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Etudes par microscopie en champ proche des phénomènes de ...

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Chapitre V – Modélisation du transport d’électrons chauds polarisés <strong>de</strong> spin6. Origine <strong>de</strong> la <strong>de</strong>uxième barrière : effets <strong>de</strong> l’interface métal/semiconducteurDans les sections précéd<strong>en</strong>tes, nous avons montré que la forme <strong>de</strong> la transmission (et sa dép<strong>en</strong>dance<strong>en</strong> spin) est très fortem<strong>en</strong>t déterminée <strong>par</strong> le profil d’interface. En <strong>par</strong>ticulier, pour interpréter nosrésultats, nous avons montré qu’il est nécessaire <strong>de</strong> t<strong>en</strong>ir compte d’une barrière φS<strong>de</strong> grand gain, etd’énergie seuil aux al<strong>en</strong>tours <strong>de</strong> 5 eV. Pour les échantillons oxydés, il est naturel <strong>de</strong> p<strong>en</strong>ser que cetteénergie seuil est liée au gap <strong>de</strong> l’oxy<strong>de</strong> qui se trouve <strong>en</strong>tre le métal ferromagnétique et le SC. Enchangeant le profil d’interface, il est donc possible à priori <strong>de</strong> changer significativem<strong>en</strong>t l’allure <strong>de</strong> latransmission. C’est pour cette raison que nous avons fabriqué <strong><strong>de</strong>s</strong> échantillons qui ne prés<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t pasd’oxy<strong>de</strong> <strong>en</strong>tre le métal et le SC.De façon étonnante, nous avons mesuré sur ces échantillons <strong><strong>de</strong>s</strong> transmissions qui ne peuv<strong>en</strong>ts’expliquer avec uniquem<strong>en</strong>t une seule barrière (la barrière <strong>de</strong> Schottky).Nous avons représ<strong>en</strong>té sur la figure (Fig.V.27), la transmission d’un échantillon passivé à l’hydrazined’épaisseur totale 4 nm. Nous avons <strong>en</strong> plus représ<strong>en</strong>té la transmission calculée <strong>en</strong> pr<strong>en</strong>ant commeénergie moy<strong>en</strong>ne, l’énergie moy<strong>en</strong>ne « universelle » introduite au <strong>par</strong>agraphe 3.C.4. Nous avonsrésumé sur le Tab.V.4, les <strong>par</strong>amètres d’interface déduits selon la procédure 3.B.1. Nous voyons quela transmission calculée est <strong>en</strong> <strong>par</strong>fait accord avec les mesures expérim<strong>en</strong>tales <strong>de</strong> la transmission.Fig. V.27 : Transmission expérim<strong>en</strong>tale (carrés) et transmission calculée (ligne pleine) <strong>en</strong>fonction <strong>de</strong> l’énergie incid<strong>en</strong>te pour un échantillon passivé à l’hydrazine et d’épaisseur totale 4nm. En insert, transmission <strong>en</strong> échelle linéaire. Pour le calcul <strong>de</strong> la transmission, la loiuniverselle εM( E0) (équation V.30) et les <strong>par</strong>amètres d’interface résumés dans le Tab.V.4 ontété utilisés.Paramètresd’interfaceEchantillon passivé àl’hydrazineα 0 α B φ * B (eV) α S φ S (eV) φ T (eV)0 7.10 -5 0.67 0.15 4.5 5Tab.V.4 : Récapitulatif <strong><strong>de</strong>s</strong> <strong>par</strong>amètres d’interface <strong>de</strong> l’échantillon passivé à l’hydrazine. (*)issue d’une mesure.Il semble donc que même pour un échantillon sans oxy<strong>de</strong>, la prés<strong>en</strong>ce d’une <strong>de</strong>uxième barrière à fortgain est nécessaire pour r<strong>en</strong>dre compte <strong>de</strong> l’évolution <strong>de</strong> la transmission. Nous avons émis <strong>de</strong>uxhypothèses pour expliquer ce résultat.148

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