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Comment évaluer le danger chez les personnes âgées à domicile?

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<strong>Comment</strong> évaluer <strong>le</strong> <strong>danger</strong> <strong>chez</strong> <strong>le</strong>s<strong>personnes</strong> âgées à domici<strong>le</strong>?Louis Plamondon, juriste et sociologue, Faculté de l'éducation permanente, Université de MontréalSylvie Lauzon, professeure, directrice, Éco<strong>le</strong> de Sciences infirmières, Université d'OttawaDr Char<strong>le</strong>s-Henri Rapin, professeur, directeur, Centre interfacultaire de gérontologie, Université de GenèveMarc Bourdeau, statisticien, professeur, Éco<strong>le</strong> Polytechnique, Université de MontréalL'étude réalisée et dont <strong>le</strong>s résultats sont présentés ici n'est pas une étude de préva<strong>le</strong>nce ni d'incidence des abus et négligencedans <strong>le</strong>s services à domici<strong>le</strong>. El<strong>le</strong> pourrait être une étape essentiel<strong>le</strong> pour y parvenir. El<strong>le</strong> a permis la mise à disposition depuis2003 de l'Outil de Dépistage et d'Intervention des Victimes Aînés (ODIVA) 1 .L'objet de l'outil ODIVA:évaluer <strong>le</strong> <strong>danger</strong>!Notre étude est constituée d'unre<strong>le</strong>vé sous forme écrite d'histoiresde cas d'abus et négligence(N=196) dans un territoirehomogène (<strong>le</strong>s Services à domici<strong>le</strong> duCanton de Vaud en Suisse (SAD) entre2000 et 2002, avec des témoins regroupésau hasard accidentel ou de convenance,représentant toute la diversité des fonctionsdans <strong>le</strong>s SAD: infirmières, soignantes,auxiliaires de santé, auxiliaires familia<strong>le</strong>s,préposés aux repas à domici<strong>le</strong>. Notons que<strong>le</strong>s histoires de cas proviennent autantd'une zone urbaine que d'une zone rura<strong>le</strong>du canton.Une tel<strong>le</strong> étude, selon la méthodologieretenue, permet simp<strong>le</strong>ment de valider lapertinence des variab<strong>le</strong>s sé<strong>le</strong>ctionnéesdans la littérature (voir la bibliographie) sur<strong>le</strong>s abus en regard de l'élaboration d'untest de dépistage auquel on voudraitdonner une va<strong>le</strong>ur évaluative d'un risque desituation d'abus. Les résultats viennentconfirmer la présence des indicateurs etpermettre de <strong>le</strong>s graduer en fréquencedans <strong>le</strong>s situations selon <strong>le</strong> type d'abus oud'autres caractéristiques déterminées.Un élément de validité externe del'étude initia<strong>le</strong> ODIVA se trouve dans ladistribution des types d'abus inventoriés àl'occasion de la cueil<strong>le</strong>tte des données. Eneffet, la distribution de la population, pource qui est des caractéristiques de sexe,d'âge et de statut civil des victimes ainsique la distribution des types d'abus de lacohorte 196 cas, correspondent globa<strong>le</strong>mentaux distributions généra<strong>le</strong>mentétablies pour la plupart des études de préva<strong>le</strong>nceou des études descriptives de victimisationdes <strong>personnes</strong> âgées (voir la bibliographieet <strong>le</strong>s tab<strong>le</strong>aux 1 à 7).Cela tend à indiquer que noussommes sur une voie valab<strong>le</strong> de rechercheet que la distribution des scores del'ensemb<strong>le</strong> des variab<strong>le</strong>s reconnues mérited'être publiées sous la forme d'un test de1 L'étude ODIVA a fait l'objet de présentation et publication au 19 ème Congrès de la Société de Psychogériatrie de langue française (Pau, France, 2003) et au Congrès de la Sociétésuisse de gérontologie (Genève, 2001).1 RIFVEL


mesure de <strong>danger</strong> et d'utiliser l'outil pour une étude de préva<strong>le</strong>nce dans des servicesà domici<strong>le</strong>. C'est ce que nous proposons dans <strong>le</strong> projet de recherche que nouspoursuivons en partenariat avec des collègues de pays francophones.Tab<strong>le</strong>au 4MéthodologieLe nombre de situations d'abus analysées est de 196 situationsd'abus traitées.La cueil<strong>le</strong>tte des histoires de cas aété effectuée sous la direction d'un desauteurs. Dans un premier temps, <strong>le</strong>sconsignes de rédaction des cas ontporté sur la description des situations,<strong>le</strong>s caractéristiques des victimes et de<strong>le</strong>ur environnement, <strong>le</strong> profil desabuseurs potentiels. Ces histoires,codées et anonymisées, ont étéportées au dossier de recherche. Dansun deuxième temps, toujours soussupervision, <strong>le</strong>s participants ont réponduau test ODIVA avec l'histoire de casen référence.Tab<strong>le</strong>au 1Tab<strong>le</strong>au 2Tab<strong>le</strong>au 5Ainsi nous avons réalisé une étudedite d'analyse rétrospective de situationsd'abus visant à identifier la préva<strong>le</strong>ncede variab<strong>le</strong>s répertoriées dans lalittérature et regroupées sous quatrecatégories: profil de victime (15 éléments),comportement des victimes(15 éléments), profil d'abuseur (12 éléments),comportement des abuseurs(16 éléments). L'étude avait deuxobjectifs: identifier la performance desvariab<strong>le</strong>s pour toutes <strong>le</strong>s situationsd'abus et rechercher <strong>le</strong>s corrélationspossib<strong>le</strong>s entre certaines variab<strong>le</strong>s.Tab<strong>le</strong>au 3Tab<strong>le</strong>au 6Les scores obtenus (établis enpourcentage de fréquence en situationd'abus) permettent d'identifier <strong>le</strong>svariab<strong>le</strong>s <strong>le</strong>s plus fréquentes etd'associer certains abus à certainsprofils et certains comportements àcertaines victimes ou abuseurs (voir<strong>le</strong>s tab<strong>le</strong>aux 8 à 12).Tab<strong>le</strong>au 72 RIFVEL


Profils et comportements tous sujetsPar ordre décroissant d'incidences ODIVA 2003Tab<strong>le</strong>au 8 Profil de la victimeLa personne que je soupçonne être une victime…1 Est très dépendante pour <strong>le</strong>s soinsde base (alimentation et hygiène) . . . . . . . . . . . 64,3%2 Reçoit l'aide d'une même personnedepuis longtemps . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62,8%3 Souffre d'un handicap physiqueexigeant de l'aide quotidienne . . . . . . . . . . . . . 57,1%4 N'a pas <strong>le</strong> contrô<strong>le</strong> de ses avoirsfinanciers ou de son argent au quotidien . . . . . 51,0%5 Est une personne qui vit seu<strong>le</strong> eta plus de 75 ans . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37,2%6 Ne peut communiquer ses expériencesou ses émotions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36,2%7 Souffre d'une maladie menta<strong>le</strong> oudégénérative (ex.: Alzheimer) . . . . . . . . . . . . . . 33,2%8 Est désorientée dans <strong>le</strong> temps . . . . . . . . . . . . . 32,7%9 A peu de contact avec sa famil<strong>le</strong> . . . . . . . . . . . 32,1%10 Souffre de dou<strong>le</strong>ur chronique peuou pas soulagée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31,1%11 Présente des troub<strong>le</strong>s de comportement . . . . . 26,0%12 Vit <strong>chez</strong> un membre de sa famil<strong>le</strong>avec une contribution économique . . . . . . . . . 21,9%13 Entretient des rapports avec un seulmembre de sa famil<strong>le</strong> qui, lui, vit desdifficultés économiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19,9%14 Est traitée pour des symptômesde dépression . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17,3%15 Est une personne mariée qui a déjàvécu des problèmes de vio<strong>le</strong>nce . . . . . . . . . . . 12,8%Tab<strong>le</strong>au 9 Profil de l'abuseurLa personne que je soupçonne être un abuseur…1 N'est pas préparée à s'occuper d'unepersonne malade . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 61,2%2 Vit avec la victime et s'occupe d'el<strong>le</strong>depuis longtemps . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48,0%3 Ne reçoit aucune gratification pour cette charge 42,3%4 Accepte mal cette charge de soignant . . . . . . . 41,3%5 Vit un burnout, une surcharge de travail oudes problèmes familiaux . . . . . . . . . . . . . . . . . 40,8%6 Souffre el<strong>le</strong>-même de problèmes de santé . . . . 35,7%7 A des problèmes financiers . . . . . . . . . . . . . . . 29,1%8 Dépend financièrement de la victime . . . . . . . . 29,1%9 Est isolée socia<strong>le</strong>ment . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24,0%10 Ne reçoit pas ou refuse l'apport de servicescommunautaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14,8%11 Est alcoolique ou toxicomane ou consommerégulièrement des psychotropes . . . . . . . . . . . 15,8%12 Est une salariée qui ne reçoit aucun soutienou supervision pour cette charge . . . . . . . . . . . 13,8%Tab<strong>le</strong>au 10 Comportement de la personne victimeLa personne à risque d'être abusée…1 Vit en réclusion évidente . . . . . . . . . . . . . . . . . 49,0%2 Apparaît effrayée, méfiante . . . . . . . . . . . . . . . 45,9%3 Présente des symptômes de dépression:insomnie, perte d'appétit, perte d'intérêt,p<strong>le</strong>urs fréquents . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41,3%4 A l'air calme à l'excès . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38,3%5 P<strong>le</strong>ure faci<strong>le</strong>ment en relation avec un aidant . . . 36,2%6 Manifeste un changement brusque d'humeur . 35,2%7 Apparaît négligée dans son apparence . . . . . . 34,2%8 Menace de se suicider ou souhaite mourir . . . . 25,0%9 Requiert la permission d'un tiers pourrépondre à des questions . . . . . . . . . . . . . . . . 18,9%10 Est incapab<strong>le</strong> ou embarrassée d'expliquerses b<strong>le</strong>ssures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18,9%11 Dit qu'on lui doit de l'argent, qu'il lui manquede l'argent . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17,3%12 Dit qu'on la maltraite . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14,8%13 Exprime son intention de se séparer(de son conjoint) ou de déménager . . . . . . . . . 13,8%14 Subit une perte de poids inexpliquéemédica<strong>le</strong>ment . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11,7%15 Présente des histoires répétitives de chutesinexpliquées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11,7%16 Se plaint d'un manque de chauffage,de ventilation du logement ou d'une pièce . . . . 9,7%3 RIFVEL


Tab<strong>le</strong>au 11 Comportement de l'abuseurLa personne que je soupçonne être un abuseur…1 Se plaint du comportement de lapersonne âgée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55,6%2 Déprécie la victime . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54,1%3 Réprimande la victime . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53,6%4 Iso<strong>le</strong> la victime . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45,4%5 Harcè<strong>le</strong> la victime . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42,3%6 Montre un comportement agressif(ex.: bris d'objet, colère, agression verba<strong>le</strong>) . . . 39,3%7 Apparaît méfiante et soupçonneuse faceaux étrangers . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37,8%8 Se montre inuti<strong>le</strong>ment exigeante . . . . . . . . . . . 33,2%9 Critique constamment la victime . . . . . . . . . . . 31,6%10 Insulte la victime . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30,6%11 Menace la victime . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27,0%12 Dépense plus d'argent qu'à l'habitudeou limite <strong>le</strong>s dépenses de la personne âgée . . . 24,0%13 Prive la personne de nourriture etde soins requis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16,8%14 Répond systématiquement à la placede la personne âgée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13,8%15 Menace d'interrompre <strong>le</strong> service à domici<strong>le</strong> . . . 10,7%16 Refuse de laisser la victime seu<strong>le</strong> avecun tiers . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10,2%Tab<strong>le</strong>aux 12Fréquence des profils et comportements (en 5 classes)ABCDquatre premières variab<strong>le</strong>s de chaque catégorie sont présentes dans 40% de situations. Ceconstat suggère que la présence de ces variab<strong>le</strong>s dans une situation indiquerait un risqueé<strong>le</strong>vé de <strong>danger</strong>. Par ail<strong>le</strong>urs, <strong>le</strong>s données révè<strong>le</strong>nt aussi que dans près de 60% des situations,quatre variab<strong>le</strong>s sont présentes dans toutes <strong>le</strong>s catégories (tab<strong>le</strong>aux 12), quel<strong>le</strong>s quesoient ces variab<strong>le</strong>s. Cela suggère que nous pourrions établir que la présence de quatreéléments de chaque catégorie dans une situation donnée pourrait constituer unseuil de <strong>danger</strong>.Les auteurs de l'étude sont d'avis quela fréquence des profils et des comportementsdes victimes, tel<strong>le</strong> que révélée parODIVA, peut permettre d'identifier <strong>le</strong>s <strong>personnes</strong>en <strong>danger</strong> dans <strong>le</strong>s services àdomici<strong>le</strong> et éventuel<strong>le</strong>ment cel<strong>le</strong>s vivant àdomici<strong>le</strong> puisque nous connaissons lafréquence de certaines variab<strong>le</strong>s (<strong>le</strong> scoreétabli en pourcentage de fréquence ensituation d'abus) lorsqu'une personne âgéeest abusée. Les résultats révè<strong>le</strong>nt que <strong>le</strong>sOn notera de plus que toutes <strong>le</strong>s variab<strong>le</strong>s des quatre catégories sont présentes à plusde 9% dans l'ensemb<strong>le</strong> des situations, ce qui tend à confirmer la pertinence des variab<strong>le</strong>ssé<strong>le</strong>ctionnées pour établir un portrait de situations problématiques dans <strong>le</strong>s clientè<strong>le</strong>sdesservies à domici<strong>le</strong>. Précisons que la fréquence ne permet pas d'établir la <strong>danger</strong>ositédes éléments pris isolément; en effet, des profils et comportements peu fréquents peuventêtre porteurs d'un risque très é<strong>le</strong>vé, tel un historique de vio<strong>le</strong>nce familia<strong>le</strong> <strong>chez</strong> la victime(12%) ou la toxicomanie d'un membre de la famil<strong>le</strong> <strong>chez</strong> un abuseur (15,8%).Pour établir un test numérisé faci<strong>le</strong>ment applicab<strong>le</strong> en situation ou sur Internet, il nousfallait proposer une va<strong>le</strong>ur chiffrée aux variab<strong>le</strong>s, simp<strong>le</strong> et proportionnel<strong>le</strong> à la fréquence desrésultats. C'est ainsi que nous avons construit la première version du test ODIVA en nousconformant au constat principal: la fréquence de quatre profils et comportement à près de60% des situations indiquant un <strong>danger</strong>. Si nous accordions arbitrairement la va<strong>le</strong>ur 5 à4 RIFVEL


chacune des variab<strong>le</strong>s <strong>le</strong>s moins présentes,<strong>le</strong> seuil de <strong>danger</strong> de quatre variab<strong>le</strong>s peufréquentes serait de 20 points, fixant ainsiun seuil numérisé. Sur cette logique initia<strong>le</strong>nous pouvions établir la va<strong>le</strong>ur 7 aux variab<strong>le</strong>smoyennement fréquentes (total 21) et10 pour <strong>le</strong>s plus fréquentes (total 20). Lesécarts dans la distribution dans chacunedes catégories (tab<strong>le</strong>aux 8, 9, 10, 11)permettaient un regroupement cohérent detrois sous-groupes de va<strong>le</strong>urs 5, 7 et 10.PerspectivesLes scores ainsi générés permettraientd'estimer la proportion des <strong>personnes</strong>fortement ou faib<strong>le</strong>ment à risque dans unéchantillon représentatif d'une clientè<strong>le</strong> deservices à domici<strong>le</strong>. Les étapes suivantesdu projet de recherche pourraient nouspermettre d'établir la va<strong>le</strong>ur prédictive desvariab<strong>le</strong>s. L'hypothèse est de vérifier s'il estpossib<strong>le</strong> d'établir par la préva<strong>le</strong>nce de certainesvariab<strong>le</strong>s l'existence d'une situationd'abus présumée qui justifierait <strong>le</strong>s servicesà domici<strong>le</strong> à procéder à une vérificationminutieuse de la situation pour valider s'il ya bel et bien une situation d'abus.BibliographieCanadaPodneicks, E. et Pil<strong>le</strong>mer K. (1990).Une enquête nationa<strong>le</strong> sur <strong>le</strong> mauvaistraitement des <strong>personnes</strong> âgées auCanada. Institut Ryerson, Toronto.Adresse URL: Reis, M. et Nahmiash D. (1998). Lesmauvais traitements à l'égard des <strong>personnes</strong>âgées. Un manuel d'intervention.Ste-Foy: Presses de l'UniversitéLaval.FranceLa maltraitance des <strong>personnes</strong> âgées.Expérience du réseau d'écoute et deprévention ALMA. Rapports 1998 et1999 au Ministère de l'Emploi et de laSolidarité, Direction de l'ActionSocia<strong>le</strong>.Bussy, F. (2000). Rapport d'activités deALMA France et des Centres d'ÉcouteALMA.Durocher, A.M. et al. (1998).Maltraitance des <strong>personnes</strong> âgées :enquête dans <strong>le</strong> Département du Nord(extraits de). Congrès francophone deGérontologie, Genève. Adresse URL:Mallier, M. «Détresse cachée: "vieux"en <strong>danger</strong>» (extraits de), dans Revuede l'infirmière, 42, octobre 1998.BelgiqueVandenberk A. et al. (1998). La vio<strong>le</strong>nceet <strong>le</strong>s sentiments d'insécurité<strong>chez</strong> <strong>le</strong>s <strong>personnes</strong> âgées: préva<strong>le</strong>nceet conséquences. Ministère de l'emploiet du Travail, Liège.Données du Centre d'aide aux <strong>personnes</strong>âgées maltraitées (CAPAM) (2000).Résultat des appels reçus au cours del'année 1999, Liège. Adresse URL:SuisseDe Saussure C. (éd.). (1999). Vieillardsmartyrs - vieillards tirelires. Chêne-Bourg: Médecine et hygiène, 192 p.Mesure de facteurs des risques demaltraitance présents dans la clientè<strong>le</strong>de la Policlinique de gériatrie des hôpitauxuniversitaires de Genève (Poliger),Maya Olmari-Ebbing médecin chef,Poliger, Louis Plamondon, Universitéde Montréal, Char<strong>le</strong>s-Henri Rapin, professeurHUG et all, Genève, CongrèsASG, 2001.Les résultats obtenus nous permettraientd'établir <strong>le</strong>s variab<strong>le</strong>s <strong>le</strong>s plus performanteset, si l'importance de l'échantillonest suffisant, de valider des scores deprobabilité. Pour cela, toutes <strong>le</strong>s situationsde l'échantillon seraient vérifiées afin des'assurer s'il y a situation d'abus ou pas.Autre intérêt majeur de la recherche:depuis 2003, nous avons poursuivi lacol<strong>le</strong>cte de données pour atteindre 364situations en 2005 et souhaitons réaliserune col<strong>le</strong>cte de 450 situations fin 2006 afinde pouvoir établir <strong>le</strong> profil de <strong>danger</strong> distinctdes hommes et de femmes victimes,puisque <strong>le</strong>s données préliminaires montrentdes différences significatives selon <strong>le</strong> sexede la victime et de l'abuseur.5 RIFVEL

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