29.07.2015 Views

KABBALE - Les grands mystères d'Israël

Si les voies du Seigneur restent impénétrables, celles d'Israël le sont toutes autant. Son histoire reste encore aujourd'hui difficile à tracer et une multitude d'expert tentent de décortiquer ce que dit la Torah (Bible) pour le comparer aux ruines archéologiques. Entre ceux qui disent qu'il s'agit d'une légende et ceux qui affirment que les preuves existent, il n'en demeure pas moins que David et Salomon furent bien vivants, n'en déplaise à certains.

Si les voies du Seigneur restent impénétrables, celles d'Israël le sont toutes
autant. Son histoire reste encore aujourd'hui difficile à tracer et une multitude
d'expert tentent de décortiquer ce que dit la Torah (Bible) pour le
comparer aux ruines archéologiques. Entre ceux qui disent qu'il s'agit d'une
légende et ceux qui affirment que les preuves existent, il n'en demeure pas
moins que David et Salomon furent bien vivants, n'en déplaise à certains.

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

514 <strong>Les</strong> <strong>grands</strong> <strong>mystères</strong> d’Israël<br />

non pas en dépit de l’absence d’espace mais à cause d’elle car la dispersion<br />

protégea ses communautés de la destruction physique. L’abandon de la catégorie<br />

lieu préserva Israël de l’anéantissement. Aussi, lorsque les Croisés<br />

ravagèrent les synagogues de la vallée du Rhin, pensant arracher par là les<br />

racines du Judaïsme européen, l’effet fut-il minimal car les critères suivis<br />

pour identifier les centres vitaux du Judaïsme ne s’y appliquaient pas, étant<br />

donné qu’il n’était plus lié à aucun territoire. Pouvant subsister dans la plus<br />

humble demeure comme dans les terres les plus lointaines, il transcenda<br />

l’espace et, ce faisant, devint universel.<br />

Le désir de l’espace<br />

L’absence d’espace n’était pas, à vrai dire, une caractéristique foncière du<br />

Judaïsme. A l’époque biblique, la Terre Sainte constituait un territoire sacré<br />

dont la sainteté se reflétait dans des institutions appropriées. En son<br />

centre, le Temple - où tout convergeait vers le Saint des Saints - était empreint<br />

d’une sainteté encore plus éminente. Le sentiment de révérence inspiré<br />

par ce lieu était tel qu’après avoir transcendé l’idée d’une localisation<br />

de la Présence divine, les Sages retinrent l’expression HaMaqom [le Lieu]<br />

pour évoquer Celui qu’on ne peut nommer.<br />

On déformerait la théologie de l’exil si l’on n’y incluait pas également sa dimension<br />

spatiale maintenue — en espérance — par la nostalgie de la Terre<br />

d’Israël. Le souvenir de l’injonction faite à Jacob : “Quitte ce pays et retourne<br />

au pays de ta famille !” informait la prière récitée trois fois par jour,<br />

en se tournant vers Jérusalem, de façon à confirmer cette orientation géographique.<br />

La piété encourageait l’espoir du retour bien qu’il ouvrît les<br />

perspectives les plus sombres sur le sort du pays. La tradition rabbinique<br />

veillait en effet à rappeler que, tout en étant universelle, la plénitude attendue<br />

serait précédée d’une épreuve nationale sans pareil : « Lorsque le Messie<br />

viendra, disait-elle, Il pleurera sur les villes d’Israël puis, le troisième<br />

jour, il annoncera la Paix au monde ».<br />

Comme nous le remarquons ci dessus, il est nullement dit que le Messie reviendra<br />

à Jérusalem qui plus est, certains rabbins affirment qu'il pourrait<br />

être même un étranger et donc un « non juif » !<br />

Pour conjurer les tourments de l’exil, les Juifs ne désespérèrent jamais de se<br />

retrouver sur la Terre promise à Abraham, pour y travailler et faire revivre<br />

sa poussière, sans être soumis à des volontés étrangères qui faisaient tout

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!