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Etudes par microscopie en champ proche des phénomènes de ...

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Chapitre V – Modélisation du transport d’électrons chauds polarisés <strong>de</strong> spinFig. V.9 : Représ<strong>en</strong>tation <strong>de</strong> la fonction F expérim<strong>en</strong>tale et calculée (équation V.8) pour les troisbarrières φB, φSet φT<strong>en</strong> fonction <strong>de</strong> l’énergie moy<strong>en</strong>ne et pour l’échantillon 1.Nous voyons clairem<strong>en</strong>t que la frontière, définie <strong>par</strong> l’énergie E 2 , <strong>en</strong>tre le 2 nd et le 3 ème régime est liéeau fait que la transmission au <strong><strong>de</strong>s</strong>sus <strong>de</strong> la barrière φ Sdomine celle au <strong><strong>de</strong>s</strong>sus <strong>de</strong> la barrièreφB( Tφ < TB φ S). La frontière <strong>en</strong>tre le 3 ème régime et le 4 ème régime (définie <strong>par</strong> l’énergie E 3 ) necorrespond à aucun point <strong>par</strong>ticulier. C’est finalem<strong>en</strong>t un découpage arbitraire, qui illustre simplem<strong>en</strong>tle fait que la transmission au <strong><strong>de</strong>s</strong>sus <strong>de</strong> la barrière φScomm<strong>en</strong>ce à saturer.Par ailleurs, cette courbe montre l’exist<strong>en</strong>ce d’un 4 ème régime, que l’on peut caractériser <strong>par</strong> l’énergie àlaquelle la transmission au <strong><strong>de</strong>s</strong>sus <strong>de</strong> la barrièreφ Sest égale à celle au <strong><strong>de</strong>s</strong>sus <strong>de</strong> la barrièreφ T. Commeces <strong>de</strong>ux barrières ont <strong><strong>de</strong>s</strong> caractéristiques très <strong>proche</strong>s, il est <strong>en</strong> pratique difficile <strong>de</strong> voir une formesingulière sur la courbe <strong>de</strong> la transmission <strong>en</strong> fonction <strong>de</strong> l’énergie. Comme nous l’avons expliqué plushaut, la transmission au <strong><strong>de</strong>s</strong>sus <strong>de</strong> ces <strong>de</strong>ux barrières sont cep<strong>en</strong>dant <strong>de</strong> nature différ<strong>en</strong>te.Expérim<strong>en</strong>talem<strong>en</strong>t nous observons une augm<strong>en</strong>tation linéaire <strong>de</strong> la transmission avec l’énergie. Sil’on se réfère à une transmission au <strong><strong>de</strong>s</strong>sus d’une barrière non multiplicative, comme φS<strong>par</strong> exemple,cela impliquerait que l’énergie moy<strong>en</strong>ne est constante. Au contraire, à haute énergie d’injection,l’énergie moy<strong>en</strong>ne augm<strong>en</strong>te « expon<strong>en</strong>tiellem<strong>en</strong>t », ce qui est incompatible avec une transmissionlinéaire. Ceci n’est <strong>en</strong> revanche plus valable pour une interface multiplicative, commeφ T, où lorsquel’énergie moy<strong>en</strong>ne <strong>de</strong>vi<strong>en</strong>t supérieure àφ T, la transmission est c<strong>en</strong>sée varier linéairem<strong>en</strong>t avecl’énergie.Finalem<strong>en</strong>t, l’<strong>en</strong>semble <strong>de</strong> ces conclusions peut être résumé <strong>de</strong> façon <strong>en</strong>core plus <strong>par</strong>lante, <strong>en</strong> traçantla fonction F introduite précé<strong>de</strong>mm<strong>en</strong>t, et ses différ<strong>en</strong>tes contributions <strong>en</strong> fonction <strong>de</strong> l’énergiemoy<strong>en</strong>ne εM(Fig.V.9). Cette énergie, « pilotée » <strong>par</strong> l’énergie incid<strong>en</strong>te, est <strong>en</strong> fait, la variablepertin<strong>en</strong>te pour l’étu<strong>de</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> effets d’interface.En effet, la fonction F exprimée dans l’espace <strong><strong>de</strong>s</strong> énergies moy<strong>en</strong>nes a pour avantage <strong><strong>de</strong>s</strong>’affranchir <strong><strong>de</strong>s</strong> mécanismes <strong>de</strong> transport dans le filtre à spin, qui sont synthétisés dans lafonction εM( E0) , pour ne laisser ap<strong>par</strong>aître que les effets d’interface. La figure Fig.V.9 permetdonc une « lecture graphique » <strong><strong>de</strong>s</strong> propriétés (gain et énergie seuil) <strong>de</strong> l’interface métal/SC.La représ<strong>en</strong>tation <strong>de</strong> la transmission <strong>en</strong> fonction <strong>de</strong> l’énergie incid<strong>en</strong>te prête <strong>en</strong> effet à confusion, carelle intègre à la fois les mécanismes <strong>de</strong> transport dans la base, et les propriétés d’interface, et <strong>par</strong>conséqu<strong>en</strong>t, est source d’interprétation erronée [Drouhin05].124

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