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Etudes par microscopie en champ proche des phénomènes de ...

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Chapitre III – Réalisation et caractérisations d’un filtre à spin MF/SCExcell<strong>en</strong>tes propriétés électriques <strong>de</strong> l’interface métal/SC. En effet, la sélection <strong>en</strong> énergie <strong><strong>de</strong>s</strong>électrons repose sur la qualité <strong>de</strong> la jonction Schottky. La jonction doit laisser passer au mieux lesélectrons au <strong><strong>de</strong>s</strong>sus <strong>de</strong> cette énergie seuil, et ne pas laisser passer ceux d’énergie inférieure, afind’avoir une excell<strong>en</strong>te discrimination. La prés<strong>en</strong>ce <strong>de</strong> trous ou <strong>de</strong> défauts à l’interface donne <strong>en</strong>général naissance à <strong><strong>de</strong>s</strong> courants <strong>de</strong> fuite qui vi<strong>en</strong>dront s’additionner, voire même dominer le« vrai » courant d’électrons qui pass<strong>en</strong>t au <strong><strong>de</strong>s</strong>sus <strong>de</strong> la barrière <strong>de</strong> Schottky. En pratique, c’est cepoint qui nous a posé le plus <strong>de</strong> difficulté, <strong>en</strong> <strong>par</strong>ticulier à basse énergie d’injection.Il faut <strong>par</strong> ailleurs préciser que nos conditions <strong>de</strong> travail impos<strong>en</strong>t d’autres contraintes sur la réalisation<strong><strong>de</strong>s</strong> filtres à spin. Tout d’abord la taille <strong>de</strong> nos filtres à spin est « gran<strong>de</strong> ». En effet, compte t<strong>en</strong>u <strong>de</strong> lagéométrie <strong>de</strong> notre expéri<strong>en</strong>ce (chapitre IV) nos échantillons ont <strong><strong>de</strong>s</strong> surfaces actives d’<strong>en</strong>viron 5x5 mm².Cette contrainte impose donc d’avoir une interface <strong>en</strong>tre le métal et le SC avec un minimum <strong>de</strong> défautsafin <strong>de</strong> limiter au maximum les courants <strong>de</strong> fuite.Par ailleurs, les échantillons étant pré<strong>par</strong>és dans une <strong>en</strong>ceinte différ<strong>en</strong>te <strong>de</strong> celle où les expéri<strong>en</strong>ces sur lesfiltres à spin sont effectuées, ils doiv<strong>en</strong>t être <strong>en</strong>capsulés <strong>par</strong> un métal noble afin d’éviter toute oxydationdu métal magnétique. Enfin, suite à leur introduction dans l’<strong>en</strong>ceinte d’analyse, ils doiv<strong>en</strong>t subir un recuit<strong>de</strong> 24 H à 150 °C à une pression <strong>de</strong> 10 -7 Torr p<strong>en</strong>dant l’étuvage 1 .Cette contrainte nous a am<strong>en</strong>é à étudier égalem<strong>en</strong>t l’influ<strong>en</strong>ce d’un recuit sur les propriétés magnétiques etélectriques <strong><strong>de</strong>s</strong> filtres à spin.2. Réalisation d’échantillons Fe/GaAs <strong>par</strong> dépôt sous ultra vi<strong>de</strong>.2.A. Etat <strong>de</strong> l’art sur le système Fe/GaAs.2.A.1. Métallurgie <strong>de</strong> l’interface.Le dépôt <strong>de</strong> Fe sur GaAs a été réalisé au début <strong><strong>de</strong>s</strong> années 80 <strong>par</strong> épitaxie <strong>par</strong> jets moléculaires. LeΔadésaccord <strong>de</strong> maille <strong>en</strong>tre le Fe (a Fe = 0.287 nm) et le GaAs (a GaAs =0.565 nm) est faible: = 1.4%. Lesacontraintes induites dans la couche métallique sont donc minimisées et la croissance du Fe est épitaxialesur le GaAs [Waldrop79, Krebs87] (Fig.III.1) avec une relation dite cube sur cube.[001]a Fe =0.287 nmFeGaAs[010][100]a GaAs =0.565 nmFig III.1 : Représ<strong>en</strong>tation schématique <strong>de</strong> la croissance du Fe sur GaAs.1 P<strong>en</strong>dant l’étuvage, le gaz résiduel se compose principalem<strong>en</strong>t d’eau (H 2 O), d’oxygène (O 2 ), d’azote (N 2 ) etd’hydrogène (H 2 ).40

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