plus facilement que je n’étais pas dans la municipalité précédente. Vous avez parlé de l’égalité ou de la possibilitéd’accès, en tout cas, à l’éducation. Je pense que ce n’est pas depuis deux ans que ça existe et qu’à <strong>Bergerac</strong>,globalement quand même, le choix des classes et l’égalité de l’éducation c’est quelque chose qui s’est fait. Je croisque Daniel GARRIGUE avait d’ailleurs dispatché l’ensemble des enfants au sein d’un certain nombre d’écoles. Ilavait fait un gros travail d’ailleurs en termes de suppression de ce que vous appelez les quartiers difficiles – d’ailleursje ne vois pas trop pourquoi. D’autre part, vous parlez d’insécurité. Il ne faut quand même pas non plus exagérer. Jecrois qu’il y a un certain nombre de choses qui ont été faites, alors il ne faut pas qu’il y ait d’amalgame. Voustravaillez. Aujourd'hui, les contrats urbains, ce sont des contrats qu’on n’avait pas décidés, ce sont des contratsqu’ont décidé vos prédécesseurs en grande partie, puisque c’est à trois ans, donc c’est ceux de <strong>20</strong>07 que vous jugezaujourd'hui. En plus, il ne faut pas faire croire que rien ne s’est fait avant. On le souligne, vous faites un certainnombre de choses, bien sûr, mais s’il vous plaît, ne faites pas croire que rien ne s’est fait avant. Je ne crois pas quevotre argument, monsieur le maire, disant ʺNous, on met 60 000 € là où les autres mettaient 40 000 €ʺ soit un bonargument. Ce n’est pas parce qu’un certain nombre de choses n’étaient pas parfaites avant et que vous les faites unpetit peu mieux que ça devient très bien. Je ne crois pas que la comparaison soit celle-là. »M. LE <strong>MAI</strong>RE : « Bien. Est-ce qu’il y a d’autres interventions ? Alors écoutez, je maintiens bien ma position, après cesont des choix, M. ROUSSEAU. Effectivement, le bouclier fiscal, par rapport à la solidarité urbaine, on peut endiscuter, c’est un choix, effectivement un choix politique. Les niches fiscales sont un choix aussi politique, c’est vrai.Par rapport à la solidarité urbaine, je comprends. Je suis sur une autre politique que celle-là et je l’exprime. Vousexprimez votre point de vue, c’est la démocratie, c’est normal.On me demande les chiffres concernant les attributions de subventions versées par la Ville de <strong>20</strong>07 à <strong>20</strong>10 ; je lesdonne. Effectivement, il y a une augmentation. Je ne dis pas que rien ne s’est fait avant, puisque 44 980 € avaientété attribués en <strong>20</strong>07, donc il s’est fait des choses pour 44 980 €. Voilà.Bien, donc, dès demain, j’écris quand même, parce que je suis particulièrement inquiet – et j’ai toutes les raisons del’être – concernant les intentions du gouvernement en ce qui concerne la solidarité urbaine. Voilà, maintenant jepropose que nous passions au vote. Qui vote contre ce dossier ? Qui s’abstient ? Merci. Adopté à l’unanimité. »DELIBERATION ET VOTESigné en <strong>20</strong>07 pour 3 ans, le Contrat Urbain de Cohésion Sociale a été reconduit en <strong>20</strong>10. Cette année sera uneannée d’évaluation, année charnière qui sera déterminante pour l’attribution de nouveaux crédits spécifiques à lapolitique de la ville.Si le CUCS touche toujours les quartiers prioritaires de La Catte, Naillac, Beauplan, Jean Moulin, Petit Clairat, LeTounet La Beylive, Lopofa, le Taillis et définit 5 axes thématiques : l’habitat et le cadre de vie, la santé, la réussiteéducative, l’emploi l’insertion et le développement économique, la citoyenneté et la prévention de la délinquance, uneorientation prioritaire a été donnée en <strong>20</strong>10 aux jeunes, aux femmes et aux freins à l’emploi et à l’insertion.Conformément à ces orientations, le comité des financeurs du CUCS de <strong>Bergerac</strong> a examiné l’ensemble desdossiers présentés par la Ville et les associations et a validé les actions suivantes .9 Projets retenus par le comité des financeurs sont portés par la Ville de <strong>Bergerac</strong> :• Mémoire du quartier par le Centre Social Rive Gauche• Citoyen de demain par le Centre Social de la Brunetière• Maison des familles par le Centre Social Rive Gauche• Regard jeunes sur la cité par le Centre Social Rive Gauche• Des familles en vacances par le Centre Social de la Brunetière• Café des mamans par le Centre Social Rive Gauche• Mamans, mamies solidaires par le Centre Social Jean Moulin• Femmes dans la Cité par le Centre Social de la Brunetière• Clic et déclic par le Centre Social Jean Moulin13 Projets des associations retenus par le comité des financeurs sont financés par la ville de <strong>Bergerac</strong> :• Mémoires sauvées du vent par le Melkior Théâtre• L’Atelier Santé Ville par l’association l’Atelier• La médiation Santé par l’association l’Atelier• Manger équilibré avec peu de moyens par l’association Chance• Rugby/cohésion sociale par l’USB rugby34
• Egalité des chances par le lycée Jean CAPELLE• Faciliter l’insertion des jeunes par la Mission Locale• Aide par l'octroi de microcrédits par l’ADIE• Emploi, citoyenneté des femmes et des familles par le CIDFF• Aide à la mobilité par l’APSPAT• Aide à l’acquisition du permis de conduire par l’APSPAT• Plan B de MONC par Procréadif• Fonds de Participation des Habitants par l ‘Espace Economie EmploiLes fiches projets avec les budgets prévisionnels sont transmis à tous les élus. Le dossier complet est consultable enmairie.Considérant qu’il convient de poursuivre et amplifier, dans la mesure des moyens mis en oeuvre, la politique enmatière de cohésion sociale et territoriale à travers le dispositif du Contrat Urbain de Cohésion Sociale, il estdemandé au Conseil Municipal :* d’approuver les projets présentés,* d'autoriser le maire à solliciter des subventions auprès des différents partenaires pour les projets portés par la Villede <strong>Bergerac</strong>,* de décider de l’attribution des subventions suivantes : 8 000 € au Melkior Théâtre pour son projet Mémoires sauvées du vent10 000 € à l’association l’Atelier pour son projet Atelier Santé Ville11 000 € à l’association l’Atelier pour son projet Médiation Santé 1 100 € à l’association Chance pour son projet manger équilibré avec peu de moyens 5 000 € à l’USB Rugby pour son projet Rugby/cohésion sociale 3 000 € au lycée Jean CAPELLE pour son projet Egalité des chances 1 400 € à la Mission Locale pour son projet Faciliter l’insertion des jeunes 2 500 € à l’ADIE pour son projet Aide par Microcrédit 5 900 € au CIDFF pour son projet Accompagnement vers l’emploi des femmes 5 000 € à l’APSPAT pour son projet Aide à la mobilité 5 000 € à l’APSPAT pour son projet Aide à l’acquisition du permis de conduire 5 000 € à Procréadif pour son projet plan B MONC3 100 € à l'Espace Economie Emploi pour le Fonds de Participation des Habitants.Avis favorable de la commission n°2 du 18/05/<strong>20</strong>10.Adopté par 34 voix pour.R.0449 - AIDE AU DÉPART EN CENTRE DE VACANCES - CONVENTION DE PARTENARIAT AVECLE CLUB STELLAACTE N°D<strong>20</strong>100043RAPPORTEUR : Pascal CHANTEURPRÉSENTATION/INTERVENTIONSM. LE <strong>MAI</strong>RE : « Maintenant dossier nº 7, il s’agit aussi de solidarité, M. ROUSSEAU, c’est l’aide au départ envacances avec le Club Stella, concernant des enfants qui n’ont pas forcément les moyens de pouvoir partir ets’inscrire et de financer la totalité d’une colonie de vacances. À ce titre-là, la ville de <strong>Bergerac</strong> apporte un certainnombre de bourses, ainsi que le Conseil général, pour permettre à ces enfants de pouvoir partir en vacances. Jedemande à Pascal CHANTEUR de nous présenter ce dossier. »35