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Etudes par microscopie en champ proche des phénomènes de ...

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Chapitre V – Modélisation du transport d’électrons chauds polarisés <strong>de</strong> spinSoit l’origine <strong>de</strong> la <strong>de</strong>uxième barrière est liée à l’oxy<strong>de</strong> GaN, soit elle est liée <strong>de</strong> façon plusfondam<strong>en</strong>tale à l’interface métal/GaAs (<strong>en</strong> <strong>par</strong>ticulier à cause <strong>de</strong> l’accroissem<strong>en</strong>t du nombred’états dans le SC avec l’énergie). L’origine <strong>de</strong> cette énergie seuil est aujourd’hui <strong>en</strong>core un sujet<strong>de</strong> discussion.De façon générale, pour une ban<strong>de</strong> <strong>par</strong>abolique, le nombre d’états augm<strong>en</strong>te avec la racine carrée <strong>de</strong>l’énergie. Le nombre d’états dép<strong>en</strong>d égalem<strong>en</strong>t du nombre <strong>de</strong> ban<strong>de</strong> à une énergie donnée. En<strong>par</strong>ticulier, pour le GaAs, nous remarquons que la ban<strong>de</strong> Γ7ap<strong>par</strong>aît pour une énergie EΓ 7= 4. 5 eV(cf. Fig.V.28) au <strong><strong>de</strong>s</strong>sus <strong>de</strong> la ban<strong>de</strong> <strong>de</strong> val<strong>en</strong>ce, soit une énergie <strong>de</strong> 3.8 eV au <strong><strong>de</strong>s</strong>sus du niveau <strong>de</strong>Fermi dans le métal. Cette valeur est <strong>proche</strong> <strong>de</strong> celle ( φS= 4. 5 eV) que nous avons choisi dans notremodèle. Par ailleurs la ban<strong>de</strong> Γ7possè<strong>de</strong> une masse effective très faible, <strong>de</strong> sorte que le nombre d’étatspour cette ban<strong>de</strong> est important. Il est donc probable que l’énergie seuil qui ap<strong>par</strong>aît dans les jonctionsmétal/GaAs soit finalem<strong>en</strong>t plus s<strong>en</strong>sible à la structure <strong>de</strong> ban<strong>de</strong> du GaAs, qu’au traitem<strong>en</strong>t <strong>de</strong> surface.Pour vérifier cette hypothèse, nous avons fabriqué un échantillon Pd(2nm)/Fe(4nm)/GaAs <strong>en</strong> utilisantcomme un traitem<strong>en</strong>t <strong>de</strong> surface à HCl (chapitre III). Avec ce type <strong>de</strong> traitem<strong>en</strong>t, un tel échantillon neprés<strong>en</strong>te aucun oxy<strong>de</strong> à l’interface [Tereshch<strong>en</strong>ko99].Fig.V.28 : d’après [Chelikowsky76] (gauche) Structure <strong>de</strong> ban<strong>de</strong> du GaAs. (droite) Structure <strong>de</strong>ban<strong>de</strong> du Si.Nous avons représ<strong>en</strong>té sur la figure (Fig.V.29) la courbe <strong>de</strong> transmission d’un tel échantillon ainsi quesa dép<strong>en</strong>dance <strong>en</strong> spin. Nous avons égalem<strong>en</strong>t représ<strong>en</strong>té la transmission calculée à <strong>par</strong>tir <strong>de</strong> l’équationV.7, <strong>en</strong> pr<strong>en</strong>ant comme énergie moy<strong>en</strong>ne, l’énergie moy<strong>en</strong>ne universelle (3.C.4) et les <strong>par</strong>amètresd’interface résumés dans le Tableau (Tab.V.5). Pour cet échantillon, nous voyons un comportem<strong>en</strong>t<strong>de</strong> la transmission pour une énergie d’injection inférieure à 400 eV différ<strong>en</strong>t <strong>de</strong> celui prés<strong>en</strong>té pour unéchantillon oxydé, ou passivé à l’hydrazine.En <strong>par</strong>ticulier, nous observons une différ<strong>en</strong>ce significative dans les <strong>de</strong>ux premiers régimes. Ce type <strong>de</strong>comportem<strong>en</strong>t semble s’expliquer <strong>en</strong> introduisant un coeffici<strong>en</strong>t transmission sous la barrière <strong>de</strong>Schottky α 0 non nul. Pour ajuster la transmission, nous avons pris un coeffici<strong>en</strong>t α 0 égal à α B . Cettecondition correspond au cas où la première barrière est complètem<strong>en</strong>t « court-circuitée » <strong>par</strong> lescourants <strong>de</strong> fuite sous la barrière. Ces courants <strong>de</strong> fuite peuv<strong>en</strong>t expliquer pourquoi nous n’observonspas <strong>de</strong> transmission dép<strong>en</strong>dante du spin pour une énergie d’injection inférieure à 400 eV.Au <strong><strong>de</strong>s</strong>sus <strong>de</strong> cette énergie, le calcul <strong>de</strong> ΔT au <strong><strong>de</strong>s</strong>sus <strong>de</strong> la barrière φS(et φT) est compatible avec lesmesures expérim<strong>en</strong>tales. Ces résultats confirm<strong>en</strong>t à nouveau le fait que le traitem<strong>en</strong>t d’interfac<strong>en</strong>e joue pas un rôle majeur dans le profil <strong>en</strong> énergie <strong>de</strong> celle-ci.149

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