31.07.2015 Views

ing entreprise 165 - ING Belgium

ing entreprise 165 - ING Belgium

ing entreprise 165 - ING Belgium

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

LE MAGAZINE DE L’ENTREPRENEUR DYNAMIQUE AVRIL - MAI 2005<strong>165</strong>Succession del’<strong>entreprise</strong> familialele grand défiAllongementdu temps de travaill’inévitable évolution?Motivez votrepersonnel avec desrémunérations alternativesQuelle protection contreun dollar à la dérive?Voitures de sociétéplus chères pourl’employeurComment attirer etconserver les travailleursdans les PME?La LaiterieCoopérative deChéoux remporte le TruckFleet Owner of the Year<strong>ING</strong> Team Benefitsl’assurance groupe des PME


initiativesSuccession de l’<strong>entreprise</strong> familialele grand défiPrévoir la succession de l’<strong>entreprise</strong> familiale est une mission délicateaux yeux de très nombreux entrepreneurs. Cette problématique arécemment fait l’objet d’une captivante soirée d’information organiséepar VOKA - Chambre de Commerce Halle-Vilvorde et par <strong>ING</strong>.Le premier intervenant de la soirée était JozefLievens, avocat chez Eubelius et cofondateur del’Instituut voor het Familiebedrijf. Il a entamé son discourssur le ton humoristique: “Toute <strong>entreprise</strong> familialeconnaît trois problèmes: la succession, la successionet encore la succession.” Son affirmation a étéétayée avec quelques données statistiques. Au coursd’une période de soixante ans, 80% des <strong>entreprise</strong>sfamiliales disparaissent et seules 13% restent auxmains de la famille. 30% des <strong>entreprise</strong>s familialessont transmises à la deuxième génération, 12% à latroisième et seulement 3% se maintiennent sur quatregénérations.UN PROCESSUS COMPLEXEJozef Lievens a développé ce qu’il appelle la “rouede la succession”, un modèle qui dresse la carte de laproblématique avec, à l’extérieur, les acteurs (le transmetteur,l’<strong>entreprise</strong>, les repreneurs et la famille) et, àl’intérieur, une description par étapes du processus.L’organisation de la succession est un processus complexequi débute à la prise de conscience et qui peutprendre cinq à dix ans. Son déroulement n’est paslinéaire et est ponctué de retours et d’avancées. JozefLievens recense non moins de quarante variables susceptiblesd’influencer le processus, tandis qu’au coursde cette période transitoire, l’<strong>entreprise</strong> doit continuerà être bien gérée. Le début est marqué par de grandesincertitudes: psychologique, au sujet de la famille, de lasituation financière personnelle, de l’<strong>entreprise</strong> ellemême.Ces incertitudes doivent se transformer en certitudes,notamment par le biais d’une professionnalisationdu management et d’une planification financière.“Dans les années 1980, on considérait une planificationprécise comme facteur déterminant d’une successionréussie”, selon Jozef Lievens. “Mais une récenteenquête approfondie montre que les éléments décisifssont des relations familiales constructives, suiviesdes compétences du successeur et ensuite seulementde la planification.” C’est principalement la communicationau sein de la famille qui mérite le plus d’attention,d’où l’importance d’un débat familial et de l’établissementd’une charte.QUESTIONS À OBSERVERAndré Geeroms, consultant chez Deloitte, a prisensuite la parole en soulevant une série de questions àobserver lors de la transmission d’une <strong>entreprise</strong>.Avant toute chose, le dirigeant d’<strong>entreprise</strong> doit préparersa société à la reprise. Un repreneur n’a d’intérêtUne récente enquêtemontre que les élémentsdécisifs d’une successionréussie sont des relationsfamiliales constructives,suivies des compétencesdu successeur et ensuiteseulement de laplanification.3


actualitéAllongement du temps detravail: l’inévitable évolution?Notre niveau de vie peut-il encore être garanti sansallongement du temps de travail? Cette question a étéposée à Peter Vanden Houte, Chief Economist chez<strong>ING</strong>, et à Jean-Charles Wibo, CEO de Vlassenroot.Le débat sur l’allongement du temps de travail faitrage dans de nombreux pays d’Europe occidentale. EnFrance, la semaine des 35 heures soulève les passions.En Allemagne, certaines <strong>entreprise</strong>s comme Siemens etDaimlerChrysler sont passées de 38 à 40 heures hebdomadaires,sans augmentation des salaires. Et enBelgique, l’allongement du temps de travail figuraitcomme une exigence capitale du patronat dans lesnégociations interprofessionnelles. Dans notre pays eneffet, le temps de travail moyen est légèrement inférieurà celui de la plupart des autres pays européens.LA VISION DE L’ÉCONOMISTEPeter Vanden Houte: “Contrairement à une idéelargement répandue, la Belgique, tout comme les Pays-Bas et la France, se situe au bas de l’échelle. Dans lesdébats, les parties concernées jonglent avec les statistiques,dont elles utilisent différents paramètres selonleurs objectifs. Le temps de travail sur papier diffère enoutre considérablement du temps de travail effectif.”Voir la réalité en faceDeux grands phénomènes sont à la base du débat.A cause du vieillissement croissant de la population,les personnes actives ne pourront bientôt plus financerle groupe de plus en plus important de personnesâgées. Par ailleurs, l’élargissement de l’Union européennea provoqué une concurrence accrue avec lespays voisins à bas salaires. Pour survivre, de nombreuxchefs d’<strong>entreprise</strong> n’envisagent pas d’autres solutionsqu’une diminution des salaires ou un allongement dutemps de travail.Peter Vanden Houte: “Dans le futur, nous généreronsplus difficilement des revenus et nous devronssupporter plus de dépenses. Les opposants à l’allongementdu temps de travail prétendent généralementqu’il conduira à une diminution des postes de travail età une augmentation du chômage. C’est un raisonnementfaux, parce que la masse de travail n’est pas unedonnée fixe. Les chiffres indiquent que les gens dépensentplus quand leurs revenus augmentent. Et plus ilsdépensent, plus ils créent du travail. En d’autres mots:plus nous travaillons, plus nous générons du travail.”Quelle est la solution?Selon Peter Vanden Houte, le problème se situedans la participation à la vie active: dans notre pays,trop peu de gens travaillent pour pouvoir réellementaccroître la production par habitant, nécessaire aumaintien de notre prospérité. Dans la catégorie des 55-65 ans, moins de 30% sont actifs, contre plus de 40%Nous devons créer uneplus grande valeurajoutée par travailleur,par le biais d’unespécialisation de notreéconomie et d’unehausse du niveaud’instruction et deformation.5


Nos travailleurs sontdisposés à travailler pluslongtemps, mais lescharges sociales élevéessont démotivantes.Jean-Charles Wibo,CEO de Vlassenrootdans l’ensemble de l’Union européenne et 50 à 60%dans les pays scandinaves. Pourquoi n’y a-t-il plus d’effortsentrepris pour activer la vieille garde? PeterVanden Houte: “Cela semble moins simple en pratique.L’une des difficultés est le trop faible niveaud’instruction des personnes de plus de 55 ans. Uneautre option serait la réduction de notre système desécurité sociale, qui reste un sujet politiquement tropsensible. La solution se situe donc ailleurs. Nousdevons créer une plus grande valeur ajoutée par travailleur,par le biais d’une spécialisation de notre économieet d’une hausse du niveau d’instruction et deformation. Les chiffres le démontrent: un allongementde la scolarité d’un an provoque une augmentation de4 à 7% de la valeur ajoutée par habitant.”L’allongement du temps de travail est surtoutimportant pour les <strong>entreprise</strong>s à fort coefficient de travail.Peter Vanden Houte: “De toute manière, ces<strong>entreprise</strong>s vont au devant d’une période particulièrementdifficile, parce que les acteurs internationauxtrouvent de plus en plus facilement des moyens deproduction meilleur marché ailleurs. Cependant, notrepays a des atouts dans d’autres domaines. Chez nous,le salaire des universitaires n’est pas beaucoup plusélevé que la moyenne. La connaissance et le savoirfairesont relativement bon marché, et nous devronsexploiter cette donnée à l’avenir.”LA VISION DU CHEF D’ENTREPRISEDepuis 1996, Jean-Charles Wibo est à la tête del’<strong>entreprise</strong> de transformation métallique Vlassenrootà Grand-Bigard. Sous sa direction dynamique, le personneldu groupe WIBO a quintuplé. Il est formel: letaux d’activité doit absolument croître, sinon la situationdeviendra insoutenable.Augmenter la mobilité et travailler pluslongtempsLe premier problème soulevé par JC Wibo est lemanque de mobilité du travail: “Malgré un taux dechômage élevé, certaines <strong>entreprise</strong>s éprouvent desdifficultés à trouver des travailleurs. Les autoritésdevraient obliger les chômeurs à accepter du travail à10 ou 15 km de chez eux. Nous cherchons en vain desouvriers supplémentaires, alors que la région bruxelloise,quelques kilomètres plus loin, compte plus de 20%de chômeurs. La régionalisation a conduit à unedispersion des compétences, si bien qu’il n’y a plus depolitique commune.”Le fait d’être tous obligés de travailler plus longtempss’impose comme une évidence pour JC Wibo. Les syndicatsy sont résolument opposés et les politiciensmanquent de courage pour prendre les bonnes mesures.Mais les entrepreneurs ont également leur poidssur la conscience. JC Wibo: “Les grandes <strong>entreprise</strong>s etles multinationales sont souvent demandeuses dumaintien de la prépension, qui leur permet d’évacuerleur passif social à moindre frais. Le monde des <strong>entreprise</strong>sdoit faire preuve de correction: il ne peut à lafois pleurer devant le Mur des Lamentations et profiterdes facilités publiques.”Salaires nets plus élevés et allongement dutemps de travailLe manque de courage politique nous mène versun stade où nous devrons travailler plus longtemps,sans quoi notre régime de sécurité sociale s’écroulera.Parallèlement, le coût du travail doit fortement diminueret le temps de travail augmenter. JC Wibo: “Laréglementation du travail actuelle ne correspond plusaux circonstances économiques. Le monde est un villageet la globalisation est un fait. Le gouvernements’est fixé pour objectif de créer 200.000 nouveaux postesde travail, mais il doit surtout prendre des mesurespour conserver les postes existants. Ce qui se produitaujourd’hui dans le domaine du textile est ce quiattend le secteur métallurgique demain. La seulemanière d’arrêter la délocalisation et de rétablir notreforce concurrentielle est d’allonger le temps de travailhebdomadaire à 40 heures, pour le même salaire.”Est-ce socialement réalisable? “Nos travailleurs sontdisposés à travailler plus longtemps”, dit JC Wibo.“Mais les charges sociales élevées sont démotivantes.Le coût total du travail doit diminuer pour que le salairenet puisse augmenter.” Selon JC Wibo, la solutionest d’épurer sérieusement le secteur public: “Il existeune disproportion entre l’emploi dans le public et dansle privé. En outre, le travail de l’Etat est inefficace et ily a un besoin urgent de modernisation et de réductiondes tracasseries administratives!”Allongement du temps de travail, augmentationdu taux d’activité, baisse du coût du travail, sont certainementdes sujets brûlants qui continueront à figurerà l’agenda politique des prochaines années. ■6


services <strong>ING</strong><strong>ING</strong> Team Benefitsl’assurance groupe des PME<strong>ING</strong> vous propose un nouvel outil de motivation de vos collaborateurs:le package d’avantages extralégaux <strong>ING</strong> Team Benefits, une assurancegroupe simple à budgéter et à gérer, conçue à la mesure des PME.La faiblesse de notre système de sécurité sociale apoussé de plus en plus d’<strong>entreprise</strong>s à utiliser l’assurancegroupe comme outil de motivation de leur personnel.Bien que la pension légale, les indemnités dechômage, les indemnités INAMI en cas de maladie oud’invalidité constituent un premier filet de sécurité, cesaides se situent bien en deçà du niveau de vie courant.Une inquiétude règne également quant au futur financementdes pensions: à partir de 2010, la générationbaby-boom partira à la retraite et c’est une populationactive en diminution qui devra financer un nombrecroissant de pensionnés. Le financement de la pensionlégale pose donc problème. Afin d’éviter une diminutiondrastique de leur niveau de vie, de plus en plus deBelges se constituent une épargne pension.UNE ASSURANCE GROUPE À LA MESUREDES PMEEn tant qu’employeur, vous pouvez contribuer àcette épargne en offrant à vos collaborateurs une assurancegroupe. Avec <strong>ING</strong> Team Benefits, <strong>ING</strong> vous proposeune formule unique qui excelle par sa simplicitéadministrative et budgétaire et qui protège vos collaborateurscontre les pertes de revenus. Vous leur offrezune sécurité financière et augmentez ainsi leur motivationet leur confiance en votre <strong>entreprise</strong>. DirkKoopmans, Insurance Coordinator Midsize Corporates:“L’expérience nous montre que les grandes <strong>entreprise</strong>sont totalement intégré le principe de l’assurance groupe,mais les PME beaucoup moins. Derrière l’assurancegroupe se cache en effet une législation sociale et fiscalespécifique. La gestion de l’assurance groupenécessite aussi un suivi permanent, comme la communicationdes entrées en fonction et des cessations decontrat de travail, par exemple. De nombreux dirigeantsde PME sont surchargés et appréhendent cestracasseries administratives. C’est à leur intention quenous avons développé <strong>ING</strong> Team Benefits, l’assurancegroupe qui réduit au minimum les obligations administrativeset budgétaires.”UN CONCEPT UNIQUE<strong>ING</strong> Team Benefits est une assurance groupe detype “contribution définie”. L’employeur détermine luimêmele budget alloué par salarié. Ce budget est toujoursexprimé en pourcentage du salaire. StéphanieLarmuseau, Product Management (Employee Benefits)<strong>ING</strong> Insurance: “<strong>ING</strong> Team Benefits est une assurancegroupe, mais conçue à la mesure des PME. Les garantiessont fixées à l’avance si bien que l’employeur neAvec <strong>ING</strong> Team Benefits,tous les salariésbénéficient du mêmepackage de base: laconstitution d’un capitalpension, un capital décèset l’exonération dupaiement de la prime encas d’incapacité detravail.7


Grâce à la simplicité duconcept et à l’absence deformalités médicales,l’administration estréduite au minimum.doit se soucier que des éléments essentiels. Tous lestravailleurs bénéficient du même package de base: laconstitution d’un capital pension, un capital décès etl’exonération du paiement de la prime en cas d’incapacitéde travail. Ils n’ont donc pas la possibilité dechoisir à la carte. Seul le capital décès est facultatif.Ainsi, un travailleur de 50 ans dont les enfants ontquitté la maison peut choisir de consacrer totalementses primes à la constitution de sa pension.”Souhaitez-vous offrir à vos salariés un complémentà l’assurance accidents de travail obligatoire, enplus du package de base? C’est faisable sous la formed’un revenu de remplacement en cas d’incapacité detravail pour maladie ou accident, ou sous la forme d’uncapital complémentaire en cas d’invalidité ou de décèsconsécutifs à un accident. Et ceci pour un montant fixepar travailleur.DES AVANTAGES ATTRAYANTSExaminons le package de base en détail. Le budgetminimum est de 2,5% du salaire annuel brut par travailleur,avec un minimum de 1.000 euros pour l’ensembledu contrat. Stéphanie Larmuseau: “Ce faibleseuil d’entrée est une preuve qu’<strong>ING</strong> Team Benefits esttotalement adapté aux PME. De plus, c’est un avantageextralégal plus intéressant qu’une augmentationde salaire, tant pour l’employeur que pour l’employé.”(voir les informations complémentaires sur notre siteinternet pour un exemple chiffré détaillé)En ce qui concerne la pension complémentaire, lesprimes versées sont placées à un taux d’intérêt garantide 3,25% et sont complétées d’une participationbénéficiaire, afin de constituer un capital qui sera verséau travailleur lors de son départ à la retraite. La couverturedécès (facultative) prévoit le versement d’uncapital aux proches parents d’un travailleur qui décèderaiten cours de carrière. Le capital versé s’élève à100% de son salaire annuel brut. Ce capital est plafonnéafin d’éviter les formalités médicales pour lesemployés et les charges administratives pour l’employeur.Le plan de base comprend en outre une exonérationde la prime: lorsqu’un travailleur se trouve enincapacité de travail pour maladie, grossesse, accouchementou accident, <strong>ING</strong> Insurance vous décharge dupaiement de la prime.Pour les compléments optionnels, les modalitésont également été simplifiées. Le revenu de remplacements’élève à 10% du salaire. Ici aussi, un plafond estappliqué afin d’éviter les formalités médicales. Le capitalcomplémentaire en cas d’invalidité ou de décèsconsécutifs à un accident peut représenter, au choix,une, deux ou trois fois le capital décès.SIMPLICITÉ ADMINISTRATIVEGrâce à la simplicité du concept et à l’absence deformalités médicales, l’administration est réduite auminimum. Pour la gestion de votre contrat, vous pouvezen outre utiliser les services de notre site internetspécial où, à l’aide de formulaires en ligne, vous pouvezcommuniquer tous les mouvements: nouvellesadhésions, cessations de contrat de travail, incapacitésde travail, décès, mises à la retraite, etc.Vous le voyez, grâce à <strong>ING</strong> Team Benefits, l’assurancegroupe est aujourd’hui à la portée de toute PME.C’est un produit qui correspond parfaitement à l’évolutionde la société.Contactez votre account manager et/ou votreconseiller Pension and Employee Benefits pour de plusamples explications sur <strong>ING</strong> Team Benefits. ■PLUS D’INFOSURFEZ SUR NOTRE SITE POURCOMPLÉTER VOTRE INFORMATION:<strong>165</strong>07.<strong>ing</strong>-<strong>entreprise</strong>magazine.be• Tous les avantages• Augmentation de salaire versus<strong>ING</strong> Team Benefits• Lien utile8


services <strong>ING</strong>Motivez votre personnelavec des rémunérations alternativesMotiver et fidéliser les talents représente un défi quotidien des<strong>entreprise</strong>s. Jusqu’il y a peu réservés aux grandes <strong>entreprise</strong>s, des outilsde motivation innovants sont aujourd’hui accessibles aux PME, commele programme de stock options sur indices <strong>ING</strong> Fund Option Plan.Vos collaborateurs figurent parmi les élémentsclésde votre réussite. Cependant, les compétences etles talents s’arrachent dans un marché de plus en plusconcurrentiel. Les attirer, les motiver à donner leur pleineefficacité et les fidéliser à votre <strong>entreprise</strong> est fairepreuve d’une gestion dynamique des ressourceshumaines. On le sait, le simple bonus est un geste quicoûte cher à l’<strong>entreprise</strong> et rapporte peu à l’employétant la taxation est élevée. Les avantages extralégauxcomme les titres-repas, la voiture de société, l’assurancegroupe ou la constitution de pension se sont doncgénéralisés. Pour consolider encore la motivation devos collaborateurs, des outils de rémunération alternatifset innovants, développés sur la base de lois récentes,sont aujourd’hui à la disposition des PME.DES GRATIFICATIONS MOTIVANTESCes nouveaux instruments ont été imaginés parune équipe d’économistes seniors et de juristes fiscalistes,qui travaillent en étroite collaboration avec lesspécialistes Employee Benefits d’<strong>ING</strong>, comme l’expliquePhilippe Mercelis, Directeur CommercialAssurances: “Par le rapprochement des activités d’assuranceset de recherche et développement, notre nouvellestructure interne permet des croisements et lamise en place de nouveaux produits, totalement originaux.Nous sommes partis du constat que 90% desPME belges comptent moins de v<strong>ing</strong>t salariés et qu’ellesdoivent pouvoir atteindre les mêmes objectifs demotivation, d’attraction et de rétention de personnelque les grandes <strong>entreprise</strong>s. Nous avons voulu leurdonner accès à des formules financières jusqu’alorsréservées aux plus grandes, avec la sécurité et l’assurancedu même professionnalisme.”CRÉATIVITÉ ET SUIVI PROFESSIONNELS“Quels sont les besoins des PME en matière d’intéressementde leurs travailleurs aux bénéfices de l’<strong>entreprise</strong>?”,pose Françoise Platteborse, responsable dunouveau département DEFI, pour Development ofEmployee Financial Instruments. “Actuellement, lesouci des PME est d’optimaliser les packages de rémunération.Elles veulent augmenter la motivation de leurpersonnel, mais sont obligées de limiter leurs coûts. Acette fin, notre équipe d’économistes expérimentés etde fiscalistes spécialisés s’attache à adapter, à l’atten-DES PLANS DE PARTICIPATION ATTRACTIFS ET MOTIVANTSDéveloppées sur la basede lois récentes, desformules financièresalternatives etinnovantes permettentde consolider lamotivation du personneldes PME.Participation bénéf. Participation bénéf. Bonusen actions en espècesBénéfice avant Isoc. 100,00 100,00 100,00Isoc. (33,99%) -33,99 -33,99 -ONSS employeur - - -25,93Montant distribué 66,01 66,01 74,07ONSS employé (13,07%) - -8,63 -9,68Précompte -9,90 -14,35 -34,45Net attribué à l’employé 56,11 43,04 29,949


Les PME peuvent motiverleurs cadres en leuroffrant des options suractions de leur propresociété, sur des actionsémises par d’autressociétés ou liées à unindice boursier.tion des PME, les instruments développés pour lesgrandes <strong>entreprise</strong>s, de façon à correspondre auxbesoins et aux spécificités des PME, tout en leur faisantprofiter du professionnalisme et du suivi opérationnelde haut niveau. Ces produits financiers offrenten outre une sécurité juridique optimale. En effet, ilsbénéficient d’un “rul<strong>ing</strong> fiscal”, c’est-à-dire qu’ils nesont proposés qu’après avoir obtenu l’accord de l’administrationfiscale.”INTÉRESSEZ VOS COLLABORATEURS AUXBÉNÉFICESCréativité et suivi professionnels sont bien lesconcepts sous-jacents de ces nouveaux programmesde motivation. La loi sur les stocks options du 26 mars1999 et celle sur les participations bénéficiaires du 22mai 2001 en forment le point de départ. Ainsi, en cequi concerne cette dernière, en fonction de la taille del’<strong>entreprise</strong>, de son statut et de la volonté de son dirigeant,une société peut choisir de distribuer ses bénéficesà l’ensemble de son personnel dans le cadre d’unplan de participation, sous forme d’actions de la sociétéou de liquidités. Variante du plan de participation, leplan d’épargne d’investissement est spécialementréservé aux petites <strong>entreprise</strong>s et leur permet de bénéficierd’un taux d’imposition réduit pour la distributionde liquidités. Les deux formules répondent à des conditionsspécifiques (taille de l’<strong>entreprise</strong>, montant totaldes participations distribuables, etc.), et si la loi privilégiela distribution d’actions à celle de liquidités, l’avantagepour les salariés reste toujours bien supérieurau simple bonus, dont ils ne percevraient en net quequelque 30% (voir encadré en page 9 sur les plans departicipation).“Une option sur action donne le droit à son détenteurd’acheter une action à un prix fixe, pendant une duréedéterminée. Pour autant que l’action évolue favorablement,l’option permet d’acheter l’action à une valeurinférieure de celle du moment de l’achat, de sortequ’une plus-value est réalisée. La loi de 1999 instaureun régime fiscal avantageux et forfaitaire, ainsi quel’exonération de cotisations sociales. Si les optionssont liées aux actions propres de l’<strong>entreprise</strong>, lesemployés bénéficient même d’un taux d’impositionpréférentiel sur leur avantage en nature. Mais certainessociétés ne sont pas désireuses d’ouvrir leur capitalà leurs salariés, en particulier si elles ne sont pascotées. Elles ont aujourd’hui la possibilité d’offrir àleurs cadres des options sur des actions émises pard’autres sociétés ou liées à un indice boursier, commel’Eurostoxx 50 qui offre une belle diversification.”UN PLAN D’OPTIONS SUR INDICES CRÉATIFET FLEXIBLESi la loi sur les stocks options confère un régimefiscal attrayant, elle fixe cependant le paiement d’unimpôt libératoire et définitif au moment de l’attributiondes options alors que, par ailleurs, une période deblocage est requise entre l’attribution de l’option etson exercice (pour une option d’une durée de dix ans,le blocage est de deux ans). L’employé qui reçoit l’optionest donc tenu de s’acquitter directement d’unimpôt calculé en fonction de la valeur de l’action sousjacente,allant de 15 à 20% selon la durée de l’option.Pour permettre au bénéficiaire de financer son impôt,le Fund Option Plan d’<strong>ING</strong> prévoit la possibilité desouscrire à des options miroirs, revendues à <strong>ING</strong> contreune prime correspondant au montant de l’impôt.LES OPTIONS SUR ACTIONS ACCESSIBLESAU PERSONNEL DES PMEAujourd’hui, la distribution de stock options estégalement à la portée des PME. Françoise Platteborse:L’EFFICIENCE FISCALE DU FUND OPTION PLANEfficience fiscale des options sur indice boursier si la valeur de l’option reste inchangéeaprès 2 ans:• Montant attribué 100%• Net perçu avec l’impôt payédirectement par l’employé 76%• Net perçu avec l’impôt payé viales options miroirs 73%Françoise Platteborse:“Après la période de blocage,le bénéficiaire a la possibilité d’exercer son optionou de la revendre à <strong>ING</strong> ou à tout autre établissementfinancier, au prix du marché. Selon le mode de financementchoisi pour payer l’impôt, les options sur indicesreprésentent un avantage financier indéniable pourle bénéficiaire.” Qu’ils soient collectifs ou spécifiquementaccordés aux cadres et dirigeants de l’<strong>entreprise</strong>,ces nouveaux modes de rémunération sont fiscalementoptimaux et faciles à mettre en œuvre.N’hésitez pas à contacter votre account managerpour une étude de faisabilité et la constitution d’unplan par les spécialistes du département DEFI. ■• Net perçu d’un simple bonus 31%10


tendances économiquesQuelle protection contre undollar à la dérive?Le cours du dollar connaît une évolution en dents de scie depuisquelques années, marquée par une nette tendance à la baisse.Quelles sont les prévisions, selon le département Economic Researchd’<strong>ING</strong>, et comment se couvrir contre une éventuelle future dépréciationdu dollar?Après un début d’année plutôt prometteur, 2004s’est avérée assez sombre pour le dollar américain. Lebillet vert a perdu l’an dernier quelque 7,8% par rapportà l’euro, 7,3% par rapport à la livre sterl<strong>ing</strong> et4,4% par rapport au yen. Le grand gagnant a été lefranc suisse, avec un gain de plus de 8% par rapport audollar. Mais depuis le début de l’année 2005, la deviseaméricaine gagne à nouveau du terrain. Malgré unralentissement de la croissance, une utilisation intensivedes capacités de production et de meilleures perspectivessur le marché du travail ont soutenu laRéserve fédérale américaine (FED) dans son initiativede resserrement de la politique monétaire. Depuis juin2004, le taux d’intérêt a augmenté de 150 points debase (de 1% à 2,5% actuellement) et les taux de baseaméricains sont repassés au-dessus des taux européens,offrant quelque support au dollar.PERSPECTIVES ÉCONOMIQUESFAVORABLESLors de son discours semestriel devant le Congrès(Humphrey-Hawkins), Alan Greenspan s’est montréassez optimiste quant aux perspectives économiqueset inflationnistes pour l’année 2005. Selon nos experts,l’économie américaine pourrait s’approcher de sonpotentiel de croissance, poussant les autorités monétairesà maintenir leur resserrement jusqu’à ce qu’unezone “neutre” soit atteinte, avec des taux des Fedfunds autour des 3,5 à 4%. Aux Etats-Unis, nous assisteronsdonc à des hausses de taux, au moins jusqu’auMême si certainsfacteurs peuvent quelquepeu soutenir le dollar àcourt terme, son coursdevrait rester orienté àla baisse à long terme.11


second semestre. En Europe, les conditions d’un resserrementde la politique monétaire sont cependantloin d’être remplies, et la demande domestique nesemble pas devoir se raviver à court terme. Pour sortirde l’ornière, l’économie européenne devra donc, dansun premier temps, compter sur le support des exportations.ÉVOLUTION DU DOLLAR CONTRE LE YUAN, LE YEN,L’EURO ET EN TERMES EFFECTIFSDollar contre yuanDollar en termes effectifsDollar contre yencours actuel. Toutefois, ce calcul ne précise pas larépartition de cette dépréciation par rapport aux différentesdevises (euro, yen, yuan, etc.).La Chine continue à mener une politique de tauxde change fixe par rapport au dollar américain et restedès lors la cible des institutions internationales prônantplus de flexibilité sur le marché des changes. Uneréévaluation du yuan aiderait à la correction du déficitcourant des Etats-Unis, en répartissant l’effort de labaisse du dollar. Jusqu’à présent, sa dépréciation n’apas contribué à une forte correction du déficit commercialaméricain. Le déficit bilatéral vers la Chine,représentant 25% du déficit total, a continué à augmenterl’an dernier. De plus, la hausse des prix pétrolierset la demande domestique soutenue ont provoquéune augmentation des importations, tandis que lesexportations attendent en vain la relance économiquechez les partenaires commerciaux des Etats-Unis.<strong>ING</strong> propose une largegamme de produits decouverture, vousprotégeant d’uneinfluence négative d’unedépréciation du dollarsur votre chiffred’affaires et votre margebénéficiaire.Dollar contre euroMalgré l’inquiétude de certains membres de laBanque centrale européenne (BCE) au sujet de l’abondancede liquidités présente dans l’économie, la BCEne devrait pas élever son taux de refinancement avantle dernier trimestre, à condition que la croissance seredresse dans le courant de l’année. Le dollar a déjàprofité de la large sous-pondération des investisseursinstitutionnels en actifs libellés en dollar américain.Mais depuis décembre 2004, cette position a toutefoisfortement évolué, confirmant qu’une appréciationpotentielle du billet vert soit faible à court terme.MAINTIEN DE LA TENDANCE À LA BAISSEA long terme également, nos experts prévoient lemaintien de la tendance à la baisse du cours du dollar.Plusieurs facteurs soutiennent ce raisonnement,comme le large déficit de la balance courante américaine(environ 5,5% du PIB) et son financement. Seloncertaines simulations, le déficit de la balance courantedevrait être ramené à un niveau plus soutenable, sousrisque de dérapage de la dette extérieure des Etats-Unis (actuellement de 25% du PIB). Morris Goldstein,de l’Institute for International Economics, estime que ledollar dépréciera encore de 15% par rapport à sonDOUTES SUR LES FINANCES PUBLIQUESParallèlement, les finances publiques posent problème.Les intentions de la Maison Blanche d’attaquerénergiquement le problème du déficit public ont brièvementsoutenu la monnaie. Vu la faiblesse actuelle del’épargne privée, l’assainissement des financespubliques semble la seule alternative pour combler ledéficit “jumeau” (twin deficit). Les plans récemmentproposés par George W. Bush ne font malheureusementpas l’unanimité. Les propositions du gouvernementont pour objectif de réduire le déficit de moitiéd’ici 2008, mais conservent la part belle aux dépensesde défense et de sécurité nationale. De plus, elles netiennent pas compte des coûts estimés de la guerre enIraq et en Afghanistan (environ 80 milliards de dollars)ni des dépenses liées à la restructuration proposée dusystème de sécurité sociale américain.Même si certains facteurs peuvent quelque peusoutenir le dollar à court terme, son cours devrait resterorienté à la baisse à long terme. Les faiblessesstructurelles liées au financement du déficit courantrestent une épée de Damoclès au-dessus de la valeurdu billet vert. En outre, de nombreuses questions subsistent:le budget ambitieux du président Bush serat-iladopté et tiendra-t-il ses promesses? Quand laChine acceptera-t-elle de renoncer à la fixation duyuan par rapport au dollar? L’année 2005 pourrait êtredécisive en la matière.12


SE PRÉMUNIR CONTRE LES RISQUES DECHANGELes <strong>entreprise</strong>s entretenant des relations commercialesavec les Etats-Unis doivent bien sûr tenir comptede la fluctuation du dollar. Afin d’écarter les surprisesdésagréables, <strong>ING</strong> propose une large gamme deproduits de couverture visant à se protéger d’uneinfluence négative d’une dépréciation du dollar sur lechiffre d’affaires et la marge bénéficiaire.Naturellement, ces mêmes techniques conviennentégalement aux activités commerciales dans d’autresdevises.LES AVANTAGES DU TUNNEL AVECREVERSE KNOCK-INSi, dans le cadre de vos activités, vous changezrégulièrement des dollars contre des euros, vous êtesconscient du risque de dépréciation de la devise américaine.Vous souhaitez certainement limiter votrerisque de change à un cours minimum garanti aumoment de la vente de vos dollars américains. Maisqu’en est-il si sa valeur augmente? Vous voulez sûrementprofiter de cette appréciation lors de la vente, depréférence sans paiement de prime. En d’autres termes,vous estimez que le cours du dollar poursuivra sadescente mais ne souhaitez pas de couverture troprigide. <strong>ING</strong> vous propose de vous couvrir à l’aide d’untunnel avec Reverse Knock-In (RKI). C’est un contratpar lequel vous achetez une option put, dont vousfinancez la prime par la vente d’une option call avecRKI. Ce produit dispose des particularités suivantes:Cette stratégie de couverture permet de vous protégercontre une évolution défavorable du cours, maiségalement de bénéficier, sous certaines conditions,d’un développement favorable du taux de changeEUR/USD. Le montant minimum pour se couvrir avec cetype de produit est de 250.000 EUR ou sa contrevaleuren devise. En outre, vous êtes libre de choisir ladurée de votre couverture, pour un terme de minimumdeux semaines à maximum deux ans.Votre Treasury Sales Advisor pourra utilement vousconseiller ou vous proposer d’autres types de protection.■• le prix d’exercice du call avec RKI que vous vendezest au même niveau que le prix d’exercice du putque vous achetez;• l’option call que vous vendez est couplée à un RKI.Le RKI a pour but de rendre latente l’option quevous vendez, c’est-à-dire inutilisable par <strong>ING</strong> tantque la limite (trigger) du RKI n’a pas été atteinte. LeRKI constitue donc une protection puisque <strong>ING</strong>n’exercera l’option à l’échéance qu’au cas où la limitedu RKI a été atteinte pendant la durée de l’option.Vous bénéficiez ainsi d’un cours minimum garantiauquel vous pouvez vendre vos devises à terme, maisvous en limitez également le cours maximum (juste audessusdu trigger). Une illustration détaillée de ce principevous est proposée sur notre site www.<strong>ing</strong>-<strong>entreprise</strong>magazine.be.PLUS D’INFOSURFEZ SUR NOTRE SITE POURCOMPLÉTER VOTRE INFORMATION:<strong>165</strong>11.<strong>ing</strong>-<strong>entreprise</strong>magazine.be• Illustration chiffrée de la vented’une option call avec RKI• Avantages et restrictions de la couvertureà l’aide du tunnel avec RKISi vous voulez vousprotéger d’unedépréciation du dollar,tout en bénéficiant d’uneéventuelle appréciation,<strong>ING</strong> vous propose devous couvrir à l’aide d’untunnel avec ReverseKnock-In (RKI).13


droit et fiscalitéVoitures de sociétéplus chères pour l’employeurTous les véhicules de société sont désormais frappésd’une cotisation sociale forfaitaire à charge del’employeur, calculée sur le taux d’émission de CO 2 .L’intervention éventuelle du salarié dans lefinancement ou l’utilisation du véhicule n’ayant plusaucune incidence sur la cotisation due…La voiture de sociétéreste un instrument demotivation puissant eten constanteaugmentation, dépassantlargement le cadre dutop management et de ladirection de l’<strong>entreprise</strong>.Avantage extralégal figurant parmi les plus motivants,la voiture de société risque de coûter désormaisplus cher à l’employeur. Depuis 1997, l’employeurdevait payer une cotisation de solidarité égale à 33%de l’avantage en nature résultant de l’utilisation duvéhicule par l’employé (avantage dont le montant étaitfixé en fonction des chevaux fiscaux du véhicule et dunombre de kilomètres domicile-travail). Si l’employéremboursait à son employeur le montant de l’avantageen nature, la cotisation patronale de 33% était réduiteà 0. Sur le demi million de voitures de société en circulationdans notre pays, on estime à 350.000 le nombrede véhicules qui échappaient à cette cotisation. Lanouvelle cotisation de solidarité ne tiendra désormaisplus compte de cette participation financière du travailleuret sera fonction du “caractère polluant” duvéhicule.DES COTISATIONS PLUS JUSTESSoucieux d’alimenter les caisses de la Sécuritésociale, le gouvernement a instauré, par la loi-programmedu 27 décembre 2004 (parue au Moniteurbelge du 31 décembre 2004), un régime indépendantde toute participation financière de l’employé. Le nouvelarticle 38, § 3quater de la loi établissant les principesgénéraux de sécurité sociale des travailleurs salariésstipule en effet qu’une “cotisation de solidarité estdue par l’employeur qui met à la disposition de sontravailleur, de manière directe ou indirecte, un véhiculedestiné à un usage autre que strictement professionnelet ce, indépendamment de toute contributionfinancière du travailleur dans le financement ou l’utilisationde ce véhicule”. Cette cotisation est à payer parl’employeur à l’ONSS, dans les mêmes délais et dansles mêmes conditions que les cotisations de sécuritésociale pour les travailleurs salariés.Le mode de calcul de la cotisation a également étémodifié, afin de s’inscrire dans la perspective desaccords de Kyoto et des engagements de réduction desémissions de gaz à effets de serre. La mesure vise doncl’utilisation de voitures moins polluantes, puisque lacotisation est dépendante du taux d’émission de CO 2du véhicule. Plus grande est la cylindrée de la voiture,14


plus importantes sont sa consommation de carburantet ses rejets de CO 2 dans l’atmosphère… Le systèmede prélèvement forfaitaire par classe de véhicule (de Aà G), imaginé dans un premier temps, a été abandonnéau profit d’un système de calcul linéaire déterminépour chaque gramme de CO 2 produit au kilomètre, surla base des informations fournies par les constructeursautomobiles.CALCUL SAVANTUne taxation de 9 euros par gramme de CO 2 rejetéforme l’épine dorsale de ce nouveau système. Unedistinction a cependant été introduite selon le type depropulsion des véhicules, selon qu’ils roulent à l’essence,au diesel ou au gaz de pétrole liquéfié (LPG). Lesémissions de CO 2 étant calculées sur la consommation,les véhicules propulsés par un moteur au dieselauraient été avantagés. Comme ils rejettent d’autresgaz polluants dans l’atmosphère, un correctif estapporté dans le mode de calcul: du produit de la multiplicationdu nombre de grammes de CO 2 par 9 euros,600 euros sont soustraits pour une version au diesel,alors que 768 euros sont déduits pour une version àl’essence et 990 euros pour un véhicule fonctionnantau LPG, que l’on sait moins polluant.UN AVANTAGE EXTRALÉGAL ENCORE PLUSPRISÉOn notera par ailleurs que, depuis le 1 er janvier2004, l’administration présume que l’utilisation privéedu véhicule de société est de 5.000 km ou de 7.500km, selon que la distance domicile-lieu de travail estinférieure ou supérieure à 25 km. Ce nombre de kilomètresde 5.000 ou 7.500 comprend les déplacementseffectués pour se rendre sur le lieu de travail ainsi queles autres déplacements privés et est généralementinférieur à la quotité de kilomètres privés déterminéedans les accords conclus précédemment entre de nombreuses<strong>entreprise</strong>s avec le fisc. Il reste multiplié par uncoefficient fixé en fonction de la puissance fiscale duvéhicule.Si le nouveau système introduit par la loi-programmedu 27 décembre 2004 semble plus juste puisqu’ils’inscrit dans une perspective écologique prenanten compte le degré de pollution du véhicule, il occasionnecertainement des coûts plus importants pourles <strong>entreprise</strong>s. A terme, elles privilégieront probablementl’utilisation de véhicules de moindre cylindrée (cequi est l’objectif de la mesure), alors que la voiture desociété constitue un instrument de motivation puissantet en constante augmentation, dépassant largement lecadre du top management et de la direction de l’<strong>entreprise</strong>.Jouant un rôle de valorisation sociale et fiscalementbien plus attractive qu’une augmentation desalaire, la voiture de société restera donc un avantageextralégal très prisé… ■CALCUL DE LA COTISATION PATRONALELa cotisation mensuelle, qui ne peut être inférieure à 20,83 euros, est fixéeforfaitairement comme suit:• véhicules à essence: [(taux d’émission de CO 2 x 9 euros) - 768] : 12• véhicules au diesel: [(taux d’émission de CO 2 x 9 euros) - 600] : 12• véhicules au LPG: [(taux d’émission de CO 2 x 9 euros) - 990] : 12Le taux d’émission de CO 2 en grammes par kilomètre à prendre en considération estmentionné dans le certificat de conformité ou dans le procès-verbal de conformitédu véhicule, ou dans la banque de données de la direction de l’immatriculation desvéhicules.Afin de déterminer vous-même le montant de votre cotisation sur la base du tauxd’émission de CO 2 de votre flotte, consultez le Guide CO 2 sur le site du SPF SantéPublique, où figurent les données de consommation et de taux d’émission pourl’ensemble des modèles de voitures particulières en vente en Belgique au1 er janvier 2005: www.health.fgov.be/pls/europortal/co2.POLLUTION RIME AVEC COTISATIONVotre flotte comprend diverses catégories de véhicules de société, attribuées d’aprèsla fonction de vos collaborateurs. Voici quelques exemples de calculs de la nouvellecotisation patronale entrée en vigueur au 1 er janvier 2005 pour divers modèlescouramment utilisés:Modèle CO2 Déduction Cotisationen selon ONSSgr/km carburant mensuelleBMW 545i 264 x 9 € 2.376,00 € -768,00 € 1.608,00 € : 12 134,00 €Mercedes E 500 258 x 9 € 2.322,00 € -768,00 € 1.554,00 € : 12 129,50 €Porsche 911 Carrera GT 429 x 9 € 3.861,00 € -768,00 € 3.093,00 € : 12 257,75 €Audi A6 3.0 TDI Quattro 223 x 9 € 2.007,00 € -600,00 € 1.407,00 € : 12 117,25 €BMW X3 2.5i 272 x 9 € 2.448,00 € -768,00 € 1.680,00 € : 12 140,00 €Chrysler 300C 2.7 257 x 9 € 2.313,00 € -768,00 € 1.545,00 € : 12 128,75 €Peugeot 407 2.0 HDi 155 x 9 € 1.395,00 € -600,00 € 795,00 € : 12 66,25 €Renault Espace 2.0T 232 x 9 € 2.088,00 € -768,00 € 1.320,00 € : 12 110,00 €Toyota Prius 1.5 VVT-i Hybrid 104 x 9 € 936,00 € -768,00 € 168,00 € : 12 (14) 20,83 €Volkswagen Passat 1.9 TDi 130 148 x 9 € 1.332,00 € -600,00 € 732,00 € : 12 61,00 €Volvo V70 2.4 140 LPG 195 x 9 € 1.755,00 € -990,00 € 765,00 € : 12 63,75 €Audi A4 1.9 TDI 151 x 9 € 1.359,00 € -600,00 € 759,00 € : 12 63,25 €BMW 3 Compact 316ti 170 x 9 € 1.530,00 € -768,00 € 762,00 € : 12 63,50 €Ford Focus C-Max 1.8i 170 x 9 € 1.530,00 € -768,00 € 762,00 € : 12 63,50 €Opel Astra 1.8 16V 187 x 9 € 1.683,00 € -768,00 € 915,00 € : 12 76,25 €Renault Megane 1.6 16V 164 x 9 € 1.476,00 € -768,00 € 708,00 € : 12 59,00 €Volkswagen Golf 1.9 TDi 105 140 x 9 € 1.260,00 € -600,00 € 660,00 € : 12 55,00 €Citroën C2 1.1 141 x 9 € 1.269,00 € -768,00 € 501,00 € : 12 41,75 €Fiat Panda 1.2 133 x 9 € 1.197,00 € -768,00 € 429,00 € : 12 35,75 €Mitsubishi Colt 1.3 138 x 9 € 1.242,00 € -768,00 € 474,00 € : 12 39,50 €15


initiativesComment attirer et conserverles travailleurs dans les PME?Pour la quatrième année consécutive, laJournée des PME (KMO-Beleidsdag) a fait sallecomble à l’auditorium Jacques Thierry au siègecentral d’<strong>ING</strong>. Organisé conjointement par <strong>ING</strong> etl’UNIZO, l’événement avait pour thème la problématiquedu personnel au sein de la PME.Pour la première fois cette année, l’événements’est déroulé en soirée. “Si nous organisions un séminaireen soirée aux Pays-Bas, personne n’y assisterait”,plaisanta Fred von Dewall, directeur du BureauEconomique d’<strong>ING</strong>. La grande affluence à la Journéedes PME démontre en tout cas l’intérêt des <strong>entreprise</strong>sflamandes pour ce sujet.Luc Vanneste, chef de cabinet de la ministre del’Emploi Freya Vandenbossche, s’est expliqué quant àla politique d’emploi du gouvernement. Les autoritésont fourni d’importants efforts afin de comprimer lacharge salariale, mais ils ne suffisent pas. Par ailleurs,une baisse des coûts salariaux n’est pas la seule armepour renforcer notre position concurrentielle. Demeilleures formations, une innovation plus développéeet de moindres coûts énergétiques peuvent y contribuer.Le gouvernement entend poursuivre la simplificationadministrative et s’occuper activement de l’exécutionde l’accord interprofessionnel, autorisant une plusgrande flexibilité et des heures supplémentaires moinsonéreuses.DEUX ENQUÊTES AUX RÉSULTATSÉTONNANTSFred von Dewall a distribué et commenté les résultatsde la vaste enquête d’<strong>ING</strong> intitulée “Climat d’<strong>entreprise</strong>et croissance”, menée dans trois régions européennes(Pays-Bas, Flandre et Noordrijn-Westfalen).Avec une croissance supérieure à la moyenne européenne,un niveau de chômage raisonnable, un degréde consommation élevé et un excellent budget, laBelgique se positionne bien en Europe mais pas audelà.L’innovation reste un point délicat avec 80% d’échecs.La recherche y est bien menée, mais elle n’estpas suffisamment suivie de développements. Les entrepreneursgèrent trop de paperasseries. Ils apprécientune politique publique offensive, mais considèrent lapolitique gouvernementale comme trop axée sur les<strong>entreprise</strong>s les plus fragiles et trop peu encore sur cellesà croissance rapide. Ils estiment également que leprincipe de l’allongement du temps de travail ne fonctionnepas. L’instauration des 40 heures de travail hebdomadairescoûterait 18.000 emplois liés à un manquede débouchés supplémentaires.PLUS D’INFOSURFEZ SUR NOTRE SITE POURCOMPLÉTER VOTRE INFORMATION:<strong>165</strong>16.<strong>ing</strong>-<strong>entreprise</strong>magazine.be• Résumé du débat• Brochure “Climat d’<strong>entreprise</strong> etcroissance” (en néerlandais)16De gauche à droite:Jan Denys (Randstad)Flor Joosen (Joosen-Luyckx SA)Willy Van Driessche(Garage Willy SA)Erik Vanpoucke (<strong>ING</strong> Insurance)Jan Vande Poele (VDAB)Erik Van Laer (UNIZO)Karel Van Eetvelt (UNIZO)Chris Serroyen (CSC)Fred von Dewall(Bureau Economique d’<strong>ING</strong>)1 Sociaal Economische Raad vanVlaanderen / Sticht<strong>ing</strong> TechnologieVlaanderenPaul De Hondt, collaborateur de l’équipeSERV/STV-Innovatie & Arbeid 1 ,a pris le relais en exposantles résultats d’une enquête SERV portant sur lagestion du personnel et la satisfaction au travail. Prèsde huit travailleurs sur dix sont très motivés et prèsd’un sur quatre est satisfait de son travail. Sur le plande la gestion des ressources humaines, les PME sontthéoriquement moins concernées et moins formelles,mais cela n’induit aucunement de moins bonnes conditionsde travail ni de moindre satisfaction au travail,bien au contraire.LE PLAN D’ACTION D’UNIZOLe débat “Comment attirer et conserver les travailleursdans les PME?”, très attendu, a ensuite prisplace. Vous en trouverez un bref compte rendu surnotre site. L’administrateur délégué d’UNIZO (Unie vanZelfstandige Ondernemers, l’Union des Indépendantset des PME en Flandre), Karel Van Eetvelt,a clôturé ledébat en argumentant le Plan d’action d’UNIZO. LesPME ne sont pas demandeuses d’un allongement dutemps de travail parce qu’elles le pratiquent déjà. L’U-NIZO réclame une simplification administrative et unemodernisation de la législation du travail. Les règlesactuelles sont conçues à la mesure des grandes <strong>entreprise</strong>s,alors que les PME emploient plus de la moitiédes travailleurs en Flandre. Les cotisations socialespatronales doivent absolument diminuer, le niveaud’activité doit augmenter et le gouvernement doit couperdans les dépenses publiques. Enfin, Karel VanEetvelt s’est demandé si 164 comités paritaires n’étaientpas un peu excessifs lorsque l’on sait que laFrance en compte 34.La Journée des PME s’est achevée par un cocktaildînatoire au cours duquel la matière à discussion nemanquait pas… ■


initiativesLa Laiterie Coopérative de Chéouxremporte le Truck Fleet Owner of the YearLes Editions MMM et leur magazine Truck &Business ont réuni les professionnels du transportet de la logistique à leur douzième cérémonie desTransport & Logistics Awards. <strong>ING</strong> et <strong>ING</strong> Leasesoutenaient le prix spécial du meilleur gestionnairede parc de poids lourds, dans le cadre deleur activité de transport pour compte propre.La remise des Transport & Logistics Awards s’estdéroulée le 3 février 2005 aux Caves de Cureghem àAnderlecht, en présence des représentants des fédérationssectorielles et de plus de 900 professionnels dutransport et de la logistique. La société Van Snick-Evens, spécialisée dans les différents types detransport sur plateau, a décroché le prix très convoitéde Transporteur de l’Année 2005. Le Truck FleetOwner of the Year 2005, récompensant le meilleurgestionnaire de parc de poids lourds pour compte propreet soutenu par <strong>ING</strong> et <strong>ING</strong> Lease, a été attribué àla société wallonne Laiterie Coopérative de Chéoux.Créée dans les années 1950 à Rendeux, cette <strong>entreprise</strong>est devenue l’un des principaux collecteurs de laitde Belgique. Active tant en Wallonie qu’en Flandre, elleregroupe en effet plus de 1.250 fermiers. En 2001, laLaiterie Coopérative de Chéoux a repris, en associationavec Lac+, l’usine de transformation Solarec àRecogne. Dans cette même catégorie, les sociétésColruyt et Sita <strong>Belgium</strong> ont respectivement mérité lesdeuxième et troisième places.ENCOURAGER LE PROFESSIONNALISMEEn soutenant le prix Truck Fleet Owner of theYear, <strong>ING</strong> et <strong>ING</strong> Lease souhaitent encourager le professionnalismedes gestionnaires de parcs de poidslourds qui travaillent dans des <strong>entreprise</strong>s assurantelles-mêmes la gestion de leur flotte, sans sous-traitanceà des transporteurs. Le prix récompense le gestionnairepour son professionnalisme et son sens del’organisation, mais aussi pour sa vision concernantdes défis actuels tels que la mobilité, le respect de l’environnementet des autres usagers de la route, la maîtrisedes coûts, la gestion des financements et desassurances, l’état et l’entretien de la flotte, ainsi que leprogramme de recrutement et de formation des chauffeurs.Le résultat de l’élection est déterminé par un juryde spécialistes en gestion de parc, sur la base d’unentretien avec les candidats au siège de leur <strong>entreprise</strong>.C’est Emmanuel Van Den Dooren de la LaiterieCoopérative de Chéoux qui s’est particulièrement dist<strong>ing</strong>ué.En participant à l’attribution de ce prix, <strong>ING</strong> souhaitesouligner la spécificité de son approche sectorielle.Grâce à leur connaissance approfondie du secteur dutransport et de la logistique, les spécialistes d’<strong>ING</strong> sonttotalement compétents pour élaborer, sur mesure, lesmeilleures solutions financières. ■PLUS D’INFOSURFEZ SUR NOTRE SITE POURCOMPLÉTER VOTRE INFORMATION:<strong>165</strong>17.<strong>ing</strong>-<strong>entreprise</strong>magazine.be• Tous les détails sur les prix et les vainqueurs• <strong>ING</strong> Transport & Logistique (pdf)• LiensTRANSPORT & LOGISTICS AWARDS 2005:LES VAINQUEURSTransporteur de l’Année 2005•Van Snick-Evens• KDL Trans•Transports BruyerTruck Fleet Owner of the Year 2005• Emmanuel Van Den Dooren(Laiterie Coopérative de Chéoux)• Roland Herremans (Colruyt)• Jean-Pierre Deveux (Sita <strong>Belgium</strong>)Logistics Project of the Year 2005• Stephen De Naeyer (Delhaize)• Jo Massart (Spadel)• Jens Gaudaen (Eurobrokers/Nutricia)Transport Safety Award 2005•LVT (Antwerpen)•Victor Peeters (Herentals)• Withofs (Lanaken)Emmanuel Van Den Dooren,de la Laiterie Coopérative deChéoux, recevant le prix TruckFleet Owner of the Year 2005.17


clin d’œil fiscalVoici quelques modifications fiscalesqui peuvent être importantes pour votre <strong>entreprise</strong>.(Source: Deloitte)DÉDUCTIBILITÉ DES FRAIS DE RESTAURANTDepuis le 1 er janvier 2005, la déductibilité des fraisde restaurant engagés tant en Belgique qu’à l’étrangerest de 69%. A une date encore à déterminer, cettedéductibilité devrait être portée à 75%.Pour rappel:• les indemnités forfaitaires journalières pour lesvoyages d’affaires en Belgique et à l’étranger sonttoujours déductibles à 100%;• les cadeaux d’affaires remis dans le cadre de voyagesd’affaires à l’étranger sont aussi déductibles à100%.Surfez sur notre site www.<strong>ing</strong>-<strong>entreprise</strong>magazine.bepour un aperçu des frais frappés d’une limitation dedéductibilité fiscale, répartis selon les catégories suivantes:• cadeaux d’affaires;• frais d’accueil, de réception et de restaurant;• voitures;• amendes, avantages sociaux et divers. ■AUGMENTATION DE SALAIRE EN 2005?Pour bénéficier du taux réduit à l’impôt des sociétés(soit 24,98%, cotisation complémentaire de crisecomprise), une société doit notamment octroyer unerémunération suffisamment élevée à au moins un deses dirigeants (personne physique): minimum 27.000euros pour l’exercice 2005 (exercice comptable clôturéle 31.12.2004 ou au plus tard le 30.12.2005) et minimum30.000 euros pour l’exercice 2006. Cette rémunérationpeut être limitée, le cas échéant, au bénéficeimposable de la société. A noter que les tantièmes entrentégalement en ligne de compte. ■INTÉRÊTS FICTIFS SUR LES CAPITAUXPROPRES BIENTÔT DÉDUCTIBLES!Dans un premier avant-projet, le Gouvernementfédéral a jeté les grandes lignes d’une loi relative à unnouveau poste fiscalement déductible: la charge d’intérêtsfictifs sur les fonds propres de l’<strong>entreprise</strong>.L’inégalité de traitement fiscal entre capitaux propreset capitaux empruntés soulève la critique depuislongtemps. Lorsqu’une <strong>entreprise</strong> finance un investissementà l’aide de capitaux empruntés, elle peutdéduire les intérêts payés comme charges professionnelles.Mais si elle finance le même investissementavec des fonds propres, aucune compensation n’estprévue. Ce traitement fiscal discriminant freine l’autofinancementet peut mener à la sous-capitalisation.Afin de solutionner ce problème, la nouvelle législationprévoit la déduction d’intérêts notionnels. Il s’agitd’intérêts fictifs calculés sur les capitaux propres,tels qu’ils apparaissent au bilan non consolidé de l’annéequi précède la période imposable concernée, diminuésd’une série d’éléments (les subsides, la valeurnette comptable des actions propres et des immobilisationsfinancières/autres participations, l’actif netcomptable des filiales étrangères situées dans les paysavec lesquels la Belgique a signé un traité, etc.).Afin de correspondre à la réalité comptable et d’éviterles manoeuvres, les mouvements des capitauxpropres et la composition des actifs à déduire sont proportionnellementpris en considération. Les capitauxpropres ainsi obtenus sont multipliés par le taux d’intérêtdes emprunts linéaires à long terme de l’Etatbelge (l’OLO 10 ans).EXONÉRATION FISCALE DÈS AUJOURD’HUIPOUR DES FRAIS PRÉVUS EN 2010?Le Tribunal de Première Instance d’Anvers a estiméqu’une exonération fiscale pouvait être accordée pourune provision constituée en vue de dépenses planifiéesen 2010. Le jugement concerne une société ayant décidéde mettre fin à ses activités en 2010 et qui devrafaire face, cette année-là, à des frais de démantèlementet de dépollution. En constituant une provisionchaque année, la société compte disposer à l’échéancedu montant budgété. ■L’entrée en vigueur de cette législation est attenduepour l’exercice d’imposition 2007, à conditionqu’elle ait obtenu l’accord de la Commission européenne.■18


en bref<strong>ING</strong> Business Plan:à téléchargergratuitement!<strong>ING</strong>RUNN<strong>ING</strong>TOURVous avez un projet de création ou de développementd’<strong>entreprise</strong>? <strong>ING</strong> met à votre disposition unoutil indispensable: l’<strong>ING</strong> Business Plan. Ce logicieltotalement gratuit vous permet d’établir un pland’affaire détaillé et un plan financier de votre projet(analyse de l’<strong>entreprise</strong>, analyse financière, concurrence,etc.).L’accès au <strong>ING</strong> Business Plan est particulièrementaisé. Surfez simplement sur www.<strong>ing</strong>.be/starter etcliquez sur “s’installer à son compte”, puis sur “<strong>ING</strong>Business Plan”. Vous pourrez ainsi télécharger directementle programme. Une fiche technique y mentionnela configuration minimale requise pour letéléchargement sur votre PC.<strong>ING</strong> Business Plan se présente comme un parcoursguidé à travers les étapes essentielles du pland’<strong>entreprise</strong> et du plan financier. Il offre par exempleune check-list détaillée des coûts et permet aussi deconstruire, étape par étape, une prévision de chiffred’affaires réaliste. <strong>ING</strong> Business Plan facilite enoutre les calculs. L’encodage de deux données pourles frais de personnel permet, par exemple, d’estimerl’ensemble des frais salariaux. Toutes les donnéessont correctement reproduites dans destableaux financiers. Les graphiques des trois principauxratios sont également disponibles. Au terme duparcours, vous aurez réalisé un dossier très complet.Pour plus d’informations, contactez votreconseiller <strong>ING</strong> ou surfez sur www.<strong>ing</strong>.be/starter.■<strong>ING</strong> Runn<strong>ing</strong> Tour 2005:préparez vos équipes!Cette année encore, <strong>ING</strong> soutient activement l’<strong>ING</strong>Runn<strong>ing</strong> Tour. Etant donné le vif succès remporté l’andernier, le programme, qui s’étend d’avril à septembre2005, comprend non moins de sept compétitions couvrantplusieurs distances et se déroulant dans tout lepays (Bruxelles, Bruges, Gand, Verviers, Ostende etNamur). Le sponsor<strong>ing</strong> de courses à pied cadre parfaitementavec les valeurs d’<strong>ING</strong>: le dépassement de seslimites et la réalisation de ses objectifs…Pour les <strong>entreprise</strong>s, l’<strong>ING</strong> Runn<strong>ing</strong> Tour offre uneexcellente occasion de composer une ou plusieurséquipes et de faire d’une pierre plusieurs coups: se placersous les feux de la rampe, consolider l’esprit d’équipeau sein de l’<strong>entreprise</strong> et en retirer simplementle plaisir d’une journée agréable. Car en marge desévénements sportifs, de nombreuses activités sont prévuespour les athlètes et leurs supporters.Tout comme l’an dernier, une partie des bénéficessera distribuée à deux associations oeuvrant pour l’intégrationdes personnes handicapées: SpecialOlympics et To Walk Again, fondée par le triathlonienMarc Herremans.Pour tous renseignements sur l’<strong>ING</strong> Runn<strong>ing</strong> Tour2005, surfez sur www.<strong>ing</strong>runn<strong>ing</strong>tour.be. ■www.<strong>ing</strong>-<strong>entreprise</strong>magazine.be: un site aux nombreux atoutsVous le savez, la plupart des articles de ce numéro trouvent leur prolongement sur notre site internet. Ainsi, un exemple chiffré vous permetde comparer les avantages financiers d’<strong>ING</strong> Team Benefits, l’assurance groupe spécialement conçue pour les PME, avec une simpleaugmentation de salaire. L’article sur la succession des <strong>entreprise</strong>s familiales est également approfondi sur notre site.Actualisée quotidiennement, la rubrique Financial Daily vous offre un aperçu journalier des marchés monétaires et financiers, un aperçuhebdomadaire des indicateurs et des perspectives sur les marchés des devises et des intérêts (le lundi), ainsi que, deux fois par semaine, uneopportunité de placement intéressante ou une stratégie liée au Forex ou aux taux d’intérêt.Enfin, des communiqués utiles à la gestion de votre <strong>entreprise</strong> y sont régulièrement publiés, ainsi que des annonces de séminaires etd’initiatives auxquels vous pouvez généralement vous inscrire en ligne. ■19

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!