les communautés de communes ne sont pas le bon exemple : elles ne sont pas élues au suffrage direct, il y a toutes cesquestions-là à poser derrière, sur le suffrage direct ou pas, représentation ou pas, délégation jusqu’où. En même temps,ils sont en train d’essayer de tuer une structure qui était un territoire de projet, que sont les pays, où il y avaiteffectivement une idée nouvelle de pratique politique avec des territoires de projet et quelque chose qui estextrêmement intéressant que sont les conseils de développement. Tout ça est balayé dans un espèce de salmigondis oùon tend, encore une fois, à la recentralisation – c’est vraiment cet enjeu-là qui est très fort –, à des grosses métropoles,à des décisions extrêmement centralisées qui viennent d’en haut ; et là, qu’on le veuille ou non, la démocratie ons’assoira dessus. Je pense que tous ceux qui tiennent à l’enjeu démocratique ont intérêt à ne pas se laisser piéger pardes débats de frontière ou des choses comme ça, mais à être sur le fond de l’enjeu : comment on a une vraiedémocratie de proximité et comment on a un bon échelon de décision pour les décisions qui nous concernent sur unterritoire. Après, Claude, je ne tranche pas sur la commune, entre une commune de 100 habitants, 3 000, 10 000, je netrancherai pas. Il y a aussi des histoires à tenir compte. J’espère que ce débat-là on l’aura, même si on est un peu prispar le calendrier qui nous est imposé. »M. LE MAIRE : « Merci. Jean. »M. CHAGNEAU : « Juste une phrase. Vous avez parlé de 2013 ; je crois qu’avant 2013 il y aura 2012, et s’il y a uncertain changement, sur ce dossier particulièrement, j’espère que nous aurons tous assez de courage. »M. LE MAIRE : « Merci. M. FREL. »M. FREL : « Merci, monsieur le maire. Je m’éloigne de ce débat sur la communauté d’agglo pour revenir un petit peu surquelque chose qui a été abordé tout à l’heure par rapport directement au rapport qui nous est présenté dans cettedélibération, notamment à l’inquiétude que Mme BRANDELY a exprimée par deux fois ce soir au sujet de l’aéroport enparlant tout à l’heure de survie. C’est vrai qu’on est bien dans une mort clinique, puisque là on a un patient qui est sousperfusion, sous subvention. On note, et c’est une inquiétude que je voudrais relever, puisqu’apparemment on s’estemparé de la compétence aéroportuaire, on note une baisse du trafic de passagers en 2009. L’année 2010 se termine làaussi de nouveau en accentuant ce phénomène puisqu’on va arriver péniblement au-dessous de 260 000 passagerspour cette année. Par contre, on voit que le miracle économique n’est pas au rendez-vous, on voit que la piste va êtrerefaite pour 4 millions d’euros simplement, alors qu’elle devait durer des années et des années. Bref, j’ai un peu peur.En ce moment, on est sur quelque chose qui est du ʺDépenser plus pour transporter moinsʺ. Jusqu’où ? Il faudra bienqu’un jour ou l’autre on ait ce débat de jusqu’où. »M. LE MAIRE : « M. LHAUMOND avait demandé la parole. »M. LHAUMOND : « Je vais revenir en arrière. (Rires) Désolé. Je voudrais dire à Jean CHAGNEAU qu’il a entièrementraison et que, si on ne veut pas subir les choses, la meilleure façon c’est de gagner les élections. Si on gagne lesélections, on ne subit rien du tout, on peut faire les choses plus facilement. C’est tout le mal que je nous souhaite àtous.Je pense que le choix du bureau municipal comme lieu de débat n’est pas la bonne dimension. En ce qui me concerne,je n’y siège pas, je ne suis pas membre du bureau municipal, et pourtant je voudrais vraiment participer à un débat. Jepense qu’il faut élargir. »M. LE MAIRE : « On élargira, il n’y a pas de souci. »M. LHAUMOND : « Je pense qu’à un moment donné, quand on devra prendre les décisions, il faudra les prendre enConseil municipal et que tout le monde vote. Je ne suis pas pour la pensée unique, surtout quand on est désagréable.Je voudrais dire sur réforme des collectivités qu’il y a 15 000 syndicats intercommunaux qui vont disparaître, qui vontêtre rayés de la carte. Eux, ils ont fait leur preuve de fonctionnement. Jamais on n’a dit : ils n’ont pas d’argent, etc. Ilsont vécu. Je n’ai jamais vu un président de syndicat dire : ʺAh, ça ne va pas, on va s’en aller parce qu’on n’arrive pas àle gérer.ʺ Non, ils se sont battus, ils les gèrent les syndicats. Eh bien le gouvernement veut supprimer ces syndicats,parce que ça ne lui convient pas, parce que son objectif définitif en fait c’est qu’il n’y ait plus de communes, ou du moinsqu’elles n’aient plus aucune valeur, qu’elles n’aient plus aucun pouvoir ; c’est qu’il n’y ait plus de Départements (leconseiller territorial, c’est exactement pour faire sauter le Département) et à terme de Régions. Ça mettra le temps queça mettra, mais on n’aura plus de Régions ; on aura les super Régions, les super trucs, les super structures un petit peupartout. Voilà l’objectif, et croyez-moi que cet objectif ce n’est pas pour répondre aux besoins des populations, c’est pourrépondre aux besoins de la finance et du capitalisme. »M. LE MAIRE : « Merci, M. LHAUMOND, de cette intervention. Est-ce qu’il y en a d’autres qui veulent intervenir ? Bien.C’est difficile d’intervenir après l’intervention de M. LHAUMOND… Il n’y a pas de vote là-dessus, c’est un rapportd’activité. »DELIBERATIONConformément aux dispositions de l'article L 5211-39 du CGCT, le rapport d'activité 2009 de la Communauté deCommunes de <strong>Bergerac</strong> Pourpre est présenté au Conseil Municipal.Commune de <strong>Bergerac</strong> Séance du <strong>27</strong> <strong>JANVIER</strong> <strong>2011</strong> page 20
Le document transmis aux Élus comporte également un extrait des comptes administratifs 2009.Le Conseil Municipal prend acte de cette présentation.Avis favorable de la commission n°1 du 26/01/<strong>2011</strong>R.0481 - SAISON CULTURELLE 2010/<strong>2011</strong> AVENANT A LA CONVENTION DE PARTENARIAT ENTRE LECENTRE CULTUREL ET L'OPERA NATIONAL DE BORDEAUXACTE N°<strong>2011</strong>0007Rapporteur : Pascale LECOMTEPRESENTATION/INTERVENTIONSM. LE MAIRE : « Maintenant, nous passons au dossier nº 7, qui concerne la saison culturelle, et je demande à PascaleLECOMTE de bien vouloir nous présenter ce dossier. »Mme LECOMTE : « S’inscrivant dans la continuité du développement du réseau des Pôles partenaires et forts de leursexpériences et de leur volonté d’inscrire une politique de développement ambitieux, l’Opéra national de Bordeaux et laVille de <strong>Bergerac</strong> ont décidé de poursuivre leurs échanges respectifs pour la saison culturelle 2010/<strong>2011</strong>, et ce jusqu’au31 juillet <strong>2011</strong>. Au cours de cette saison, la Ville de <strong>Bergerac</strong> aura accueilli trois spectacles des trois forces artistiques del’Opéra, et les publics bergeracois seront à leur tour accueillis au Grand-Théâtre :- novembre 2010, un concert symphonique ;- février <strong>2011</strong>, le Chœur de l’Opéra national de Bordeaux ;- avril <strong>2011</strong>, ballet de l’Opéra national de Bordeaux ;- et fin avril <strong>2011</strong>, accueil des publics pour le Trouvère de Verdi à l’Opéra de Bordeaux.À cet effet, il est demandé au Conseil municipal d’autoriser monsieur le maire à signer l’avenant à la convention departenariat entre l’Opéra national de Bordeaux et la Ville de <strong>Bergerac</strong>. »M. LE MAIRE : « Merci. Y a-t-il des questions sur ce dossier ? Je vous conseille de réserver vos places, ce sera unexcellent moment, de grande qualité pour notre ville. Qui s’abstient ? Qui vote contre ? Donc tout le monde vote pour.Merci, adopté. »DELIBERATION ET VOTES'inscrivant dans la continuité du développement du réseau des « Pôles partenaires » et forts de leurs expériences et deleur volonté d'inscrire une politique de développement ambitieux, l'Opéra National de Bordeaux et la Ville de <strong>Bergerac</strong>ont décidé de poursuivre leurs échanges respectifs pour la saison culturelle 2010/<strong>2011</strong> et ce jusqu'au 31 juillet <strong>2011</strong>.Au cours de cette saison, la Ville de <strong>Bergerac</strong> accueillera trois spectacles des trois forces artistiques de l'Opéra et lespublics bergeracois seront accueillis au Grand-Théâtre:– le 5 novembre 2010 : Concert symphonique– le 9 février <strong>2011</strong> : Choeur de l'Opéra National de Bordeaux– Le 5 avril <strong>2011</strong> : Ballet de l'Opéra National de Bordeaux– le 29 avril <strong>2011</strong>: Accueil des publics bergeracois pour le Trouvère de VerdiA cet effet, il est demandé au Conseil Municipal d'autoriser Monsieur le Maire à signer l' avenant à la convention departenariat entre l'Opéra National de Bordeaux et la Ville de <strong>Bergerac</strong>.Avis favorable de la commission n°2 du 26/01/<strong>2011</strong>Adopté par 31 voix pour.R.0481 - MAI DES ARTS <strong>2011</strong> - ORGANISATIONACTE N°<strong>2011</strong>0008Rapporteur : Denis CARISSANPRESENTATION/INTERVENTIONSM. LE MAIRE : « Le Mai des Arts, M. CARISSAN. »Commune de <strong>Bergerac</strong> Séance du <strong>27</strong> <strong>JANVIER</strong> <strong>2011</strong> page 21