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Etudes par microscopie en champ proche des phénomènes de ...

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Chapitre V – Modélisation du transport d’électrons chauds polarisés <strong>de</strong> spinFκα⎯→0 Fmax =(V.12)φ⎯ →3.B. Interprétation <strong><strong>de</strong>s</strong> régimes <strong>de</strong> transmission <strong>en</strong> fonction <strong>de</strong> l’énergie incid<strong>en</strong>te3.B.1. Justification expérim<strong>en</strong>tale du profil d’interfaceDans ce <strong>par</strong>agraphe, nous allons justifier l’hypothèse que nous avions faite sur le profil du coeffici<strong>en</strong>t<strong>de</strong> transmission à l’interface métal/SC. Jusqu’à prés<strong>en</strong>t, dans toutes les expéri<strong>en</strong>ces réalisées avec <strong><strong>de</strong>s</strong>filtres à spin élastiques ou inélastiques, une seule barrière (ou énergie seuil) avait été considérée dansles modèles <strong>de</strong> transport. Nous allons montrer que cette hypothèse n’est plus valable à haute énergied’injection, et que la prise <strong>en</strong> compte d’autres barrières <strong>de</strong>vi<strong>en</strong>t nécessaire.Nous avons représ<strong>en</strong>té sur la figure (Fig.V.3) la fonction F (équation V.8) <strong>en</strong> fonction <strong>de</strong> l’énergied’injection pour l’échantillon 1 dont les caractéristiques ont été prés<strong>en</strong>tées au chapitre IV.TFig.V.3 : Représ<strong>en</strong>tation <strong>de</strong> la fonction F expérim<strong>en</strong>tale pour l’échantillon 1, <strong>en</strong> fonction <strong>de</strong>l’énergie d’injection E 0 . Mise <strong>en</strong> évid<strong>en</strong>ce <strong>de</strong> l’exist<strong>en</strong>ce <strong>de</strong> trois barrières. Les valeursmaximales <strong><strong>de</strong>s</strong> fonctions F pour chaque barrière sont données <strong>par</strong> la relation V.10. Extractiongraphique du gain <strong>de</strong> la barrière multiplicative.Nous avons inclus les valeurs maximales <strong><strong>de</strong>s</strong> fonctions F pour les <strong>de</strong>ux barrières ( φBet φS) (équationV.10). Pour la barrièreφ B, nous avons pris comme gain <strong>de</strong> l’interface la valeur 5.10 -4 (valeur qui a étéprise dans les MTT prés<strong>en</strong>tés au chapitre II, (Fig.II.9). Nous voyons que la prise <strong>en</strong> compte d’unemax−4seule barrière ne peut pas expliquer <strong><strong>de</strong>s</strong> transmissions supérieures à F φ= 3.10 . La prise <strong>en</strong>Bcompte d’une <strong>de</strong>uxième barrière est donc nécessaire, mais <strong>en</strong>core une fois n’est pas suffisante pourinterpréter, sur cet échantillon, les transmissions aussi élevées que celles que nous mesurons pour <strong><strong>de</strong>s</strong>énergies supérieures à 1500 eV. En effet, pour la <strong>de</strong>uxième barrière, même pour un gain d’interface <strong>de</strong>1 (et une barrière <strong>de</strong> 4.5 eV), la valeur maximale <strong>de</strong> la fonction F est <strong>de</strong> 7.10 -2 .Par ailleurs, nous n’observons pas <strong>de</strong> décroissance <strong>de</strong> la fonction F (équation V.11) avec l’énergieincid<strong>en</strong>te. Au contraire nous observons plutôt que la fonction F sature vers une valeur maximaleF max =0.13, ce qui est compatible avec la transmission au-<strong><strong>de</strong>s</strong>sus d’une barrière multiplicative (équationV.11). Cette même fonction peut-être tracée pour l’échantillon 2, et nous obt<strong>en</strong>ons une valeur <strong><strong>de</strong>s</strong>aturation F max = 0.06.119

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