30.07.2015 Views

Le magazine du tango argentin Tango et cinéma - Le temps du tango

Le magazine du tango argentin Tango et cinéma - Le temps du tango

Le magazine du tango argentin Tango et cinéma - Le temps du tango

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

10 francs ou 1,52 eurosN° 24 - Juin à Septembre 2001La Salida<strong>Le</strong> <strong>magazine</strong> <strong>du</strong> <strong>tango</strong> <strong>argentin</strong><strong>Tango</strong> <strong>et</strong> cinéma


La Salidapage 2NOUVEAUStage de<strong>Tango</strong>chant <strong>et</strong> danse12 au 16 juill<strong>et</strong> 2001, à ParisPuisque le <strong>tango</strong> est indissociablede sa musique <strong>et</strong> de son phrasé,chacun l’exprimera plus justement aprèsl’avoir ressenti dans sa globalité,le corps <strong>et</strong> la voix.Renseignements <strong>et</strong> inscriptionsMichèle DesumeurTél. : 01 43 22 10 24 - Fax 01 45 84 15 29e-mail : 7nadirs@n<strong>et</strong>courrier.com… <strong>et</strong> à partir de septembre, reprise del’atelier “CHANTER LE TANGO”,deux samedis par mois.7 ème FERIA DU TANGOARGENTIN D’ALES (Gard)des 13, 14 <strong>et</strong> 15 juill<strong>et</strong> 2001Stage de Danse (plusieurs niveaux) avec :- Eric MULLER <strong>et</strong> Jeusa VASCONCELOS,- Alfredo PALACIO <strong>et</strong> Isabelle de la PREUGNE,- Hernan OBISPO <strong>et</strong> Mariana DRAGONE,- Julio LUQUE <strong>et</strong> Véronique GUIDEBals les 13 <strong>et</strong> 14 juill<strong>et</strong> avec l'orchestre allemand :TANGO ANDORINHA SEXTETTTout au long <strong>du</strong> stage :- Apéros <strong>Tango</strong>,- Relaxation,- Exposition <strong>du</strong> photographe Michel GLAIZE<strong>Le</strong> 15 juill<strong>et</strong> : Fête de DESPEDIDARenseignements : Christophe CLAUZELAssociation Dyn’amicales80, Avenue d’Alsace - 30100 ALESTél./Fax : 04.66.78.77.45 ou 04.66.52.64.80e-mail : dynamicales@free.frSommaireEditorialLights ! Camera ! <strong>Tango</strong> !Carlos Gardel au cinémaBrèvesAutour d’un <strong>tango</strong> :Por una cabezaL’image <strong>du</strong> <strong>tango</strong> dans lecinéma américainInterview de Jana BokovaInterview de Sally PotterInterview de Juan FabriDiscographieOù trouvervos films favoris ?“Danser,c’est découvrir l’autre”Revues de livresÀ propos de“<strong>Tango</strong> M<strong>et</strong>ropolis”,InstantanésAgenda34 à 89 à 1012 à 1314 à 1516 à 1718 à 1920 à 2122 à 232425262728 à 2930 à 3132 à 38Photo de couverture : La leçon de <strong>tango</strong>La Salidapage 3EditorialOserai-je une confidence ? Pendant toute ma jeunesse, j’aitravaillé comme économiste. Malgré un cursus très honorable, <strong>et</strong>une compétence acquise par plusieurs dizaines d’années de <strong>du</strong>rtravail, je n’avais jamais eu l’honneur d’un passage en “prim<strong>et</strong>ime” sur une grande chaîne télévisée, <strong>et</strong> encore moins celuid’intéresser un pro<strong>du</strong>cteur de Hollywood. Et puis, aussi au seuilde l’âge mur, j’ai découvert le <strong>tango</strong>, j’ai pris quelques cours, jeme suis un peu promené dans Buenos Aires. Malgré un physique<strong>et</strong> des qualités chorégraphiques assez quelconques, j’ai alors étérapidement sollicité pour participer au tournage de plusieursdocumentaires <strong>et</strong> longs métrages français <strong>et</strong> américains.Cherchez l’erreur, ou plutôt trouvez vous-mêmes la solution.Notre société est avide de loisirs, de communication, d’imagesfortes. <strong>Le</strong> <strong>tango</strong>, qui est à la fois une danse de bal, une danse decouple, <strong>et</strong> une danse de spectacle, se trouve en quelque sorte àl’intersection de ces différents besoins. C’est pourquoi ilintéresse tant aujourd’hui le monde de l’audiovisuel.Certes, l’intérêt <strong>du</strong> cinéma pour le <strong>tango</strong> ne date pas d’hier.Plusieurs articles de ce numéro, <strong>et</strong> notamment la rubrique “Autourd’un <strong>tango</strong>” <strong>et</strong> la discographie vous fournissent des points derepères perm<strong>et</strong>tant de baliser l’histoire de c<strong>et</strong>te relation presquecentenaire. Cependant, Jean-Pierre Jacqu<strong>et</strong> <strong>et</strong> Virginia Gift nousrappellent aussi que le cinéma a trop souvent donné <strong>du</strong> <strong>tango</strong> uneimage tronquée, déformée, voire franchement caricaturale.La renaissance <strong>du</strong> <strong>tango</strong> s’est tra<strong>du</strong>ite au cours des 15 dernièresannées par une montée des pro<strong>du</strong>ctions audiovisuelles qui luisont consacrées : films de fiction, comme “La leçon de <strong>tango</strong>”de Sally Potter ; documentaires, comme ceux réalisés par JanaBokova. Il y a même à Buenos Aires une chaîne de télévisionentièrement consacrée au <strong>tango</strong>. La Salida vous proposeaujourd’hui de passer de l’autre côté de l’écran pour entrer dansles coulisses. Et dans les coulisses, il y a des artistes, mais aussides redoutables hommes d’affaires…Enfin, pour ceux qui souhaiteraient aller plus loin dans ladécouverte <strong>du</strong> <strong>tango</strong> filmé, nous proposons des informations surles moyens de vous procurer ou de visionner les œuvres dontnous avons parlé dans ce numéro. À vos vidéos, les cocos ! Etles coqu<strong>et</strong>tes, à vos cass<strong>et</strong>tes !Fabrice Hatem


Lights ! Caméra ! <strong>Tango</strong> !Professionnel <strong>du</strong> cinéma <strong>et</strong> amateur passionnéde <strong>tango</strong>, Jean-Pierre Jacqu<strong>et</strong> nous propose iciun survol passionnant <strong>et</strong> très personnel de la présence<strong>du</strong> <strong>tango</strong> dans le cinéma. L’exhaustivitéétant évidemment impossible dans le cadre d’unarticle aussi court, il a choisi d’approfondir l’analysedes œuvres jugées par lui les plus représentativesplutôt que de proposer un catalogue compl<strong>et</strong>.Dans le film “Parfum de femme”(The Scent of a Woman), on faitdire à Al Pacino : « <strong>Le</strong> <strong>tango</strong> est laplus facile des danses ! ». Unecontrevérité de plus sur le <strong>tango</strong>,situation à laquelle le cinéma nousa malheureusement habitués.<strong>Le</strong> <strong>tango</strong> <strong>argentin</strong> <strong>et</strong> le cinéma sontnés à peu près en même <strong>temps</strong>.Mais si ces deux centenaires seportent assez bien, ils ne font pastoujours bon ménage, contrairementaux vrais jumeaux. <strong>Le</strong> <strong>tango</strong>a été mis à toutes les sauces cinématographiques,plus ou moinsdigestes : films emblématiques,comme “<strong>Tango</strong>”, “La leçon de<strong>tango</strong>”, “<strong>Tango</strong> Bar”, ou même“<strong>Le</strong> dernier <strong>tango</strong> à Paris”. Filmstouchant <strong>du</strong> bout des lèvres au<strong>tango</strong>, comme “India Song”,“Cendres <strong>et</strong> Diamant”, “Benvenuta”,“Un Chien Andalou”,“Happy Tog<strong>et</strong>her”, “HistoriaNaturalis”, “Te souviens-tu deDolly Bell ?”, “<strong>Le</strong> conte descontes”. Films au titre évoquant le<strong>tango</strong> comme “<strong>Le</strong> <strong>tango</strong> de la perversion”,“Ein <strong>Tango</strong> für Dich”,“Vida es un <strong>Tango</strong>”, “Max, Professeurde <strong>tango</strong>”, “Naked<strong>Tango</strong>”… Enfin toutes une ribambellede films publicitaires <strong>et</strong> dedocumentaires. Aidons le dieu <strong>du</strong><strong>tango</strong> à r<strong>et</strong>rouver les siens en utilisantles rimes en O chères à GuyMarchand : “<strong>tango</strong>-B.O”, c’est le<strong>tango</strong> en tant qu’illustration sonoreou dansée, “<strong>tango</strong>-scénario”, c’estle <strong>tango</strong> en tant que ressort dramatiqued’un film.<strong>Le</strong> “<strong>tango</strong>-B.O” ou le<strong>tango</strong> comme illustrationmusicaleÀ tout seigneur tout honneur,le cinéma <strong>argentin</strong> :“<strong>Tango</strong>” (1933), de LuisMoglia Barth, premier filmparlant de ce pays, nousperm<strong>et</strong> d’entendre lesorchestres de Juan de DiosFiliberto, Osvaldo Fresedo,Pedro Maffia, Juand’Arienzo, <strong>et</strong> de voir deux desactrices-chanteuses les plus populaires<strong>du</strong> cinéma <strong>argentin</strong>, LibertadLamarque <strong>et</strong> Tita Merello. Ce filminaugure la formule des “variétésmusicales’’ à laquelle le cinéma<strong>argentin</strong> se tiendra pendant plus devingt ans : les numéros de <strong>tango</strong>commentent <strong>et</strong> supportent tant bienque mal une intrigue bien mince,perm<strong>et</strong>tant de filmer les stars de lachanson pendant 80 minutes.Ailleurs qu’en Argentine, <strong>et</strong> dès ledébut <strong>du</strong> cinéma (Max Linder enprofesseur de <strong>tango</strong> en 1912…) lerecours au <strong>tango</strong> relève des clichés<strong>et</strong> stéréotypes. Un poil de décadence,de sensualité, d’encanaillement,le <strong>tango</strong> n’est pas loin. Laformule la plus éculée consiste àplaquer un <strong>tango</strong> dansé au beaumilieu d’une scène sans grand rapportavec lui. Eff<strong>et</strong> comique,même involontaire, garanti.Presque tout le monde y passe :Rudolf Valentino (“<strong>Le</strong>s Quatrecavaliers de l’Apocalypse”),Fred Astaire déguisé en gauchoL’affiche de “<strong>Tango</strong>” (1933)(“The Story of Irene and VernonCastle”), Charlie Chaplin, GeneKelly (“On the Town”), DavidNiven <strong>et</strong> P<strong>et</strong>er Ustinov (“Murderon the Nile’’), Jean-Paul Belmondo(“Borsalino”), ArnoldSchwarzenegger (“True Lies”),Catherine Deneuve (“Indochine”).La liste est longue <strong>et</strong> lasource n’est pas prête de se tarir.Quand le recours au <strong>tango</strong> estplus discr<strong>et</strong>, il sert à soulignerune émotion ou un eff<strong>et</strong>, avecune prédilection pour les sentimentsplutôt noirs. À titre anecdotique,signalons “<strong>Le</strong> ChienAndalou’’ de Luis Bunuel <strong>et</strong> SalvadorDali, qui a été sonoriséplusieurs fois, avec une fortecomposante de <strong>tango</strong> (mêlée àWagner), dont une oeuvre <strong>du</strong>compositeur <strong>argentin</strong> iconoclasteMauricio Kagel. On raconte quependant le tournage <strong>du</strong> film àParis, en 1929, le plateau résonnaitdes disques de <strong>tango</strong> queBunuel <strong>et</strong> Dali jouaient sans arrêtsur le gramophone de service.Dans la même catégorie, on peutclasser “<strong>Le</strong> Dernier <strong>tango</strong> àParis” de Bertolucci : un filmassez bouleversant, sur le thème<strong>du</strong> désespoir, illustré par lamusique envoûtante de Gato Barbieri(Astor Piazzolla avait initialementété pressenti ; jaloux <strong>du</strong>succès de Gato Barbieri, il composadeux thèmes qu'il soumit auxauteurs a posteriori…), <strong>et</strong> où le<strong>tango</strong> dansé est, en fait, assez discr<strong>et</strong>.L’an passé, Bertolucci s’estvu attribuer, à sa grande surprise,le titre de Cheik d’honneur par uneassociation italienne décernant des“Rudolf Valentino Awards”, enhommage au célèbre latin lover.Citons également “India Song”,de Marguerite Duras (celle qui nese contentait pas d’écrire des histoireschiantes, mais aussi de lesfilmer, comme aimait à le rappelerPierre Desproges), qui contientune bande-son de Carlos d’Alessiooù le <strong>tango</strong> fonctionne assez bien.Plus récemment, on relève “LaNube” (<strong>Le</strong> nuage) <strong>du</strong> controverséréalisateur <strong>argentin</strong> FernandoSolanas. Selon le critiquede Libération : « C’est un beaufilm, mouillé, obscur <strong>et</strong> bleuté.D’un humour désespéré commeun air de bandonéon, tranchant<strong>et</strong> nu comme la lame <strong>du</strong> <strong>tango</strong>glacé qu’y chante Luis Cardeiau détour d’une scène magique.Ce “Nuage” est l’un des filmsles plus noirs de FernandoSolanas <strong>et</strong> peut-être le plusabouti ». Avec Solanas, on entredans la zone floue où même si le<strong>tango</strong> est utilisé en fond sonore,il est si complètement sousjacentqu’il en devient indirectementle suj<strong>et</strong> ou l’âme.D’autres films cachent moinsleur jeu <strong>et</strong> revendiquent le <strong>tango</strong>comme intrigue principale.<strong>Le</strong> <strong>tango</strong>-scénarioÀ ses débuts, le <strong>tango</strong> au cinéma,c’est le parti pris <strong>du</strong> raccourci :“la vida es un <strong>tango</strong>”, le <strong>tango</strong>,c’est la vie, <strong>et</strong> réciproquement ;donc on donne dans les scénariosqui tournent autour <strong>du</strong> <strong>tango</strong>(lieux : la ville <strong>et</strong> ses pièges ;personnages : le chanteur quel’on découvre ou que l’on perd).<strong>Le</strong>s films de Carlos Gardel sontévidemment les modèles <strong>du</strong>genre : il tourne son premier filmen Argentine, “Tomo y Obligo”(c’est ma tournée), en 1931 ;puis il continue en France avecdeux films, “Melodía de Arrabal”(La mélodie <strong>du</strong> faubourg),“Esperame” (Attends-moi) <strong>et</strong>un sk<strong>et</strong>ch intitulé “La casa esseria” (Maison sérieuse),en 1932. Puis il part à New York,où ses talents vocaux lui valaientdéjà une vaste notoriété, saméconnaissance de la langueanglaise limitant toutefois sesprestations. <strong>Le</strong>s films qu’il ytourna en firent la star internationaleque l’on sait : en 1934,“Cuesta Abajo” (Going Down)destiné au public hispano-américain,ainsi que “El <strong>Tango</strong> enBroadway” (<strong>Tango</strong> in Broadway),puis en 1935, “El Día queme quieras” (<strong>Le</strong> jour où tum’aimeras), <strong>et</strong> “<strong>Tango</strong> Bar”(<strong>Tango</strong> Bar). Ce dernier film estune classique histoire à trois personnages,racontée sur le ton <strong>du</strong>mélodrame. À Barcelone, unjeune homme monte un “<strong>tango</strong>bar”, secondé par une jolie partenairedont l’ancien compagnon,un voleur <strong>et</strong> un assassin, s’appliqueà contrecarrer leur amour.Appuyons sur la touche avancerapide <strong>et</strong> tournons-nous vers lesfilms les plus réussis ou les moinsratés de ces dernières années.Deux films de Fernando Solanas,“<strong>Tango</strong>, ou l’exil de Carlos Gar-“<strong>Tango</strong> Bar” à l’affiche en 1935 dans un cinéma de Buenos AiresLa Salidapage 4La Salidapage 5


del”, en 1985 <strong>et</strong> “Sur”, en 1988méritent une mention spéciale. Surun fond de musique d’Astor Piazzolla,on a là deux oeuvres qui respirentun <strong>tango</strong> plutôt surréaliste.Dans le premier, une troupe dedanseurs <strong>argentin</strong>s contrainte des’exiler à Paris par le putsch militairede 1976 répète une “tanguedia”,mélange de tragédie <strong>et</strong> decomédie sur fond de <strong>tango</strong>. Dansune atmosphère crépusculaire, lefantastique joue son rôle avec l’apparitioninatten<strong>du</strong>e de Gardel, lastar mythique <strong>du</strong> <strong>tango</strong> trop tôtdisparue. La musique d’AstorPiazzolla <strong>et</strong> la performance desdanseurs redonnent de l’unité àune narration fragmentée, aboutissantà un film à la fois rigoureux <strong>et</strong>émouvant. On a plaisir à y r<strong>et</strong>rouverle chanteur Roberto Goyeneche,avec son fraseo unique.L’engagement politique de cesfilms les rend cependant aujourd’huiun peu pesants.Aussi engagé politiquement maissous le couvert d’un amalgamepolitico-sentimental (mari trompé,femme partagée, pays bafoué,société en liberté surveillée…), onr<strong>et</strong>rouve en 1988 “<strong>Tango</strong> Bar”, deMarcos Zurinaga, avec Raùl Julia,l’acteur portoricain. Long<strong>temps</strong>considéré comme la meilleurereprésentation <strong>du</strong> <strong>tango</strong> à l’écran,ce film compte une bonne dizainede “numéros” musicaux, avecnotamment “La Cumparsita”dansée par huit couples milonguerosà fière allure (d’aucuns reconnaîtrontparmi eux “Coco” Diaz,bien connu de la scène parisienne<strong>du</strong> <strong>tango</strong>…). Raùl Julia se frotterade nouveau au <strong>tango</strong>, de façonparodique c<strong>et</strong>te fois, dans un filmplus récent, “The AddamsFamily”.La scène parisienne nous amèn<strong>et</strong>out naturellement à “La leçon de<strong>tango</strong>”, de Sally Potter (1998).Film inclassable, où les scènes dedanse sont riches, tandis que l’intrigue<strong>et</strong> les dialogues peuvent êtrecritiqués. La beauté mystérieuse <strong>et</strong>la sensualité <strong>du</strong> <strong>tango</strong> sont biensaisies dans les longues séquencesde répétitions, de représentationou de bals, même si les séquencesde danse sont un peu froides. Ladanse au cinéma est forcémentparfaite <strong>et</strong> n’a pas la tension de ladanse en direct, puisque les danseursne peuvent se tromper. Maisc’est un plaisir de voir les maîtres<strong>du</strong> Nuevo <strong>Tango</strong> (Veron, Salas,Naveira) à l’œuvre.“<strong>Tango</strong>”, de Carlos Saura (1999),ne brille pas, non plus, par son scénario.Mario, joué très “faux” parMiguel-Angel Sousa (déjà vu dans“Sud” de Solanas) est un m<strong>et</strong>teuren scène sur le r<strong>et</strong>our <strong>et</strong> souffrantd’un blocage créatif (jambe cassée,pour m<strong>et</strong>tre les points sur les i). Ilest pris dans un triangle amoureuxavec un peu d’extorsion maffieuseen sus, le tout sur fond de spectaclede <strong>tango</strong> en gestation. Film le pluscher de l’histoire <strong>du</strong> cinéma <strong>argentin</strong>,on en a pour son argent ; c’estun somptueux smorgasbord de<strong>tango</strong>. On a droit à tous les styles.D’abord, des scènes de bals ou de“<strong>Tango</strong>” de Carlos Saura<strong>Le</strong>s documentaires sur le <strong>tango</strong>milongas, avec notamment unebelle valse à la Confiteria Ideal.Puis <strong>du</strong> <strong>tango</strong> de scène :“2,3,4… giro, gancho, sentada…”dirigé par Juan Carlos Copes, danseurmythique qui a traversé l’histoire<strong>du</strong> <strong>tango</strong> moderne avec MariaNiévès depuis le début desannées 1950. À noter la danseentre Carlos Rivarola, disciple deCopès, <strong>et</strong> Julio Bocca, le granddanseur étoile <strong>argentin</strong>. Enfin vientun ball<strong>et</strong> modernisant, sur le thèmede la répression politique, avec unemusique de Lalo Schifrin. Lamusique, dans ce film, est remarquable,avec entre autre l’interprétationde A fuego lento par sonauteur, l’octogénaire Horacio Salgan,accompagné d’Antonio Agriau violon <strong>et</strong> d’Ubaldo De Lio à laguitare. <strong>Le</strong> tout avec une lumièrede grande qualité <strong>et</strong> une mise enscène un peu grandiloquente maispropre au style de Carlos Saura.Et l’avenir ? Robert Duvall est entrain de réaliser un thriller sur sapassion <strong>du</strong> <strong>tango</strong> intitulé “Assassination<strong>Tango</strong>” avec un tueur àgages (Duvall) qui se rend enArgentine après avoir exécuté sonPour les intégristes <strong>du</strong> <strong>tango</strong>, les versions hollywoodiennes <strong>du</strong> <strong>tango</strong>,avec leur côté glamour, ne donnent qu’une vision caricaturale,déformée, d’une culture appartenant à ces milliers de danseurs <strong>et</strong> demusiciens qui, depuis plus de 120 ans, ont fait de c<strong>et</strong>te danse ce qu’elleest aujourd’hui. C<strong>et</strong>te réalité <strong>du</strong> <strong>tango</strong>, ce sont les documentaires quinous la font toucher <strong>du</strong> doigt.Citons d’abord “El Abrazo”, de Jan van den Berg. On y suit le voyaged’Amsterdam à Buenos Aires <strong>du</strong> couple de danseurs Wouter <strong>et</strong> Martine,dans leur quête des sources <strong>du</strong> <strong>tango</strong>. Ils r<strong>et</strong>rouvent des pionniers <strong>et</strong> danseursde l’âge d’or : Carlos Estevez, plus connu sous le nom de “P<strong>et</strong>roleo”,Virulazo – une légende vivante –, Antonio Todaro, professeur depresque tous les danseurs professionnels contemporains. <strong>Le</strong>s imagesd’archives se mêlent à celles d’aujourd’hui pour tisser la trame de l’interactionpermanente entre l’Europe <strong>et</strong> l’Argentine.Dans une perspective plus <strong>argentin</strong>e, il faut citer “<strong>Tango</strong>, Bayle Nuestro”(1987) de Jorge Zanada. Analyse historique avec débat politiquesous-jacent, ce film est très riche en interviews avec des personnalités d<strong>et</strong>ous bords <strong>et</strong> nous fait rencontrer de grands danseurs d’hier <strong>et</strong> d’aujourd’hui: Estela Arcos, Julio Bocca, Arthur Bold, Arturo Bonín, Juan CarlosCopes, Adela La Galleguita, Gerardo Portalea, Miguel Ángel Zotto.Enfin, <strong>et</strong> plus récent, il faut citer “<strong>Tango</strong>, The Obsession” (1998)d’Adam Boucher. Avec une technique narrative plus télévisuelle quecinématographique <strong>et</strong> moins concerné par les problèmes socio-politiquesassociés au <strong>tango</strong>, ce film dresse un portrait contemporain de c<strong>et</strong>tedanse. Il nous fournit également des images d’archives, notamment deCarmencita Calderon, la nonagénaire partenaire <strong>du</strong> légendaire El Cachafaz,que l’on voit danser une milonga dans une pratique à Buenos Aires.Ndlr : on mentionnera également, entre autres, “<strong>Tango</strong> mio” de JanaBokova (1986), longue promenade poétique dans un Buenos Aires où le<strong>tango</strong> n’était pas encore ressuscité, <strong>et</strong> “El <strong>tango</strong> en el ciné” deGuillermo Fernandez (1985), compilation un peu brouillonne mais trèsdocumentée consacrée aux liens entre <strong>tango</strong> <strong>et</strong> cinéma.N° 24 La Salidabimestriel publié parl’associationLE TEMPSDU TANGODirecteur de la publication :responsable des abonnements :Marc Pianko : 01 46 55 22 20Membres fondateurs :Solange BazelyMarc PiankoRédacteur en chef :Fabrice HatemComité de rédaction :Fabrice HatemPierre <strong>Le</strong>hagreVirginia GiftMartine PeyrotResponsable publicité :Francine Pig<strong>et</strong>Contactez nous avantle 10 septembreTél. : 01 43 54 18 14Fax : 01 43 54 04 66Conception publicitéCatherine CharmontMaqu<strong>et</strong>te initiale : Alex Rumolinomodifiée par Nicole DessagnesMise en pagePierre-Henri FabreImprimeur : Polycolor10, villa Roger94230 Cachan<strong>Le</strong>s informations de l’agendasont gratuites <strong>et</strong> publiées sansautre critère que de nous parveniravant le 10/09. Envoyezles à : Fabrice Hatem45, rue Vauvenargues75018 ParisTél./Fax : 01 42 29 00 91 oue-mail : lasalida@egroups.comTirage n° 24 : 1 800 exemplairesCommission paritairen° 0201G78597La Salidapage 6La Salidapage 7


dernier contrat <strong>et</strong> découvre le<strong>Tango</strong>. Cela devrait nous fairepasser un bon moment, carRobert Duvall, qui danse tous lesjours <strong>et</strong> qui organise des milongasdans sa maison à Washington,connaît bien le suj<strong>et</strong>.Conclusion<strong>Le</strong>s milongueros par procurationque nous sommes ont parfois <strong>du</strong>mal à se fondre dans le moule culturel<strong>du</strong> <strong>tango</strong> <strong>argentin</strong>. <strong>Le</strong> cinéman’est pas souvent au rendez-vouspour nous y aider. “<strong>Tango</strong>-B.O”, cen’est pas toujours bien beau,“<strong>tango</strong>-scénar”, c’est souvent lenanar. Pour moi, le film-<strong>tango</strong> n’apas encore vu le jour.Alors, scénaristes, à vos plumes !Pourquoi pas une biographie deCarlos Gardel ; ou même undétective fou de <strong>tango</strong> (à l’imagede l’inspecteur Morse, amateurd’opéra, ou d’Easy Rawlins,amateur de jazz) enquêtant sur unmeurtre au Bar Latina… <strong>Le</strong><strong>tango</strong> <strong>et</strong> le cinéma ont encore deschoses à nous prouver, <strong>et</strong> soyonsin<strong>du</strong>lgents, comme l’est Joe E.Brown dansant un <strong>tango</strong> (hollywoodien)avec Jack <strong>Le</strong>mmondéguisé en femme à la fin de“Certains l’aiment chaud” <strong>et</strong>lui déclarant, la rose de service àla bouche : “Nobody’s perfect !”.QUIZZ1) Qu’appelle-t-on un gardelito ?Réponse : Figure intro<strong>du</strong>ite par CarlosGardel dans “<strong>Tango</strong> Bar” (pastournant en balanceo).2) Qui joue le rôle d’un p<strong>et</strong>it crieur dejournaux dans “<strong>Tango</strong> Bar” ?Réponse : Astor Piazzolla, âgéde 13 ans.<strong>Le</strong> <strong>tango</strong> dans le film publicitaire<strong>Le</strong> <strong>tango</strong> est fréquemment mis à contribution par les annonceurs, qu’ils’agisse de la musique ou de la danse. Cela va de “Flirt”, film vantant lesmérites de la Volkswagen Passat, sur fond de la valse Palomita blanca, enpassant par American Express, montrant un couple isolé au p<strong>et</strong>it matin dansune boîte de Buenos Aires, ou bien le film pour msn.hotmail montrant uneidylle naissante dans la campagne <strong>argentin</strong>e avec Adios muchachos en fondsonore. Citons aussi un film d’Oliver Stone, “Rain”, pour Heineken, montrantencore un couple isolé (on n’en sort pas !), ou encore un film sur l<strong>et</strong>hème <strong>du</strong> cauchemar décadent pour le shampoing Thermasilk. L’une desdernières en date : une pub américaine pour Flecto-Theravane, cire pourmobilier où l’on voit un couple jupe fen<strong>du</strong>e/gomina esquisser un <strong>tango</strong>sur une table…). <strong>Le</strong>s amateurs peuvent se brancher surwww.AdCritic.com pour les visionner.La Salidapage 8Al Pacino dans “The scent of a woman”Danseurs, enseignants formés à Paris par plusieurs maestros <strong>argentin</strong>s <strong>et</strong>européens, de la vieille garde (E<strong>du</strong>ardo Arquimbau, Nestor Ray, VictorConvalia …) à la plus contemporaine (Pablo Veron, Gustavo Naveira,Federico Moreno, Gabriel Angio, Mariano “Chicho” Frùmboli…).Ils s’intéressent aux différentes techniques <strong>et</strong> styles de danses(canyengue, milonguero, salon, fantasia) afin de préserver, parallèlementà une évolution naturelle vers un <strong>tango</strong> figurier très ouvert, lessources traditionnelles d’un <strong>tango</strong> <strong>argentin</strong> milonguero, intimiste, fermé,<strong>et</strong> siège d’une émotion <strong>et</strong> d’une sensation unique.<strong>Le</strong>ur travail personnel est axé sur les déplacements, la marche en particulier,le rythme, la gestion de l’espace, la communication <strong>et</strong> la circulationdes énergies, ainsi que le style, à la recherche d’une adéquationoptimale entre expression corporelle <strong>et</strong> techniques de danse, pour uneharmonie <strong>du</strong> couple basée sur l’émotion, la sensibilité au partenaire,l’interprétation musicale <strong>et</strong> l’improvisation.<strong>Le</strong>ur pédagogie est donc naturellement basée sur :• l’apprentissage de la structure corporelle (cadre “abrazo”, axe, posture, équilibre, transferts de poids,respiration…),• l’apprentissage de l’espace <strong>et</strong> <strong>du</strong> mouvement (posé de pied, marche, circulation sur la piste…)• la précision de la gestuelle (guidage, attitudes, styles, fioritures…),• la finesse de la communication sensorielle, <strong>et</strong> la recherche de la musicalité (rythme, mélodie, silences,contre-<strong>temps</strong>…),• les fondamentaux techniques (tours, changements de direction, boleos, ganchos, changements derôles, bloquages, balayages, sacadas,…).<strong>Le</strong>s coursEspace AcadanseMercredide 19h30 à 21h00niveau débutantsde 21h00 à 22h30niveau intermédiaire n125 BIS , av de la République92120 MontrougeMétro Porte d’OrléansEspace Royal Beaubourg<strong>Le</strong> 13 septembre 2001Nouveau Cours !Jeudi de 20h30 à 22h00niveau intermédiaire n2110, rue Saint-Denis75002 ParisMétro Etienne MarcelLigne 4La Salidapage 9Véronique&Thierry<strong>Le</strong>s prixÀ partir de 46 FF le cours*Forfait annuel : 2 400 FF/an/pForfait annuel : 4 320 FF/an/coupleForfait carte 10 cours : 80 FF/cours* Selon date d'inscriptionsjusqu’au 30 juin -15%jusqu’au 30 août -5%Véronique ou Thierry <strong>Le</strong> CocqTél. : 06 07 89 80 61 ou 06 80 25 92 35 ou 01 49 60 67 41e-mail : <strong>tango</strong>neon@yahoo.fr - Website : http://site.voila.fr/<strong>tango</strong>neon


Carlos Gardel au cinéma : affichesCarlos Gardel au cinéma : photosDe haut en bas <strong>et</strong> de gauche à droite :“<strong>Le</strong> <strong>tango</strong> à Broadway”“El dia que me quieras”“Luces de Bueno Aires”De haut en bas :“Cuesta abajo”“El dia que me quieras”“Esperame”La Salidapage 10La Salidapage 11


BrèvesBrèvesÉchos <strong>du</strong> microcosme•Fête pour soutenir notre amie Claudine, à la MJCde la porte de Saint-Cloud à Paris le 28 avril dernier.Dans une atmosphère très familiale, démonstrationsde Carmen <strong>et</strong> Victor, Imed <strong>et</strong> Claudine,Victor <strong>et</strong> Sylvina, Sebastian <strong>et</strong> Andrea, Federico <strong>et</strong>sa partenaire suédoise.•Plusieurs dizaines d’aficionados parisiens ontparticipé, comme danseurs <strong>et</strong> figurants, au tournageà Paris <strong>du</strong> film de Jonathan Denne, “The truth aboutCharlie”, au Balajo, le 7 <strong>et</strong> 8 mai derniers.• Du 26 avril au 1er mai, le 1 er anniversaire de la tangueria“Milonga del Angel” à Nîmes a été un grandmoment de <strong>tango</strong> avec notamment un mémorabledéfilé de chapeaux réalisés par la jeune créatriceClaire Beillard.À l’affiche• Du 8 au 11 mars dernier au grand théâtre de Bordeaux: représentation de “Danses de Salon”, sur unechorégraphie de Charly Moser, directeur <strong>du</strong> FeelingDance Studio à Pantin. Ce spectacle, qui devrait passerprochainement en région parisienne, s'inscrivaitdans une programmation rendant hommage auxdanses de société.• Du 27 mars au 1er avril dernier à l’université Paris X(Nanterre) : semaine consacrée à la danse de société,organisée par Bernad<strong>et</strong>te David. Débats, cours,démonstrations, projections de films. Pour la partie“<strong>Tango</strong> <strong>argentin</strong>”, interventions de Miguel Gabis <strong>et</strong>Charlotte Hess, Javier Castello… À noter un débattrès intéressant avec Jean-Claude Penchenat, créateur<strong>et</strong> m<strong>et</strong>teur en scène de la pièce de théâtre “<strong>Le</strong> Bal”dont Ettore Scola a tiré un film…•Immense succès <strong>du</strong> festival Buenos Aires <strong>tango</strong> àParis en mai dernier. Tous les spectacles <strong>et</strong> cours ontaffiché compl<strong>et</strong>, avec une grosse couverture médiatique.Fait nouveau <strong>et</strong> intéressant : la découverte <strong>du</strong><strong>tango</strong> est c<strong>et</strong>te fois abordée par la musique, composant<strong>et</strong>rop souvent délaissée par les médias au profitexclusif de la danse…•La compagnie théatrale “<strong>Le</strong>s infatigables navigateurs”est vraiment infatigable : Après le spectacle “Survivant”donné au Latina par Enrique Morales, on a puvoir “<strong>Le</strong>s elles <strong>du</strong> <strong>tango</strong>” au P’tit Vélo le jeudi 24 maidernier avec Nathalie Bentollilla <strong>et</strong> Stéphanie Blanc.Nouvelle des artistes•<strong>Le</strong> 28 mai dernier, le <strong>tango</strong> <strong>argentin</strong> a été dignementreprésenté à l’Opéra de Varsovie pour l’ouverture<strong>du</strong> Festival <strong>du</strong> Film par le Grand Orchestrede <strong>Tango</strong> de Mosalini, la chanteuse Sandra Rumolino<strong>et</strong> les danseurs Jorge Rodriguez <strong>et</strong> Maria Filali,Gisela Graf-Marino <strong>et</strong> Sergio Molini, Gladys <strong>et</strong>Ricardo, Chico Terto <strong>et</strong> Sandra Messina, VictoriaVieyra <strong>et</strong> Jean-Sébastien Rampazzi.•<strong>Le</strong> Gustavo Gancedo <strong>Tango</strong> Sept<strong>et</strong>o qui sortiratrès prochainement son premier album sera au FestivalPodewil à Berlin le 21 juill<strong>et</strong> prochain.•Plume Fontaine <strong>et</strong> Dorella Giliotti poursuiventune carrière apparemment pleine de réussite en Italieoù ils participeront notamment au festival VignaleDanza c<strong>et</strong> été.•<strong>Le</strong> bandonéoniste <strong>argentin</strong> Marcelo Nisinman aquitté Paris pour s’installer à Bâle en Suisse. Aprèsavoir joué en Suède une de ses œuvres considérée parla presse suédoise comme l’une des deux meilleurescompositions de l’année, il donnera deux concerts enArgentine avec le <strong>Tango</strong> Orkestr<strong>et</strong>, ensemble danoisavec lequel il vient d’enregistrer un disque avec sesarrangements <strong>et</strong> compositions. À suivre !•La compagnie Nueva Compania Tangueros seraen tournée en Europe c<strong>et</strong> été, notamment en Italie,en France (Festival de Marseille), en Turquie, enSuisse (Neuchatel Dance Festival). Informations :www.nuevacompaniatangueros.com.Rens : 00 54 11 4361.5214.•<strong>Le</strong> Trio Mosalini / Beytelmann / Caratini se pro<strong>du</strong>iraen Finlande le 6 juill<strong>et</strong> à Ikaalinen <strong>du</strong>rant lefestival d’accordéon où Mosalini donnera égalementdes cours.Quelques adresses pour danser (si possible enplein air) c<strong>et</strong> été•À Aix en Provence, milonga en plein air PlaceRichelme, Organisée par Agnès <strong>et</strong> Guy, AssociationEl <strong>Tango</strong>, tous les mercredis soir à partir de21h00, <strong>du</strong> 27 juin au 5 septembre. Paf : 10 FRens : 04.42.57.53.47e-mail : guy.willermoz@free.fr•À Clermont-Ferrand, de juin à septembre : <strong>Tango</strong>oxygène à la place de la Victoire (à côté de la Cathédrale)tous les mardis de 20h à 22h30.Rens : 04 73 96 87 73.•À Lyon, milongas (en salle) tous les mercredi, vendredi(soir) <strong>et</strong> dimanche (17h à 19h) en juill<strong>et</strong>-Août.Rens : 04 78 39 24 93 <strong>et</strong> <strong>Tango</strong>.de.soie@wanadoo.fr•À Ferney-Voltaire : pendant l’été, prácticas tous lesmercredis de 19 h à 22 h à la salle <strong>du</strong> <strong>Le</strong>vant. Associationculturelle “Encuentro de Dos Mundos”. MaisonSaint.-Pierre. 9, Rue de Genève. 01210 Ferney-Voltaire http://encuentr.multimania.com•À Montpellier, Milonga <strong>Tango</strong> panache, Café del’esplanade 20h-0h, tous les vendredis <strong>du</strong> 13 juill<strong>et</strong>jusqu’en septembre. Rens : 04 67 45 21 68.•À Nice, dès le mois de juin, pratiques estivalesentre les étoiles <strong>et</strong> la mer à Rauba Capeu, au boutde la Promenade des Anglais, sous le Château, tousles mercredis soirs. Pratiques au Sansas. 4, av desPhocéens - Nice Centre tous les vendredis soirs.Rens : www.<strong>tango</strong>-nice.com ou 04 93 92 00 54.•À Toulouse, practicas le jeudi soir <strong>et</strong> bal le samedisoir en Juin-Juill<strong>et</strong>-Août. Rens : 05 62 73 10 62•À Paris, bien sûr les quais Saint-Bernard, en facede l’Institut <strong>du</strong> Monde Arabe (vérifier les jours <strong>et</strong>horaires d’ouverture).Nouveautés•Nouvelle association dans la région dacquoise(Landes) : association Transcendanse (<strong>tango</strong> <strong>argentin</strong>).Stages tous les 15 jours (week-end), cours assurés parJoël Echarri. Ambiance très conviviale, cadrechampêtre. 649, route de Bayle - Tercis 40180 Dax -Tél. : 05 58 57 82 12 e-mail : S2I@wanadoo.fr•Un nouveau trio de <strong>tango</strong> <strong>argentin</strong> : <strong>Tango</strong>Madame, avec Francisco Cabello (bandonéon), GuyMarrec (guitare ) <strong>et</strong> François Castella (violon). Rens :04 75 65 18 57 ou 06 08 54 62 35.•Un nouveau site intern<strong>et</strong> www.eventstop.comperm<strong>et</strong> d’enregistrer soi-même, gratuitement dansun calendrier ses propres manifestations <strong>et</strong> de lesannoncer dans le monde entier. Ce site perm<strong>et</strong> égalementde faire une recherche par date, pays, évènement<strong>et</strong> type de danse.•Nouveautés CD. Très beau double CD édité parMilan Music à l’occasion <strong>du</strong> festival Buenos Aires<strong>Tango</strong>. 27 titres incluant, entre autres ; Roberto Goyeneche,le trio Nestor Marconi, Julio Pane, Juan JoséMosalini, le Cuart<strong>et</strong>o Cedron, El Arranque… Unbeau panorama des meilleures pro<strong>du</strong>ctions <strong>du</strong> <strong>tango</strong>actuel. Buenos Aires <strong>tango</strong>, 2001, Milan Music.• Nouveauté CD. Sortie <strong>du</strong> 4ème album <strong>du</strong> groupe“Tierra del fuego”, intitulé “Del otro lado, del otrolado”, chez Tangram.• Après un long sommeil, le Chantier, 49 bis , rueEdouard Vaillant, Montreuil, M° Croix de Chavauxa rouvert ses portes le dimanche après-midi de 17hà minuit, jusqu’au 15 juill<strong>et</strong>. Rens. :06 70 57 03 49.•À Montpellier, les Amis <strong>du</strong> <strong>Tango</strong> Argentin vousaccueillent avec plaisir à la maison <strong>du</strong> <strong>tango</strong> <strong>argentin</strong>.e-mail : lesamis<strong>du</strong><strong>tango</strong><strong>argentin</strong>.montpellier@wanadoo.fr- Site : www.les-amis-<strong>du</strong>-<strong>tango</strong>-<strong>argentin</strong>.orgTél. : 04 67 75 69 68.Divers•So <strong>Tango</strong> ! recherche des témoignages <strong>et</strong> documentsécrits ou audios sur l’immigrationeuropéenne en Uruguay <strong>et</strong> en Argentine entre 1900<strong>et</strong> 1914, notamment depuis l’Italie, l’Espagne maisaussi la France, l’Allemagne, la Russie, la Turquie,les Pays scandinaves… Merci d’adresser vos informationsà So <strong>Tango</strong> ! 21, rue <strong>du</strong> Grand Prieuré750011 Paris•Pour loger à Buenos Aires : El Sol de San Telmo.En plein centre historique. Jardin suspen<strong>du</strong>, studiode danse, service intern<strong>et</strong>. Chacabuco 1181 - 1069Buenos Aires. Tél. : 00.54.11.4300.4394www.elsoldesantelmo.com•Janis Kenyon (Pichi) organise en novembre prochainun festival milonguero à Buenos Aires avec laparticipation des gloires des années 1940 <strong>et</strong> 1950.Rens. : 00 54 11 43 04 47 45e-mail : Jan<strong>tango</strong>@feeedback.n<strong>et</strong>.arEUROPA LATINA :LE JOURNAL DES PETITESANNONCES LATINESTOUS DOMAINES : SERVICES, IMMOBILIER, AMITIE,COURS (LANGUE, DANSE, CUISINE...) ETCPour une parution : forfait 25 mots : 70 Foption encadrement + caractères gras : 30 F.n o de référence pour envoi des réponses au journal : 40 Fenvoi par courrier au journal : 10FPour trois parutions : forfait 25 mots : 180 Foption encadrement + caractères gras : 80F.n o de référence : 100F. envoi par courrier au journal : 30 Fenvoyez votre annonce avec le règlementou votre demande d’abonnement (10 numéros : 100F)À EUROPA LATINALa Salidapage 12La Salidapage 13


Autour d’un <strong>tango</strong> : Por una cabezaPor una cabezaPor una cabeza,De un noble potrilloQue justo en la rayaAfloja al llegar,Y que al regressarParece decir :No olvidés, hermano,Vos sabés, no hay que jugar.Por una cabeza,Mej<strong>et</strong>ón de un diaDe aquella coqu<strong>et</strong>aY burlona mujer,Que al jurar soriendoEl amor que está mintiendo,Quema en una hogueraTodo mi querer.Por una cabeza,Todas las locuras,Su boca que besa,Borra la tristeza,Calma la amargura.Por una cabezaSi ella me olvidaQué importa perdermeMil veces la vida,Para qué vivir ;Cuántos desengaños,Por una cabeza.Yo juré mil vecesNo vuelvo a insistir.Pero si un mirarMe hiere al pasar,Sus labios de fuegoOtra vez quiero besar.Basta de carreras,Se acabó la timba¡Un final reñidoYa no vuelvo a ver !Pero si algún pingoLlega a ser fija el domingo,Yo me juego entero.¡Que le voy a hacer !…Texte de Alfredo <strong>Le</strong> PeraMusique de Carlos GardelJuste pour une têteJuste pour la têteD’un poulain racéQui, à l’arrivée,Flanche sur la ligne,Et qui, revenant,A l’air de me dire :Tu sais bien, mon frère,Il ne faut pas jouer.Juste pour la tête,Toquade d’un jour,De c<strong>et</strong>te coqu<strong>et</strong>teEt moqueuse femme,Qui jurant, souriante,Un amour menteur,Brûle en un bûcherToute ma passion.Juste pour sa tête,Toutes ces folies.Sa bouche, ses baisers,Effacent la tristesse,Calment l’amertume.Juste pour sa têteSi elle m’oublieQu’importe de perdreMille fois la vie,Pourquoi, pour qui vivre ?Combien de tromperiesJuste pour sa tête,Mille fois j’ai juréDe ne pas insister.Mais si son regardMe blesse au passage,Ses lèvres de feuM’attireront encore.<strong>Le</strong> turf, j’en ai marre,<strong>Le</strong>s paris, c’est fini.<strong>Le</strong>s arrivées sur le filJe veux plus voir ça !Mais si j’ai un tuyauBien sûr pour dimancheJe l’jouerai gagnant,On peut compter sur moi !!!Tra<strong>du</strong>ction de Fabrice Hatem.Remerciements à Danielle Sarfati<strong>Le</strong>s vrais milongueros, entend-onsouvent dire à Buenos Aires, onttrois passions : la danse, les femmes<strong>et</strong> le jeu (ballon, cartes <strong>et</strong> chevaux).Si la vie sentimentale de Gardelreste encore aujourd’hui entouréede mystère, sa passion pour lescourses de chevaux est par contreavérée. Joueur invétéré, possesseurde plusieurs chevaux, ami <strong>du</strong> jockey<strong>Le</strong>guisamo auquel il consacraun <strong>tango</strong> (“<strong>Le</strong>guisamo solo”), Gardeln’enregistra pas moins d’unedouzaine de chansons consacréesaux courses. Nombre à peu prèséquivalent à celui des œuvres qu’ilcomposa pour le cinéma.“Por una cabeza” fut écrite en 1935pour le film “<strong>Tango</strong> Bar”, l’un desmeilleurs nav<strong>et</strong>s interprétés par lechanteur. Dans le film, son interprétationcommence sur le pontd’un bateau. Puis la scène se transposesur l’hippodrome de BuenosAires, où Gardel déchire ses bill<strong>et</strong>sde dépit après avoir vu le chevalsur lequel il avait parié perdre surla ligne. Ce choc émotionnel luirappelle une autre déception,d’ordre sentimental celle-là. Saisid’un profond abattement, il envisagealors un moment d’amendersa vie. Mais la passion <strong>du</strong> jeu <strong>et</strong> desfemmes l’emporte finalement surces bonnes résolutions.L’œuvre fait partie d‘une floraisonde <strong>tango</strong>s-chansons composéspour le cinéma <strong>argentin</strong> dans lesannées 1930 <strong>et</strong> 1940. Parmi les100 <strong>tango</strong>s les plus souvent interprétés,près d’une vingtaine sontainsi directement liés au cinéma.La pro<strong>du</strong>ction de Gardel <strong>et</strong> de sonparolier <strong>Le</strong> Pera fut la plus abondante,avec “Por una cabeza” <strong>et</strong>“<strong>Le</strong>jana tierra mia” (pour “<strong>Tango</strong>Bar”), “El dia que me quieras”,“Sus ojos se cerraron” <strong>et</strong> “Volver”(pour “El dia que me quieras”),“Mi Buenos Aires querido” <strong>et</strong>“Cuesta abajo” (pour “Cuestaabajo”), “Silencio” <strong>et</strong> “Melodiade Arrabal” (pour “Melodia deArrabal”). Mais Discepolo figureégalement en bonneplace, avec notamment,“Sin Palabras” (pour“Romance Musical”),“Cambalache” (pour “ElAlma del bandoneon”),“Confession” (repris dans“Confession”), <strong>et</strong> “Caf<strong>et</strong>inde Buenos Aires” (pour“Corrientes, Calle deensuenos”, auquel contribuaégalement HomeroManzi avec “Una lagrimatuya”). Manuel Romerofut quant à lui, à la foisparolier (avec notamment“Tomo y Obligo” <strong>et</strong>“Tiempos Viejos”) <strong>et</strong> m<strong>et</strong>teuren scène (avec, entreautres, “Luces de BuenosAires” <strong>et</strong> “Los muchachosde antes no usabangomina” qui reprennentles deux chansons précédentes).Enfin, Cadicamoécrivit “Niebla del riachuelo”pour “La Fuga”.Toutes ces chansons, <strong>et</strong> tout particulièrementcelles interprétéespar Gardel, sont fortementmises en valeur par la mise enscène. Elles peuvent prendreplace sur le pont d’un navire,dans un music-hall ou un cabar<strong>et</strong>de luxe. Mais le décor le plusfréquent est celui d’un “quilombo”,un café des bas quartiers,peuplé de joueurs decartes, de marins en bordée, defemmes trop fardées <strong>et</strong> de malfratsaux visages <strong>du</strong>rs. Soudain,Gardel se m<strong>et</strong> à chanter. <strong>Le</strong>sconversations s’arrêtent lesunes après les autres, <strong>et</strong> peu àpeu une écoute quasi-religieuses’instaure. C’est tout un peupled’émigrants <strong>et</strong> de déracinés quise m<strong>et</strong> ainsi à vibrer à la voix <strong>du</strong>“Zorzal”, c<strong>et</strong> alchimiste quitransmute une réalité sordide enamère poésie.Hollywood a surtout vu dans le<strong>tango</strong> une danse de sé<strong>du</strong>ction.Paris a souvent servi de décor àdes introspections torturées. Maispour le cinéma portègne, le <strong>tango</strong>,c’est d’abord la chanson. Et beaucoupde très grandes ved<strong>et</strong>tes <strong>du</strong>cinéma <strong>argentin</strong> furent égalementde grands chanteurs de <strong>tango</strong>,comme Libertad Lamarque, AzucenaMaizani, Tita Merello, <strong>et</strong>bien sûr Hugo del Carril qui commençasa carrière comme chanteur,la poursuivit comme acteur,<strong>et</strong> la finit, avec un égal succès,comme m<strong>et</strong>teur en scène.La carrière cinématographiquede “Por una Cabeza” a connu unrebondissement récent avec‘’La liste de Schindler’’, où l’onvoit des officiers allemandsdanser sur c<strong>et</strong>te œuvre au début<strong>du</strong> film. La chanson fut égalementenregistrée par les plusgrands interprètes, commeRoberto Goyeneche, EdmondoRivero ou Rubén Juàrez.Fabrice HatemLa Salidapage 14La Salidapage 15


<strong>Le</strong> <strong>tango</strong>, danse des gauchos ?Dans le film “<strong>Le</strong>s quatre cavaliersde l’apocalypse’’, tourné en 1921,l’acteur Rudolf Valentino interprétaun soi-disant <strong>tango</strong>. Malgréune ressemblance plus que lointaineavec le “vrai” <strong>tango</strong>, le danseurimpressionna le public par sonélégance, provoquant notammentune forte accélération <strong>du</strong> rythmecardiaque chez des milliers defemmes. <strong>Le</strong> film fut un triomphe,faisant de Rudolf Valentino, avecses cheveux gominés <strong>et</strong> son regardardent, l’incarnation cinématographiquepar excellence <strong>du</strong> “Latinlover”. Il fut bientôt suivi d’autresœuvres de la même veine, comme“Une Eve <strong>et</strong> deux Adam” ou“Bolero, baiser de feu”.Mais le <strong>tango</strong> “à la Valentino”laissa perplexe tous les <strong>argentin</strong>s,n’ayant pas grand chose à voiravec le leur. Selon Rodolfo Dinzel,L’image <strong>du</strong> <strong>tango</strong> dans le cinéma américainBottes de gauchos, smokings en lamé, danse stylisée jusqu’à la caricature : qu’ilen fasse une danse folklorique ou un loisir de la haute société, qu’il le tourne endérision ou, au contraire, qu’il le place sur un piédestal éthéré, Hollywood a toujoursdonné <strong>du</strong> <strong>tango</strong> une image incomplète <strong>et</strong> faussée.« cela était dû au fait que Valentinodansait en ligne droite. Or, leslignes droites n’existent pas dansle <strong>tango</strong> : la femme tourne autourde l’homme, <strong>et</strong> l’homme autour dela femme ».<strong>Le</strong>s connaisseurs <strong>du</strong> Rio de la Platafurent également choqués par l’absurdecostume de gaucho porté parValentino. Comme le dit NardoZalko, le <strong>tango</strong> est « la musique dela ville par excellence », créée <strong>et</strong>dansée dans les faubourgs pauvresde Montevideo <strong>et</strong> Buenos Aires.Aussi, tous les danseurs portaientilsdans la réalité des vêtementsurbains : des chapeaux de feutre,des bottines, des chemises <strong>et</strong> descostumes, des mouchoirs dans lapoche de devant. Mais le souci dela vérité historique a rarementempêché Hollywood de faire cequ’il pensait susceptible de plaireau public. Voilà pourquoi Valentinodansait le <strong>tango</strong> déguisé enRudolph Valentino dans “<strong>Le</strong>s quatre cavaliers de l’apocalyspe”La Salidapage 16gaucho, avec des pantalons devacher au bas évasé, des chemisesbouffantes, des hautes bottes decuir, un poncho mexicain, un foulardattaché autour <strong>du</strong> cou. S’ilavait osé franchir le seuil d’unemilonga des faubourgs portègnesainsi vêtu, il se serait fait j<strong>et</strong>erdehors rapidement par les “compadritos”<strong>du</strong> coin.Peut-être les costumiers américainsqui travaillaient sur les films,peu férus de culture <strong>argentin</strong>e,étaient-ils influencés par les nombreusesphotographies parisiennesoù les artistes de <strong>tango</strong> portaienttoujours un costume de gaucho. <strong>Le</strong>syndicat des musiciens françaisavait, en eff<strong>et</strong>, obtenu que lesartistes étrangers n’apparaissentsur scène que revêtus de leur costumenational. Aussi, au lieu del’élégant smoking qu’il portaienten Argentine, les artistes de <strong>tango</strong>furent-ils contraints de s’habilleren gauchos. <strong>Le</strong> public fut si fascinéque les directeurs de music hallsexigèrent que les artistes <strong>argentin</strong>sfassent même le voyage vers l’Europedéguisés en gauchos. Ceciexplique les nombreuses photos oùon les voit, ainsi costumés, alignésle long des échelles des paquebotsen partance de Buenos Aires versl’Europe ou les États-Unis.Hollywood continua dans le mêmeregistre en 1924 avec “<strong>Le</strong> gaucho”,où l’on peut voir Douglas Fairbank<strong>et</strong> Lupe Velez. En 1934, on voitégalement Gardel déguisé engarçon vacher dans “<strong>Le</strong> <strong>tango</strong> àBroadway”, même s’il tourna laplupart des séquences de ses filmsaméricains dans d’élégants costumesde ville.Une stylisation caricaturaleÀ partir des années 1940, plusieurscomédies musicales américainesmontrèrent des couples habillés demanière très formelle <strong>et</strong> recherchée,dansant un <strong>tango</strong> stylisé,avec les bras ten<strong>du</strong>s devant leursvisages écrasés pomm<strong>et</strong>tes contrepomm<strong>et</strong>tes, <strong>et</strong> se livrant à une sortede marche à longues enjambées.C<strong>et</strong>te version cinématographique<strong>du</strong> <strong>tango</strong> européen était facile àcaricaturer. Aussi, dans beaucoupde films comiques américains, le<strong>tango</strong> devint-il un obj<strong>et</strong> de dérision.Ainsi peut-on voir CharlieChaplin se livrer à un <strong>tango</strong> caoutchouteuxavec une matrone aristocratiquebien en chair, apparemmentpeu surprise de le voir trébuchercontre ses propres pieds <strong>et</strong> dese faire traîner sur le sol, emportépar la puissante énergie cinétiquede sa partenaire. Laurel <strong>et</strong> Hardyfirent également rire en interprétantensemble un <strong>tango</strong> aux pas <strong>et</strong>aux expressions exagérés. Quant àGroucho Marx, on le voit dans unhôtel de luxe, le cigare aux lèvres,collé sur une partenaire de la hautesociété, ses abondants sourcilsmontant <strong>et</strong> descendant pendantqu’il se démène en tous sens dansla pièce, grimpant sur le lit <strong>et</strong> lesmeubles dans un effort désespérépour suivre la musique, <strong>et</strong> ser<strong>et</strong>rouvant finalement sans s’enrendre compte, après une figureparticulièrement manquée, dansles bras <strong>du</strong> compagnon de lafemme, rentré à l’improviste dansla chambre, <strong>et</strong> qui goûte apparemmentpeu c<strong>et</strong>te lascive intimité…Un symbole de la haute sociétéMais, qu’il soit parodié ou traitésérieusement, le <strong>tango</strong> désormaisne laisse plus voir dans le cinémaaméricain ses origines populaires.Que ce soit à la télévision, aucinéma ou dans la publicité, il estassimilé à la haute société, contrairementau cinéma <strong>argentin</strong> desannées 1940, où on le voit interprétédans des “rades” de basétage. Quand Fred Astaire danseun <strong>tango</strong> avec Dolores del Rio dansle film “Flying down the rio”, il esthabillé en smoking. Beaucoup plustard, Al Pacino, dans “The scent ofa woman” joue un officier aveugleen r<strong>et</strong>raite qui invite une femme àdanser le <strong>tango</strong> dans un club branchéde New York, la rassurant surses craintes de comm<strong>et</strong>tre deserreurs : « le <strong>tango</strong> c’est comme lavie, si vous vous trompez, vousn’avez qu’à continuer ». Dans leFORMULAIRE D’ABONNEMENTLa Salidapage 17film d’aventures “True lies”,Arnold Schwartzeneger danse un<strong>tango</strong> <strong>argentin</strong> très passable dans lasalle de bal d’une splendidedemeure, peuplée d’invité aux costumesapparemment très coûteux.<strong>Le</strong>s très nombreuses publicités utilisantaujourd’hui le <strong>tango</strong> montrentsouvent des danseurs habillésde manière très formelle, <strong>et</strong> associantle pro<strong>du</strong>it concerné avec uneconsommation “d’élite”.La danse d’abordJe désire m’abonner à La Salida pour un an (5 numéros) <strong>et</strong> choisis la formule :Qu’il soit parodié ou détourné, le<strong>tango</strong> dans le cinéma américain estd’abord assimilé à la danse,l’intérêt étant plus faible pour lamusique <strong>et</strong> pratiquement inexistantpour la chanson. Ce manqued’intérêt pour les textes ne peutêtre entièrement expliqué par labarrière linguistique, dans lamesure ou la poésie tanguera esttraitée sérieusement dans d’autrepays non hispanophones, <strong>et</strong> notammenten France. Peut être faut-il yvoir le refl<strong>et</strong> d’une distance culturellequi fait que les américainssont peu sensibles à l’émotion unpeu forcée, frisant parfois le cabotinage,de certains chanteurs <strong>argentin</strong>s.Virginia Giftabonnement indivi<strong>du</strong>el France soit70 Fou abonnement indivi<strong>du</strong>el étranger soit85 Fou abonnement collectif (min 10 ex) soit ...... exemplaires x 50 F = ..... FNOM : .................................................................... Prénom : .....................................................................Adresse : .................................................................. Code postal <strong>et</strong> ville: ...................................................Renvoyer ce formulaireaccompagné <strong>du</strong> chèquebancaire ou postalà l’association


« La ville, pour moi, c’est comme la mer, c’est comme les vagues »Interview de Jana BokovaNée à Prague, réfugiée en Europe en 1968, Jana Bokovapartage depuis quinze ans sa vie entre l’Amérique <strong>du</strong> sud,la France <strong>et</strong> la Grande-Br<strong>et</strong>agne. Elle a réalisé de trèsnombreux documentaires long métrage, notamment pourles télévisions britannique (BBC) <strong>et</strong> française (Arte,Paris 1 ère ). Si certains d’entre eux, concernent des indivi<strong>du</strong>alitésfortes, comme Anthony Quinn ou le photographede guerre Don Mc Cullin, son suj<strong>et</strong> de prédilection estincontestablement constitué par les grandes métropoles,vues à travers la vie quotidienne de leurs habitants. Dallas,Londres, Paris, Barcelone, la Havane, Bahia, Avignon,Mexico ont ainsi constitué les suj<strong>et</strong>s successifs de sesœuvres où une touche de fiction se mêle parfois au documentaire.L’Argentine est largement représentée, à travers‘’An <strong>argentin</strong>ian journey’’, trilogie de trois longsmétrages réalisés en 1991/1992 pour la BBC <strong>et</strong> consacréeau patrimoine musical de l’Argentine rurale, <strong>et</strong> bien sûr‘’<strong>Tango</strong> mio’’, réalisé en 1986 sur le thème <strong>du</strong> <strong>tango</strong> <strong>argentin</strong>,<strong>et</strong> sur lequel La Salida l’a interrogée. Avec son langagepoétique, piqué d’un joli accent slave, elle nousPourquoi votre intérêt pourl’Amérique <strong>du</strong> sud <strong>et</strong> le<strong>tango</strong> ?Mon père était un autodidactemusicien, universitaire linguiste<strong>et</strong> hispaniste. Il adorait le <strong>tango</strong>.C’est comme si nous avions euGardel à la maison. Il passait delongues heures à écouter c<strong>et</strong>temusique. Il rêvait d’émigrer enAmérique latine, <strong>et</strong> il avaitmême ach<strong>et</strong>é un terrain dans laBanlieue de Sao Paolo. Maisfinalement, après avoir fui laTchécoslovaquie où il était victimesdes purges staliniennes, ils’est fixé à Londres. Il s’occupaitbeaucoup de la communautélatino-américaine. Aprèssa mort, j’ai voulu découvrir cemonde <strong>et</strong> j’ai décidé d’aller enAmérique latine. Je me disaistoujours : « il faut absolumentque j’y aille ». Un jour j’aidemandé à un ami écrivain deme parler de Buenos Aires, <strong>et</strong> ilm’a répon<strong>du</strong> : « c<strong>et</strong>te ville estcomme un <strong>tango</strong> ». Cela m’abeaucoup intrigué.Comment est né le proj<strong>et</strong> de“<strong>Tango</strong> mio” ?Je voulais parler à la fois deBuenos Aires <strong>et</strong> <strong>du</strong> <strong>tango</strong>. J’ai eul’idée d’un grand documentaireoù la fiction tiendrait une placeimportante, que j’ai proposé à laBBC. Mais à c<strong>et</strong>te époque, le<strong>tango</strong> n’était pas à la mode. EnAngl<strong>et</strong>erre, il évoquait plutôt uneboisson qu’une danse. La BBC abeaucoup hésité, <strong>et</strong> j’ai dû beaucoupme battre pour qu’ilsacceptent ce proj<strong>et</strong>.Quelles sont les idées-force <strong>du</strong>film ?Janna Bokova <strong>et</strong> soncollaborateur Gualberto Ferrariavec la chanteuse Juanita<strong>Le</strong> suj<strong>et</strong> était difficile ; il ne fallaitpas faire un film que les Argentinsauraient pu percevoir commeinsultant, <strong>et</strong> en même <strong>temps</strong> nepas laisser perplexes les anglaisqui connaissaient peu de chosesau <strong>tango</strong>. J’ai voulu représenterles différents types de <strong>tango</strong>, celuides faubourgs, celui des salonsélégants, enfin le <strong>tango</strong> de scène.Surtout, j’ai voulu évoquer le personnagede E<strong>du</strong>ardo Arolas, unbandonéoniste exceptionnel, ungrand compositeur, qui joue unrôle pivot, fondateur dans le<strong>tango</strong>. Il a pris un jour le bateaude Montevideo pour la France <strong>et</strong>a fait faire ainsi au <strong>tango</strong> unvoyage mythique vers l’Europeoù c<strong>et</strong> art a triomphé grâce à desartistes comme lui.Quelle était la situation <strong>du</strong><strong>tango</strong> en 1986 ?Quand je suis arrivée à Buenos-Aires le <strong>tango</strong> était partout <strong>et</strong>nulle part. On entendait beaucoupde <strong>tango</strong> à la radio <strong>et</strong> à latélévision, on trouvait desdisques dans toutes les boutiquesde Florida, mais on le dansaittrès peu : deux ou trois fois parsemaine à Volver, au club Regin,dans quelques milongas situéesdans des banlieues pas possibles…Nous avons commencéà traîner la nuit dans les boîtes. Ilfallait vraiment le vouloir pourdanser. Nous avons croisé uneéquipe américaine qui voulaittourner sur le même suj<strong>et</strong> <strong>et</strong> quin’avait rien trouvé. Finalement,ils ont fait un film sur les problèmespolitiques. <strong>Le</strong> <strong>tango</strong> étaiten fait considéré comme unedanse de vieux, de musée, c’étaitpresque gênant de dire que l’onfaisait un film là-dessus.Comment avez-vous rencontréla chanteuse Juanita, ved<strong>et</strong>tede votre film ?Un soir, je suis allée dans unrestaurant tenu par un italien,entre la Boca <strong>et</strong> Baraccas, pasun endroit touristique, plutôtun no man’s land. J’ai vuchanter c<strong>et</strong>te femme, <strong>et</strong> il émanaitd’elle une force vitaleextraordinaire. Après, je mesuis approché d’elle, elle m’apris la main <strong>et</strong> a regardé mesbagues. Je lui ai demandé ceque c’était le <strong>tango</strong> pour elle,<strong>et</strong> elle m’a répon<strong>du</strong> « El <strong>tango</strong>soy yo, yo ! ». C’était unefemme de milieu très humble,mariée à un camionneur d’originesicilienne <strong>du</strong> port de laBoca. Elle connaissait parcœur toutes les chansons deDiscepolo, <strong>et</strong> elle exprimait àLa chanteuse Juanitatravers elles l’amour, la passion,l’humour noir aussi, faceaux difficultés de la vie. Quandelle est venue avec moi au festivalde Mar del Plata au débutdes années 1990, elle a sé<strong>du</strong>ittous les journalistes par sonnaturel, sa spontanéité. Elle parlaitlunfardo tout le <strong>temps</strong>. <strong>Le</strong>personnage de Juanita, c’est lavie, c’est plus large que la vie.Et les professionnels<strong>du</strong> <strong>tango</strong> ?Je fais aussi apparaîtredans le film de nombreuxprofessionnelscomme Juan CarlosCopes <strong>et</strong> sa troupe, quifont revivre pour nousles origines <strong>du</strong> <strong>tango</strong>dans les bas-fonds, lesbordels. Il y a aussi desscènes avec OsvaldoPugliese au piano, l’orchestred’Osvaldo Piro,le chanteur RobertoGoyeneche. Mais j’aisurtout été sé<strong>du</strong>ite parle grand danseur Virulazo<strong>et</strong> sa partenaireElvira. Un soir, il adansé avec moi. Jen’avais pratiquementjamais dansé, <strong>et</strong> il m’afait faire des chosesJana Bokora en tournage à Bueno-Airesincroyables : j’étais comme uninstrument de musique entre sesbras. <strong>Le</strong>s membres de l’équipeen étaient bouche bée. Mon collaborateurGualberto Ferrari m’adit : « Mais tu nous avais cachédes choses, tu danses le <strong>tango</strong>comme une pro !!! ».Quelle est la place de lamusique <strong>et</strong> <strong>du</strong> <strong>tango</strong> dans vosautres films ?Dans mes films sur les villes, il ya toujours de la musique, maismon propos est plus large : quece soit le flamenco en Espagneou le son à Cuba , la musique,c’est une manière d’être, unefaçon de vivre que je cherche àcapter à travers la musique. Uneville, pour moi, c’est comme lamer, c’est comme les vagues.J’ai réalisé une trilogie sur lamusique rurale <strong>argentin</strong>e, unfolklore très riche. J’ai aussi utiliséla musique de RodolfoMedeiros pour mes films Hôtel<strong>du</strong> Paradis <strong>et</strong> Diario para unencuentro. J’aimerais faire unfilm sur le bandonéon : c<strong>et</strong> instrument,pour moi, c’est la voixde l’exil.Propos recueillis parLuis RodriguezLa Salidapage 18La Salidapage 19


<strong>Le</strong> <strong>tango</strong> est une méditation pour deuxInterview de Sally PotterAvec “La <strong>Le</strong>çon de <strong>tango</strong>”, Sally Potter a réalisé une œuvre marquante, pour lemonde <strong>du</strong> <strong>tango</strong> comme pour celui <strong>du</strong> cinéma. Son film, profond <strong>et</strong> intrigant,repose sur la rencontre entre le fameux danseur Pablo Veron <strong>et</strong> la réalisatricebritannique, qui a accepté de nous parler de c<strong>et</strong>te expérience.Comment est né le proj<strong>et</strong> de cefilm ?De ma passion grandissante pourle <strong>tango</strong>. J’ai toujours dansé. À20 ans, j’étudiais la dansecontemporaine. Mais le <strong>tango</strong>n’est venu que beaucoup plustard. Au départ, je n’ai abordéc<strong>et</strong>te danse que par plaisir, maiselle est devenu p<strong>et</strong>it à p<strong>et</strong>it unevéritable obsession… Avantmême de tourner le film, je mesuis ren<strong>du</strong>e à Buenos Aires cinqfois en un an ! Alors j’ai penséque c<strong>et</strong>te obsession elle-mêmepouvait être un suj<strong>et</strong> intéressant.L’idée a fait son chemin lentement<strong>et</strong> je me suis finalementr<strong>et</strong>rouvée à réaliser un film différentde celui que j’avais imaginé.Comment avez-vous conçu lefilm ?Je m’y suis mise comme je le faispour tous mes scénarios, car c’estmoi qui écris tous mes films : jem’assieds dans une pièce chaquejour <strong>et</strong> j’écris, avec un stylo <strong>et</strong> unpapier, en espérant que les idéesse développent, prennent forme<strong>et</strong> que je trouve une structure…Dans ce cas précis, la différenceétait que j’utilisais ma propre viecomme un “laboratoire” pourécrire le scénario.C’est donc une œuvre en partieautobiographique…Oui. C’est difficile de mesurerexactement quelle part <strong>du</strong> filmest autobiographique. Entre lemoment où j’ai écrit le scénario<strong>et</strong> le tournage, il a subi tellementde transformations… Ce n’estpas un documentaire… C’est unefiction, il a donc fallu se soum<strong>et</strong>treaux lois de la fiction.Quels ont été vos choix pour laconstruction <strong>du</strong> scénario ?<strong>Le</strong> principe de mon film, c’estque le <strong>tango</strong> est une métaphoredes relations avec les autres, avecl’autre part de soi-même, avec leprincipe divin. Pour moi, le <strong>tango</strong>est une méditation pour deux…La discipline physique de ladanse vous fait entrer dans unedimension métaphysique. Lastructure <strong>du</strong> film est basée là-dessus: pour évoquer ce qui estcaché dans la danse, j’ai dû m’attacherà ce qu’elle donne à voir.<strong>Le</strong> film est divisé en leçons : lesleçons techniques <strong>du</strong> <strong>tango</strong> sontcomme des métaphores desleçons de la vie…À quelles difficultés techniquesavez-vous été confrontée sur l<strong>et</strong>ournage ?Oh, j’ai rencontré des difficultésinfinies !… Mais chaque filmest un périple pour tenter devaincre les difficultés qui surgissent.Il y a d’abord eu le suj<strong>et</strong>même <strong>du</strong> film, qui était assezproche de mon expérience. Celasupposait une discipline personnelleforte pour rester détachéeen tant que m<strong>et</strong>teur en scène. Ila aussi fallu convaincre lesfinanciers de l'intérêt <strong>du</strong> film,qu’ils considéraient comme undésastre potentiel : une œuvreen noir <strong>et</strong> blanc, sur le <strong>tango</strong>,dans lequel le m<strong>et</strong>teur en scèneLa Salidapage 20joue <strong>et</strong> où aucune star nefigure… Commercialement parlant,ce n’était pas une idéesublime… Ensuite, les difficultéssont venues des exigencestechniques : être à la fois actrice,danseuse <strong>et</strong> m<strong>et</strong>teur en scène,c’est vraiment éprouvant. Je mesuis sentie très exposée, n’ayantjamais moi-même joué dans unfilm avant. En plus, j’ai eu desproblèmes physiques <strong>du</strong>rant l<strong>et</strong>ournage : mes pieds saignaient<strong>du</strong>rant les prises de vue, à causedes répétitions <strong>et</strong> des prises devue incessantes : parfois jusqu’à10 heures d’affilée…Renouvellerez-vous c<strong>et</strong>te expériencede comédienne ?Non, probablement pas ! Il estdifficile de prévoir l’avenir, maisjouer dans un film est une choseextrêmement difficile. Et vosintentions peuvent être mal interprétées.On m’a reproché à cesuj<strong>et</strong> mon égocentrisme, alors,que, de ma propre expérience,cela vous rend très vulnérabled’être à la fois acteur <strong>et</strong> m<strong>et</strong>teuren scène.Comment s’est passé le tournagedes scènes de danse ?Sont-elles improvisées ouchorégraphiées ?L’improvisation est ce qu’il y ade plus vibrant dans le <strong>tango</strong>…Mais quand vous filmez, vous nepouvez pas improviser, ou alorsen tournant avec une seulecaméra. Car si vous filmez uneimprovisation avec plusieurscaméras, vous risquez d’avoirdes problèmes de lumière ou decadrage. De plus, pour enregistrerla danse <strong>et</strong> pouvoir ensuit<strong>et</strong>ravailler sur la bande, il fautpouvoir reprendre plusieurs foisle tournage <strong>et</strong> donc s’appuyer surune chorégraphie précise. Enfin,certaines combinaisons “fonctionnent”avec la caméra <strong>et</strong>d’autres non… alors il faut fairequelques adaptations <strong>et</strong> prendreseulement ce qui “marche” cinématographiquementparlant.En quoi l’image <strong>du</strong> <strong>tango</strong> dansvotre film se différencie-t-elled’autres films existants ?La plupart des films sur le <strong>tango</strong>que j’avais vus insistaient sur uncôté spectaculaire, “glamour” ouexotique… <strong>Le</strong> <strong>tango</strong> était souventmontré à travers des clichés: la passion, la sexualité, lespaill<strong>et</strong>tes : ce que les tanguerosportègnes appellent le “<strong>tango</strong>d’exportation”. J’avais l’impressionqu’on ne pouvait pas m<strong>et</strong>treen scène ou filmer le vrai <strong>tango</strong>.J’ai donc essayé d’aller chercherderrière c<strong>et</strong>te façade. J’ai mis enscène l’expérience de la danse,de son apprentissage, de sonintimité à travers une histoirevue par mes yeux d’étrangère <strong>et</strong>de débutante… Mais aussi unehistoire où les thèmes de l’exil,<strong>du</strong> questionnement de Dieu, <strong>du</strong>déracinement, de la rechercheintérieure, sont fortement présents.J’ai voulu donner aux gens unpoint d’entrée, un moyen d’identification.De fait, beaucoup degens – <strong>et</strong> pas seulement des fansde <strong>tango</strong> – m’ont abordé ou écritpour me dire qu’ils s’étaientidentifiés à moi, ayant eux aussile désir d’accomplir un rêve personnel.Beaucoup de femmes sesont par exemple reconnues dansla vision que je présente des rapportsavec les hommes dans c<strong>et</strong>tedanse. Donc je pense que de cepoint de vue, le film est réussi.Ce n’est pas une présentation“définitive” sur le <strong>tango</strong>, maisune tentative de pénétrer samythologie, l’âme de ceux quis’y intéressent.Dans votre dernier film, “TheMan who cried”, il est égalementquestion d’art <strong>et</strong> de déracinés…Ce thème de l’exil est-ilimportant pour vous ?Il doit l’être, oui. Tous les artistessont un peu des exilés de leurLa Salidapage 21propre culture. Comme s’ilsdevaient être “à l’extérieur” pourmieux observer <strong>et</strong> refléter ce quise passe dans le groupe. Touteune partie de l’histoire <strong>du</strong>XX ème siècle est faite de ce sentimentde non-appartenance, de cesmouvements d’exil, d’immigration,de réfugiés… D’où un sentimentde mélancolie, une nostalgie,qui font peut-être simplementpartie de la condition humaine…Propos recueillis parBlaise Goldenstein“The <strong>tango</strong> lesson, Pablo (Pablo Veron) <strong>et</strong> Sally (Sally Potter)Photo : © Richard Kalvar, Magnum Photos


« Il faut montrer le pro<strong>du</strong>it <strong>et</strong> créer le besoin »Solo <strong>Tango</strong> est un chaîne télévisée câblée qui diffusedes émissions 24 heures sur 24. Je la considère commeun “pro<strong>du</strong>it d’appel”. <strong>Tango</strong> City est la premièremarque globale de <strong>tango</strong>. Je veux concentrer dans c<strong>et</strong>tenouvelle marque toutes les activités médiatiques <strong>et</strong>commerciales liées au <strong>tango</strong>. Il est démontré statistiquementque le <strong>tango</strong> est la caractéristique différenciantela plus forte de notre pays à l’extérieur. <strong>Le</strong> proj<strong>et</strong>“<strong>Tango</strong> City” (ou en espagnol “Ciudad <strong>tango</strong>”) adonc pour but de préserver notre identité.Ciudad <strong>Tango</strong> est accessible dans le monde entiergrâce à son site web www <strong>tango</strong>city.com, qui vend desCD, des disques, des livres <strong>et</strong> des videos, des émissionsde télévision, des obj<strong>et</strong>s de collection, des bill<strong>et</strong>s pourdes spectacles… Elle offre également des shows <strong>et</strong> desleçons de <strong>tango</strong> “on line”, des biographies animées,des itinéraires virtuels avec transmission directe par“webcams”, des interviews, des vidéoclips, un guidemondial des milongas, des possibilités de “chats” <strong>et</strong>“videochats”, <strong>et</strong>c.. Nous avons une radio en ligne surce site : la “2x4”, avec laquelle j’ai conclu un accord.J’ai aussi récupéré le Café Homero Manzi à San Juan<strong>et</strong> Boedo, où on peut prendre un café ou diner, voir unshow de <strong>tango</strong> <strong>et</strong> ach<strong>et</strong>er des cadeaux. Je suis en trainde construire le Restaurant de <strong>tango</strong> le plus luxueux deBuenos Aires, situé à l’Abasto. “La Esquina CarlosGardel” est la recréation d’un cabar<strong>et</strong> des années 30,sophistiqué, de haut niveau, assez charmant pour transporterles clients à une autre époque. l’inaugurationaura lieu au mois de mai, ça sera le Titanic <strong>du</strong> <strong>tango</strong>.Est-ce qu’il y a des capitaux étrangers à <strong>Tango</strong> City ?Oui, je suis associé avec deux entreprises américaines,Catlord Cable N<strong>et</strong>works <strong>et</strong> le group Pramer SA, ce quime perm<strong>et</strong> de développer mes activités internationales.Comment est né Solo <strong>Tango</strong> ?<strong>Le</strong> proj<strong>et</strong> original date de 1994. <strong>Le</strong> canal a commencéà fonctionner à partir de juin 1995. Je suis le créateurLa Salidapage 22Interview de Juan H. FabbriJuan Fabbri est président de <strong>Tango</strong> City <strong>et</strong> <strong>du</strong> canal Solo <strong>Tango</strong>. Il a été récemment baptisé“Mister <strong>Tango</strong>” par le Los Angeles Times. Il évoque pour nous son proj<strong>et</strong> “<strong>Tango</strong> City”destiné selon lui à combler un vide dans la diffusion internationale de la culture <strong>argentin</strong>evers l’extérieur. Il s’exprime, non avec le langage <strong>du</strong> poète, mais avec celui <strong>du</strong> businessman,version “nouvelles technologies de l’information”. <strong>Le</strong> pire ou le meilleur pour le<strong>Tango</strong> ? À vous de décider.Quel est le rapport entre <strong>Tango</strong> City <strong>et</strong> Solo <strong>Tango</strong> ?de ce proj<strong>et</strong>. Au début, j’avais deux associés quivenaient de la radio FM <strong>Tango</strong>, mais ils ne sont restésqu’un an <strong>et</strong> demi.En 6 mois, nous étions déjà dans tous les systèmes dediffusion par câble <strong>du</strong> pays. Nous sommes très reconnuspour la qualité artistique de notre pro<strong>du</strong>ction. En 6ans nous avons gagné 8 prix Martín Fierro (l’équivalent<strong>argentin</strong> des “Sept d’or”, Ndrl). C<strong>et</strong>te année nousavons fait notre premier programme de télévisionouverte, lequel a reçu une nomination.À l’extérieur, nous sommes présents dans pratiquementtous les pays d’Amérique latine (Chili, Bolivie,Paraguay, Uruguay, Brésil, Pérou, Venezuela,Colombie, Costa Rica, Puerto Rico, Mexique,..),dans 136 villes des États Unis, en Espagne, dans lesud de la France, <strong>et</strong>c. À partir <strong>du</strong> 25 mai nous seronségalement reçus en Ukraine : j’ai fait cadeau d’uncycle hebdomadaire pendant trois mois à titre d’essai.Au Japon, nous réalisons depuis deux ans une émissionde 2 heures par jour, dans un canal musicalappelé Music Air N<strong>et</strong>work. Nous sommes arrivésaujourd’hui à presque à presque 3 millionsd’abonnés. J’ai ach<strong>et</strong>é l’espace pour les premiers sixmois, le deuxième semestre j’ai payé la moitié, maintenantje ne paie plus, mais l’activité ne génère pasencore de profit. Ça demande <strong>du</strong> <strong>temps</strong>, il faut montrerle pro<strong>du</strong>it <strong>et</strong> créer le besoin. Je suis également entrain de négocier un accord avec un canal câblé chinoisqui a 24 millions d’abonnés.Solo <strong>Tango</strong> a été très innovateur dès ses débuts,quelle est la réaction <strong>du</strong> public plus traditionaliste ?<strong>Le</strong>s gens avec une vision traditionaliste m’ont beaucoupcritiqué. <strong>Le</strong>s programmes sont réalisés avecune préoccupation de qualité : une bonne photographie,une esthétique impeccable, une histoire bienracontée. De ce point de vue c’est irréprochable.Mais parfois le contenu a été critiqué. Ça arrivequand je programme Daniel Melingo : alors le téléphonecommence à sonner au canal <strong>et</strong> il y a des protestations.J’adore Melingo, il a composé unedizaines de <strong>tango</strong>s, je le considère comme le Discé-polo d’aujourd’hui. J’étais très critiqué aussi pour leprogramme <strong>Tango</strong> Butoh, qui montrait une certaineanalogie avec la danse Butoh, <strong>et</strong> d’une manière plusgénérale avec les arts martiaux.Quand Solo <strong>Tango</strong> a commencé j’avais une conceptiond’écran très innovatrice, avec beaucoup d’animation.Maintenant j’ai un proj<strong>et</strong> plus innovateurencore. Je suis convaincu que dans 3 ou 4 ans latélévision par câble confluera avec l’Intern<strong>et</strong>. Jevais transformer Solo <strong>tango</strong> dans c<strong>et</strong> esprit. Il aurale “look & feel” de c<strong>et</strong>te convergence. On va voirun programme comme si on était dans une pageweb. Je suis en train de développer c<strong>et</strong>te idée avecMicrosoft <strong>et</strong> je vais la m<strong>et</strong>tre en pratique dansquelques mois. Aujourd’hui on peut déjà voir laprogrammation de Solo <strong>Tango</strong> par Intern<strong>et</strong> 24heures sur 24… On ne la voit pas encore comme unvidéo, ça dépend de l’émission <strong>et</strong> de la position <strong>du</strong>récepteur sur la planète. On la voit comme une successionde photos.Je compte utiliser une technologie très spécialisée :je passe le “playout” de Solo <strong>Tango</strong> en digital. Avecc<strong>et</strong>te version en digital je n’emploie plus de bandes,mais j’ém<strong>et</strong>s directement d’un disque <strong>du</strong>r. Ça meperm<strong>et</strong> d’améliorer la qualité, <strong>et</strong> d’éviter une dégradation<strong>du</strong> programme à la réception. Je peux aussifaire un “random” permanent pour que la programmationsemble très variée.Qu’est ce le lycée virtuel <strong>du</strong> <strong>Tango</strong> ?Je suis membre de la fondation de l’AcadémieNationale <strong>du</strong> <strong>Tango</strong>. J’ai réalisé une version interactivede la licence en Histoire <strong>du</strong> <strong>Tango</strong> que proposec<strong>et</strong>te institution. On pourra suivre ce cursus parIntern<strong>et</strong>. Pour l’instant c’est prévu en espagnol,anglais <strong>et</strong> portugais, mais par la suite j’ajouterail’italien, l’allemand <strong>et</strong> le japonais. On paie pourchaque matière, on peut la suivre pendant un certain<strong>temps</strong>, on passe ensuite un p<strong>et</strong>it examen. Une foisqu’il a réussi dans 10 matières, l’étudiant reçoit undiplôme virtuel <strong>et</strong> je l’invite à une fête de remise dediplômes à Buenos Aires.Il y a beaucoup des gens dans le monde qui peuventêtre intéressés à passer un diplôme en arts <strong>du</strong> <strong>tango</strong>.Quand on est captivé par le <strong>tango</strong>, on l’est pour toujours.Moi même, je me suis d’abord intéressé au<strong>tango</strong> comme un divertissement. Mais cela s’est peuà peu transformé en passion, voire en obsession.Propos recueillis parMarcella MorillaLa Salidapage 23


Discographie : la musique de <strong>tango</strong> au cinéma•On peut écouter une bonne compilation deschansons composées par Gardel pour ses filmsdans : “Carlos Gardel, Chansons de ses films”,“M.M”, 868882 (1991).•<strong>Le</strong> film très poignant de James Ivory, “Howard’send” nous fait entendre une composition originale<strong>du</strong> Teddy’s Peiro’s <strong>tango</strong> group intitulée “<strong>Tango</strong> atSimpson’s-In-The-Strand” : “Howard’s end”, Nimbusrecord, NI 5339, 1992.•<strong>Le</strong> film de Maria Luisa Bemberg “Di questo nonsi parla” nous offre une version unique de Caminitochantée par l’acteur M. Mastroianni accompagnéau piano par N Piovani qui a composé la musique<strong>du</strong> film. “Di questo non si parla”, Milan Sur,887865 (1993).•<strong>Le</strong> film “Il postino” de Michael Radford nosoffre une version instrumentale de “Madreselva”également chantée par Gardel sur le même album<strong>et</strong> une très douce “Milonga del po<strong>et</strong>a”. <strong>Le</strong> derniermorceau de l’album est accompagné au bandonéon.“Il postino”, de M.Radfod, Miramaxrecords,162 0962 (1994).•Une compilation de trois films de Tomas GutierrezAlea dont “Fraise <strong>et</strong> Chocolat”, propose plusieursmorceaux de <strong>tango</strong>, de valse <strong>et</strong> de habanera.Une musique à la tonalité très douce. “Fresa y chocolate”,Milan sur, 74321 25564-2 (1994).•<strong>Le</strong> film d’Olivier Duscatel <strong>et</strong> Jaques Martineau“Jeanne <strong>et</strong> le garçcon formidable” nous offre un<strong>tango</strong> chanté par Elise Caron qui s’intitule “<strong>Le</strong><strong>tango</strong> <strong>du</strong> malaise”, ainsi qu’une “valse <strong>argentin</strong>e”composée <strong>et</strong> interprétée par Juan José Mosalini Jr.“Jeanne <strong>et</strong> le garçon formidable”, la bande son,LBS A98003-2 (1997).•La musique <strong>du</strong> film “Haut les cœurs” de SolveigAnspach a été composée par Olivier Manoury <strong>et</strong>Martin Wheeler. <strong>Le</strong>s <strong>tango</strong>s composés par O.Manoury accompagnent avec puissance <strong>et</strong> profondeurla pathétique intrigue de ce film. À écouterparticulièrement “Emma”. “Haut les coeurs”,Milan Music, 74321 71634-2 (1999).•<strong>Le</strong> film “Indochine” de Régis Wargnier nouspropose un morceau simplement intitulé “<strong>Tango</strong>”sur lequel il est possible de danser <strong>et</strong> de voyager.“Indochine”, WEA music, 9031 77338-2 (1992).•Dans une compilation des musiques de films deMarguerite Duras toutes composées par CarlosLa Salidapage 24d’Alessio, nous pouvons écouter “<strong>tango</strong>-<strong>tango</strong>”extrait <strong>du</strong> film ‘’India song’’. <strong>Le</strong>s amateurs de baltrouveront également dans c<strong>et</strong>te compilation lamerveilleuse “Valse de l’eden” jouée au piano solo.“India Song <strong>et</strong> autres musiques de films”, <strong>Le</strong> chant<strong>du</strong> monde, LDX 274818 (1991)•<strong>Le</strong> film de Sally Potter, “La leçon de <strong>tango</strong>” nousoffre un large choix de <strong>tango</strong>s sur lesquels nousaimons tous danser. À r<strong>et</strong>enir l’inteprétation de“Zum” de A. Piazzolla <strong>et</strong> O.Pugliese. “La leçon de<strong>tango</strong>”, Adventure pictures, SK 63226 (1996).•<strong>Le</strong> film “<strong>Tango</strong>” de Carlos Saura nous donne àentendre des compositions originales de LaloSchiffrin ainsi que des <strong>tango</strong>s classiques. Àr<strong>et</strong>enir : la version chantée en <strong>du</strong>o accompagné aupiano de “Flores del alma”. “<strong>Tango</strong>”, DeutscheGrammophone, 459 145-2-GH (1999).•<strong>Le</strong> film “Sur” de Fernando Solanas nous donne àécouter la musique d’Astor Piazzolla, composéepar celui-ci, alors au faîte de son art, peu avant samaladie <strong>et</strong> sa mort. L’album s’ouvre sur la plus poignanteinterprétation qui soit de “Vuelvo al sur”chantée par Roberto Goyeneche. Sa voix usée parla vie est vraiment bouversante. “Sur”, Milan Sur,74321-13978-2 (1988).•Dans “l’album d’une vie” consacré à Piazzolla,nous pouvons nous délecter <strong>du</strong> “<strong>du</strong>o d’amor”extrait <strong>du</strong> film “L’exil de Gardel”. “Piazzolla,l’amour <strong>du</strong> <strong>tango</strong>, l’album d’une vie”, Milan Sur,74321 74099-2 (2000).•La musique <strong>du</strong> film “<strong>Le</strong> dernier <strong>tango</strong> à Paris”devait initialement être composée par Piazzolla,mais son indisponibilité momentanée a permis autalent de Gato Barbieri de s’exprimer pour m<strong>et</strong>treen relief le sentiment tragique qui émane de ce film.“<strong>Le</strong> dernier <strong>tango</strong> à Paris”, Naif Records,0144310724 20.•<strong>Le</strong> film “Soleil trompeur” de Nikita Mikhailkhofnous perm<strong>et</strong> d’entendre un <strong>tango</strong> chanté en russe.“Soleil trompeur”, 3298490010112, Naif Records.•Dans “<strong>Le</strong> <strong>temps</strong> des gitans” d’Emir Kusturicanous pouvons entendre un morceau intitulé“<strong>Tango</strong>” dont la lenteur <strong>et</strong> le climat tragique reflètentbien l’atmosphère <strong>du</strong> film. “<strong>Le</strong> <strong>temps</strong> desgitans”, Philips, 842 764-2 (1990).Philippe Stainvurcel•Nous vous fournissons ici un certain nombred’adresses, virtuelles ou réelles, glanées au cours de laréalisation de ce numéro. Vous pourrez, selon les cas,discuter, vous informer, surfer, visionner, ach<strong>et</strong>er…• http://www.cyber-<strong>tango</strong>.com/e/<strong>tango</strong>_e.html#movievous renvoie aux sites concernant les films de <strong>tango</strong>les plus récents.•http://www.adcritic.com/ vous perm<strong>et</strong> d’accéderaux films publicitaires. Faites une recherche en mentionnantles pro<strong>du</strong>its “flecto-Verathane”, “HeinekenThe Rain”, “Thermasilk-Party”, “VW-Flirt”…•http://www.imdb.com/ vous offre un cataloguefilmographique généraliste, sur lequel vous pouvezeffectuer des sélections concernant vos films de<strong>tango</strong> préférés, <strong>et</strong> éventuellement les commander.•http://www.<strong>tango</strong>mania.com.ar/wlcom.htm vousoffre un catalogue de films en espagnol, où vousr<strong>et</strong>rouverez les films <strong>argentin</strong>s de <strong>tango</strong> les plusconnus. La liste ainsi fournie peut être considéréecomme l’annexe filmographique complète qui manquaità ce numéro. Vous pouvez commander si vousn’avez pas peur des cyber-pirates.• http://www.voicen<strong>et</strong>.com/~corr/<strong>tango</strong>/index.html#Clipsvous perm<strong>et</strong> d’accéder aux clips des films de <strong>tango</strong> lesplus récents.•Vous pouvez obtenir sur www.junglefilms.com desinformations sur le documentaire de Adam Boucher“<strong>Tango</strong> : la obsession”.“<strong>Tango</strong> : la obsession” - Image tirée <strong>du</strong> documentaireOù trouver vos films favoris ?La Salidapage 25Vive la Guing<strong>et</strong>telatine ! !Depuis début mai, Chico Tertopropose tous les dimanches à18h une “Guingu<strong>et</strong>te latine”au Cabar<strong>et</strong> “<strong>Le</strong>s étoiles’’,61 rue <strong>du</strong> Château d’eau,Paris 10 ème . Il nous emmènealternativement au Brésil <strong>et</strong>en Argentine. Allez-y, c’estsympathique, pas cher <strong>et</strong>plein d’artistes de talent.Vous passerez un bon débutde soirée en soutenant une•Vous pouvez également faire un tour sur le sitewww.<strong>tango</strong>city.com, à la vitrine très alléchante, maistout y est, soit payant (ou plus exactement subordonnéau fric), soit hors d’état de marche.•Alors, contactez plutôt Oscar Himschoot au Club de<strong>Tango</strong>, 123 Parana, off 114 5° piso, Capital Federal,tél. 00 54 11 43 72 72 51. Même si les vidéos ne sontpas sa spécialité (il est plutôt libraire <strong>et</strong> disquaire), ilsaura certainement vous orienter.•Icaro pro<strong>du</strong>ction SRL, videotour, B. de Irigoyen891 (1846) Adrogue, Argentine, tél 00 5411 42931347, possède, entre autres, dans son catalogue undocumentaire de référence sur Carlos Gardel (‘’CarlosGardel’’). Et sans doute bien d’autres richesses…•Autre bonne adresse à Buenos Aires (notammentpour se procurer les vieux films de Carlos Gardel) :Beverly Hills video home pro<strong>du</strong>ction, Ayacucho442 capital Federal. Tel : 005411 4953 4147.•À Paris, la cinémathèque de la danse (4, rue deLongchamp,16 ème ), possède d’intéressants documents,qu’elle nous a aimablement permi de visionner à l’occasionde la préparation de ce numéro.Fabrice Hatem (remerciements à Jean-Pierre Jacqu<strong>et</strong>pour les très nombreuses informations fournies)


« Danser, c’est découvrir l’autre dans toutes ses dimensions »Revue des livresÀ l’occasion de la reprise <strong>du</strong> spectacle ‘’Pas à Deux’’ auThéâtre de Chaillot, la Salida vous propose un mini-portaitde Camilla Saraceni“<strong>Tango</strong>, <strong>du</strong> noir au blanc”,Michel Plisson, Actes sud, 2001, 120 Francs“<strong>Tango</strong> : an anxious quest for freedom”,Rodolfo Dinzel - www.abrazosbooks.comCamillla est née à Cordoba, enArgentine, de parents <strong>et</strong> grandsparentsd’origines très diverses :italienne arabe <strong>et</strong> grecque. Sousune silhou<strong>et</strong>te frêle, elle sembledéborder d’énergie. Elle vitaujourdhui à Paris, dans un lieumagique, un ilôt de ver<strong>du</strong>resitué près <strong>du</strong> cim<strong>et</strong>ière <strong>du</strong> PèreLachaise, une sorte de vieilleferme-atelier qu’elle a entièrementréaménagée avec d‘autresartistes. En pleine préparationde son spectacle “Pas à Deux”pour le théâtre de Chaillot, encompagnie de sa décoratrice <strong>et</strong>de sa costumière, Camilla prendcalmement le <strong>temps</strong> de nousparler de son parcours.Après des études de philosophie,elle commence par créerune maison de prêt-à-porter enArgentine. Arrivée à Parisen 1975, elle y enseigne la philosophi<strong>et</strong>out en faisant de ladanse contemporaine. Elles’oriente ensuite vers le stylisme<strong>et</strong> organise des défilés dehaute-couture notamment pourChristian Dior <strong>et</strong> Chanel. Ellemonte ensuite à partir de 1986plusieurs pièces de théâtre, dontnotamment “Du sang dans lecou <strong>du</strong> chat” de Fassbinder auThéâtre 18, puis “Vol de nuit”de Chantal Inkermann, “<strong>Le</strong>silence” de Nathalie Sarraute,“<strong>Le</strong>s cahiers de Malte”, puis“Hélène” d’Euripyde.<strong>Le</strong> <strong>tango</strong> ? Bien sûr, elle y étaitpoussée par son origines. Maisc’est sa rencontre avec ClaudiaRosenblatt <strong>et</strong> un travail avecJorge Rodriguez qui ont constituéles facteurs déclenchants dec<strong>et</strong>te passion. Elle commencealors à intro<strong>du</strong>ire l’univers <strong>du</strong><strong>tango</strong> dans sa démarche théâtrale.Dans le cadre des ateliersthéâtraux qu’elle m<strong>et</strong> en place,elle fait travailler les comédienssur les thèmes de la couleur,de la lumière, de lamusique, de la danse, de l’improvisationindivi<strong>du</strong>elle oudirigée. Elle rencontre à laSpectacle “Pas à deux” - Photo : Pedro LombardiSpectacle “Pas à deux”Photo : Pedro Lombardimême époque plusieurs écrivains,comme Nathalie Sarraute,Chantal Inkermann,Lydie Salvaire, tandis que sonvieil ami Charlie Kassab,peintre à l’origine, s’intéressede plus en plus à l’écriture.Enfin, en novembre 1999, c’estle départ pour Buenos-Aires,avec les danseurs Gilles Nicolas<strong>et</strong> Sylvie Cavé, où ils s’imprègnentde l’esprit portègne.C’est de ces recherches chorégraphiques,de ces rencontreslittéraires, de ces voyages qu’estné le proj<strong>et</strong> de “Pas à Deux” : unspectacle compl<strong>et</strong>, associant l<strong>et</strong>héâtre, le chant , la danse. Cardanser, pour Camilla, c’est aussidécouvrir “l’autre” dans toutesses dimensions.Après avoir été joué avecsuccès Au théâtre de la Bastille,dans différentes salles dela région parisienne <strong>et</strong> àBruxelles,’’Pas à Deux’’ serarepris au théâtre de Chaillot <strong>du</strong>17 mai ou 10 juin prochain,dans le cadre <strong>du</strong> festival “BuenosAires <strong>tango</strong>”. Une consécrationbien méritée.L’ouvrage de Michel Plisson constitue le premierlivre de langue française consacré à l’histoire dela musique tanguera. Une bonne rétrospective desa genèse <strong>et</strong> de son développement au cours de lapremière moitié <strong>du</strong> XX ème siècle. Des compilationstrès complètes <strong>et</strong> des analyses de qualité,appuyées sur une documentation <strong>et</strong> une discographieabondantes, <strong>et</strong> accompagné d’un CD auxtitres bien choisis. Un livre précis, agréable àlire, agrémenté de nombreuses photographies <strong>et</strong>illustrations, à recommander aux danseurs désireuxd’améliorer leurs connaissances sur les origines<strong>et</strong> la jeunesse <strong>du</strong> Dos por cuatro.On regr<strong>et</strong>tera cependant que plus des troisquarts<strong>du</strong> livre soient consacrés à une périodeantérieure aux années 1960, alors que tous lesefforts de rénovation <strong>et</strong> de création entreprisdepuis 20 ans par les musiciens actuels sont survolés,en fin d’ouvrage, en 6 pages en partieconsacrées également à la danse. En choisissantde privilégier ainsi l’analyse <strong>du</strong> passé lointain(sur lequel tout a déjà été écrit <strong>et</strong> recopié desdizaines de fois, en général il est vrai en espagnol)par rapport à celle des tendances actuelles(sur lesquelles on manque cruellement d‘unouvrage de référence original dans n’importequelle langue), Michel Plisson ne fait que suivreune attitude malheureusement trop répan<strong>du</strong>eparmi les historiographes <strong>du</strong> <strong>tango</strong>. Ces choixrisquent de conforter un public naturellementassez conservateur dans une attitude d’esprit privilégiantle respect des gloires passées – <strong>et</strong>mortes – au détriment de la curiosité envers lesmusiciens vivants, notamment les jeunes, quiont de ce fait bien <strong>du</strong> mal à le rester (musiciens<strong>et</strong> vivants).Or, Michel Plisson connaît bien la musique<strong>tango</strong> actuelle. Nous l’engageons vivement ànous faire partager ce savoir <strong>et</strong> à nous aider ànous repérer dans les tendances contemporaines.Cela perm<strong>et</strong>trait à La Salida, à l’occasion de laparution de ce futur livre complétant l’intéressanttravail historique qu’il vient de publier, dele féliciter sans réserves.Ce livre de Rodolfo Dinzel, récemment tra<strong>du</strong>it enanglais, est une réflexion à la fois théorique <strong>et</strong> techniquesur le <strong>tango</strong>. Son but n’est pas d’enseigner“comment danser”, mais d’analyser « les structuresphysiques, les facteurs psychiques, émotionnels,culturels, <strong>et</strong> esthétiques qui sont mis en jeu quan<strong>du</strong>n couple danse le <strong>tango</strong> ».Il réfute d’abord l’idée selon laquelle le guideurhommeest entièrement auteur de la chorégraphie.Pour lui, l’objectif <strong>du</strong> <strong>tango</strong> est de créer une unitéentre les deux corps. « Dans le <strong>tango</strong>, un <strong>et</strong> un nefont pas deux mais un ». Du moment où les indivi<strong>du</strong>sne pensent qu’à eux, le couple disparaît <strong>et</strong> le<strong>tango</strong> n’existe plus. <strong>Le</strong> guidage est un dialogueentre l’homme <strong>et</strong> la femme, une communion ausein <strong>du</strong> couple, pas une relation de commandement<strong>et</strong> d’obéissance.<strong>Le</strong> <strong>tango</strong> selon Dinzel, est une danse improviséequi jamais ne se répétera deux fois de la mêmemanière. Chacun doit se donner à fond, s’adapterou compléter son partenaire, comme dans la vie.C<strong>et</strong>te importance décisive de l’improvisation faitque la manière de danser, de faire les pas, comptedavantage que la structure des figures.Contrairement aux danses populaires qui ne s’articulentque sur le rythme, le <strong>tango</strong> a également lapossibilité de suivre la mélodie, ce qui augmente lespectre des possibilités. <strong>Le</strong> résultat est un jeuimprévisible sur le <strong>temps</strong> <strong>et</strong> l’espace. « <strong>Le</strong> secr<strong>et</strong> <strong>du</strong><strong>tango</strong>, c’est que chacun va librement déterminerson propre <strong>temps</strong> <strong>et</strong> son propre espace dans ladanse (…) alors que les autres danses populairessont prédéterminées ».<strong>Le</strong> rôle de la posture <strong>et</strong> <strong>du</strong> pivot est analysé endétail, <strong>et</strong> une grande attention est portée aux deuxprincipales parties des corps : le haut est assez statique,mais le bas est ouvert pour une invasion parle partenaire.Au total, un livre original, profond, <strong>et</strong> agréable àlire, dont on ne peut que souhaiter qu’il soit bientôttra<strong>du</strong>it en français.Francine Pig<strong>et</strong>Fabrice HatemVirginia GiftLa Salidapage 26La Salidapage 27


A propos de ‘’<strong>Tango</strong> M<strong>et</strong>ropolis’’Claudio <strong>et</strong> Pilar aiment laFrance. Ils ont résidé àTarbes pendant sixsemaines au cours <strong>du</strong> prin<strong>temps</strong>,à l’invitation de l’associationTangueandoTarbes. Une expériencequ’ils évoquent avecenthousiasme <strong>et</strong> qu’ilsenvisagent de renouvelerdans d’autres villesfrançaises. C’est là unechance honneur pour notrepays. Ce couple de danseurs<strong>argentin</strong>s a en eff<strong>et</strong>acquis, par la qualité artistique<strong>et</strong> l’inventivité de leurchorégraphie, une notoriétéinternationale, qui lesa con<strong>du</strong>it à se pro<strong>du</strong>ire sur<strong>Le</strong> dernier spectacle de Claudio <strong>et</strong> Pilar : “<strong>Tango</strong> M<strong>et</strong>ropolis”Claudio <strong>et</strong> Pilar ont déjà présentéleur spectacle, ainsi que leurautre création, “<strong>Tango</strong> Expreso”en Allemagne, en Israël, enSuisse, en Argentine <strong>et</strong> en Uruguay.Une tournée est prévue auJapon l’an prochain. Si la Francen’est pas pour l’instant au programme,nous pourrons cependantnous consoler en allant lesadmirer en septembre prochainau théâtre des Champs-Elysées,dans le cadre <strong>du</strong> “Gala desétoiles” rassemblant les plusgrandes ved<strong>et</strong>tes mondiales dedifférents styles de danse : classique,contemporain, <strong>tango</strong>… Unrendez-vous à ne pas manquer.Fabrice HatemIl faut dire qu’on en a plein lesyeux… <strong>et</strong> les oreilles. <strong>Le</strong>ur dernièrecréation, <strong>Tango</strong> M<strong>et</strong>ropolis,associe <strong>tango</strong>, dansecontemporaine, <strong>et</strong> folklore pourévoquer l’atmosphère de laville. Dans la première partie,nous sommes transportés enrêve dans le Buenos Airesd’hier à travers les souvenirsd’une vieille dame qui vientd’être agressée par un voyou.On a particulièrement appréciéla course de chevaux… sanschevaux, mimée de manièredésopilante par les danseurs surla chanson de Gardel “<strong>Le</strong>guisamoSolo”. Quant à la “Milongade l’agression”, interprétée parRicardo <strong>et</strong> Marisa (qui depuissont partis de la troupe), elle parvientà associer magiquement laviolence <strong>et</strong> l’humour.La seconde partie <strong>du</strong> spectacledécrit la ville d’aujourd’hui, avecsa circulation trépidante, ses ruesen travaux, ses hommes <strong>et</strong> sesfemmes d’affaires surmenés…Tout cela dansé, bien enten<strong>du</strong>. Lavalse des téléphones portables, leflamenco des marteaux-piqueurs,le <strong>tango</strong> de la baston nocturneentre voyous, sont conçus avechumour, chorégraphiés avecrigueur <strong>et</strong> interprétés avec talent.Claudio <strong>et</strong> Pilar ont une doubleformation, puisqu’ils ont a lafois étudié le <strong>tango</strong> avec les plusgrands maîtres (notamment lafamille Pugliese) <strong>et</strong> travaillé lestechniques de la danse contemporaine.Cela explique qu’ilssoient à la fois très attachés au<strong>tango</strong> traditionnel <strong>et</strong> désireux dele faire fusionner avec la dansecontemporaine. Un des moyensd’y parvenir est pour euxd‘associer création chorégraphique<strong>et</strong> musicale.La musique <strong>du</strong> spectacle est eneff<strong>et</strong> issue d’une collaborationétroite avec le compositeurDaniel Binelli, qui l’interprèteégalement au bandonéon,accompagné de son quint<strong>et</strong>.Une relation à double sens,selon Claudio : « parfois, c’estla musique qui a été créée pouraccompagner le mouvement,Dans d’autre cas, ce sont aucontraire les danseurs qui sesont adaptés à la musique.Musiciens <strong>et</strong> danseurs ont aussiimprovisé ensemble ».<strong>Le</strong> résultat, parfois un peudéroutant, est en général trèsréussi, surtout quand il intègreégalement une mise en scèneoriginale : par exemple lorsqueles interprètes s’arrêtent de danser,au beau milieu d’une chorégraphieplutôt contemporaine,pour battre <strong>du</strong> tambour sur unemusique de candombe.<strong>Le</strong>s tanguerosfont leur cinémaComment faire salle comble avecun public bien habillé lors d’unesoirée <strong>tango</strong> ? Réponse : proposerune entrée gratuite <strong>et</strong> annoncer unedémonstration exceptionnelle,mais non ! Faire tout simplementcourir le bruit qu’il y aura un castingpour un film…. Et aussitôtcomme par enchantement, lescouples dont les apparitionsétaient rarissimes, ou bien les danseurshabitués à des tenues pour lemoins décontractées reviennentparés de leurs plus beaux atoursfaire leur cinéma dans un rôle decomposition souvent involontairementcomique… Un conseil pourles autres couples, ne pas oublier,comme au football américain, lesprotège-tibias, car les coups volentbas… Qui a dit que le <strong>tango</strong> étaitune danse introvertie où ce qui sepassait à l’intérieur <strong>du</strong> couple étaitplus important que l’image perçueà l’extérieur ?Pierre <strong>Le</strong>hagre<strong>Le</strong>s derniers numéros desont consultables sur intern<strong>et</strong>www.club-intern<strong>et</strong>.fr/perso/<strong>tango</strong>TOUR DE TANGOÀ BUENOS AIRESProgrammes:• pour les débutants• pour les danseurs de niveau intermédiaire ou avancé• technique pour les femmes• ou toute autre possibilité à votre convennanceContactez nous :e-mail : <strong>tango</strong>seminar@uol.com.arFax : 54-11-4361-3241La Salidapage 28La Salidapage 29


InstantanésInstantanés1 3421 / Bal à la Salle Wagram - Photo : Frédéric Langard2 / Démonstration de Pablo <strong>et</strong> Beatrix - Photo : Danielle Sarfati3 / Démonstration de Claudia <strong>et</strong> Esteban - Photo : Pascal Xicluna4 / Conférence de Carlos Caceres - Photo : Pascal XiclunaToutes ces photos ont été prises à l’occasion <strong>du</strong> Festival “Couleurs <strong>Tango</strong>” de mars dernier à Paris.La Salidapage 30La Salidapage 31


JuinMois de juin - Montpellier (34)<strong>Le</strong>s amis <strong>du</strong> <strong>Tango</strong> Argentin proposent à la Maison <strong>du</strong><strong>tango</strong> : cours d’espagnol le samedi matin à 10h. Pratiquelibre les vendredis 1, 15, 22, 29 juin à partir de 20h30.Milonga-auberge le samedi 9 juin à 20h. Atelier-aubergele samedi 23 juin à 19h30. 6 rue Favre de St Castor, <strong>Le</strong>Saint-James Celleneuve - 34080 Montpellier.Rens. : 04 67 66 01 74 ou ghislaine.c@wanadoo.frJusqu’au dimanche 10 - Paris (75)Spectacle “Pas à deux” de Camilla Saraceni au ThéâtreNational de Chaillot, salle Gémier à 20h30, le dimancheà 14h30, relache le lundi. Rens. : 01 53 65 30 00Vendredi 1 er - Paris (75)Atelier “Entre hommes” animé par Nathalie Clou<strong>et</strong>, de19h30 à 21h, chez Augusto, avant sa pratique. StudioLiberté, 195 BIS , rue de Paris, 80 F. M° Liberté.Rens. : 01 40 18 09 18Vendredi 1 er - Quimper (29)Spectacle “Valser”, compagnie Catherine Berbessou,20h30, théâtre de Cornouailles, 4 place de la Tour d’Auvergne.Rens. : 02 98 55 98 98Samedi 2 - Nice (06)Bal au Sansas, 4 avenue des Phocéens, Nice centre.Rens. : 04 93 92 00 54 ou www.<strong>tango</strong>-nice.comSamedi 2 - Paris (75)Atelier “Chanter le <strong>tango</strong>”, animé par Georgina Aguerre,La milonga, 18 rue Guisarde, 6 ème . Rens. : 01 45 84 15 29Samedi 2 - Paris (75)Concert <strong>du</strong> groupe “Tierra del Fuego”, dirigé par PabloNemirovsky, 21h, La guingu<strong>et</strong>te pirate, quai FrançoisMauriac, en face de la Bibliothèque nationale, M° Quaide la gare. Rens. : 06 64 93 84 94 ou 01 46 66 00 94Samedi 2 <strong>et</strong> dimanche 3 - Sète (34)Stage valse <strong>et</strong> milonga avec Plume Fontaine <strong>et</strong> DorellaGigliotti. Bowling de Sète. Rens. : 04 67 74 60 10Du samedi 2 au lundi 4 - Nîmes (30)Stage animé par Marcello Solis <strong>et</strong> Maria Solero, milongadel Angel, 54 route de Beaucaire. Rens. : 04 66 36 74 21Dimanches 3 <strong>et</strong> 10 -Paris (75)Stage d’initiation au <strong>tango</strong> <strong>argentin</strong>, 5 rue <strong>du</strong> Moulin Vert14 ème , M° Alésia, 350 F/300 F les deux sessions, adhésionincluse. Rens. : 01 46 55 22 20 (LTDT)AgendaDimanches 3 <strong>et</strong> 10 - Paris (75)Cabar<strong>et</strong> <strong>tango</strong> (milonga) : cours de <strong>tango</strong> <strong>et</strong> de dansesfolkloriques, bal avec orchestre dirigé par Diego Trosman,démonstrations de <strong>tango</strong> <strong>et</strong> de danses folkloriquespar Sandra Messina <strong>et</strong> Chico Terto, Ricardo Daloi <strong>et</strong> AnaGutierrez, de 18h à 23h, <strong>Le</strong>s Etoiles, 61 rue <strong>du</strong> Châteaud’eau, 10 ème , M° Château d’eau. Rens. : 01 47 70 60 56 <strong>et</strong>www.viva-danse.com/guingu<strong>et</strong>te-latineLundi 4 - Nantes (44)Milonga de 21h à 0h au Lieu Unique, Quai Ferdinand Fâvre.Entrée gratuite. Rens. : 02 40 40 08 08 ou 02 40 46 99 27Lundi 4 - Marseille (13)Bal <strong>tango</strong> au Web bar, de 19h à 2h, 119 rue de la République.Rens. : 04 91 48 09 29Mercredi 6 - Nantes (44)Milonga de 21h à 0h sur le “Nautilus”, péniche près <strong>du</strong> PontSt Mihiel, 30 F. Rens. : 02 40 40 08 08 ou 02 40 46 99 27Mercredi 6 - Paris (75)Concert <strong>du</strong> groupe “Tierra del Fuego”, dirigé parPablo Nemirovsky, 23h, le Cithéa, 114 rue Oberkampf,11 ème , M° Ménilmontant.Rens. : 06 64 93 84 94 ou 01 46 66 00 94Jeudis 7 <strong>et</strong> 21 - Grenoble (74)Pratiques à partir de 20h30, salle 150, 90 Galerie de l’Arlequin.Rens. : 04 76 72 01 82Vendredi 8 - Montpellier (34)Milonga <strong>Tango</strong> panaché, Café de l’esplanade, Bld Sarrail,de 20h à 0h. Rens. : 04 67 58 12 74Du vendredi 8 au dimanche 10 - Lyon (69)Week-end <strong>tango</strong>, stages animés par Daniela Arcuri <strong>et</strong>Amando Orzura les samedi <strong>et</strong> dimanche, bals tous lessoirs à partir <strong>du</strong> vendredi. Rens. : 04 78 39 24 93Samedi 9 - Annecy (74)Bal <strong>tango</strong> précédé d’une initiation gratuite de 18h à 19h,le Faisan doré, 140 F. Rens. : 06 85 52 22 90Samedi 9 - Lyon (69)<strong>Tango</strong> de Soie sur les ondes. à 10h45, sur 102.2 FM. Bal à22h, animé par le groupe <strong>tango</strong> Madame, avec démonstrationde Daniela <strong>et</strong> Armando, précédé d’une initiation gratuiteà 20h30, La Scène-sur-Saône, 4 TER Quai J. J. Rousseau,Lyon Mulatière. Rens. : 04 78 39 24 93Samedi 9 - La-Charte-sur-le-Loir (64)Soirée <strong>tango</strong> au P’tit.Robinson. Rens. : 02 43 44 51 21Samedi 9 - Orthez (64)Pratique <strong>tango</strong> <strong>et</strong> repas, à partir de 20h, 12 rue Moncade.Rens. : 05 59 69 96 22Samedi 9 - Paris (75)Bal <strong>tango</strong> animé par Claudia Rosenblatt <strong>et</strong> Sol Bustelo,de 22h à l’aube, espace Oxygène, 168 rue Saint-Maur11 ème . Rens. : 01 48 05 00 60Samedi 9 <strong>et</strong> dimanche 10 - Nîmes (30)Stage de <strong>tango</strong> animé par Plume Fontaine <strong>et</strong> DorellaGigliotti, avec bal le samedi soir <strong>et</strong> le dimanche après ledernier cours, Milonga del Angel, 54 route de Beaucaire.Rens. : 04 66 36 74 21Samedi 9 <strong>et</strong> dimanche 10 - Crest (26)Stage animé par Facundo <strong>et</strong> Kelly, MJC, avec bal lesamedi soir. Rens. :04 75 21 76 39Samedi 9 au samedi 16 - Vers-Pont-<strong>du</strong>-Gard (30)Stage résidentiel de <strong>tango</strong> <strong>argentin</strong> avec Rudolf Gutzmann.Rens. : 04 66 22 99 90Dimanche 10 - Béziers (34)Après-midi de <strong>tango</strong> <strong>argentin</strong>, 15h à 19h, animé par Sylvie<strong>et</strong> Bruno, Théâtre <strong>du</strong> Minotaure, 15 rue de Solférino, 30 F.Rens. : 04 67 96 14 26Dimanche 10 - Bordeaux (33)Repas <strong>et</strong> après midi <strong>tango</strong> au bistrot l’Entracte, 288 rueJudaïque. Rens. : 05 56 44 06 34Dimanche 10 - Lyon (69)Milonga au Cabar<strong>et</strong> Baroque, Près <strong>du</strong> Palais des Congrèsde 17 h à 19 h 30. Rens. : 04 78 39 24 93.Jeudi 14 - Bordeaux (33)Soirée bal <strong>tango</strong> Bordeaux ,18h à 23h, salle Son Tay, 47rue Son Tay. Rens. : 05 56 44 06 34Vendredi 15 - Grenoble (74)Bal à l’école de danse Grimaldi. Rens. : 04 76 72 01 82Samedi 16 - Cordes-sur-Ciel (81)Solstice <strong>du</strong> <strong>tango</strong>, de 14h à 18h. Atelier, buff<strong>et</strong> <strong>et</strong> bal.Rens. : 05 63 56 85 84Samedi 16 - Montpellier (34)Journée Argentine de 12h à 3h <strong>du</strong> matin, dans unemanade avec Asado. Après-midi, musique traditionnelle<strong>argentin</strong>e, initiation à la Chacarera <strong>et</strong> soirée <strong>tango</strong> <strong>et</strong> traditionnelleavec l’orchestre de Yanmarie Cumpa.Rens. : 04 67 58 12 74Samedi 16 - Paris (75)Atelier “Chanter le <strong>tango</strong>”, animé par Georgina Aguerre.Voir 2 juin.Samedi 16 <strong>et</strong> dimanche 17 - Bordeaux (33)Stage de <strong>tango</strong> <strong>et</strong> valse, animé par Catherine Berbessoux<strong>et</strong> Federico Moreno. Rens. : 05 56 37 36 03Samedi 16 <strong>et</strong> Dimanche 17 - Nîmes (30)Stage <strong>Tango</strong> <strong>et</strong> milonga, aimé par Véronique Bouscasse<strong>et</strong> Thierry <strong>Le</strong> Cocq, Milonga del Angel, 54 route deBeaucaire. Rens. : 06 07 89 80 61 ou 04 66 36 74 21Samedi 16 <strong>et</strong> dimanche 17 - Toulouse (31)Stage de <strong>tango</strong> animé par Christine Caminade <strong>et</strong> ChristopheApprill, avec grand bal le dimanche, Ecole Elizab<strong>et</strong>hBeclier, 6 impasse Marestan. Rens. : 05 61 99 23 07Dimanche 17 - Albi (81)Stage de <strong>tango</strong> animé par Stéphane Allirol <strong>et</strong> MaryseFabrègue, Maison de quartier de Cantepau, avenueMirabeau. Rens. : 05 63 56 15 29Dimanche 17 - Paris (75)Soirée brésilienne (Gafieira), avec cours de samba parChico Terto <strong>et</strong> Niu Paixão, bal animé par Banda Loca(orchestre de 7 musiciens dirigé par le tromboniste brésilienEdivandro Borges), démonstrations de danses brésiliennes,de 18h à 23h, <strong>Le</strong>s Étoiles, 61 rue <strong>du</strong> Châteaud’Eau. Rens. : 01 47 70 60 56Dimanche 17 - Paris (75)Stage de perfectionnement (<strong>tango</strong>, valse, milonga) pourparticipants ayant 2 ans de pratique ou plus, animé parImed Chemam <strong>et</strong> Mercedes Espinel, 15h30 à 18h30,Fonderie danse, 15 rue Basfroy 11 ème , M° Voltaire.Rens. : 01 43 57 57 91Dimanche 17 - Troyes (10)Stage de <strong>tango</strong> animé par Felipe Lizon, Salle CharlesBalt<strong>et</strong>. Rens. : 03 25 80 65 92Lundi 18 - Nantes (44)Milonga de 21h à 0h sur le “Nautilus”, péniche près <strong>du</strong> PontSaint Mihiel. 30 F Rens. : 02 40 40 08 08 ou 02 40 46 99 27Jeudi 21 - Paris (75)<strong>Tango</strong> <strong>argentin</strong> de la tête aux pieds : de 20h à 0h30, balavec orchestre ; chanteuse, bassins en dessous de l’esplanade<strong>du</strong> Palais de Tokyo, Avenue de New York, 16 ème . M°Place de l’Alma ou Iena. Rens. : 01 46 55 22 20Jeudi 21 - Antibes (06)Fête de la musique : Démonstration, initiation <strong>et</strong> bal<strong>tango</strong> en plein air à Antibes. Rens. : 04 93 92 00 54 ouwww.<strong>tango</strong>-nice.comLa Salidapage 32La Salidapage 33


Du jeudi 21 juin au dim. 8 juill<strong>et</strong> - Montpellier (34)Dans le cadre <strong>du</strong> Festival Montpellier danse, bal chaquesoir en terrasse au Café de l’Esplanade, boulevard Sarrail(sous réserve). Rens. : 04 67 58 12 74Vendredi 22 - Marseille (13)Apéro <strong>Tango</strong>, Brasserie des Danaïdes, square Stalingrad(M° Réformés, en haut de la Canebière), de 20h à 23h.Rens. : 04 91 33 12 23Samedi 23 - Bordeaux (33)Fête <strong>du</strong> fleuve, conférence-démonstration à 11h <strong>et</strong> 16h <strong>et</strong>bal <strong>tango</strong> sur le Pont de Pierre, de 19h à 22h.Rens. : 05 56 44 06 34Samedi 23 - Lyon (69)Bal à 22h, précédé d’une initiation gratuite à 20h30, LaScène-sur-Saône, 4 TER Quai J. J. Rousseau, Lyon Mulatière.Rens. : 04 78 39 24 93Samedi 23 - Paris (75)Bal <strong>tango</strong> animé par Claudia Rosenblatt <strong>et</strong> Sol Bustelo, de22h à l’aube, Espace Oxygène, 168 rue Saint Maur, 11 ème .Rens. : 01 48 05 00 60STAGES DE TANGOSUD DE LA FRANCEFABREZAN - AUDEFormule 5 jours : <strong>du</strong> 25 au 29 juin 2001<strong>et</strong> <strong>du</strong> 2 au 6 juill<strong>et</strong> 2001Formule Week-end : 30 juin <strong>et</strong> 1 juill<strong>et</strong> 2001<strong>et</strong> les 7 <strong>et</strong> 8 juill<strong>et</strong> 2001Pour chaque formule :Niveau Débutants <strong>et</strong> niveau Confirmés (+ de 1 an)Professeurs ArgentinsLYDIA FERRARI <strong>et</strong>JOSE-LUIS LUSSINIPossibilité de Logement sur placeRenseignements <strong>et</strong> Inscriptions :Tél. : 04-68-43-53-17e-mail : diane.julien@infonie.frLa Salidapage 34Samedi 23 - Paris (75)Juan José Mosalini <strong>et</strong> le guitariste Costas Cotsiolis auMasters de la Guitare, Palais des Congrès, 21h.Rens. : 01 40 68 00 05Samedi 23 <strong>et</strong> dimanche 24 - Paris (75)Stage de <strong>tango</strong> animé par Michel Gabis <strong>et</strong> CharlotteHess, IACP, 32 rue <strong>du</strong> Capitaine Marchal 20 ème .Rens. : 01 42 51 36 54Dimanche 24 - Paris (75)Bal “El Patio”, animé par Carmen <strong>et</strong> Victor, de 18h à22h30, 234 avenue de Tolbiac, 13 ème . Rens. : 01 48 57 33 15Dimanche 24 - Paris (75)Vernissage de L’exposition “<strong>Tango</strong>” par Liliana Rago,Impression autour de la danse <strong>et</strong> de Buenos Aires, à partirde 17h, entrée libre, 54 avenue Daumesnil 12 ème , M° garede Lyon. Exposition pendant les mois de juill<strong>et</strong> <strong>et</strong> août.Rens. : 01 43 47 25 59Du lundi 25 juin au 8 juill<strong>et</strong> - Fabrezan (11)Stages de <strong>tango</strong> animés par José Luis Lussini <strong>et</strong> LydiaFerrari. Rens. : 04 68 43 53 17Mardi 26 - Paris (75)Concert <strong>du</strong> groupe “Tierra del Fuego”, dirigé par PabloNemirovsky, 22h, le Baiser salé, 58 rue des Lombards, 1 er ,M° Chatel<strong>et</strong>. Rens. : 06 64 93 84 94 ou 01 46 66 00 94Mercredi 27 - Orléans (45)Bal <strong>tango</strong> à partir de 21h à Couleurs café, 370 faubourgBannier. Entrée libre. Rens. : 02 38 75 78 31Mercredi 27 - Bordeaux (33)Soirée bal “<strong>Tango</strong> Bordeaux”, de 22h à 2h, au Chat quipèche, 16 rue Garat. Rens. : 05 56 44 06 34Du jeudi 28 au samedi 30 - Deauville (14)Stage de <strong>tango</strong> animé par Roland Messeca <strong>et</strong> Maryse Chambert,avec soirée dansante le 28 au casino de Trouville.Rens. : 04 67 54 41 13Vendredi 29 - Bordeaux (33)Milonga à la brasserie la Concorde, 50 Cours <strong>du</strong> MaréchalJoffre, à partir de 21h. Rens. : 05 56 37 36 03Vendredi 29 - Clermont-Ferrand (63)Bal de fin de saison avec présentation d’une pièce de théâtre :“Roberto Zucco”, à partir de 19h à la Salle Tadeuz Kanthor,12 rue Agrippa d’Aubigné, 40 F (pièce, bal <strong>et</strong> bouffe !!!)Rens. : 04 73 96 87 73Vendredi 29 - Nantes (44)Fête de fin d’année, avec milonga de 20 h à 3h, Maison<strong>du</strong> Temps Libre, Parc de la Gournerie à Saint-Herblain.Rens. : 02 40 40 08 08 ou 02 40 46 99 27Du vendredi 29 juin au dimanche 1 er juill<strong>et</strong>Mérignac-les-Eyquems (33)Dans le cadre <strong>du</strong> 3 ème festival de Danse d’Aquitaine del’association Libertempo : stages animés par Michèle <strong>et</strong>Alain Gauch (le 29), Catherine de Rochas <strong>et</strong> HenriVidiella (le 30 <strong>et</strong> 1 er ), suivis d’une pratique le vendredi <strong>et</strong>d’un grand bal le dimanche soir, domaine de Fantaisie.Rens. : 06 14 67 44 48Samedi 30 - Lille (59)Grand bal <strong>tango</strong> ? <strong>tango</strong> ! de l’été animé par l’orchestreStanko, de 21h à 02h, salle des Amicales, placeSébastopol. Entrée : 50 F/40 F. Rens. : 03 20 04 44 38ou http://<strong>tango</strong>.<strong>tango</strong>.free.frSamedi 30 - Paris (75)Atelier “Chanter le <strong>tango</strong>”, animé par Georgina Aguerre.Voir 2 juin.Samedi 30 - Tarbes (65)Fête des tangueros tarbais au bar <strong>Le</strong> Régent .Rens. : 05 59 67 94 64Sam. 30 juin <strong>et</strong> Dim. 1 er Juill<strong>et</strong> - Montrouge (92)Stage Valses- Milonga-<strong>Tango</strong> animé par Véronique <strong>et</strong>Thierry <strong>Le</strong> Cocq, Acadanse, 25 bis, av de la République.Rens. : 06 07 89 80 61Sam. 30 juin <strong>et</strong> dim. 1 er juill<strong>et</strong> - Nice (06)Stage de <strong>tango</strong> animé par Jorge Rodriguez, bal <strong>et</strong>démonstration le samedi soir. Rens. : 04.93.62.15.99 <strong>et</strong>http:// perso.wanadoo.fr/<strong>tango</strong>.niceDERNIÈRE MINUTE<strong>Le</strong> bal de l’Espace oxygène, les 2 èmes <strong>et</strong> dernierssamedi <strong>du</strong> mois à Paris, se poursuivront pendant toutles mois de juill<strong>et</strong> <strong>et</strong> d’août.<strong>Le</strong>s informations concernant Marseille <strong>et</strong> Toulon nenous étant pas parvenues à <strong>temps</strong>, nous n’avons paspu les intégrer dans c<strong>et</strong> agenda. Nous vous rappelonsque les informations doivent nous être fourniesau plus tard le 15 <strong>du</strong> mois précédant la parution pourpouvoir être prise en compte.La Salidapage 35JUILLETDimanche 1 er juill<strong>et</strong> - Bordeaux (33)Après midi dansant <strong>Tango</strong> Bordeaux, au Jardin public, de14h à 20h. Rens. : 05 56 44 06 34Dimanches 1 er <strong>et</strong> 8 juill<strong>et</strong> - Paris (75)Stage d'initiation, 5 rue <strong>du</strong> Moulin Vert 14 ème , M° Alésia.350 F/300 F les deux sessions, adhésion incluse.Rens. : 01 46 55 22 20Mardi 3 juill<strong>et</strong> - Mérignac (33)Stage de <strong>tango</strong> Canyengue animé par Michèle <strong>et</strong> AlainGauch, Salle de la Glacière. Rens. : 06 14 67 44 48Mercredi 4 - Lyon (69)Bal sur les pentes de la Croix-Rousse, place <strong>du</strong> Belvédère(Rue des Pierres Plantées), de 20h à 22h, démonstration deClaudia Codega <strong>et</strong> Esteban Moreno, dans le cadre de lasoirée d’ouverture <strong>du</strong> festival des P<strong>et</strong>ites Formes Artistiques,.À partir de 22h poursuite de la soirée dans leslocaux de <strong>Tango</strong> de Soie, 41 rue <strong>Le</strong>ynaud. Rens. : 04 78 3924 93Jeudi 5 - Nice (06)Concert avec Sandra Rumolino (Chant) <strong>et</strong> Osvaldo Calo(Piano) suivi d’un repas-<strong>tango</strong>, au Centre UniversitaireMéditerranéen , sur la Promenade des anglais (à confirmer).Rens. : 04.93.62.15.99 ou http://perso.wanadoo.fr/<strong>tango</strong>.niceDu jeudi 5 au dimanche 8 - Nîmes (30)Bals, démonstrations, stages (5 cours par jour) avecE<strong>du</strong>ardo Cappussi <strong>et</strong> Mariana Flores, Armando Coppa <strong>et</strong>Valérie Lafore. Tangueria Milonga del Angel, 54 route deBeaucaire. Rens. : 04 66 36 74 21Samedi 7 - Mérignac (33)Soirée finale <strong>du</strong> Festival de danse d’Aquitaine, avecdémonstrations, salle de la Glacière. Rens. : 05 56 77 44 52Samedi 7 <strong>et</strong> dimanche 8 - Sète (34)Stage <strong>tango</strong> avec Plume Fontaine <strong>et</strong> Dorella Gigliotti.Bowling de Sète. Rens. : 04 67 74 60 10.Mardi 10 - Angers (49)Concert <strong>du</strong> grand Orchestre de Juan José Mosalini, à 21h,au Cloître Toussaint. Rens. : 02 41 05 40 00 10Jeudi 12 - Bordeaux (33)Soirée bal <strong>tango</strong> bordeaux 18h à 23h, salle Son Tay,47 rue Son Tay. Rens. : 05 56 44 06 34


Du jeudi 12 au dimanche 15 - Nîmes (30)Bals, démonstrations, stages (5 cours par jour) avec ImedChemam <strong>et</strong> Mercedes Espinel, Thierry <strong>Le</strong> Cocq <strong>et</strong> ValérieBouscasse. Nîmes, Tangueria Milonga del Angel,54 route de Beaucaire. Rens. : 04 66 36 74 21Du jeudi 12 au lundi 16 - Paris (75)Stage de <strong>tango</strong> chanté <strong>et</strong> dansé, animé par GeorginaAguerre (chant) <strong>et</strong> Victoria Vieyra (danse).Rens. : 01 43 22 10 24Vendredi 13 - Montpellier (34)Milonga <strong>Tango</strong> panaché, Café de l’esplanade, bld Sarrail,20h à 0h. A partir de c<strong>et</strong>te date, la milonga aura lieu tousles vendredis jusqu’au début septembreRens. : 04 67 58 12 74Du vendredi 13 au dimanche 15 - Nîmes (30)Stage <strong>tango</strong>, valse, milonga, animé par Véronique <strong>et</strong>Thierry <strong>Le</strong> Cocq. Milonga del Angel, 54 route de Beaucaire.Rens. : 06 07 89 80 61Du jeudi 19 au dimanche 22 - Nîmes(30)Bals, démonstrations, stages (5 cours par jour) avec HernanObispo <strong>et</strong> Mariana Dragonne, Marc Tommasi <strong>et</strong> SylvieFonzes, Tangueria Milonga del Angel, 54 route deBeaucaire. Rens. : 04 66 36 74 21Samedi 21 <strong>et</strong> dimanche 22 - Montrouge (92)Stage <strong>tango</strong>,vals, milonga par Véronique <strong>et</strong> Thierry <strong>Le</strong> Cocq.Voir 30 juin <strong>et</strong> 1 er Juill<strong>et</strong>.Du dimanche 22 au samedi 28 - Tarascon (13)Stage de musique <strong>tango</strong> avec Fernando Maguna (piano <strong>et</strong>bandonéon), Anne le Corre (violon <strong>et</strong> alto), Diego Trosman(guitare), Christine Chazelle (piano <strong>et</strong> histoire <strong>du</strong> <strong>tango</strong>).Cours de technique instrumentale, théorie <strong>et</strong> connaissancesmusicales, interprétation, ateliers de musique d’ensemble.Rens. : 01 43 79 55 90 ou par e-mail : octaedre@wanadoo.frDu lundi 23 au samedi 28 - Prayssac (46)Festival de <strong>tango</strong> <strong>argentin</strong> (2 ème semaine). Voir lundi 15 ausamedi 21 juill<strong>et</strong>.Samedi 4 au dimanche 5 - Paris (75)Stage de <strong>tango</strong> animé par Claudia Rosenblatt, Espaceoxygène, 168 rue Saint-Maur 11 ème Rens. : 01 48 05 00 60Samedi 4 <strong>et</strong> dimanche 5 - Montrouge (92)Stage <strong>tango</strong>, valse, milonga par Véronique <strong>et</strong> Thierry <strong>Le</strong>Cocq. Voir 30 juin <strong>et</strong> 1 er Juill<strong>et</strong>.Du dimanche 5 au dimanche 12 - en Ardèche (07)Stage de <strong>tango</strong> débutants animé par Gilles Kobz<strong>et</strong>chouk,avec pratiques en soirée. Rens. : 04 66 81 94 39Du jeudi 9 au dimanche 12 - Nîmes (30)Bals, démonstrations, stages (5 cours par jour) avecGabriel Angio <strong>et</strong> Natalia Games, Julio Luque <strong>et</strong> Véronica,Tangueria Milonga del Angel, 54 route de Beaucaire.Rens. : 04 66 36 74 21Du mercredi 15 au dimanche 19 - Nîmes (30)Bals, démonstrations, stages (5 cours par jour) avec Facundo<strong>et</strong> Kelly Posadas, Moïra Castellano. Tangueria Milonga delAngel, 54 route de Beaucaire. Rens. : 04 66 36 74 21Du vendredi 17 au dim. 19 - Cordes-sur-Ciel (81)Stage de <strong>tango</strong> avec Christophe Apprill <strong>et</strong> ChristineCaminade. Buff<strong>et</strong> <strong>et</strong> bal tous les soirs.Rens. : 05 63 56 85 84Du samedi 18 au samedi 25 au 12Dans la Drôme (26)Stage de <strong>tango</strong> intermédiaires <strong>et</strong> avancés animé par GillesKobz<strong>et</strong>chouk, avec pratiques en soirée.Rens. : 04 66 81 94 39Du samedi 18 au jeudi 23 - Paris (75)Stage de <strong>tango</strong> <strong>argentin</strong> (1ère semaine) avec Pablo Ojeda<strong>et</strong> Beatriz Romero ; Marijo Alvarez ; Victoria Vieyra <strong>et</strong>Jarle Sandodden. 5 rue <strong>du</strong> Moulin Vert 14 ème , M° Alésia.Rens. : 01 46 55 22 20Du samedi 18 au jeudi 30 - Paris (75)Pratique tous les soirs (sauf les vendredis 24 <strong>et</strong> 31) de21h à 1h. Entrée 40 F, boissons comprises, Acadanse,25 BIS avenue de la République - Montrouge - Métro Ported’Orléans. Rens. : 01 46 55 22 20Du vendredi 13 au dimanche 15 - Alès (30)7 ème Feria <strong>du</strong> <strong>tango</strong> <strong>argentin</strong>, stages avec Eric Muller <strong>et</strong>Jeusa Vasconcelos, Alfredo Palacio <strong>et</strong> Isabelle de laPreugne, Hernan Obispo <strong>et</strong> Mariana Dragone, bals les13 <strong>et</strong> 14 juill<strong>et</strong> avec l’orchestre <strong>Tango</strong> Andorinha Sext<strong>et</strong>t,apéros <strong>tango</strong>, relaxation, exposition <strong>du</strong> photographeMichel Glaize, fête de Despedida le 15.Rens. : 04.66.52.64.80 ou e-mail : dynamicales@free.frSamedi 14 - Lyon (69)Stage d’initiation au <strong>tango</strong> <strong>argentin</strong>, de 17h à 20h, 40, rue<strong>Le</strong>ynaud. Rens. : 04 78 39 24 93Du lundi 16 au vendredi 20 - Annecy (74)Stage de <strong>tango</strong> valse, milonga, animé par Thierry Verrier.Rens. : 06 85 52 22 90Du lundi 16 au samedi 21 - Prayssac (46)Festival de <strong>tango</strong> <strong>argentin</strong> (1 ère semaine) : cours, pratique,bals, démonstrations ; tourisme, activités culturelles(cours d’espagnol, films, conférences). Stagesde <strong>tango</strong> avec : Marisa Talamoni <strong>et</strong> Ricardo Calvo ;Eugenia Usandivaras <strong>et</strong> <strong>Le</strong>o Calvelli ; Pilar Alvarez <strong>et</strong>Claudio Hoffmann ; Catherine de Rochas <strong>et</strong> HenriVidiella ; Charlotte Hess <strong>et</strong> Miguel Gabis ; <strong>Le</strong>ahRosenblum <strong>et</strong> Rolan Van Loor <strong>et</strong> toute l’équipe del’association <strong>Le</strong> <strong>temps</strong> <strong>du</strong> <strong>tango</strong>, stages de swing <strong>et</strong>salsa avec Sylvie <strong>et</strong> Bruno.Rens. : 01 46 55 22 20La Salidapage 36Mercredi 25 juill<strong>et</strong> - Orléans (45)Bal <strong>tango</strong> à partir de 21h à Couleurs café, 370 faubourgBannier. Entrée libre. Rens. : 02 38 75 78 31Du jeudi 26 au dimanche 29 - Nîmes (30)Bals, démonstrations, stages (5 cours par jour) avecMiguel Gabis <strong>et</strong> Charlotte Hess, Plume Fontaine <strong>et</strong>Dorella Gigliotti. Tangueria Milonga del Angel, 54 routeAOÛTDu jeudi 2 au dimanche 5 - Nîmes (30)Bals, démonstrations, stages (5 cours par jour) avecClaudio Asprea <strong>et</strong> Agustina Vidella, César Godoy <strong>et</strong>Marina Carranza. Tangueria Milonga del Angel, 54 routede Beaucaire. Rens. : 04 66 36 74 21Vendredi 3 - Gaillac (81)Apéro-concert- bal avec l’orchestre la Mariposa.Rens. : 05 63 56 85 84Samedi 4 - Lyon (69)Stage d’initiation au <strong>tango</strong> <strong>argentin</strong>, de 17 h à 20 h, 41,Rue <strong>Le</strong>ynaud. Rens. : 04 78 39 24 93Stages à Paris18 au 24 <strong>et</strong> 25 au 31 aoûtavec pratique tous les soirs<strong>et</strong> bals les vendredisCours de <strong>tango</strong>, milonga, valse avecVictoria Vieyra & Jarle SandoddenBeatriz Romero & Pablo Ojeda<strong>et</strong> technique corporelle avecMarijo Alvarez<strong>Le</strong> Temps <strong>du</strong> <strong>Tango</strong>www.club-intern<strong>et</strong>.fr/perso/<strong>tango</strong>Tél. : 01 46 55 22 20 - Fax 01 46 55 48 61e-mail l<strong>et</strong>emps<strong>du</strong><strong>tango</strong>@egroups.comLa Salidapage 37Du jeudi 23 au lundi 27 - Tarbes (65)Festival de <strong>tango</strong> de Tarbes, avec <strong>Le</strong>o <strong>et</strong> Eugenia,Ricardo <strong>et</strong> Marisa, Hernan <strong>et</strong> Maria, Henri <strong>et</strong> Catherine,l’orchestre d’A. Marcucci, stage, pratiques, bal, spectacles.Rens. : 05 62 9 15 50Vendredi 24 - Paris (75)Bal <strong>tango</strong> avec démonstrations de 20h à 0h, 5 rue <strong>du</strong>Moulin Vert, 14 ème , Métro Alésia Entrée, buff<strong>et</strong> <strong>et</strong> boissonsincluses, 70 F. Rens. : 01 46 55 22 20Du samedi 25 au jeudi 30 - Paris (75)Stage de <strong>tango</strong> <strong>argentin</strong> (2ème semaine) avec PabloOjeda <strong>et</strong> Beatriz Romero ; Marijo Alvarez ; VictoriaVieyra <strong>et</strong> Jarle Sandodden. 5 rue <strong>du</strong> Moulin Vert, 14 ème ,M° Alésia. Rens. : 01 46 55 22 20Mercredi 29 - Orléans (45)Bal <strong>tango</strong> à partir de 21h à Couleurs café, 370 faubourgBannier. Entrée libre. Rens. : 02 38 75 78 31Vendredi 31 - Paris (75)Bal <strong>tango</strong> avec démonstrations de 20h à 0h, 5 rue <strong>du</strong>Moulin Vert. Voir 24 août.


SEPTEMBREMois de septembre - Toulouse (31)Fête de l’association Tangueando Toulouse. Concerts,démonstrations <strong>et</strong> bal sur la place Arnaud Bernard à partir de18h, avec des tapas, grillades <strong>et</strong> autres choses sympathiquesdans l’ambiance de l’un des quartiers les plus traditionnels <strong>et</strong>populaires de Toulouse. La date précise sera communiquéeultérieurement. Rens. : 05.62.73.10.62Mois de septembre - Montpellier (34)<strong>Le</strong>s amis <strong>du</strong> <strong>Tango</strong> Argentin proposent à la Maison <strong>du</strong> <strong>tango</strong> :pratique libre les vendredis 7, 21 28 septembre à partir de20h30 ; milonga-auberge le samedi 15 septembre à 20h ; atelier-aubergele samedi 22 septembre à 19h. 6 rue Favre de StCastor, <strong>Le</strong> St James Celleneuve 34080 Montpellier.Rens. : 04 67 66 01 74 ou ghislaine.c@wanadoo.frSamedi 1 er <strong>et</strong> dimanche 2 - Paris (75)Stage d’initiation, 5 rue <strong>du</strong> Moulin Vert. Voir dimanches 3<strong>et</strong> 10 juin.Samedi 1 er <strong>et</strong> dimanche 2 - Paris (75)Stage de <strong>tango</strong> avec Claudia Rosenblatt. Voir 4 <strong>et</strong> 5 août.Samedi 8 - Paris (75)Milonga de la Porte d’Orléans, de 21h à 2h. 25 BIS avenuede la République, Montrouge. M° Porte d’Orléans.Entrée 40 F, boissons incluses. Rens. : 01 46 55 22 20AOÛT : W.E. TANGOCÔTE D’AZUR TOULONStages thématiques“<strong>Le</strong> torse <strong>du</strong> <strong>tango</strong>” :la posture, le code, l’expressionles 11 <strong>et</strong> 12 août 2001“Danser les <strong>tango</strong>s anciens” <strong>et</strong>autres… les 18 <strong>et</strong> 19 août 2001Stage d’étéDébutants <strong>et</strong> intermédiaires.25 <strong>et</strong> 26/8Animés parCECILIA PASCUAL,danseuse <strong>argentin</strong>e.Renseignements : 06 21 70 22 57elbandoneon@hotmail.com<strong>Le</strong> <strong>temps</strong> <strong>du</strong> <strong>Tango</strong>Stage de <strong>tango</strong> à Prayssac (dans le Lot)<strong>du</strong> 15 au 22 <strong>et</strong> <strong>du</strong> 22 au 29 juill<strong>et</strong> 2001Cours quotidiens de <strong>tango</strong>, valse, milonga, salsa <strong>et</strong> swing avecPilar AlvarezClaudio HoffmannMarisa TalamoniRicardo CalvoEugenia Usandivaras<strong>Le</strong>o CalvelliMercredi 12 - Orléans (45)Bal <strong>tango</strong> à partir de 21h à Couleurs café, 370 faubourgBannier. Entrée libre. Rens. : 02 38 75 78 31Jeudi 14 <strong>et</strong> vendredi 15 - Tulle (19)Stage d’initiation au <strong>tango</strong> <strong>argentin</strong> animé par BernieDoneux <strong>et</strong> Christophe Lambert, Salle Latreille.Rens. : 05 55 20 28 75Vendredi 15 - Tulle (19)Concert <strong>du</strong> Gustavo Gancedo <strong>Tango</strong> Sept<strong>et</strong>o avecdémonstrations de Christophe <strong>et</strong> Bernie suivi d’un baldans le cadre <strong>du</strong> Festival <strong>Le</strong>s nuits de Nacre à la SalleLatreille à 21h45. Rens. : 05 55 20 28 75Du vendredi 15 au jeudi 21Nantes (44) <strong>et</strong> Angers (49)Juan José Mosalini, invité pour les 30 ans de l’OrchestreNational des Pays de la Loire, les 15, 16 <strong>et</strong> 20 au Centredes Congrès à Angers à 20h30 sauf dimanche à 17h <strong>et</strong> les18, 19 <strong>et</strong> 21 à la Cité des Congrès à Nantes à 20h30.Rens. : 02 41 24 11 24 ou 02 51 25 29 25Mercredi 26 - Orléans (45)Bal <strong>tango</strong> à partir de 21h à Couleurs café, 370 faubourgBannier. Entrée libre. Rens. : 02 38 75 78 31www.nyc<strong>tango</strong>.cominfo@nyc<strong>tango</strong>.comInfo-Gayatri-212 777 6053 orSend checks or US money orderspayable to Lucille Crasne, 317 E.10th ST, NY NY 10009Riverside ReceptionOver 30 Classes,3 different levels,Elegant dinner-dance,More than 15 of NYC’sFinest Instructors,Live Music,Milongas In/Outdoors,Argentine <strong>Tango</strong>Brunch,Nightly performances,Practicas! Practicas!Practicas!To JUNE 10-$310;JUNE 11 on-$360Photo : Carlos VizzottoPhoto : Pascal Xicluna<strong>et</strong> <strong>Le</strong>ah Rosenblum & Rolan Van Loor, Catherine de Rochas & Henri Vidiella,Charlotte Hess & Miguel Gabis, Sylvie & Bruno <strong>et</strong> l’équipe <strong>du</strong> Temps <strong>du</strong> <strong>Tango</strong>.Pratiques tous les soirs <strong>et</strong> grand dîner dansant.Préparation à la danse <strong>et</strong> détente, exposés sur l’histoire <strong>du</strong> <strong>tango</strong>,initiation à l’espagnol, films, visite touristique<strong>Le</strong>s activités régulièreswww.club-intern<strong>et</strong>.fr/perso/<strong>tango</strong>Tél. : 01 46 55 22 20Pratique de la SourdièreTous les dimanches, de 17 h à 19 h 45, 23 rue de la Sourdière Paris 1 erCours• <strong>Le</strong> dimanche de 13 h 30 à 15h <strong>et</strong> 15h15 à 16h45 à la Sourdière• Lle jeudi à l’école de danse d’Alésia, 5 rue <strong>du</strong> Moulin Vert - Paris 14 émeStages d’initiationSalle d’Alésia les premier <strong>et</strong> deuxième dimanches <strong>du</strong> mois : 350 F les deux, 600 F / couple.<strong>Le</strong> <strong>Tango</strong> Argentin à Paris <strong>et</strong> le mémento des associations (nouvelle édition) deux brochures avectoutes les activités régulières <strong>du</strong> <strong>tango</strong> <strong>argentin</strong> à Paris <strong>et</strong> en France.La Salidapage 38La Salidapage 39


La Salidapage 41

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!