conception républicaine de l’école, eh bien nous essayons de faire en sorte que cette école soit l’école de la mixitésociale, de l’épanouissement individuel et de l’ouverture sur son quartier. Je regrette que ça vous fasse sourire,M. ROUSSEAU, parce que la conception républicaine elle appartient à tout le monde, y compris à vous-même.Par conséquent, au-delà des éléments et des ajustements conjoncturels, nous travaillons à l’échelle de la ville et entoute transversalité sur la mise en place d’une politique diversifiée de logement, qui doit permettre de garantir àl’avenir une pérennité pour les groupes scolaires qui sont un peu plus fragilisés. Cette politique, nous la déclinons encinq programmes d’actions qui structurent aujourd'hui notre politique du logement et qui pour chaque cas s’efforcentd’agir concrètement pour les groupes scolaires des zones concernées.C’est d’abord l’opération programmée d’amélioration de l’habitat et de renouvellement urbain (l’OPAH RU) que nousofficialiserons en septembre. Là je dois bien dire que nous avons été confrontés au phénomène du De Robien, des1 000 logements qui ont été livrés massivement en périphérie de la ville. Il y a aujourd'hui 600 logements qui sontoccupés. Lorsqu’on regarde un peu en centre-ville la situation, nous avons 300 immeubles vacants, avec un potentielde 500 à 600 logements vides pour le seul centre-ville. Donc la mission de cette politique d’OPAH RU, c’est de bienrééquilibrer l’offre locative en centre-ville et d’agir positivement sur les effectifs des écoles Romain Rolland, JeanMoulin, Gambetta, avec une politique inscrite dans le plan de revitalisation et de dynamisation du centre-ville et deson commerce, qui permet d’apporter une nouvelle mixité sociale à ce quartier, puisque les bailleurs sociaux avaientsupporté pendant de très nombreuses années l’effort de construction en centre-ville. Nous n’hésitons pas non plus àtravailler avec des investisseurs privés, et depuis près de six mois nous travaillons avec le groupe Investimo pour laconstruction d’un nouvel immeuble place Gambetta et rue des Faures.Le deuxième programme concerne la politique de redéploiement des populations concernées par le programmeANRU. Là, comme l’a précisé notre collègue Cécile LABARTHE, il faut tordre le cou à certaines rumeurs. La politiquede l’ANRU, elle est fondée sur la mixité sociale. Il ne s’agit donc pas d’horizontaliser des quartiers verticaux voués àla démolition, mais bien, dans chaque nouvelle opération de logement, de créer de la mixité sociale et d’attribuer pasplus de 40 % des logements aux habitants issus des quartiers concernés par la zone ANRU. L’école du Bout desVergnes, qu’on nous annonçait comme un futur ghetto, n’est ainsi concernée que par la moitié des logements dulotissement Vignes de Rosette, soit une trentaine de logements. L’école Jean Moulin a été concernée par la moitiédes logements du lotissement les Jardins de Caville : une trentaine de logements. L’opération Résidence desPêcheurs, dans les mêmes proportions, a concerné l’école des Vaures : une douzaine de logements. Enconséquence, vous le voyez bien, l’ANRU nous permet de stabiliser les effectifs des écoles à l’échelle de leurquartier et de rapprocher les écoliers de leur école de quartier. Dans le même esprit, la démolition programmée deNaillac nous permet avec Dordogne Habitat de mener des opérations immobilières qui renforcent le périmètre del’école Romain Rolland. 10 logements ont été livrés rue Barraud derrière la mairie et l’opération rue Testut pourlaquelle nous avions exercé notre droit de préemption, qui sera lancée cette année, permettra de livrer 19 logementssupplémentaires.Notre troisième programme, c’est celui de la diversification fonctionnelle du nouveau Naillac. Nous l’avons dit à unprécédent conseil municipal, nous souhaitons faire de l’école Edmond Rostand une des écoles les plus attractives denotre ville. Outre les opérations de logement de Petit Clairat, qui concernent 80 logements neufs, et de l’avenue PaulDoumer, <strong>20</strong> logements supplémentaires qui concernent directement cette école, soit une centaine de logementsneufs qui vont être livrés, le nouveau quartier jouera l’attractivité de ces nouvelles activités autour du pôle culturel dela Madeleine, mais aussi du choix courageux de la communauté de communes et en en lien avec notre politiqued’installer le pôle de la petite enfance de la communauté de communes sur la rive gauche avec la ludothèque et lanouvelle crèche. Ce sera aussi de nouvelles activités que nous dévoilerons en temps voulu et qui vont s’installer surle site de Naillac, créant de nouvelles activités et donc faisant en sorte que ce quartier devienne un quartier trèsattractif.Le quatrième programme est celui de l’accession à la propriété, Cécile LABARTHE en a parlé. Il faut aussi permettreà des opérations immobilières privées de garantir la mixité sociale et là encore je pense à l’opération sur le PetitRooy avec 38 lots viabilisables qui permettront cette accession à la propriété directement pour le périmètre de l’écoledu Bout des Vergnes. Une opération du même ordre aura lieu route de La Force pour l’école René Desmaison pouraussi assurer sa pérennité.Enfin et c’est le cinquième et dernier levier de notre politique en faveur du logement, ce sera le programme deservitude de mixité urbaine et de densification, programme sur lequel je reviendrai dans le cadre de la modificationdu plan local d’urbanisme, mais qui a aussi pour objectif de viabiliser les écoles dans les périmètres notamment desboulevards urbains et singulièrement pour le périmètre de l’école de l’Alba.44
Voilà donc résumée ce qu’est notre politique en matière de logement pour la mixité sociale et pour les écoles, qui estla nôtre et qui n’implique pas nécessairement qu’il n’y en avait pas avant. En tout cas, laissez-nous au moins nousjustifier sur notre politique. »M. LE <strong>MAI</strong>RE : « Merci pour cette présentation du dossier bien sûr transversal. On voit bien que, concernant cespérimètres scolaires, on ne peut pas se limiter effectivement à discuter sur l’ouverture ou la fermeture d’une classe,mais qu’il faut bien l’envisager dans sa globalité. À partir de là, bien des éléments et notamment au niveau d’unepolitique autour de l’habitat viennent s’imbriquer et ont des répercussions. Donc c’est bien une politique beaucoupplus globale sur laquelle il faut réfléchir pour pouvoir, bien évidemment, avoir après un peu de recul et d’objectivitéconcernant les périmètres scolaires. Voilà sur ce dossier. Y a-t-il des questions ? Pas de questions. M. FREL, uneintervention. »M. FREL : « Merci, monsieur le maire. Simplement aussi, M. RUET a oublié de développer l’aspect de l’accessibilitéaux écoles, et ce travail sur les périmètres urbains, notamment visant à réduire les déplacements entre le domicile etl’école, y participe. On sait quel est l’enjeu notamment pour la baisse des émissions de gaz à effet de serreresponsables du dérèglement climatique, quel est l’enjeu de réduire tous ces déplacements de très faible distancequi sont souvent malheureusement faits en automobile. D’ailleurs, Cécile tout à l’heure nous disait qu’elle avait fait letrajet en voiture ; il y a 800 m. Aux moments des entrées et des sorties d’école, ces 800 m sont bien plus rapides,notamment par l’excellent aménagement de la rue de La Boétie tel qu’il a été fait. De le pratiquer à pied ou à vélo,c’est bien plus rapide et j’invite tous les parents à le faire. C’est aussi l’esprit du plan de déplacement scolaire qui enest à la phase de diagnostic sur l’école des Vaures à l’heure actuelle, qui a été demandé et initié par les parents etque suit à l’heure actuelle Christian SAUBA<strong>DU</strong> au titre de l’équipe municipale. »M. LE <strong>MAI</strong>RE : « Tout à fait. Merci bien. Écoutez, je propose que nous passions au vote concernant ces périmètresscolaires. Qui vote contre ? Qui s’abstient ? Adopté à l’unanimité. Merci beaucoup. »DELIBERATION ET VOTELa loi n° <strong>20</strong>04-809 du 13 août <strong>20</strong>04 stipule que « dans les communes qui ont plusieurs écoles publiques, le ressortde chacune de ces écoles est déterminé par délibération du Conseil Municipal".La précédente modification des périmètres scolaires est intervenue à la rentrée <strong>20</strong>09 (adoptée par le conseilMunicipal du 30 avril <strong>20</strong>09).Il s'agit aujourd'hui, compte tenu du programme du renouvellement urbain et de la transformation des quartiers de laCatte et de Naillac, de modifier les périmètres afin de permettre une meilleure répartition des enfants dans lesdifférentes écoles de la ville.D'autre part, suite à l'arrêt du Busing, les enfants de l'école maternelle Suzanne LACORE ne seront plus répartisdans les différentes écoles de la Ville. A ce titre, il convient cette année d'établir 2 cartes différentes : une pour lesmaternelles, l'autre pour les élémentaires.Les modifications apportées sont les suivantes :ELEMENTAIRESRené DES<strong>MAI</strong>SON (secteur 1 ) : secteur inchangéBout des VERGNES (secteur 2) :A l'est : le secteur est élargi jusqu'aux route de Sainte Foy des Vignes et VC15 inclus, (pris sur le secteur desVaures)Les VAURES (secteur 4) :A l'ouest : le secteur est rétréci et se limite à la route de Sainte Foy des Vignes et au VC 15 exclusAu sud : le secteur est rétréci et s'arrête aux rues Jean Brun (VC 211) et Jean Macé exclues jusqu'à la voie ferrée;Les rues Montesquieu et de la Brunetière sont incluses. Le secteur des HLM de La CATTE est également inclus.Primaire André MALRAUX (secteur 5) :45