PERRINE MANSUY V

JazzLabel2011PERRINE MANSUYVertigo SongsPERRINE MANSUYMARION RAMPAL JEAN-LUC DIFRAYA RÉMY DECROUYRef. : LJ16

Label LABORIE JAZZ 2011Perrine Mansuy Vertigo Songsphoto : GalaPERRINE MANSUYphoto : Jean-Baptiste MillotAprès avoir obtenu le premier prix de la classe de jazz de Philippe Renault,au Conservatoire de Marseille, ainsi que le Prix du Département,Perrine Mansuy enregistre un premier album en Trio, où elle interprète sescompositions personnelles : « Autour de la lune », réédité sous le nom « laNuit » par les Ateliers Sawano, au Japon. Elle forme peu après le QuartetManeggio, qui remporte en 2000 le troisième prix orchestre du Concoursde Jazz à la Défense, et qui enregistre un premier CD en 2001. En 2002,elle est compositeur et interprète dans « Le baiser des Louves », spectaclede danse contemporaine de la Compagnie Yun Chane, et participe à denombreux projets musicaux aux cotés de Philippe Canovas (CD «ContresFavorables» 2003), Christian Mariotto, Bernard Santacruz, Bernard Jean(CD «On both sides» 2003), Isabelle Wolfman, Rémi Charmasson...Après une collaboration musicale avec la chanteuse Valérie Perez, leduo enregistre son premier album «Verso». Leur passage au Festival deCrest est très remarqué (2ème Prix du Concours Vocal), et de nombreuxconcerts suivront. Le duo devient trio en 2004 avec la venue de Jean-lucDifraya aux percussions. Baptisé «Délubies», le trio enregistre l’album «Levoyage d’Alba».Contactée en janvier 2006 par le producteur Alan Douglas, légendairepartenaire d’Eric Dolphy, Miles ou Jimmy Hendrix, elle enregistre deux albumsavec François Cordas, sous le nom «Le Duo», sur les musiques deJacques Brel et de Charles Aznavour. (Le Duo plays Jacques Brel, Le Duoplays Charles Aznavour. Douglas records / Spirale AD13 – 2006). C’est auxcôtés d’Eric Surménian à la contrebasse et de Joe Quitzké à la batterieque Perrine Mansuy enregistre un nouvel album très personnel, en trio. Leprojet, intitulé «Mandragore & noyau de pêche, est initié par Jean-PaulRicard, et produit par le label Ajmiseries en 2007.MARION RAMPALphoto : Jean-Baptiste MillotMarion Rampal étudie le piano et la flûte dans l’enfance, bercée par lesgoûts d’une famille mélomane : Ellington, Coltrane, Gershwin… puisdécouvre le chant et le théâtre à l’adolescence. En 1998 Elle fonde avecFrançois Richez le groupe «WeshWesh » pour lequel elle compose les texteset co-signe les musiques. En 2002, attirée par une formation plus pousséedans le jazz, elle intègre l’IMFP de Salon de Provence où elle suit descours auprès de Mario Stantchev, David Linx, Francesco Castellani… Puisen 2004 elle étudie au Conservatoire de Marseille sous la direction dePhilippe Renault et Raphaël Imbert. Elle monte pour l’occasion un projeten sextet en hommage aux premières Bandes originales des films deWalt Disney : « Super Kali & The Fragili-Sticks » en collaboration avec leguitariste et compositeur Rémy Jouffroy. A l’occasion d’une commandepour les Jeunesses Musicales de France, elle crée aux côtés de BenjaminRando, pianiste, une adaptation musicale ainsi qu’une narration autourde l’opéra de G.Gershwin, Porgy&Bess : le spectacle « I Got Plenty !», jouéplus de 150 fois entre 2003 et 2006. Depuis 2005, elle collabore à plusieurscréations au sein de la Compagnie Nine Spirit : le Sixtine Group, le spectacle« Au commencement ». Depuis 2007, elle s’attache à l’écriture de sapropre création : « Own Virago » Un projet de song-writting personnel avecpour fil rouge une évocation symbolique des archétypes féminins dans lesgrandes mythologies. Elle est accompagnée d’Aurélien Arnoux (Guitare),Cedrick Bec (Batterie), Fabien Ottones (piano) et Michel Peres (Contrebasse).p.2

Label LABORIE JAZZ 2011JEAN-LUC DIFRAYAphoto : Jean-Baptiste MillotAprès plusieurs années d’études classiques au conservatoire de Giacontinoet de Marseille, Jean-Luc Di Fraya obtient en 1999 la médaille d’ordu CNR (classe de Jazz). Véritable musicien « multicartes », passionnéet avide de rencontres, il collabore activement à de nombreux projets(création d’une compagnie de spectacle de rue, Shaan, l’Odyssée dela Canebière...). Sa sensibilité, son perfectionnisme et sa curiosité font delui actuellement un musicien très recherché. On le retrouve notammentaux côtés de Louis Winsberg, Michel Marre, Akosh S, Valérie Perez, RaphaëlImbert (Atsas Imbert consort, Nine Spirit, Bach à Coltrane...), Hervé Sellinet Carine Bonnefoy (création et enregistrement Radio-France avec le MétropoleOrchestra), Cyril Benhamou..Tout dernièrement, il met son talent au service du projet de Louis Winsberg« Marseille, Marseille».REMY DECROUYphoto : Jean-Baptiste MillotRémy Decrouy pratique la guitare et la composition depuis 20 ans. Influencépar les musiques rock, son parcours l’a entraîné successivementvers la musique afro-américaine (funk, jazz), la musique contemporaine,la musique improvisée ainsi que la musique électronique et électroacoustique.Autodidacte, puis elève du guitariste de jazz Alain Blesing, il étudie lesolfège, l’harmonie, la composition, le contrepoint et l’orchestration avecle compositeur Dominique Lièvre. Il continue en parallèle son travail decréation musicale au sein du groupe Nova dans un genre Jazz-Rockinstrumental. Sa formation se termine avec l’enregistrement d’un disqueavec de grands noms de la guitare jazz en France : Claude Barthélémy,Philippe Deschepper, Gérard Marais. Il travaille sous la direction de GuigouChenevier au sein du collectif « L’Oreille Cassée ». En 1999, il participe àla création du groupe Rosa, une formation Rock Jazz dont il fait toujourspartie en tant que guitariste. Il suit les cours de musique électroacoustiquedu Conservatoire de Marseille et participe alors à la scène électroniquemarseillaise au sein d’un duo techno apellé «le K». Il travaille avec lachorégraphe réunionaise Yun Chane et co-compose avec Perrine Mansuyet Matthieu Cornu la musique de deux spectacles (tournée en France,à la Réunion, à la Martinique et à Singapour). Il participe en 2003 aufestival mimi sous la direction du compositeur Pierre-Yves Macé (signéchez Tzadig). Il est actuellement membre du quartet de la pianiste PerrineMansuy et du groupe de musique improvisée Hypnos.p.3

Label LABORIE JAZZ 2011Perrine Mansuy Vertigo SongsPrésentationPour avoir déjà évoqué la permanente présence d’émérites pianistes (femmes) tout au long dela déjà longue histoire du jazz (liner notes de l’album précédent de Perrine Mansuy, « Mandragoreet noyau de pêche », Ajmiseries AJM 15) je n’y reviendrai pas ici. Plus important me paraîtêtre d’insister sur l’incontestable confirmation du développement et de l’épanouissement d’ununivers très personnel, poétique et ludique, magnifiquement inspiré.Univers que partagent (et construisent collectivement avec elle) ses partenaires/complices,très au-delà d’une simple fonction d’accompagnateurs. Pas étonnant donc que rayonne aufil des plages un constant équilibre (fragile et fort à la fois, ce n’est pas incompatible) et unsentiment de grande liberté. Car si le jeu de piano de Perrine Mansuy s’inscrit, et c’est normal,dans une filiation repérable (je ne citerai pas de noms mais rappelerai seulement que, pointsde départ, « Kind of blue » de Miles Davis et « Standards 1 & 2 » de Keith Jarrett ont influencé sonitinéraire) il affirme de plus en plus son indépendance et sa mise au service d’un authentiqueprojet musical dont la finalité est bien l’édification sensible d’un monde parallèle où cohabitentavec bonheur certains éléments de plus en plus absents de notre environnement quotidien.Comme une sorte de « jardin extraordinaire » à la Trénet, lieu de tous les possibles et du champlibre ouvert à l’imagination.Un endroit où rêver, musarder et conserver (retrouver) son âme d’enfant. Et rire aussi car, sil’émotion est souvent forte, l’humour et la fantaisie ne sont pas absents de plus d’une des interprétationsproposées (« Tango juice »).Le traitement, espiègle, du « Rhythm a ning » de Thelonious Monk se révéle, Perrine Mansuy en cesens, d’une rare (im)pertinence mais, oh combien, vrai et juste en regard des images connuesdu personnage (cf. Le film « Straight, no chaser » de Charlotte Zwerin et Bruce Ricker).Cette respectueuse capacité de faire cohabiter les sentiments les plus contraires constitue l’unedes clés de la réussite d’un projet qui a le mérite de rompre en douceur (mais avec une fermeconviction) avec nombre d’approches convenues d’un champ jazzistique dont on a de plusen plus de mal à fixer les limites. Or, s’il est une certitude qui se dégage de l’écoute de cettemusique c’est bien qu’elle relève de l’esthétique qui nous est chère. À sa manière et dans cequ’elle a de plus essentiel, à savoir l’affirmation d’unevoix qui, au-delà des emprunts et des réminiscences, fonde une identité.Modèles et sources d’inspiration sont ici parfaitement digérés au seul bénéfice d’une musiqueneuve, fraîche, touchante et d’une infinie tendresse (« Smile »). Dont la moindre des vertus n’estpas de s’autoriser l’expression de plaisirs délicieux, de sentiments subtils et d’émotions sincères.Comme une généreuse offrande dont il serait regrettable, pour nous auditeurs, de s’interdire dela partager.Jean-Paul RicardI have already mentioned the continuous presence of prominent women pianists all along thehistory of jazz (liner notes of Perrine Mansuy’s previous album, “Mandragore et noyau de pêche”,Ajmiseries AJM 15), and I will not come back to it here. It seems more important to me to insiston the undisputable confirmation of the development and blooming of a very personal world,poetic, ludic and wonderfully inspired.A world shared (and built together with her) by her partners / accomplices well beyond a mereposition of accompanists. No wonder then that we can feel a continuous equilibrium (both fragileand strong, which is not incompatible) and a great freedom, beaming track after track.For although Perrine Mansuy’s playing of the piano fits into an obvious filiation (I will not mentionany names but I can only recall that she was first influenced by Miles Davis’s “Kind of blue” andKeith Jarrett’s “Standards 1 & 2”), and it is normal, it keeps asserting its independence into theservice of a genuine musical scheme aiming at building a parallel world inhabited by elementsthat are slowly disappearing from our everyday environment. Like a kind of Trenet like “extraordinarygarden”, like a clear field open to imagination and where all is possible. A place for dreaming,idling and keeping (rediscovering) our childhood soul. And for laughing too, for strongas emotion may be, humour and fancy can well be found in many a track (“Tango juice”). Themischievous way she deals with Thelonious Monk’s “Rhythm a ning” appears extraordinarily (im)pertinent but also genuine and accurate, considering the images we keep of the person (cf.Charlotte Zwerin and Bruce Ricker’s movie “Straight, no chaser”).This respectful capacity of bringing together the post opposite feelings is one of the keys to thesuccess of a scheme that can be credited for gently breaking with a number of agreed waysof approaching a more and more limitless jazzistic field. Now one thing is for sure when welisten to this music: it comes under the aesthetics we cherish so much. In its own way and in itsessence, namely the assertion of a voice that, beyond all quotations and recollections, foundsan identity.The models and sources of inspiration are here perfectly assimilated for the sole benefit of a newmusic, fresh, touching and extremely tender (“Smile”). And the least of its virtues is not to indulgein expressing delightful pleasures, subtle feelings and sincere emotions. It would be a pity for uslisteners not to share such a generous offering.Jean-Paul Ricardp.4

Label LABORIE JAZZ 2011Perrine Mansuy Vertigo SongsTextes01 CHINESE LULLABY(P. Mansuy • M. Rampal)Caught and laid in our silver pastwind has turned half the wheel of life…we come to look back…we all had wooden toys&chinese lullabiespastel tales/boats & wheels go by through your grey hairfairy tales/sea-saw, sweets & bikespretty soon there will be a lightto tango with the shades in our aging heartssee how they shiverthey’re made of blossoms made of flakes,and haunting lullabiesattic tales/as you close your eyes…reminding you thatplastic whales/and sugar horses fly02 ANANDA(P. Mansuy • Lalla Ded)For ever we comeFor everDay and night we are on the moveWhence we comeThither we goForever in the round of birth and deathFrom nothingness to nothingnessBut sure, a mystery here abidesA something is there for us to knowIt cannot be all meaningless(Lalla Ded était une poétesse et mystique tantriquecachemirienne qui a vécu au XIV e siècle)get back there and watch over the milk till it’s warm/plunge your dusty hands in it and draw circles/helicopter leaves falling down from exotic trees/you’ve got to bring back the Snails’Republicalong with the Kingdom of Ants/spring waters swarming with Trouts/swimming with Trouts/p.5

Label LABORIE JAZZ 201103 XANADU “Kane and the three Fates”(P. Mansuy • M. Rampal)And there you lay, poor Kaneall alone in your beautiful bedand you’ve seen them now the three sisters,the warm way they proceed through your roomand the third one,she’s the one you haven’t met yetshe looks you right in the eye and asks :« I want to know want to know, poor Kane,I need to know need to now poor Kanewhat it was you were seeking forduring all those long long years…before I cut your line !... »and now you’ve go to let go Kaneand start to float ’bove your beautiful bedand the third sistershe’s the one you haven’t touched yet… she looks you right in the mouth and breathesand now redempt, Kane, redempt see thembehind your shut eyesthe snow-flakes/reversesnow-flakes/reversefalling up, falling upas it all went up in smoke & asheswatch them snowhear them the steps in snow steps in snowfollow us in the grayfind the rosebud of life ’bove your beautiful bed05 TANGOJUICE(P. Mansuy • M. Rampal)Where the juices meet you’ll let me hearThe juices beating against your backAnd I know nothing could feed you nowExcept the crumbs of the heart you left behindmy heart is a lambmy heart is a pupyour heart is a parrotyour heart is a fakemy heart is a messyour heart is a pest!&I’ll never give up my anger it makes meBang against your supple doors it makes aTerrific bone to chew it makes meGrab at the freaky shapes of lovemy heart is an antmy heart is a flyyour heart is a swarmyour heart is a wreckyour heart is a sharkyour heart is a pest!06 BENEATH A EVENING SKY(Ralph Towner)Deep blue dreams of pale blue sounds(M. Rampal)p.6

Label LABORIE JAZZ 201108 LISTEN TO MONK (RHYTHM A NING)(J. Hendricks • T. Monk)...some cats swing and others don’tDon’t you be the kind that won’t!Thelonious can do thatYou listen to this catRHYTHM A NING!!!09 WANDERING DREAMS(P. Mansuy • M. Rampal)among the crowds of fallen treesinto the woods of brocken peoplecall my namecall itthrough the waves of wandering dreamsinto the whirl of wrecking picturescall my namecall itthere’s a dance of lonely stoneson the hill of crumbled memories/souls to meet/I’ve seen a lot/laughters, lips, bumping glasses/scattered in my ears/somewhere/somehow/someone is calling my name/callingamong the crowds of fallen treesinto the woods of brocken peoplecall my namecall it10 SECRET TREE(A Madame Abbey Lincoln…)(P. Mansuy • M. Rampal)It’s in the things you hearIt’s in the things you seeYou should have no fearTo be who you should truly bePlug yourself out from lonelinessFocus on a beautiful treeAnd you will sense the pretty danceOf the possibilityIt’s changing the way I hearIt’s changing the way I seeIt became very clearThat it was much bigger than meI thought I was the only oneBut I’m a small fruit from the tree(/drop in the sea)And now I’m learning how to danceWhen all the “mes” become a “we”11 SMILE(Charlie Chaplin • Paroles : John Turner• Geoffrey Parsons)What’s the use of crying?You must keep on trying!Smile when your heart is aching!Smile even though it’s breaking!p.7

Label LABORIE JAZZ 2011Perrine Mansuy Vertigo SongsRemerciementsLa musique m’accompagne à chaque instant dans mon chemin de vie, que ce soiten la jouant ou en l’écoutant, et ce depuis toujours. Elle me permet d’exprimer toutce que je ne peux formuler en mots, elle est le langage dont j’ai toujours rêvé enfant,celui des émotions, des ressentis, des sentiments. Aussi mon mot d’ordre, en tant quepianiste dans le paysage musical actuel, est il de rester toujours fidèle à ce rêve,enjouant les émotions avec le plus de sincérité possible.VertigoSongs est le fruit d’une longue gestation, faite de choix quant à l’instrumentation,de recherche sonore, d’écriture, de sessions de travail tous ensemble. Il reposeautant sur l’écriture des compositions que sur la réunion de nos quatre personnalitésmusicales.L’enregistrement de cet album fut pour moi un moment très intense, musicalement,humainement et émotionnellement. Je l’ai vécu comme un passage,comme une transition dans mon cheminement personnel.Je tiens à remercier tout d’abord Jean-Michel Leygonie pour son engagement,son dévouement et son accueil toujours très chaleureux à La Borie. Un grand mercià Amine Dekhli pour sa présence et ses pratiques yogiques qui nous ont rendus plussensibles, plus ouverts et plus disponibles à la musique. Merci à Jean-Paul Ricardpour sa confiance et sa présence bienveillante lors de l’enregistrement.Merci à Philippe Abadie pour ses compétences et pour ses retours perspicacestoujours délicatement formulés. Jean-Luc, Rémy, Marion, merci infinimentpour votre investissement, votre talent et votre confiance.Music has been my companion ever since I started progressing in life, whether Iplayed it or listened to it. It has allowed me to express all that I could not express withwords, it has been the language that I always dreamt of as a child, the language ofemotions, of consciousness, of what I deeply felt. This is why, as a pianist in today’smusical landscape, my only concern is to be the most deeply sincere in playing theemotions, in order to remain true to that dream.VertigoSongs is the fruit of a long “pregnancy” that was made of choices about instrumentation,of sound research, of writing and of working together. It is based as muchon the writing of the compositions as on the reunion of our four musical personalities.Recording this album has been a very intense time for me, be it on a musical,human or emotional level. I have lived it as a crossing, as a transition in my personalprogress.I intend to thank first Jean-Michel Leygonie for his commitment, his devotion andhis constant warm welcome at La Borie. Thank you so much to Amine Dekhli for hispresence and his yoga practices that have made us more sensitive, more open andavailable to music. Thank you to Jean-Paul Ricard for his confidence and his kindpresence during the recording. Thank you to Philippe Abadie for his abilities and hisshrewd feedbacks, always tactfully expressed. Thank you dearly to Jean-Luc, Rémyand Marion for their investment, their talent and their confidence.I dedicate this album to my children Martin and Siloé whom I love above all.Je dédie cet album à mes enfants Martin et Siloé que j’aime par-dessus tout.p.8

Label LABORIE JAZZ 2011PERRINE MANSUYMARION RAMPAL JEAN-LUC DIFRAYA RÉMY DECROUYphoto : Jean-Baptiste MillotTracklist1. CHINESE LULLABY - 6’292. ANANDA - 6’123. XANADU - 7’264. TIC TAC TOE - 3’395. TANGO JUICE - 4’366. BENEATH AN EVENING SKY - 6’547. LES 4 VENTS - 4’228. LISTEN TO MONK - 4’189. WANDERING DREAMS - 7’3710. SECRET TREE - 5’5011. SMILE - 5’5712. IMPRO MOTHER TONGUE - 6’00TOTAL TIME : 1’09’33Bonus track special Qobuz :LE PETIT PRINCE , THE LOVE BIRDSJEAN-LUC DIFRAYA : PERCUSSIONS, CHANTPERRINE MANSUY : PIANO, COMPOSITIONSMARION RAMPAL : CHANT, TEXTESREMY DECROUY : GUITARE, SAMPLESPRODUCED BY LABORIE RECORDSWWW.LABORIEJAZZ.COM - Tèl. +33 (0) 555 318 484EXECUTIVE PRODUCER : JEAN MICHEL LEYGONIEBOOKING : FRANCOIS PEYRATOUT - NEMO MUSICWWW.NEMOMUSIC.COMRECORDED AT STUDIO LABORIE BY PHILIPPE ABADIEASSISTANT NICOLAS DENISMIXED AND MASTERED BY PHILIPPE ABADIEPHOTOS BY JEAN BAPTISTE MILLOT - WWW.JEAN-BAPTISTEMILLOT.COMDESIGN BY POLYGRAPHIK - WWW.POLYGRAPHIK.COMWORLDWIDE DIGITAL DISTRIBUTION ABEILLE MUSIQUEWWW.ABEILLEMUSIQUE.COM/LABORIEABEILLEINFO@ABEILLEMUSIQUE.COMPUBLISHING WTPL - INFO@WTPL.FRp.9REF. CD LJ16 LABORIE - FRANCE - 2011