l’espèce Gallus gallus en filièreponte d’œufs <strong>de</strong> consommation <strong>et</strong> fixant les modalités <strong>de</strong> déclaration <strong>de</strong>ssalmonelloses aviaires, visées <strong>à</strong> l’article D. 223-1 du co<strong>de</strong> rural, dans cesmêmes troupeaux. Journal Officiel, N° 80, texte n° 17 du 4 avril 2007.2 - Arrêté du 15 mars 2007 relatif aux modalités <strong>de</strong> la participation financière<strong>de</strong> l’Etat <strong>à</strong> la lutte contre les infections <strong>à</strong> Salmonella Enteritidis, SalmonellaHadar, Salmonella Infantis, Salmonella Typhimurium ou Salmonella Virchowdans les troupeaux <strong>de</strong> l’espèce Gallus gallus en filière ponte d’œufs <strong>de</strong>consommation. Journal Officiel, N° 80, texte n° 16 du 4 avril 2007.3 - DROUIN P., TOUX J-Y., L’HOSPITALIER R., 1985. Métho<strong>de</strong> bactériologiquepour apprécier la <strong>désinfection</strong> <strong>de</strong>s poulaillers. Bull<strong>et</strong>in d’Information <strong>de</strong> laStation Expérimentale d’Aviculture <strong>de</strong> Ploufragan, 25 : 176 – 178.4 - FOURNIER G., DROUIN P., TOUX J-Y., 2000. La conduite <strong>de</strong> ladécontamination <strong>de</strong>s poulaillers <strong>de</strong> pon<strong>de</strong>uses en cages vis-<strong>à</strong>-vis <strong>de</strong>Salmonella. Sciences <strong>et</strong> Techniques Avicoles, Hors-Série, septembre 2000.5 - VALANCONY H., HUMBERT F., DROUIN P., BALAINE L., LALANDE F., 2001.Influence du type <strong>de</strong> sol sur les performances <strong>de</strong>s poul<strong>et</strong>s, la gestion <strong>de</strong>l’ambiance <strong>et</strong> l’aptitu<strong>de</strong> <strong>à</strong> la décontamination du poulailler. In QuatrièmeJournées <strong>de</strong> la Recherche Avicole, Nantes, 27-29 mars 2001, p 37- 40.6 - DAVIES R.H., BRESLIN M., 2003. Investigation of Salmonellacontamination and disinfection in farm egg-packing plants. Journal of AppliedMicrobiology : 191-196.7 - LINTON A.H., HUGO W.B., RUSSEL A.D., 1987. Pratical aspects ofdisinfection and infection control. In Disinfection in v<strong>et</strong>erinary and farmanimal practice, Ed. Blackwell Scientific Publications, London, pp 144-168.RemerciementsCes travaux ont été réalisés grâce au financement <strong>de</strong> la Direction Générale<strong>de</strong> l’Alimentation du Ministère <strong>de</strong> l’Agriculture <strong>et</strong> <strong>de</strong> la Pêche, <strong>de</strong> l’OfficeNational Interprofessionnel <strong>de</strong> l’Elevage dans le cadre <strong>de</strong> l’ai<strong>de</strong> audéveloppement technologique, du Comité National pour la Promotion <strong>de</strong>l’œuf <strong>et</strong> du Conseil Régional <strong>de</strong> Br<strong>et</strong>agne <strong>et</strong> du Ministère <strong>de</strong> l’Agriculture autitre du Programme <strong>de</strong>s Interventions Territoriales (PITE Eau - Agriculture enBr<strong>et</strong>agne), en partenariat avec l’Union <strong>de</strong>s Groupements <strong>de</strong> Producteurs <strong>de</strong>Vian<strong>de</strong> <strong>de</strong> Br<strong>et</strong>agne.Les auteurs remercient la Section œuf <strong>de</strong> l’UGPVB pour son ai<strong>de</strong> dans lerecrutement <strong>de</strong>s élevages ainsi que les groupements <strong>de</strong> production <strong>et</strong> leséleveurs qui ont accepté <strong>de</strong> participer <strong>à</strong> c<strong>et</strong>te étu<strong>de</strong>. Ils remercient égalementle Laboratoire d’<strong>Etu<strong>de</strong></strong>s <strong>et</strong> <strong>de</strong> Recherches sur les Médicaments Vétérinaires<strong>et</strong> les Désinfectants <strong>de</strong> l’AFSSA <strong>de</strong> Fougères pour son soutien logistique.[ 18 ] TeMA nº 5 - janvier/février/mars 2008

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