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Hommes/ femmes, mode d'emploi... Les Business Angels: ils font ...

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Commerce extérieurSi nous nousacquittons bien denotre tâche, notreréputation en sortiragrandie ainsi quela curiosité du grandpublic à l’égard denotre pays.matière de recherche de compromis acceptables.J’ai également constaté que les petits pays s’entirent plutôt mieux que les grands. Ce qui estassez logique, car la présidence a plus d’importancepour un petit pays que pour un grand. <strong>Les</strong>grands pays ne disposent pas d’équipes gouvernementalesbeaucoup plus étoffées que les petitspays et les problèmes intérieurs les occupent doncquasiment à cent pour-cent. J’ai vécu dix présidencesen tant que députée européenne et leseffets du succès de la présidence belge de 1993 ontété ressentis pendant longtemps. Nous devons aumoins égaler la performance de nos prédécesseurs.”Répercussions économiquesLa présidence aura-t-elle également des répercussionssur la vie économique?Annemie Neyts: “<strong>Les</strong> répercussions sont évidentesdans le secteur horeca qui occupe uneplace importante dans l’économie belge. Aucours de notre présidence, nous n’organiseronspas moins de 17 conse<strong>ils</strong> des ministres officiels ouofficieux, répartis sur l’ensemble du pays. <strong>Les</strong>principaux événements seront le sommet deGand en octobre et celui de Laeken prévu pourdécembre. Si nous nous acquittons bien de notretâche, notre réputation en sortira grandie ainsique la curiosité du grand public à l’égard de notrepays. Voilà pourquoi nous organisons égalementdes conférences à Bruges, Gand et Liège. Nousprévoyons en tous cas que les répercussions économiquesseront plus importantes que les coûtsde la présidence.”A combien s’élève ce coût?Annemie Neyts: “Nous l’estimons à un peu plusd’un milliard de francs, soit quatre fois moinsque la présidence suédoise.”PrioritésLe Premier ministre Guy Verhofstadt a assigné àla présidence belge seize priorités.Quelles sont les principales, à votre sens?Annemie Neyts: “Il aurait peut-être mieux valuparler en termes de terrains d’action et leur assignerdes objectifs, car la plupart des prioritésétaient définies à l’avance. Je vois pour ma partquatre missions principales. Premièrement, nousdevons progresser dans le dossier de l’Extensionoù nous arrivons à une phase décisive. Plus letemps avance, plus les enjeux augmentent pourl’Union comme pour les candidats-membres quidoivent commencer à se familiariser avec dessujets comme la politique agricole, la politiqued’homogénéisation ou la politique de développementrégional. Ce sont des sujets brûlants car <strong>ils</strong>mettent en jeu d’énormes sommes d’argent. Ledossier de l’Extension sera abordé tant au sommetde Gand en octobre qu’à celui de Bruxellesen décembre. Ensuite, il nous incombe de baliserle terrain en vue du débat sur l’avenir de l’Unioneuropéenne. Nous espérons renforcer la collaborationentre Etats membres sur le plan de laJustice et sur celui des Affaires intérieures. Cesdossiers comportent également une série depierres d’achoppement comme l’immigration, lesdemandes d’asile ainsi que la question des‘négriers’ qui y est liée indirectement. La dernièremission concerne la politique européenne deDéfense, où nous souhaitons aboutir à desaccords et des engagements concrets concernantla constitution d’une force d’intervention rapidede 60.000 hommes. Toute la crédibilité de notresystème de défense et de sécurité en dépend.”L’euroVous ne mentionnez pas l’euro?Annemie Neyts: “Bien sûr qu’il y a l’euro, maisen ce qui concerne la Belgique, je crois que nousavons fait le maximum pour que le passage àl’euro se déroule sans accroc. Notre fameusetask-force travaille avec acharnement depuistrois ans à ce projet. S’il nous reste un effort àfournir pour familiariser les couches les plus vulnérablesde la société avec la monnaie unique, jepense que le monde économique est prêt, enparticulier les entreprises exportatrices.L’Allemagne aura plus de difficulté à se séparerde son mark pour adopter l’euro, et je pense quece sera aussi beaucoup plus pénible en Franceque chez nous. Certaines forces politiques françaisesmilitent en effet activement contre la monnaieeuropéenne. Ceci dit, je pense que les scénarioscatastrophes n’auront pas lieu, comme <strong>ils</strong>n’ont pas eu lieu pour le bogue de l’an 2000.”Certains prétendent qu’il y aura insuffisammentd’euros au moment du passage final.Annemie Neyts: “Etant donné que les deuxmonnaies coexisteront pendant quelquessemaines, nous ne pouvons qu’espérer que toutle monde ne se précipitera pas à la banque le 1 erjanvier pour changer son argent.”Organisation mondiale ducommerceUn nouveau sommet très important del’Organisation mondiale du commerce (OMC)se tiendra pendant la présidence belge.Que peut-on en attendre?Annemie Neyts: “Nous nous consacrons depuispas mal de temps à la préparation de cette conférencede l’OMC qui se tiendra à Doha, capitaledu Qatar. La Commission européenne y négocieraau nom des Etats membres. L’actuel commissaireeuropéen, Pascal Lamy, s’efforce depuis desmois de créer un climat propice aux négocia-10BBL Entreprise - N°133 - juin 2001

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