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Etudes par microscopie en champ proche des phénomènes de ...

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Chapitre IV – Réalisation d’un transistor à vanne <strong>de</strong> spin sous ultra-vi<strong>de</strong>.Enfin, les fluctuations sur la polarisation sont beaucoup plus faibles ; pour ces mêmes conditions nouscalculons une erreur <strong>de</strong> 2.10 -5 . L’incertitu<strong>de</strong> sur la polarisation incid<strong>en</strong>te sera donc <strong>par</strong> la suit<strong>en</strong>égligée.4.B.2. Bruits <strong>de</strong> la jonctionNous allons calculer dans cette <strong>par</strong>tie le bruit lié à la jonction dans le cas où aucune polarisation n’estappliquée à l’échantillon.4.B.2.1. Bruit sans courant injectéOn a vu au chapitre III que la caractéristique d’une dio<strong>de</strong> réelle à l’obscurité est donnée <strong>par</strong> larelation :I = IsateeVnkTeV−( 1 − e kT )Lorsque V = 0 (condition dans laquelle nous travaillons), le courant moy<strong>en</strong> est nul. Cep<strong>en</strong>dant, lecourant à travers la jonction est la somme <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux courants indép<strong>en</strong>dants, qui à V = 0 se compos<strong>en</strong>t <strong>en</strong>valeur moy<strong>en</strong>ne mais pas <strong>en</strong> moy<strong>en</strong>ne quadratique. Lorsqu’aucune polarisation n’est appliquée à ladio<strong>de</strong>, on peut montrer avec la formule <strong>de</strong> Nyquist que la dio<strong>de</strong> s’assimile à un générateur <strong>de</strong> bruit <strong>en</strong>2t<strong>en</strong>sion aléatoire (bruit blanc) b f( ν ) = 4kτR0et <strong>de</strong> résistance interne R 0 , où R 0 est la valeur <strong>de</strong> larésistance dynamique à V= 0 10 et τ la température. En circuit fermé, le bruit <strong>en</strong> courant, ou bruitJohnson qui circule dans la dio<strong>de</strong> est donc :4kτΔνδIJohnson= = 4eΔνI SATR0Nous avons ici introduit le courant <strong>de</strong> saturation <strong>de</strong> la dio<strong>de</strong> définit au chapitre III. Ces relationsmontr<strong>en</strong>t l’équival<strong>en</strong>ce <strong>en</strong>tre bruit thermique et bruit <strong>de</strong> gr<strong>en</strong>aille du courant <strong>de</strong> saturation lorsque V =0. Pour une résistance dynamique typique <strong>de</strong> 100kΩ (τ = 300K et V = 0), on déduit un bruit sur uneban<strong>de</strong> passante <strong>de</strong> 2kHz <strong>de</strong> 18 pA rms. Le bruit Johnson <strong>de</strong> la jonction constitue <strong>par</strong> conséqu<strong>en</strong>tune <strong>de</strong>uxième source <strong>de</strong> bruit irréductible.4.B.2.2. Bruits liés au courant injecté I 0Nous allons maint<strong>en</strong>ant calculer le bruit <strong>en</strong> courant lorsqu’un courant incid<strong>en</strong>t I 0 est injecté dans lajonction. Ce bruit se compose d’une <strong>par</strong>t, d’un bruit <strong>en</strong> courant constant qui vi<strong>en</strong>t s’ajouter au « vrai »courant collecté, et d’autre <strong>par</strong>t du bruit <strong>de</strong> gr<strong>en</strong>aille du courant injecté I 0 ainsi que <strong>de</strong> celui du courantcollecté.4.B.2.2.1. Bruit constant lié à la résistante d’accèsNous avons représ<strong>en</strong>té sur la figure (Fig.IV.24) le schéma équival<strong>en</strong>t <strong>de</strong> la jonction dans la géométrie2<strong>de</strong> mesure. Nous avons assimilé la jonction à un générateur <strong>de</strong> bruit b f( ν ) = 4kτR0et <strong>de</strong> résistanceinterne R 0 (V = 0). La face avant <strong>de</strong> l’échantillon est reliée à l’alim<strong>en</strong>tation HT via une résistanced’accès R A . Lorsque un courant I 0 est injecté <strong>en</strong> face avant <strong>de</strong> la jonction, le courant se ré<strong>par</strong>ti sur I B etI C . Le fait que la jonction soit d’impédance finie impose la prés<strong>en</strong>ce d’un courant I C non nul, mêmelorsqu’aucun électron chaud ne franchit la barrière d’interface. En effet, les électrons qui n’ont pas pufranchir la barrière se ré<strong>par</strong>tiss<strong>en</strong>t à l’équilibre, <strong>en</strong>tre la base et le collecteur, selon une proportion qui10 Ce résultat se retrouve égalem<strong>en</strong>t <strong>par</strong> <strong><strong>de</strong>s</strong> considérations <strong>de</strong> thermodynamique très générales (théorèmefluctuation-dissipation), sans supposer la relation (III.4).96

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