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SAPEURS- POMPIERS DE PARIS - aaspp91

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4.Le Régiment face àl’offensive allemandede juin 1940Sapeurs-pompiers de Paris en marche vers Clermont-Ferrand.Juin 1940. © BSPPAu terme d’une période de huit mois, surnommée « drôle de guerre », durant laquelle les belligérants s’observent sans s’attaquer,l’armée allemande lance le 10 mai 1940 une vaste offensive sur les Pays-Bas, le Luxembourg et la Belgique. Le dispositif conçu par legénéral Gamelin vole en éclats et la Wehrmacht franchit la Meuse le 31 mai entre Dinan et Sedan, perçant le front français en son centre.Devant l’effondrement militaire de la France, plus une force ne s’oppose désormais à l’avance de l’armée allemande vers Paris. 4.1Le bataillon de marche4.1.1 Ordre et contre-ordreAppartenant à une unité considérée en temps de guerre comme unité combattante à part entière, les sapeurs-pompiers deParis doivent-ils effectuer un repliement total ou partiel, ou assurer la sécurité publique et la défense de la capitale ?Des ordres contradictoires sont alors donnés.Sachant que l’effectif du temps de paix, qui compte deux mille cent sapeurs-pompiers, doit rester stationné à Paris, le colonelBarrière juge que les cinq mille sept cents sapeurs-pompiers réservistes peuvent se replier en province avec l’ensemble dumatériel regroupé dans le cadre de la défense passive.Le 13 juin 1940, le chef d’état-major du gouverneur militaire de Paris remet au colonel Barrière les instructions suivantes :Dans les circonstances actuelles, le colonel commandant le Régiment de sapeurs-pompiers de Paris est autorisé à replier surl’intérieur les effectifs qu’il ne jugera pas nécessaires à la lutte contre le feu à Paris et en banlieue immédiate.Cependant le préfet de police, Roger Langeron,s’y oppose. Il ordonne de façon formellele maintien au complet à Paris de l’effectif duRégiment tant en personnel qu’en matériel.De nouvelles instructions du gouverneur militaireparviennent au colonel Barrière :(…) Les armes doivent demeurer à la dispositiondu Régiment pour lui permettre de collaborer,le cas échéant, à la sécurité publique ou dedéfense de ses propres cantonnements contreles fauteurs de troubles. En conséquence, toutesles unités régimentaires devront être organiséesde façon à résister à toutes les entreprisesintérieures susceptibles de compromettre leursécurité et leur ravitaillement (...)Défilé d’une colonne de sapeurs-pompiers de Paris devant le général de Lattre de Tassigny.Clermont-Ferrand, juillet 1940. © BSPP20

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