Les réseaux d'acteurs du commerce équitable - la Plate-Forme pour ...

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La première partie visait à recueillir des données factuelles sur les pratiques de l'acteur concernant lecommerce équitable. La deuxième partie a permis d’identifier les principales relations relatives auxactivités de commerce équitable de la structure, que ce soit avec les partenaires commerciaux, ceux de lasociété civile et des pouvoirs publics. Toutefois, il n’a pas été possible de qualifier la nature de cesrelations (durée, origine, fréquence, etc.) dans le temps imparti. La troisième partie a permis une analysequalitative de la manière dont les répondants se représentent le commerce équitable. La quatrième partieavait pour objectif de recueillir des propositions d’actions-pilotes mais n’a pas pu toujours être abordée,faute de temps.Dix-sept doctorants et étudiants de Master 10 ont participé à l’étude entre 2007 et 2008. L’étude de chaquetype d’acteur a été prise en charge par un enquêteur ou un groupe d’enquêteurs qui a ensuite réalisél’analyse des données obtenues, encadrée par les membres du Comité de Pilotage du PICRI CommerceEquitable. La coordination générale de l’étude a été faite par la chargée de projet.C - LES CRITERES DE L’ECHANTILLONNAGENous avons construit les critères du choix de l’échantillon rencontré sur la base des caractéristiquespropres à chaque type d’acteur. Notre étude étant de nature qualitative, nous n’avons pas cherché dereprésentativité statistique à notre échantillon, mais à révéler la diversité des acteurs étudiés.1| Pour les opérateurs spécialisés : les réseaux historiquesLa particularité de l’Ile-de-France est d’accueillir à la fois des structures à action locale et de nombreuxsièges de structures nationales opératrices spécialisées du commerce équitable. Ces dernières ont étéinclues dans le recensement, mais ne sont pas celles que nous avons souhaité rencontrer prioritairementpour l’étude. En effet, la plupart des travaux existant sur le secteur traitent des têtes de réseaux mais trèspeu de la diversité des adhérents de ces réseaux et de la nature des structures indépendantes. Notrecible principale a donc été constituée des opérateurs spécialisés en commerce équitable ayant une actionet un impact local en Ile-de-France.Dans une première phase d’entretiens, nous avons défini un échantillon dans le but de représenteréquitablement les différents réseaux de commerce équitable qui, nous le supposons, sont susceptibles deporter une représentation du commerce équitable propre : le réseau PFCE et ses réseaux membresFédération Artisans du Monde et Max Havelaar France, le réseau MINGA, et le groupe des structuresindépendantes. Pour chacune de ces cinq familles, nous avons rencontré deux à trois responsablesd’organisations différentes.Ces premiers entretiens avaient également pour objectif d’améliorer le guide d’entretien mis en place etcertains de ces premiers entretiens n’ont pas été enregistrés. Nous avons complété cette première vagued’entretiens d’une seconde phase pour diversifier davantage notre échantillon.Au cours de la phase d’entretiens qui s’est déroulée de juin à octobre 2007, ont ainsi été rencontrés vingtet-unresponsables opérateurs spécialisés en commerce équitable.2| Pour les entreprises conventionnelles : la taille et les filièresDeux séries d’entretiens semi-directifs ont été menées auprès de vingt-deux entreprises conventionnelles.Les premiers quatre entretiens semi-directifs ont été réalisés auprès de responsables de grandesentreprises entre novembre et décembre 2007 et ont cherché avant tout à mieux comprendre leurstratégie vis-à-vis du commerce équitable.Seize entretiens individuels semi-directifs auprès de responsables de petites et moyennes entreprises, etd’une grande entreprise ont été réalisés entre février et mars 2008. Le recrutement de la deuxième phased’entretiens a été mené en respectant une logique « filière » afin de mieux comprendre lesreprésentations à différents niveaux des filières fleurs, cosmétiques, textiles et boissons.10 Hélène WANNEHAIN, Master 2 « Ethique et Développement Durable » - Université Jean Moulin Lyon 3 ; Fitzgerald BERTHON, Master 2 Pro « Etudes dudéveloppement » spécialité « Développement local : acteurs sociaux et dynamiques spatiales » – IEDES - Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne ; LuciePENDELIEVRE, Master 1 Pro « Etudes du développement » spécialité « Développement social : travail, formation, santé », IEDES - Université de Paris 1Panthéon-Sorbonne ; Jordan DEL CAMPO, programme ESC, Master 1 - Euromed Marseille; Victor PABST, Master 2 – IESEG School of Management Lille;Alexis QUETANT, Master 2 – IESEG School of Management Lille; Sylvie DUBAUD, Master 2 Recherche « Sociologie des sociétés contemporaines » – UniversitéParis 5 René Descartes ; Marie LEMAY, Master 1 Pro « Etudes du développement » spécialité « Développement local : acteurs sociaux et dynamiquesspatiales » – IEDES / Université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne ; Hanitra Pusse RANDRIANASOLO, doctorante au Centre d’Economie et d’Ethique pourl’Environnement et le Développement, UMR n°063 (UVSQ-IRD) - C3ED – Université de Versailles – Saint-Quentin-en-Yvelines ; Marta FRATICELLI, SophieZUBER, Esa LANN, Alessandro LANZETTA, Lydéric MOTTE, Sophie WOEHLING, Master 2 Pro « Etudes du développement » spécialité « Développementagricole et politiques économiques » - IEDES - Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne ; Camylle PERNELLE, Master « Action internationale des collectivitésterritoriales » - IRIS Institut des Relations Internationales et Stratégiques ; Alexandre RAFIN, Master Management – EDHEC.Les réseaux d’acteurs du commerce équitable – Exemple de l’Ile-de-France 12

Enfin, certaines associations de commerce équitable (dont Max Havelaar France et Bio Equitable) ont étécontactées pour bénéficier d’informations complémentaires au sujet de leur relation avec les entreprisesconventionnelles.3| Pour les opérateurs bios : les différents types de détaillantsDans le temps imparti à l’étude des opérateurs bios, nous avons choisi de mieux connaître les détaillants,boutiques indépendantes, en réseau ou franchise. Ce sont en effet les structures que nous avonssupposées susceptibles d’être les plus impliquées dans une activité de commerce équitable.Dans ce cadre, sept opérateurs bios ont été rencontrés entre août et septembre 2007.4| Pour les associations de consommateurs : l’intérêt pour le commerce équitableAucun travail n’existant sur ce type d’acteur, les associations de consommateurs rencontrées sont àéchelle d’action nationale. Comme expliqué plus en détails dans la partie qui leur est consacrée, lescritères de définition de l’échantillon ont été le fait qu’elles font clairement référence au commerceéquitable sur leur site Internet, montrant leur intérêt pour la thématique. Cinq associations deconsommateurs ont été rencontrées selon ces critères en août 2007.5| Pour les organisations de solidarité internationale : le lien historique aucommerce équitableDans le temps imparti à l’étude, nous avons choisi d’étudier les représentations et relations desorganisations de la solidarité internationale ayant participé au développement du commerce équitable enFrance avec les acteurs spécialisés.Ainsi, sept entretiens dans cinq structures ont été menés entre novembre et décembre 2008.6| Pour les collectivités territoriales : trois échantillons pour trois méthodescomplémentairesAfin d’explorer le rôle des collectivités territoriales dans le développement du commerce équitable, nousavons mené quatorze entretiens semi-directifs, complété de deux recueils de données supplémentaires,tous les trois menés entre novembre 2007 et décembre 2008.Nous avons d’une part cherché à recenser dans les collectivités les interlocuteurs potentiels, par laconsultation de leur site Internet complétée d’appels téléphoniques. Nous avons choisi d’inclure dansnotre champ de recherche les collectivités principales de la région Ile-de-France: le Conseil Régional,l’ensemble des Conseils Généraux, le chef-lieu de chaque département et un établissement public decoopération intercommunale (EPCI) par département. Nous avons retenu pour les EPCI lesCommunautés d’Agglomération comprenant le chef-lieu départemental, et lorsqu’il ne faisait pas partied’une structure intercommunale ou seulement d’une Communauté de Communes, la Communautéd’Agglomération incluant la plus grande ville possible. Dans chaque collectivité, nous avons distingué éluset techniciens, les premiers élaborant les politiques publiques que les seconds mettent en œuvre. Ledernier critère de la sélection des interlocuteurs est leur domaine de compétence : économie sociale etsolidaire, développement durable, solidarité internationale, achats, ou, plus rarement, commerceéquitable.Nous avons contacté une partie de ces interlocuteurs au cours d’entretiens simplifiés menés partéléphone, dans le but de repérer les dispositifs mis en place dans chaque collectivité. Pour ceci, nousavons restreint le nombre de collectivités étudiées, en veillant à inclure différents types de collectivités,zones géographiques et couleurs politiques 11 . Les guides d’entretiens sont plus orientés versl’identification des politiques publiques et leur caractérisation, et ont donc été adaptés, à partir d’une basecommune, aux spécificités des différentes politiques publiques étudiées. Dans chaque collectivité, nousnous sommes efforcés d’interroger tous les interlocuteurs identifiés, pour dégager, par l’étude de leursrelations, une architecture interne des politiques de soutien au commerce équitable.Nous avons enfin mené quatorze entretiens semi-directifs approfondis selon le guide d’entretien utilisépour les autres types d’acteurs, qui avaient pour but de comprendre en profondeur les politiquesterritoriales à la lumière de leur fonctionnement interne, et de recueillir les représentations du commerceéquitable portées tant par les élus que par les techniciens. L’échantillon constitué visait là aussi à11Nous avons défini une majorité de droite comme se réclamant des partis : UMP, CNIF, MNR, MPF, FN et de divers droite, une majorité de gauche comme seréclamant des partis PS, PCF, Verts, PRG, MRC, POI, LCR, LO, et de divers gauche, et une majorité centriste comme se réclamant des partis Modem etNouveau Centre.Les réseaux d’acteurs du commerce équitable – Exemple de l’Ile-de-France 13

Enfin, certaines associations de <strong>commerce</strong> <strong>équitable</strong> (dont Max Have<strong>la</strong>ar France et Bio Equitable) ont étécontactées <strong>pour</strong> bénéficier d’informations complémentaires au sujet de leur re<strong>la</strong>tion avec les entreprisesconventionnelles.3| Pour les opérateurs bios : les différents types de détail<strong>la</strong>ntsDans le temps imparti à l’étude des opérateurs bios, nous avons choisi de mieux connaître les détail<strong>la</strong>nts,boutiques indépendantes, en réseau ou franchise. Ce sont en effet les structures que nous avonssupposées susceptibles d’être les plus impliquées dans une activité de <strong>commerce</strong> <strong>équitable</strong>.Dans ce cadre, sept opérateurs bios ont été rencontrés entre août et septembre 2007.4| Pour les associations de consommateurs : l’intérêt <strong>pour</strong> le <strong>commerce</strong> <strong>équitable</strong>Aucun travail n’existant sur ce type d’acteur, les associations de consommateurs rencontrées sont àéchelle d’action nationale. Comme expliqué plus en détails dans <strong>la</strong> partie qui leur est consacrée, lescritères de définition de l’échantillon ont été le fait qu’elles font c<strong>la</strong>irement référence au <strong>commerce</strong><strong>équitable</strong> sur leur site Internet, montrant leur intérêt <strong>pour</strong> <strong>la</strong> thématique. Cinq associations deconsommateurs ont été rencontrées selon ces critères en août 2007.5| Pour les organisations de solidarité internationale : le lien historique au<strong>commerce</strong> <strong>équitable</strong>Dans le temps imparti à l’étude, nous avons choisi d’étudier les représentations et re<strong>la</strong>tions desorganisations de <strong>la</strong> solidarité internationale ayant participé au développement <strong>du</strong> <strong>commerce</strong> <strong>équitable</strong> enFrance avec les acteurs spécialisés.Ainsi, sept entretiens dans cinq structures ont été menés entre novembre et décembre 2008.6| Pour les collectivités territoriales : trois échantillons <strong>pour</strong> trois méthodescomplémentairesAfin d’explorer le rôle des collectivités territoriales dans le développement <strong>du</strong> <strong>commerce</strong> <strong>équitable</strong>, nousavons mené quatorze entretiens semi-directifs, complété de deux recueils de données supplémentaires,tous les trois menés entre novembre 2007 et décembre 2008.Nous avons d’une part cherché à recenser dans les collectivités les interlocuteurs potentiels, par <strong>la</strong>consultation de leur site Internet complétée d’appels téléphoniques. Nous avons choisi d’inclure dansnotre champ de recherche les collectivités principales de <strong>la</strong> région Ile-de-France: le Conseil Régional,l’ensemble des Conseils Généraux, le chef-lieu de chaque département et un établissement public decoopération intercommunale (EPCI) par département. Nous avons retenu <strong>pour</strong> les EPCI lesCommunautés d’Agglomération comprenant le chef-lieu départemental, et lorsqu’il ne faisait pas partied’une structure intercommunale ou seulement d’une Communauté de Communes, <strong>la</strong> Communautéd’Agglomération incluant <strong>la</strong> plus grande ville possible. Dans chaque collectivité, nous avons distingué éluset techniciens, les premiers é<strong>la</strong>borant les politiques publiques que les seconds mettent en œuvre. Ledernier critère de <strong>la</strong> sélection des interlocuteurs est leur domaine de compétence : économie sociale etsolidaire, développement <strong>du</strong>rable, solidarité internationale, achats, ou, plus rarement, <strong>commerce</strong><strong>équitable</strong>.Nous avons contacté une partie de ces interlocuteurs au cours d’entretiens simplifiés menés partéléphone, dans le but de repérer les dispositifs mis en p<strong>la</strong>ce dans chaque collectivité. Pour ceci, nousavons restreint le nombre de collectivités étudiées, en veil<strong>la</strong>nt à inclure différents types de collectivités,zones géographiques et couleurs politiques 11 . <strong>Les</strong> guides d’entretiens sont plus orientés versl’identification des politiques publiques et leur caractérisation, et ont donc été adaptés, à partir d’une basecommune, aux spécificités des différentes politiques publiques étudiées. Dans chaque collectivité, nousnous sommes efforcés d’interroger tous les interlocuteurs identifiés, <strong>pour</strong> dégager, par l’étude de leursre<strong>la</strong>tions, une architecture interne des politiques de soutien au <strong>commerce</strong> <strong>équitable</strong>.Nous avons enfin mené quatorze entretiens semi-directifs approfondis selon le guide d’entretien utilisé<strong>pour</strong> les autres types d’acteurs, qui avaient <strong>pour</strong> but de comprendre en profondeur les politiquesterritoriales à <strong>la</strong> lumière de leur fonctionnement interne, et de recueillir les représentations <strong>du</strong> <strong>commerce</strong><strong>équitable</strong> portées tant par les élus que par les techniciens. L’échantillon constitué visait là aussi à11Nous avons défini une majorité de droite comme se réc<strong>la</strong>mant des partis : UMP, CNIF, MNR, MPF, FN et de divers droite, une majorité de gauche comme seréc<strong>la</strong>mant des partis PS, PCF, Verts, PRG, MRC, POI, LCR, LO, et de divers gauche, et une majorité centriste comme se réc<strong>la</strong>mant des partis Modem etNouveau Centre.<strong>Les</strong> <strong>réseaux</strong> d’acteurs <strong>du</strong> <strong>commerce</strong> <strong>équitable</strong> – Exemple de l’Ile-de-France 13

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