21.07.2015 Views

CONSEIL MUNICIPAL DU 27 JANVIER 2011 L'AN DEUX ... - Bergerac

CONSEIL MUNICIPAL DU 27 JANVIER 2011 L'AN DEUX ... - Bergerac

CONSEIL MUNICIPAL DU 27 JANVIER 2011 L'AN DEUX ... - Bergerac

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

conseiller technique de la ministre du Développement durable et de l’Écologie sur ce point-là en disant que jedemandais à ce qu’on reconsidère cette décision qui m’apparaissait complètement absurde et dénuée de tout argument.Tous ces sujets nous préoccupent et mettent véritablement notre ville, notre territoire, dans une situation d’abandon totalde l’État. Je ne vais pas vous refaire la liste exhaustive de toutes les décisions qui ont été prises par l’État, mais il y a undétricotage clair et net des entreprises qui relèvent de la compétence de l’État comme des services, voire unedisparition, sans aucune compensation, il n’y en a aucune. À un moment donné, on avait sollicité l’État dans le cadre duplan de relance de M. DEVEDJIAN, disant qu’une compensation pourrait être la démolition-reconstruction de la cité deBeauplan, puisqu’à l’époque l’ANRU n’avait pas voulu le prendre dans le cadre de l’opération ANRU. On était allés voirle préfet de région de l’époque, M. IDRAC : ʺÉcoutez, c’est bien, oui, oui, oui, j’en fais une priorité.ʺ Résultat : rien dutout, rien ! C’est Périgordia qui aujourd'hui, avec ses fonds, avec un emprunt, se charge de la démolition et de lareconstruction de la cité de Beauplan. Dans ce plan de relance, nous n’avons rien vu venir, si ce n’est peut-être un petitpeu le revêtement : on a régénéré la portion entre <strong>Bergerac</strong> et Périgueux concernant la RN21. Vous parlez d’uneaffaire ! Quelle compensation de l’État par rapport à cette mise à mal et cette mise à sac sur notre département ! Je disnotre département parce que <strong>Bergerac</strong> en subit bien évidemment de plein fouet, mais je vous rappelle quand mêmeMarbot-Bata à Neuvic, les grandes inquiétudes que nous avons sur les ateliers SNCF à Périgueux et l’usine du timbreégalement à Périgueux sur laquelle on se pose quand même quelques questions, et on a raison d’être inquiets.À partir de là, sur tous ces sujets, j’ai décidé de lancer un appel solennel à tous les élus locaux de la Dordogne, et jem’adresserai au président de l’Union des maires, à M. MONMARSON, et aux parlementaires de ce département, afin denous mobiliser. Je demande une véritable mobilisation auprès du Premier ministre et du Président de la République pourqu’ils stoppent définitivement l’hémorragie des services publics, parce qu’il y a hémorragie, et de notre industrie, et qu’ilsapportent toutes les contreparties nécessaires, que nous méritons, suite à ce désengagement permanent, programmé etfatal de l’État. C’est inadmissible. On ne peut pas continuer à subir ce type de traitement ici sur notre territoire.Voilà, c’étaient quelques éléments d’information que je souhaitais vous donner aujourd'hui suite à toutes ces décisions.Je sais que la presse relaye un peu les interventions des uns et des autres, mais je tenais dans le cadre de ce Conseilmunicipal à vous faire part de ma position en direct concernant ces décisions qui ont été prises par l’État. Maintenant, jevous propose que nous entrions dans le vif du sujet. Pardon, oui, Mme BRANDELY. »Mme BRANDELY : « On ne peut pas avoir la parole ? »M. LE MAIRE : « Si, si, allez-y. »Mme BRANDELY : « Je vous remercie. Nous ne pouvons, en tant qu’élus, qu'approuver les démarches que vous,monsieur le maire, le Département, la Région et notre député, vous faites pour alerter les autorités de la disparition desstructures évoquées. À travers ce que vous avez évoqué, j’ai juste deux questions à vous poser. Concernant le lycéedes métiers, je comprends la difficulté de la création de ce lycée des métiers. Aujourd'hui, vous nous dites qu’onenvisage de le mettre avec les CRS, pourquoi pas, mais ça m’amène deux questions. Qu’en est-il à ce moment-là desterrains du Libraire, qu’est-ce ça va devenir si le lycée des métiers se met avec les CRS ? Et s’il s’implante au niveaudes CRS, même si aujourd'hui on nous dit que c’est un lycée qui est fait pour 350, 400 élèves, et pas 700 comme c’étaitprévu, demain on ne sait pas s’il y a une amélioration des formations qu’on puisse faire sur <strong>Bergerac</strong>, donc uneextension possible de ce lycée, est-ce qu’on a la possibilité de l’étendre ? Ensuite, concernant la station de météo quiest appelée à disparaître, la question que je me pose : est-ce que cette station météo – vous voyez qu’on va parler duSMAD quand même – n’est pas liée à l’aéroport de <strong>Bergerac</strong>, enfin à la survie de l’aéroport de <strong>Bergerac</strong> ? Et est-ce quela survie de l’aéroport de <strong>Bergerac</strong> n’est pas liée à celle de Périgueux ? C'est-à-dire qu’aujourd'hui nous avons deuxaéroports sur le département, ce qui paraît être une aberration. Est-ce que le fait de maintenir deux aéroports sur ledépartement, ce n’est pas aller à la catastrophe et donc à plus d’aéroport du tout sur notre département, et avec l’impactque ça peut avoir sur la station météo ? Voilà. Je vous remercie, monsieur le maire, de m’avoir laissé la parole. »M. LE MAIRE : « Concernant le site du Libraire, si effectivement l’option Chanzy est retenue, sur laquelle je crois quebeaucoup s’accordent à dire que ce serait une bonne formule sur Chanzy dans le sens où nous aurions unétablissement scolaire près du centre-ville, qui participerait à l’animation commerciale de la ville de <strong>Bergerac</strong>, la gareSNCF pas trop loin, etc., etc., donc un certain nombre d’atouts, ce qui ferait que ça libérerait l’hypothèse du site duLibraire, ce qu’il faut savoir c'est que ce site a une vocation pour l’aménagement de zones artisanales, où PME, artisans,etc., pourraient poursuivre toute cette activité sur ce site-là, avec un point quand même qui a une importanceparticulière, c’est que nous avons, à peu près pour vous le situer, où il y avait la plate-forme de compostage, dans cesecteur-là, une pollution importante, 13 000 tonnes de terre à remuer, à nettoyer afin de dépolluer le site ; ça ne valaitpas le coup. Deuxième point, sur le lieu où devait être implanté le lycée, il y a en gros, en proportion, 60/40 : 60 % quinécessiteraient des fouilles archéologiques si on implantait une entreprise, donc là aussi ça nécessite une véritableréflexion. Ce site pourrait continuer à être destiné à de l’offre pour l’installation d’artisans et d’entreprises, avec cescontraintes-là. Ensuite, moi je ne peux pas trop vous répondre si un jour il faut étendre le lycée des métiers, s’il y abesoin d’une extension, parce que là je n’ai pas vraiment les données, je ne sais pas exactement quelle est la superficieque pourrait rétrocéder le ministère de l’Intérieur à la Région. Ce qu’il y a de sûr, c’est qu’aujourd'hui, sur ce site-là, vousCommune de <strong>Bergerac</strong> Séance du <strong>27</strong> <strong>JANVIER</strong> <strong>2011</strong> page 9

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!