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DRDRBush dégoûtn 100 000 morts. En faisant une étude àpartir des déclarations d'<strong>en</strong>terrem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> Irak,la revue médicale The Lancet a mis <strong>en</strong> évid<strong>en</strong>ceune surmortalité dans le pays qui dépasse les100 000 personnes depuis l'invasion du payspar les "forces du bi<strong>en</strong>". Un chiffre que Blaira jugé "sévère". Rappelons qu'il s'agissait audépart de "v<strong>en</strong>ger" les 3000 morts des att<strong>en</strong>tatsde 2001. On <strong>en</strong> est donc à 30 morts arabespour une américaine. Les nazis p<strong>en</strong>dant laguerre ne tuai<strong>en</strong>t que dix civils pour chaqueAllemand tombé sous les balles de la Résistance.n Et maint<strong>en</strong>ant des OGM. Pour chercher les armes de destructionsmassives, les forces américaines n'ont pas hésité à détruire les champsdu pays. En dédommagem<strong>en</strong>t, les agriculteurs se sont vu offrir dessem<strong>en</strong>ces… qui ont donné des plantes stériles les obligeant aujourd'huià racheter des sem<strong>en</strong>ces. Quelles sont ces plantes stériles ? Des plantesOGM fournies par Monsanto ! Le nouveau gouvernem<strong>en</strong>t a aussi abrogél'ordre 81 de l'anci<strong>en</strong> régime qui interdisait le brevetage du vivant.(Politis, 25 novembre 2004)n Déserteurs. P<strong>en</strong>dant la guerre du Vietnam, plus de 50 000Etatsuni<strong>en</strong>s avai<strong>en</strong>t trouvé refugeau Canada et <strong>en</strong>viron 30 000y sont restés. Mais à l'époqueil s'agissait ess<strong>en</strong>tiellem<strong>en</strong>t d'appeléscar la conscription avait étérétablie. Cette fois-ci, ils sont déjàquelques dizaines à avoir passéla frontière, certains avant mêmed'avoir été <strong>en</strong> Irak, d'autres <strong>en</strong>profitant d'une permission.Interrogés sur la question de l'<strong>en</strong>gagem<strong>en</strong>tà l'armée, plusieurs ontrépondu qu'ils n'avai<strong>en</strong>t trouvéque ce moy<strong>en</strong> pour pouvoir financerleurs études.n Quatre milliards de dollars.Au début de l'occupation iraki<strong>en</strong>ne,le gouvernem<strong>en</strong>t US a annoncéque le coût de l'occupation étaitd'un milliard de dollars par mois.Il a annoncé début novembrequ'on <strong>en</strong> était maint<strong>en</strong>antà 4 milliards par mois.I S R A Ë LVanunuassigné àrésid<strong>en</strong>ceInterpellé dans un hôtel le12 novembre, Vanunu Mordechai,50 ans aujourd'hui, a été assignéà résid<strong>en</strong>ce chez lui. Le gouvernem<strong>en</strong>tisraéli<strong>en</strong> l'accuse d'avoircommuniqué des informationsà l'étranger sur la situationnucléaire du pays. Les associationsde souti<strong>en</strong> ont réagi <strong>en</strong>demandant au gouvernem<strong>en</strong>tisraéli<strong>en</strong> comm<strong>en</strong>t une personnequi vi<strong>en</strong>t de passer dix-huit ansloin du nucléaire (puisqu'<strong>en</strong> prison)pouvait dét<strong>en</strong>ir <strong>en</strong>core dessecrets ? Vanunu Mordechaia lancé un appel internationalpour dire qu'il souhaite quitterle pays, ce qu'on lui refuse.DRObjecteurs àla recherchemilitaireLa prés<strong>en</strong>ce des forces militairesespagnoles <strong>en</strong> Irak a permis delancer un débat au sein de larecherche et plus de mille chercheursespagnols ont lancé cetautomne un appel pour êtrereconnu "objecteurs à larecherche militaire". Leur appelprécise que "les guerres et toutesleurs conséqu<strong>en</strong>ces ne sont passeulem<strong>en</strong>t le fait des militaires,mais aussi des sci<strong>en</strong>tifiquesœuvrant à la conception d<strong>en</strong>ouvelles armes".En France, lors des Etats générauxde la recherche à Gr<strong>en</strong>oble,le 28 octobre dernier, des militantssont montés par surprise àla tribune pour dénoncer les li<strong>en</strong>s<strong>en</strong>tre la recherche et l'armée.La salle les a sifflés. Dans le rapportfinal de ces R<strong>en</strong>contres, sursoixande-dix pages, treize lignesseulem<strong>en</strong>t abord<strong>en</strong>t la questiondu li<strong>en</strong> avec l'armée simplem<strong>en</strong>tpour dire que "l'importance dessommes <strong>en</strong>gagées, celles deschoix sci<strong>en</strong>tifiques, sociaux etpolitiques sous-jac<strong>en</strong>ts font que laquestion des relations <strong>en</strong>trerecherche militaire et civile […]devrait être exposée avec la plusgrande clarté lors de la discussionde la loi de programmationsur la recherche". Du côté espagnol,les objecteurs à la recherchemilitaire vont plus loin : ils demand<strong>en</strong>tque les fonds de la recherchemilitaire soi<strong>en</strong>t transférés au civil.(CQFD, 15 novembre 2004)Forcede frappeQuelques voix se sont fait<strong>en</strong>t<strong>en</strong>dre à droite avant le débatsur le budget de la déf<strong>en</strong>se pourdemander l'ouverture d'un débatsur le gouffre financier que représ<strong>en</strong>tele mainti<strong>en</strong> de notre forcede frappe (3 milliards d'euros paran). Mais à l'Assemblée nationale,le 16 novembre, la réponse àété vive. Pour le député UMP,Antoine Carré, rapporteur pouravis des crédits nucléaires, "l'évolutiondu contexte géopolitiqueconduit à disposer d'un missile deportée significativem<strong>en</strong>t supérieureà celle nécessaire pouratteindre le cœur de l'ex-URSS".Paul Quilès, PS, pose la questionde savoir si au-delà de l'URSS,c'est la Chine que l'on vise ? Lasimulation des essais ? 5 milliardsd'euros de plus d'<strong>ici</strong> 2010.L'armée proteste timidem<strong>en</strong>t <strong>en</strong>espérant récupérer ces créditspour autre chose. Mais le débatn'aura pas lieu.I S T R E SCombi<strong>en</strong>d'armesillégales ?Samedi 13 novembre, <strong>en</strong>viron300 personnes ont bloqué symboliquem<strong>en</strong>tl'<strong>en</strong>trée de la baseaéri<strong>en</strong>ne d'Istres (Bouches-du-Rhône), à l'appel du Mouvem<strong>en</strong>tde la paix. Il s'agit, comme <strong>en</strong>Belgique, de promouvoir des"inspections citoy<strong>en</strong>nes". Unedélégation reçue par le colonelà la tête de la base a demandéà savoir combi<strong>en</strong> d'armesnucléaires sont stockés sur labase, lui rappelant que le tribunalDRPaixArmes nucléairesDes militairess'interrog<strong>en</strong>t !La revue Déf<strong>en</strong>se nationale deseptembre 2004 publie untexte du général H<strong>en</strong>ri B<strong>en</strong>tégatqui demande qu'un débat s'ouvresur la question tabou de la dissuasionnucléaire. Dans le mêm<strong>en</strong>uméro, le vice-amiral d'escadreThierry d'Arbonneau, commandantde la Force océanique stratégique,demande que cesse "lesil<strong>en</strong>ce assourdissant sur ce sujettabou". Les militaires s'interrog<strong>en</strong>tsur le fait que l'idée de voirleur pays détruit peut être réellem<strong>en</strong>tdissuasif pour des dictaturescomme aujourd'hui laCorée du Nord ou l'Iran. Il s'interrogeaussi sur l'efficacitéd'une arme coûteuse pour luttercontre de nouvelles formes deguérillas ou contre le terrorismeoù là il est sûr que ça ne marchepas. Dans la revue, NicoleGnesotto, directrice de l'Institutd'études de sécurité de l'UE, s'interrogeelle sur ce concept dansle cas d'une guerre comme cellequi a provoqué l'explosion de laYougoslavie. François Heisbourg,directeur de la Fondation nationalede la recherche stratégique,pose la question du désarmem<strong>en</strong>tnucléaire discuté au niveau internationalet jamais abordé dans ledébat politique français. Enfin,ces différ<strong>en</strong>ts auteurs pos<strong>en</strong>t laquestion de la déf<strong>en</strong>se europé<strong>en</strong>necoincée <strong>en</strong>tre les têtesnucléaires US <strong>en</strong>core prés<strong>en</strong>tes,les forces nucléaires britanniqueset françaises, les deux seuls paysà avoir misé sur la "dissuasion"nucléaire et sur le statut de neutralitéd'autres pays. En voilà desbonnes questions !international de La Haye estimeque la possession de telles armesest illégale. L'armée n'a pasrépondu. (L'Humanité,15 novembre 2004)Confér<strong>en</strong>ce de presse sur le site d’Istres... par unoff<strong>ici</strong>er U.S pour expliquer que la base sert de relaisaux avions des Etats -Unis.SILENCE N°318/319 Janvier 200591

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