les autoroutes permett<strong>en</strong>t une liaisonrapide. L'arrivée de l'euro a <strong>en</strong>core favoriséce mouvem<strong>en</strong>t de fond(s).Des r<strong>en</strong>contres ont été organisées àDie <strong>en</strong> 1998 pour étudier les solutionspossibles pour les jeunes qui veul<strong>en</strong>ts'installer. Les solutions sembl<strong>en</strong>t se trouververs un accès solidaire au foncier.Pour cela avai<strong>en</strong>t été invités deux GFA,groupem<strong>en</strong>ts fonciers agricoles, duPour les jeunesqui veul<strong>en</strong>ts'installer, lessolutionssembl<strong>en</strong>t setrouver vers unaccès solidaireau foncier.Larzac et du Pays Basque,qui ont expliqué leurfonctionnem<strong>en</strong>t. Il a étéétudié comm<strong>en</strong>t ét<strong>en</strong>drecette pratique à des activitésnon-agricoles, ce quipeut alors passer pardes SCI, sociétés civilesimmobilières (voir <strong>en</strong>cadrép. 58). Relier a alorslancé une association spécifiqueTerre de li<strong>en</strong>s <strong>en</strong>coopération avec différ<strong>en</strong>tsmouvem<strong>en</strong>ts comme la Confédérationpaysanne (5), la Fédérationnationale de l'agriculture biologique (6),le mouvem<strong>en</strong>t biodynamique (7) et laNef, la banque alternative (8). Cette associationtravaille actuellem<strong>en</strong>t autour dedeux axes : accompagner les collectifs quise mett<strong>en</strong>t <strong>en</strong> place par l'apport d'aidesjuridiques et comptables ; cela devraitdéboucher sur la rédaction d'un guidepratique ; le deuxième axe est celui dutemps : appr<strong>en</strong>dre à faire un planning quiintègre le temps nécessaire pour collecterune épargne <strong>en</strong> amont, puis à être prêtquand il s'agit d'acheter et de négocier lecomplém<strong>en</strong>t par un prêt dans un délaigénéralem<strong>en</strong>t très court.Concrètem<strong>en</strong>t, Relier a profité decette réflexion, puisque fin 2004, les associationsactuelles déménag<strong>en</strong>t dans unimmeuble acheté <strong>en</strong> SCI dans Crest. Danscet immeuble, les groupes disposerontd'un espace beaucoup plus grand avecquatre étages de 90 m 2 . Le rez-de-chausséereste pour le mom<strong>en</strong>t à attribuer,sachant que les autres groupes souhait<strong>en</strong>ty voir s'installer un projet associatif lié àla culture (peut-être un bar associatif).Artistes à la campagneDepuis 2000, Relier est de plus <strong>en</strong>plus soll<strong>ici</strong>tée pour part<strong>ici</strong>per au développem<strong>en</strong>tartistique et culturel <strong>en</strong> milieurural. Beaucoup de personnes travaill<strong>en</strong>tde manière dispersée et lacrise des intermitt<strong>en</strong>ts duspectacle a cruellem<strong>en</strong>t mis augrand jour que nombre de personnesviv<strong>en</strong>t dans des conditionstrès précaires. Beaucoupd'intermitt<strong>en</strong>ts viv<strong>en</strong>t à la campagneavec le RMI.En avril 2002, suite à l'embauched'une deuxième personne,Céline Schlumberger,des r<strong>en</strong>contres nationales ontété organisées à Clermont-Ferrand, sur le thème Culture et agricultureet cela a débouché sur un nouvel axe detravail au sein de Relier, Depuis cettedate, Relier a constitué un réseau de personnesintéressées et une deuxième r<strong>en</strong>contres'est t<strong>en</strong>ue sur le plateau deMillevaches, dans le Limousin, <strong>en</strong> septembre2004, avec 250 personnes.La réflexion est m<strong>en</strong>ée notamm<strong>en</strong>tavec l'<strong>en</strong>semble des groupes de Peuple etculture et avec OPALE, une association quia fait le même travail de recherche <strong>en</strong>milieu urbain (9). Relier travaille égalem<strong>en</strong>tavec l'UFISC, une association quiregroupe des intermitt<strong>en</strong>ts dans le domainedes arts vivants et des arts de la rue,association qui a un rôle syndical dans lalutte actuelle des intermitt<strong>en</strong>ts (10).Egalem<strong>en</strong>t part<strong>en</strong>aire, Arts et société unefédération nationales d'associationslocales qui regroup<strong>en</strong>t des artistes vivantdu RMI (11).Le travail m<strong>en</strong>é actuellem<strong>en</strong>t doit permettrede définir ce qu'est un emploi culturel<strong>en</strong> milieu rural et comm<strong>en</strong>t un telstatut peut permettre de résoudre la crisedes intermitt<strong>en</strong>ts. Les ministères de l'agricultureet de l'emploi ont donné suite.L'année 2005 va consister à effectuer uninv<strong>en</strong>taire des pratiques actuelles et deslimites qu'elles r<strong>en</strong>contr<strong>en</strong>t (<strong>en</strong> particulierle problème de la légalité) et devrai<strong>en</strong>t<strong>en</strong>suite déboucher sur des expérim<strong>en</strong>tationsd'accompagnem<strong>en</strong>t à la créationartistique avec la formation d'<strong>en</strong>cadrants.Au final, cela pourrait déboucher sur unc<strong>en</strong>tre de ressources et inciter les personnesà adopter des démarches plus collectivespour exister politiquem<strong>en</strong>t et culturellem<strong>en</strong>t.Alternatives ruralesRelier est donc le levain d'une multitudesde réflexions sur le monde rural,autant de pistes qui se cherch<strong>en</strong>t, s'expérim<strong>en</strong>t<strong>en</strong>tet se confront<strong>en</strong>t et que tout unchacun peut découvrir dans la revueAlternatives rurales. Une bonne ported'<strong>en</strong>trée pour ceux qui rêv<strong>en</strong>t d'une installationà la campagne et qui ne sav<strong>en</strong>tpas toujours comm<strong>en</strong>t s'y pr<strong>en</strong>dre.Michel Bernard nRelier, 10, rue Archinard, 26400 Crest,tél : 04 75 25 44 90.DRR<strong>en</strong>contres Culture et Agriculture 2004.SILENCE N°318/31960Janvier 2005(5) Confédération paysanne, voir page 14.(6) FNAB, 40, rue de Malte, 75011 Paris cedex 05, tél :01 43 38 39 70.(7) Mouvem<strong>en</strong>t de l'agriculture biodynamique, 5,place de la Gare 68000 Colmar, tél : 03 89 24 36 41.(8) La Nef, 114 bld du 11-Novembre-1918, 69626Villeurbanne cédex, tél : 0 811 90 11 90.(9) OPALE, 45, rue des Cinq-Diamants, 75013 Paris,tél : 01 45 65 20 00.(10) UFISC, 11, rue des Olivettes, 44000 Nantes.(11) Arts et société, 1, rue de l'Evéché, 16000Angoulême.
EmploisAnne Borel et Jean-Jacques Magnanont créé AJ Services <strong>en</strong> 1994, sousforme de SARL puis de SCOP,société coopérative ouvrière de production,afin d'accompagner ceux et cellesqui souhait<strong>en</strong>t créer leur activité. A priori,ils n'intervi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t pas sur le choix del'activité, mais essai<strong>en</strong>t de montrer lesobstacles à surmonter, comm<strong>en</strong>t déterminerun parcours, comm<strong>en</strong>t être autonomeet responsable sur son projet, comm<strong>en</strong>tdonner du s<strong>en</strong>s à son projet.AJ Services intervi<strong>en</strong>t principalem<strong>en</strong>tdans le Val de Drôme, sur un territoire limité,car il est important, pour apporter uneaide, de bi<strong>en</strong> connaître son milieu, lesréseaux, ce qui existe déjà… Concrètem<strong>en</strong>t,les g<strong>en</strong>s qui font appel à AJ Services sont à90% au chômage ou au RMI.AJ services s'intéresse principalem<strong>en</strong>tà la petite <strong>en</strong>treprise et aide des personnesqui cherch<strong>en</strong>t une démarche différ<strong>en</strong>te decelle développée par les chambres ducommerce et de l'industrie. Ce sont desg<strong>en</strong>s qui ont une idée et une <strong>en</strong>vie, pasforcém<strong>en</strong>t des âmes d'<strong>en</strong>trepr<strong>en</strong>eurs.AJ service leur appr<strong>en</strong>d à cerner un projet :quels sont les obstacles, quelle structureconvi<strong>en</strong>t le mieux (association, <strong>en</strong>treprise…),dans quelle culture s'inscrit lemétier, quelles expéri<strong>en</strong>cessont nécessaires… Comm<strong>en</strong>tfaire une étude de marché ?A quels besoins répond-on ?De quelles compét<strong>en</strong>cesavons-nous besoin ? Avecqui doit-on travailler ?Comm<strong>en</strong>t calculer le prix dece que l'on produit ? AJServices leur montre aussil'importance du côté humaindans l'<strong>en</strong>treprise, comm<strong>en</strong>tles bonnes relations <strong>en</strong>amont ou <strong>en</strong> aval ont unimpact sur la viabilité d'un projet.Sur une c<strong>en</strong>taine de personnesconseillées par an, il n'y a jamais eu jusqu'àmaint<strong>en</strong>ant de blocage parce qu'unprojet prés<strong>en</strong>terait une éthique discutable.Par contre, des idées se sont révéléesirréalistes et certains chang<strong>en</strong>t deprojet <strong>en</strong> route ou ne se lanc<strong>en</strong>t jamais.SolsticeEn réflexion avec de nombreux autresgroupes qui font le même g<strong>en</strong>re d'accompagnem<strong>en</strong>t,AJ Services s'est r<strong>en</strong>du compteque le conseil ne suffit pas et qu'il fautsouv<strong>en</strong>t aller plus loin. Ils ont donc créé<strong>en</strong> 2001 une deuxième structure, Solstice,une coopérative d'emploi et d'activité, quifonctionne égalem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> SCOP. Il s'agitpour celle-ci d'héberger des activités économiques<strong>en</strong> pr<strong>en</strong>ant <strong>en</strong> charge l'<strong>en</strong>cadrem<strong>en</strong>tadministratif (salaires, bureaux,comptabilité analytique…) permettant aucréateur d'une activité de se consacrerplus au lancem<strong>en</strong>t de son projet, tout <strong>en</strong>bénéf<strong>ici</strong>ant de l'accompagnem<strong>en</strong>t au seinde la SCOP.Le porteur de projet se retrouve alorssalarié de la SCOP, ce qui légalem<strong>en</strong>t r<strong>en</strong>dle gérant de la SCOP responsable d'uneév<strong>en</strong>tuelle défaillance de l'activité. Il y adonc un risque évid<strong>en</strong>t et pour le limiterdes règles bi<strong>en</strong> précises à respecter : lecréateur d'activité doit déjà avoir une activitépot<strong>en</strong>tielle, il s'<strong>en</strong>gage sur un prévisionnelà respecter sur six mois, moy<strong>en</strong>nantquoi il bénéf<strong>ici</strong>e d'un contrat de travail(qui peut comm<strong>en</strong>cer à une heure parmois !)… Au bout de ce délai, trois possibilités: l'arrêt de l'activité parce que leLe porteurde projet seretrouve alorssalarié de laSCOP, avec desrègles bi<strong>en</strong>précisesà respecter.Ma petite <strong>en</strong>trepriseLes coopératives d'emploi et d'activités peuv<strong>en</strong>tvous aider à franchir les obstaclesde la création de votre activité.prévisionnel n'a pas étéatteint et que le projet nesemble pas fiable, un<strong>en</strong>ouvelle période d'essaiavec un nouveau prévisionnel,souv<strong>en</strong>t avec uneadaptation du projet <strong>en</strong>fonction des premiersrésultats, soit <strong>en</strong>fin l'indép<strong>en</strong>dancedu projetquand l'affaire semblebi<strong>en</strong> partie. Celui qui arecours à ces servicesperd dans l'histoirequelques avantages accordés aux créateursd'<strong>en</strong>treprises, mais gagne un conforténorme : il n'est pas noyé sous l'administratif,il bénéf<strong>ici</strong>e de conseils, il peut testerà sa propre vitesse, il vit sa propreautonomisation, et surtout, il ne seretrouve pas seul face à de multiples problèmesinhér<strong>en</strong>ts au démarrage d'uneactivité. Cela peut même permettre der<strong>en</strong>contrer d'autres personnes ayant <strong>en</strong>viede travailler dans le même secteur et dedévelopper une activité collective… sousforme de SCOP.Depuis le début de Solstice, 95 personnesont signé un contrat, 42 personnessont parties dont neuf ont créé leur <strong>en</strong>treprise(dont deux SCOP), 11 ont fait unretour à l'emploi <strong>en</strong> dev<strong>en</strong>ant salarié, 22ont quitté <strong>en</strong> changeant de projet. Il yactuellem<strong>en</strong>t 59 "<strong>en</strong>trepr<strong>en</strong>eurs salariés".Les échecs coût<strong>en</strong>t à Solstice qui abénéf<strong>ici</strong>é heureusem<strong>en</strong>t d'aides institutionnellespour pallier à une partie de cerisque. Trois <strong>en</strong>trepr<strong>en</strong>euses salariéesdevrai<strong>en</strong>t <strong>en</strong>trer dans la SCOP commeassociées, ayant été convaincues de la justessede la démarche. Elle part<strong>ici</strong>peront aucapital aux côtés des deux fondateurs etde l'association des Amis de Solstice, uneassociation qui regroupe actuellem<strong>en</strong>t 42personnes, qui sont autant de personnesressourcespour ceux qui se lanc<strong>en</strong>t dansl'av<strong>en</strong>ture.Solstice compte maint<strong>en</strong>ant cinq salariés"perman<strong>en</strong>ts" sur Crest et deux surNyons, soit 3,5 équival<strong>en</strong>ts plein-temps.Ce g<strong>en</strong>re de coopératives d'emploi etd'activité s'est fortem<strong>en</strong>t développé danstoute la France, avec le souti<strong>en</strong> desrégions et du Fonds social europé<strong>en</strong> (1).Michel Bernard nAJ Services, 10, rue Archinard, 26400 Crest,tél : 04 75 25 18 48.Solstice, 10, rue Archinard, 26400 Crest,tél : 04 75 25 32 30.(1) Il y <strong>en</strong> a pratiquem<strong>en</strong>t dans chaque départem<strong>en</strong>t.Elles sont actuellem<strong>en</strong>t fédérées nationalem<strong>en</strong>t dansdeux structures. Un livre vi<strong>en</strong>t d'être publié : Salariéssans patron de Béatrice Poncin, animatrice d'une tellecoopérative <strong>en</strong> Savoie, aux éditions du Croquant.Poll<strong>en</strong>-ScopCréée <strong>en</strong> septembre 2001, Poll<strong>en</strong> estl'aboutissem<strong>en</strong>t d'une réflexion m<strong>en</strong>éeau sein d'Asfodel (association d'éducationpopulaire affiliée à l'union Peuple et culture).Une quarantaine de personnes a parrainéla création <strong>en</strong> sout<strong>en</strong>ant ou <strong>en</strong> financantla constitution du capital social de la scopPoll<strong>en</strong> (Société coopérative ouvrière deproduction). Elle fonctionne selon le mêmeprincipe que Solstice.Trois ans après sa création, plus de soixantepersonnes ont testé leur activité.Actuellem<strong>en</strong>t Poll<strong>en</strong> compte une quarantained'<strong>en</strong>trepr<strong>en</strong>eurs salariés dans des domainesd'activités très divers : informatique, multimédia,artisanat d'art, m<strong>en</strong>uisiers, métiersdu bâtim<strong>en</strong>t, confection de plats cuisinés,transformation de produits alim<strong>en</strong>taires,formateurs dans divers domaines, débardage<strong>en</strong> traction animale, <strong>en</strong>treti<strong>en</strong> de jardin…n Poll<strong>en</strong>-Scop, Alain Grange, François Aubert ouPhilippe Augereau, quartier Montfleury, 07170Saint-Germain, tél : 04 75 94 87 72.SILENCE N°318/31961Janvier 2005
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