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nous refusons à lui ajouter des matièresgrasses même autorisées : pas de beurre,pas de crème, pas de lait ou autre et doncpas de ganache, mais le maximum de chocolatet d’ingrédients végétaux. Ainsiaimons-nous tout spécialement fabriquerles pralinés, qui sont composés de noisettesou d’amandes grillées à cœur oudes deux, puis broyées en versant uncaramel vigoureux et très parfumé : lapâte obtenue, onctueuse et de goût prononcéest le fameux praliné. Et nousrecherchons aussi des associations degoûts simples et délicieux : chocolat etnoix, chocolat et miel, orange et bergamote,mandarine verte, chocolat miel etplantes, à la clairette de Die, au marronconfit, au nougat, au pain d’épices, à lacerise séchée... Nous utilisons la fameusepâte de cacao Kaoka bio-équitable quitient son goût onctueux et fort desmeilleures fèves de cacao d’origines pureset du sucre roux naturel».Les vertusdu chocolatLe chocolat noir ne donne pas de «crisede foie», au contraire, il fait baisser le tauxde cholestérol total et augmente légèrementcelui du «bon cholestérol» qui évite lesdépôts de graisse sur les pa rois des artères.Enfin grâce à ses polyphénols, il protège lesvaisseaux sanguins et diminue les risquesde maladies cardio-vasculaires. Le chocolatest un anti-dépresseur réputé, et il apporteune sensation d’euphorie et une dosed’énergie importante.SaldacUne vitrine ouverteSix personnes travaillent en pleinesaison, de septembre à Pâques. Le reste del’année, deux artisans chocolatiers œu -vrent à l’atelier avec lui : Paul et Benja -min. Devant vos yeux, ils préparent lesdifférentes recettes et expliquent lessecrets de fabrication de leur chocolatnoir, rustique.Dans cette rue piétonne de Crest,l’Atelier du chocolatier participe de façontrès dynamique à la vie du quartier avecdes expositions de peintures.Dans un décor de bateau espagnol duseizième siècle naviguant sur la route desépices, Paul Keruel est intarissable lorsqu’ilraconte l’histoire des fèves de cacaoet de leur commerce : «Le dieu du chocolatQuetzalcoalt, descendant des aztèques,s’embarque incognito à bord d’une caravellede l’Espagnol Christophe Colomb,qui venait d’envahir le Mexique et dedécouvrir en même temps le chocolat. Ildébarque en Espagne et de là sillonnel’Europe pour apporter la fabuleuse gourmandise».S’il est vrai qu’il n’est pas parfaitementécologique de consommer des produitsà base de matières importées, oubliez-leun moment et consommez en bonneconscien ce le chocolat de l’Atelier duchocolatier.Sylviane Poulenard nL’Atelier du chocolatier, 32, rue Archinard,26400 Crest, tél : 04 75 25 01 94.Saldac, Solidarité Amérique latinepour le développement autonomedes communautés, créée audébut de l’année 2000, est uneorganisation française humanitaireà but non lucratif, qui fait du commerceéquitable. Elle travaille enrelation avec des communautésindiennes et paysannes du Pérou,dans des zones rurales pauvres etisolées, pour faciliter l’accès de leurRécolte de café.Cultures en terrasse.production agricole et artisanale sur le marché européen.Le but de Saldac est d’améliorer les conditions de vie des populations vivant dans les zones isolées,faisant en sorte que les petits producteurs échappent au monopole des intermédiaires locauxqui offrent des prix si bas qu’ils couvrent à peine les coûts de production initiaux.En mai 2002, l’association crée Saldac sarl, qui prend en charge la partie commerciale. Il s’agitd’être plus compétent au niveau de l’achat et de la vente des divers produits, pour en écouler unmaximum et venir vraiment en aide aux petits producteurs avec qui Saldac travaille. Saldac estmembre de Minga, association qui regroupe plusieurs acteurs du commerce équitable en France(importateurs, distributeurs, boutiques), dans un but de sensibilisation du public, mais aussi deréflexion sur les enjeux actuels du commerce équitable en France et en Europe.Saldac diffuse le café El Palomar, bio certifié Ecocert.n Saldac, 14, allée du Vallon, 26200 Montélimar, tél : 04 75 51 06 54.DRDRAgrobiodrômeAAgribiodrôme, structure de promotionde l’agriculture biologique,Laurence Malaret s’occupeactuellement exclusivement des cantinesbio. Agribiodrôme a inscrit le développementde la restauration collectivebio dans ses actions en s’appuyant surl’expérience déjà développée par leCIVAM du Gard.Jusqu’à maintenant, Agribiodrôme atravaillé avec une maison de retraite àLoriol, une maison familiale rurale àDivajeu, dans quelques collèges et écolesprimaires (conception de repas, actionséducatives).Depuis 2002, Agribiodrôme a proposéau conseil général de la Drôme demener l’action Manger bio en organisantdes journées de sensibilisation auprès desélus, des parents d’élèves, du personneldes établissements scolaires (directeurs,enseignants, intendants, cuisiniers) surplusieurs territoires : Val de Drôme,Diois, Baronnies, nord Drôme… Des établissementsscolaires ont confirmé leurintérêt pour la démarche. Ils ont étéaccompagnés pour que leurs programmespédagogiques prennent en compte desthèmes sur l’alimentation, l’agriculture etl’environnement, ceci afin que les élèvessoient sensibilisés à ces notions dans ladurée.Il s’agit non seulement de faire évoluerles comportements alimentaires, maisaussi de promouvoir un développementlocal de l’agriculture biologique en favorisantau maximum une consommationlocale des produits issus du territoire.Depuis la rentrée 2004, six grossesactions sont en cours : l’accompagnementde sites pilotes, la réalisation de «guidespour agir», l’organisation d’opérations«clés en main», l’organisation de journéestechniques ou stages, la contributionà l’organisation d’un approvisionnementde proximité en partenariat avecCorabio et Bioconvergence Rhône-Alpes.SILENCE N°318/31920Janvier 2005

Agribio et développement localCantines bioDepuis 2002, Agribiodrôme fait la promotiondes repas bio en structure collective. Un moyend’accompagner le développement de l’agriculturebiologique déjà bien implantéedans le département.Accompagnementdes établissementsUn secteur en pleindéveloppementl La restauration hors foyer représente aujourd’hui,5,6 milliards de repas par an dont 2,5 milliards derepas pour la restauration commerciale et 3,1 milliardsde repas pour la restauration collective ; cela représenteun chiffre d’affaires annuel de 47 milliards d’euros.Dans ce secteur, la restauration scolaire représente 991millions de repas.l La restauration collective bio est évaluée à 2 millionsde repas en 2003, soit quatre fois plus qu’en 2000. Uneprogression importante mais cela reste encore bienminime.l Pour la région Rhône-Alpes on estime à 115 000 lenombre de repas bio servis dans les établissements scolaires.1% des établissements de la région ont servi aumoins un repas bio.Revue Alternatives Bio n°27, juillet 2004.En dehors de l’accompagnement dessites, le travail en amont reste conséquent: diagnostic de l’établissement pourévaluer ses capacités à mettre en place desrepas bio, étude auprès du personnel decuisine pour connaître sa motivation, rencontresavec les enseignants et avec lespersonnes qui accompagnent les tempsrepas pour les aider à monter un projetéducatif.Laurence Malaret a eu une approchetrès concrète en se rendant dans les cuisinesd’un établissement scolaire : «je suisallée au lycée de Die pour voir commentl’équipe de cuisine travaillait les produits,mieux connaître le type d’approvisionnement,l’équilibre produits frais ou produitstout préparés, le temps de travail, lematériel et échanger avec eux. Ils commencentà 6 h et tout doit impérativementêtre prêt à 11h45, ce qui peut mettreune certaine pression».Aujourd’hui la démarche est portéepar Agribiodrôme, mais la demande doitaussi venir des établissements qui porterontleurs projets sur la durée. Récemment,les établissements de type collègeen Drôme ont fait l’objet d’un appel àprojet avec l’équipe du Centre départementalde documentation pédagogique.Pour le moment, le collège de LaChapelle-en-Vercors a été choisi commesite pilote pour l’an prochain, d’autres enont émis le souhait oralement. Dans cetteopération, il est indispensable que tousles partenaires soient partants : infirmière,proviseur, cuisiniers, intendant…Le volet éducatif est indissociable duvolet restauration pour que le projet soitbien accepté par les élèves. De même queles établissements doivent s’engager dansune démarche durable afin de pérenniserce type d’actions.Pour rendre les établissements autonomesdans leur démarche, l’objectif estde créer un guide méthodologique.Concernant les cuisiniers, personnesclés dans la réussite d’un projet, en 2003-2004, une formation de deux jours étaitorganisée avec Adabio (Isère). Elle a touchédouze cuisiniers. En 2005, deux journéeset demi seront proposées sur l’ensemblede la région Rhône-Alpes.Les diététiciennes ne sont pasoubliées puisqu’il est important qu’ellessoient informées sur l’ensemble du projetet sur les méthodes de préparation culinairespermettant la maîtrise des coûts(associations céréales/légumineuses, cuissonset produits utilisés dans la cuisinebio comme les graines germées, lesalgues, le seitan…).Depuis 2003, circule une expositionde sensibilisation : «le fabuleux destind’un aliment bio».Résoudre la questionde l’approvisionnementL’approvisionnement en produits bioest souvent un des freins pour les collectivitéshabituées à leur plate-formed’achat livrant en une seule fois (avecgarantie sanitaire et sécurité de livraison).Les producteurs et les transformateurs deproduits biologiques en Rhône-Alpes souhaitantapprovisionner le marché de larestauration collective (avec les mêmesgaranties que les fournisseurs classiques)ont été recensés et quatre structures relaispour l’approvisionnement ont été identifiées.Le but est de réduire le nombre d’interlocuteurspour les établissements souhaitantmettre en œuvre des repas bios etpermettre une gestion centralisée descommandes au niveau des quatre platesformes.En dessous de 100 couverts la collectivitépasse par le GAB (groupement dedéveloppement de l’agriculture biologique)qui centralise et livre directement.Modification deshabitudes alimentairesLes premières expériences montrentqu’il n’est pas toujours facile de changerles habitudes de la restauration collective.A la maison familiale rurale de Divajeupar exemple, si, au début, les élèvesétaient plutôt réfractaires, au bout de sixà huit repas, leur comportement alimentaireavait changé et les élèves redemandaientce type d’action. Les repas s’accompagnaientd’explications données soitpendant le repas soit la veille et tout aulong de l’année grâce à un programmeéducatif élaboré avec les enseignants.De même, certains intendants ontestimé que les rations indiquées dans lesmenus du Printemps bio 2004 étaientinsuffisantes. Le dialogue a montré qu’ils’agissait d’un manque d’information surl’usage de la viande dont la quantité a étérécemment diminuée dans le cadre duplan national nutrition. Dans les menusbio, il ne s’agit pas d’éliminer complètementla viande, mais il est possible dansun repas de la remplacer en associant uneSILENCE N°318/31921Janvier 2005

Agribio et développem<strong>en</strong>t localCantines bioDepuis 2002, Agribiodrôme fait la promotiondes repas bio <strong>en</strong> structure collective. Un moy<strong>en</strong>d’accompagner le développem<strong>en</strong>t de l’agriculturebiologique déjà bi<strong>en</strong> implantéedans le départem<strong>en</strong>t.Accompagnem<strong>en</strong>tdes établissem<strong>en</strong>tsUn secteur <strong>en</strong> pleindéveloppem<strong>en</strong>tl La restauration hors foyer représ<strong>en</strong>te aujourd’hui,5,6 milliards de repas par an dont 2,5 milliards derepas pour la restauration commerciale et 3,1 milliardsde repas pour la restauration collective ; cela représ<strong>en</strong>teun chiffre d’affaires annuel de 47 milliards d’euros.Dans ce secteur, la restauration scolaire représ<strong>en</strong>te 991millions de repas.l La restauration collective bio est évaluée à 2 millionsde repas <strong>en</strong> 2003, soit quatre fois plus qu’<strong>en</strong> 2000. Uneprogression importante mais cela reste <strong>en</strong>core bi<strong>en</strong>minime.l Pour la région Rhône-Alpes on estime à 115 000 l<strong>en</strong>ombre de repas bio servis dans les établissem<strong>en</strong>ts scolaires.1% des établissem<strong>en</strong>ts de la région ont servi aumoins un repas bio.Revue Alternatives Bio n°27, juillet 2004.En dehors de l’accompagnem<strong>en</strong>t dessites, le travail <strong>en</strong> amont reste conséqu<strong>en</strong>t: diagnostic de l’établissem<strong>en</strong>t pourévaluer ses capacités à mettre <strong>en</strong> place desrepas bio, étude auprès du personnel decuisine pour connaître sa motivation, r<strong>en</strong>contresavec les <strong>en</strong>seignants et avec lespersonnes qui accompagn<strong>en</strong>t les tempsrepas pour les aider à monter un projetéducatif.Laur<strong>en</strong>ce Malaret a eu une approchetrès concrète <strong>en</strong> se r<strong>en</strong>dant dans les cuisinesd’un établissem<strong>en</strong>t scolaire : «je suisallée au lycée de Die pour voir comm<strong>en</strong>tl’équipe de cuisine travaillait les produits,mieux connaître le type d’approvisionnem<strong>en</strong>t,l’équilibre produits frais ou produitstout préparés, le temps de travail, lematériel et échanger avec eux. Ils comm<strong>en</strong>c<strong>en</strong>tà 6 h et tout doit impérativem<strong>en</strong>têtre prêt à 11h45, ce qui peut mettreune certaine pression».Aujourd’hui la démarche est portéepar Agribiodrôme, mais la demande doitaussi v<strong>en</strong>ir des établissem<strong>en</strong>ts qui porterontleurs projets sur la durée. Récemm<strong>en</strong>t,les établissem<strong>en</strong>ts de type collège<strong>en</strong> Drôme ont fait l’objet d’un appel àprojet avec l’équipe du C<strong>en</strong>tre départem<strong>en</strong>talde docum<strong>en</strong>tation pédagogique.Pour le mom<strong>en</strong>t, le collège de LaChapelle-<strong>en</strong>-Vercors a été choisi commesite pilote pour l’an prochain, d’autres <strong>en</strong>ont émis le souhait oralem<strong>en</strong>t. Dans cetteopération, il est indisp<strong>en</strong>sable que tousles part<strong>en</strong>aires soi<strong>en</strong>t partants : infirmière,proviseur, cuisiniers, int<strong>en</strong>dant…Le volet éducatif est indissociable duvolet restauration pour que le projet soitbi<strong>en</strong> accepté par les élèves. De même queles établissem<strong>en</strong>ts doiv<strong>en</strong>t s’<strong>en</strong>gager dansune démarche durable afin de pér<strong>en</strong>niserce type d’actions.Pour r<strong>en</strong>dre les établissem<strong>en</strong>ts autonomesdans leur démarche, l’objectif estde créer un guide méthodologique.Concernant les cuisiniers, personnesclés dans la réussite d’un projet, <strong>en</strong> 2003-2004, une formation de deux jours étaitorganisée avec Adabio (Isère). Elle a touchédouze cuisiniers. En 2005, deux journéeset demi seront proposées sur l’<strong>en</strong>semblede la région Rhône-Alpes.Les diétét<strong>ici</strong><strong>en</strong>nes ne sont pasoubliées puisqu’il est important qu’ellessoi<strong>en</strong>t informées sur l’<strong>en</strong>semble du projetet sur les méthodes de préparation culinairespermettant la maîtrise des coûts(associations céréales/légumineuses, cuissonset produits utilisés dans la cuisinebio comme les graines germées, lesalgues, le seitan…).Depuis 2003, circule une expositionde s<strong>en</strong>sibilisation : «le fabuleux destind’un alim<strong>en</strong>t bio».Résoudre la questionde l’approvisionnem<strong>en</strong>tL’approvisionnem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> produits bioest souv<strong>en</strong>t un des freins pour les collectivitéshabituées à leur plate-formed’achat livrant <strong>en</strong> une seule fois (avecgarantie sanitaire et sécurité de livraison).Les producteurs et les transformateurs deproduits biologiques <strong>en</strong> Rhône-Alpes souhaitantapprovisionner le marché de larestauration collective (avec les mêmesgaranties que les fournisseurs classiques)ont été rec<strong>en</strong>sés et quatre structures relaispour l’approvisionnem<strong>en</strong>t ont été id<strong>en</strong>tifiées.Le but est de réduire le nombre d’interlocuteurspour les établissem<strong>en</strong>ts souhaitantmettre <strong>en</strong> œuvre des repas bios etpermettre une gestion c<strong>en</strong>tralisée descommandes au niveau des quatre platesformes.En dessous de 100 couverts la collectivitépasse par le GAB (groupem<strong>en</strong>t dedéveloppem<strong>en</strong>t de l’agriculture biologique)qui c<strong>en</strong>tralise et livre directem<strong>en</strong>t.Modification deshabitudes alim<strong>en</strong>tairesLes premières expéri<strong>en</strong>ces montr<strong>en</strong>tqu’il n’est pas toujours facile de changerles habitudes de la restauration collective.A la maison familiale rurale de Divajeupar exemple, si, au début, les élèvesétai<strong>en</strong>t plutôt réfractaires, au bout de sixà huit repas, leur comportem<strong>en</strong>t alim<strong>en</strong>taireavait changé et les élèves redemandai<strong>en</strong>tce type d’action. Les repas s’accompagnai<strong>en</strong>td’explications données soitp<strong>en</strong>dant le repas soit la veille et tout aulong de l’année grâce à un programmeéducatif élaboré avec les <strong>en</strong>seignants.De même, certains int<strong>en</strong>dants ontestimé que les rations indiquées dans lesm<strong>en</strong>us du Printemps bio 2004 étai<strong>en</strong>tinsuffisantes. Le dialogue a montré qu’ils’agissait d’un manque d’information surl’usage de la viande dont la quantité a étérécemm<strong>en</strong>t diminuée dans le cadre duplan national nutrition. Dans les m<strong>en</strong>usbio, il ne s’agit pas d’éliminer complètem<strong>en</strong>tla viande, mais il est possible dansun repas de la remplacer <strong>en</strong> associant uneSILENCE N°318/31921Janvier 2005

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