trois centres.Vous avez sur la délibération ce qu’est un centre social, ce que sont les missions, au nombre de quatre, je ne vous lesredis pas, c’est autour des équipements et des lieux d’animation. Par contre, pour être plus concrète, je vais vous parlerde trois actions autour de trois axes et qui sont faites sur les trois centres sociaux ou sur un des trois centres.Il y a, par exemple, le soutien à la parentalité. Le soutien à la parentalité, c’est un mot que tout le monde croitcomprendre ou sait un petit peu de quoi il s’agit. J’ai envie de dire que la parentalité, c’est trois composantes : c’estl’exercice de la parentalité, c’est l’expérience de la parentalité, c’est la pratique de la parentalité. Il faut parfois êtresoutenu pour être parent, et il n’y a pas de livre de recettes qui en garantisse la réussite. Les centres sociaux œuvrent àce soutien par différentes actions. Je vais citer quelques exemples. Il y a les ʺBébés lecteursʺ, qui sont des rencontresmensuelles et qui s’organisent auprès des parents ayant de très jeunes enfants avec le soutien de la ludothèque. Il y ades départs en vacances : l’année dernière, il y a eu une semaine de départ dans la Creuse, familles, enfants,animateurs, et où tout le monde a préparé ensemble ce départ et en a retransmis après le bilan auprès de l’ensembledes habitants du quartier. Il y a les ateliers cuisine, que l’on appelle le ʺGoût des saveursʺ, et nous sommes plusieurs àparticiper à un certain nombre de repas quand nous pouvons nous y retrouver certains jeudis midi. Grâce aux repas quefont ces dames, parce que ce sont plus particulièrement des dames, elles vont avoir un petit pécule et elles vont pouvoirorganiser un projet pour partir avec plusieurs familles, avec plusieurs enfants. Il y a aussi des groupes de parole, il y apar exemple une association, le CIDFF, qui est intervenue sur la notion d’autorité parentale à la demande des maires, etje trouve ça particulièrement intéressant. Ces actions collectives se doublent depuis deux ans à peu près avec dessuivis individualisés grâce à la mise en œuvre du programme de la réussite éducative, qui sont plus ciblés sur lesenfants qui ont entre deux et seize ans.Un autre type d’action, c’est le soutien aux jeunes et l’accès à la culture. Alors là je suis une passionnée, donc j’espèreque vous allez l’entendre. En mai 2009, il y a eu des associations qui sont venues, des associations de grapheurs et derappeurs, il y avait les Frères coulures, Peinture fraîche, il y avait Force de conscience. Grâce à leur venue, il y a eu desateliers, des ateliers d’écriture en mots ou en couleurs ; il y a eu aussi un concert au Rocksane, où les jeunes ont pufaire en avant-première leur propre concert. Ils ont participé aussi au vernissage de la nouvelle galerie pendant le Maides Arts. Dans la logique de l’accès à la culture, ils ont été au spectacle de Trafik au mois de novembre dernier, et jevous assure que pour qui était dans la salle, de voir tout d’un coup les trois quarts de la salle avec des jeunes de moinsde vingt ans, eh bien les plus de vingt ans on était très heureux de partager ce spectacle. Aujourd'hui, ces jeunes quisont venus voir Onstap sont en train de monter un projet, parce qu’ils avaient gagné un peu d’argent avec le concert duRocksane, pour justement aller rencontrer les deux jeunes artistes d’Avignon qui ont monté le spectacle Onstap. Donctout est dans tout, je pense que vous le comprenez.Un autre type d’action, c’est le soutien à l’intergénération. Là je vais vous parler d’un autre projet que j’ai adoré – j’ai faitdes choix, excusez-moi. Ce soutien à l’intergénération, ça a été l’ouverture de la petite maison à Jean Moulin, avec uneassociation qui s’appelle Palabras et dont le projet s’appelle ʺles Matinalesʺ. Ce projet-là, pendant un mois et demi, tousles matins, de 6 heures à midi, la petite maison était ouverte, et elles attendaient, elles ouvraient la fenêtre (je dis ʺellesʺparce que ce sont deux jeunes femmes) ; et il y en a une qui prend du son, je ne sais pas comment on appelle ça, elleenregistre des tranches de vie de personnes qui acceptent de se laisser enregistrer ; et une autre jeune femme qui estgraphiste et qui pouvait croquer l’environnement ou faire des portraits. Donc elles ont fait tout ça pendant un mois etdemi, elles ont récupéré énormément de choses. Elles sont en train de le faire dans une banlieue bordelaise, elles vontle faire aussi dans une banlieue toulousaine. Dans un an à peu près, elles vont revenir en créant des salons d’écoute oùnous pourrons tous aller ; et si tout va bien, dans deux ans, <strong>Bergerac</strong> passe grâce à cette action sur France Culturependant deux mois – mais là il faut encore croiser les doigts pour finir le projet. Et puis ce que j’ai aimé dans cette actionen particulier aussi, c’est que depuis il y a sept nouveaux petits abonnés à la médiathèque, parce qu’ils ont écouté toutd’un coup des lectures. Et puis l’association Éclat de lire vient en partenariat, bénévolement, une fois par semaine, fairede la lecture à qui veut entendre et parler de leur projet, que l’on connaît depuis deux ans maintenant, à Monbazillac,chaque fois qu’ils font venir les jeunes éditeurs pour le livre jeunesse, et puis aussi quand ils font le troc du livre (ça, jecrois que maintenant les <strong>Bergerac</strong>ois connaissent).Voilà trois actions pour vous dire ce que font les professionnels des centres sociaux, ce qu’est leur quotidien et commentils sont présents pour soutenir les idées des habitants, pour faire émerger les projets novateurs, pour rechercher lesfinancements, parce que bien sûr il y a des financements internes, mais il y a ceux de la Caisse d’allocations familiales –Cécile en a parlé –, il y a aussi ceux des contrats urbains, il y a ceux aussi du fonds de participation des habitants, il y aparfois la participation financière des habitants eux-mêmes, tout n’est pas totalement gratuit. Je pense que dans ce queje vous ai exposé, vous avez vu le foisonnement de partenariat que ça supposait, aussi bien auprès des institutionnelscomme les travailleurs sociaux du Conseil général, du club de prévention, mais aussi comme le Rocksane et unemultitude d’associations que je ne vous citerai pas pour ne pas en oublier. En tout cas, ce que je peux vous dire, ce queje n’oublie pas, c’est la qualité du travail fourni par ces équipes et la volonté de garder du sens à ce travail, et ceci dansle respect des projets des habitants. Voilà, c’était une petite présentation non exhaustive des actions qui pouvaient êtremenées.Commune de <strong>Bergerac</strong> Séance du <strong>27</strong> <strong>JANVIER</strong> <strong>2011</strong> page 26
Maintenant, il nous reste à voter la délibération. Il faut comprendre que, dans la structuration des centres sociaux laCNAF, la Caisse nationale des allocations familiales, distingue l’animation globale de la logistique et des activités. Ils’agit de comprendre que l’animation globale est un principe politique avec une finalité de développement social local,mais c’est aussi une méthode participative et coopérative, et c’est dans un cadre contractuel avec la CNAF. Ladélibération s’inscrit dans cette animation globale telle que définie par la CNAF. Elle couvre une période du 1 er janvier<strong>2011</strong> au 31 décembre 2014. Elle conditionne le versement de deux prestations de service, l’une qui est appeléeʺFonction animation globale et coordinationʺ et une autre ʺAnimation collective familleʺ. Cette seconde prestation doitêtre portée par des référents famille, et il se trouve qu’il y a un référent famille par centre social. Le Conseil municipal estappelé à autoriser monsieur le maire à signer les six contrats de projets pluriannuels pour chacun des trois centres,puisque vous avez compris qu’il y avait deux prestations de service par centre. Voilà, j’ai mis moins de dix minutes…C’est un gag. C’est parce que je suis très bavarde. »M. LE MAIRE : « On ne vous a pas chronométrée, Mme AUBINEAU. Merci pour ce point de situation concernant lescentres sociaux sur notre ville, qui participent à cette priorité qui est la solidarité sur <strong>Bergerac</strong>. Est-ce qu’il y a desquestions ? Pas de questions. Je propose que nous votions. Qui vote contre ? Qui s’abstient ? Adopté à l’unanimité.Merci bien. »DELIBERATION ET VOTELes Caisses d’Allocations Familiales poursuivent une politique d’action sociale articulée autour de 2 finalités :. améliorer la vie quotidienne des familles, par une offre adaptée de services et d’équipements. mieux accompagner les familles, en particulier lorsqu’elles sont confrontées à des difficultés.Au travers de diagnostics partagés, elles prennent en compte les besoins des familles et les contributions despartenaires.Les habitants et usagers sont associés à l’expression des besoins sociaux et à la définition des modalités pour lessatisfaire.La couverture des besoins est recherchée par une implantation prioritaire des équipements sur des territoires qui en sontdépourvus.Les 3 Centres Sociaux de la Ville de <strong>Bergerac</strong> : Rive Gauche, Jean Moulin et La Brunetière, interviennent pour mettre enoeuvre des projets de développement social sur chacun de leur territoire.Leur rôle de coordination, d’acteur du lien familial et de la mixité sociale est reconnu par la Caisse d’AllocationsFamiliales de la Dordogne.La CAF apporte ainsi son concours au développement des équipements et des services de proximité, notamment pourles centres sociaux municipaux, via plusieurs conventions avec cet organisme.Prestations «Fonction Animation Globale et Coordination» et «Animation Collective Familles»• Prestation Fonction Animation Globale et CoordinationLes Centres Sociaux municipaux (Rive Gauche, Jean Moulin et La Brunetière) sont agréés «centres sociaux» par la CAFde la Dordogne pour les quatre missions suivantes :1)un équipement de quartier à vocation sociale globale,2) un équipement à vocation familiale et plurigénérationnelle,3) un lieu d’animation de la vie sociale,4) un lieu d’interventions sociales concertées et novatrices.Cet agrément «centre social» conditionne le versement de la prestation de service «Fonction Animation Globale etCoordination».Afin d’organiser les modalités de versement de cette prestation pour chaque centre, la CAF de la Dordogne a soumis àla Ville un contrat de projet.• Prestation Animation Collective FamillesComplémentaire de la prestation Animation Globale et Coordination, la prestation «Animation Collective Familles» estdestinée à soutenir de façon spécifique les actions collectives conduites par les centres sociaux au bénéfice des groupesfamiliaux.Elle est composée de 4 missions :1) Aider les familles à concilier vie familiale, vie professionnelle et vie socialeCommune de <strong>Bergerac</strong> Séance du <strong>27</strong> <strong>JANVIER</strong> <strong>2011</strong> page <strong>27</strong>