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DéchetsL O N D R E STri sélectifSur un “dépôt” qui occupeune superficie de près de deuxhectares et demi et qui comprendun personnel de 700 agents (…)il entre quinze à vingt voiturespar heure, jour et nuit, toute l’année(…) les détritus et rebutsamenés sont répartis en deuxcatégories différentes : lesordures végétales ou organiqueset les ordures sèches (…) lamajeure partie des ordures végétalesest directement déchargéedans un chaland amarré le longdu quai. Il y en a 852 qui sontdestinés à transporter ces orduresjusqu’à certains villages situésaux bords de la Tamise où desfermiers les rachètent commeengrais (…)”. Certains déchetstrop mélangés vont en incinérateur“on recueille avec soins lescendres que les briquetiers rachètent”.Le reste est “envoyé auxmagasins de triage, vaste hangarcouvert, d’une vingtaine demètres de longueur où s’agite unearmée de vieillards, d’enfants etde femmes surtout”. “Le papierque l’on trouve en assez grandequantité est réuni en paquets de250 kg et envoyé en Allemagneou en Hollande (…) les bons bouchonssont retaillés, les mauvaisréduits en poudre servent à lafabrication des paillasson et dulinoléum. Les bouteilles d’eau noncassées sont en général rachetéespar des maisons de gros (…) Unentrepreneur paie pour avoir ledroit d’emporter toutes les boîtesen fer blanc, (…) la ferraille et laficelle”. Nous sommes à Londresen 1895 (article paru à l’époquedans la revue Nature). Commequoi nous n’avons guère fait deprogrès dans la gestion de nosdéchets ! Si ce n’est qu’aujourd’huiils sont plus complexes etplus toxiques.Recyclageen panneDepuis août 2005, la loi obligeceux qui vendent des appareilsélectroménagers à accepter leretour des appareils usagés afinde faciliter le recyclage de cesencombrants. Une étude faitepar l’UFC-Que Choisir ? un anaprès dans 1303 points de ventemontre que 53% d’entre euxrefusent de reprendre les anciensappareils.DirectiveeuropéennedangereuseOfficiellement, l’Union européennes’apprête à adopter une déréglementationdes emballages pourpermettre aux entreprises d’avoirtoutes les formes d’emballagepossible pour éviter la place perduedu fait du vide parfois observéactuellement et aussi pourmieux coller “aux besoins desconsommateurs”. Différentesassociations, dont le Cniid, sontintervenus pour protester : cettedéréglementation risque de provoquerune multiplication desformes, pour des raisons de marketingessentiellement, la multiplicationdu suremballage allantjusqu’aux emballages individualisés…et va remettre en cause desSemainepour laréductiondes déchetsCette semaine, organiséepar l’ADEME, Agencede l’environnement et dela maîtrise de l’énergie,se déroulera du 3 au 11novembre 2007.Des initiatives sont proposéespar les collectivités, lesétablissements scolaires,les associations… Programmesur le site internet :www.reduisonsnosdechets.fr.Que faire du mercure ?Union européenne a interdit l’usage du mercure, un métal lourdL’ particulièrement toxique. Le 28 juin 2007, le Conseil desministres de l’environnement s’est penché sur la question suivante :que faire du mercure disponible ? Un collectif d’associations dont,en France, le Cniid, Centre national d’information indépendante surles déchets, demandent au minimum l’interdiction de son exportationet un stockage sous surveillance. Les ONG dénoncent les exportationsvers les pays les plus pauvres où le mercure provoque des contaminationsgraves. Elles demandent que cette interdiction s’applique égalementaux composés mercuriels pour éviter la tentation de passer parce biais pour se débarrasser d’un déchet gênant et dangereux.Cniid, 21, rue Alexandre-Dumas, 75011 Paris, tél : 01 55 78 28 60.politiques intelligentes commeen Allemagne où les bouteilles deboisson sont forcément en verre,de seulement quelques formatsdifférents pour pouvoir êtreréutiliser n’importe où et éviterde coûteux transports derecyclage. Cniid, 21, rueAlexandre-Dumas, 75011 Paris,tél : 01 55 78 28 60.Recyclage ouréutilisation ?Si le recyclage constitue uneéconomie évidente de matièrepremière, le débat reste ouvertsur d’autres domaines. Du faitdes distances parcourues pourassurer ce recyclage (selonl’Ademe, un tiers des poids lourdscirculant en France transportentdes déchets !), le bilan énergétiqueet donc celui sur lesémissions de gaz à effet de serre,peut être très négatif… non parrapport à une fabrication, maispar rapport à des solutions deréutilisation. L’exemple desressourceries qui favorisent laréutilisation locale dans uncertain nombre de domainesdevrait servir d’exemple pourétudier comment généraliser laréutilisation… quand on ne peutempêcher la production.B R E T A G N EPollutionà la dioxineDes échantillons de lait collectésen Ille-et-Vilaine, dans leMorbihan et en Loire-Atlantique,présentaient, début août, des tauxanormaux de dioxine (jusqu’à13 picogrammes alors que lalimite autorisée en Franceest de 3). Le lait des exploitationsconcernées a été confisquéet des recherches sont menéespour connaître l’origine desdioxines… le plus souvent présentesdans les fuméesdes incinérateurs.P U Y - D E - D Ô M EManifestationcontrel’incinérateurL’agglomération de Clermont-Ferrand compte 710 médecins.468 d’entre eux ont signé unappel dénonçant les risquessanitaires que pose l’incinérationet conteste la volonté de l’agglomérationde construire une usineà Beaulieu. Malgré cela, les éluss’entêtent, estimant qu’il n’y apas d’autres solutions. Laréduction des déchets à la sourcen’a pourtant pas été prise encompte dans le plan d’éliminationdes déchets départemental.Une manifestation contrel’incinérateur est organisée lesamedi 6 octobre à 14h30 devantle conseil général, rue Saint-Esprit à Clermont-Ferrand.Cciipac, Collectif contrel’implantation d’un incinérateurà proximité de l’agglomérationclermontoise, chemin du petitGandaillat, 63000 Clermont-Ferrand, tél : 04 73 28 39 02ou 06 08 99 05 65.SILENCE N°350 Octobre 200724

EnvironnementLa pollution invisible du RhôneLe Grand Large est un vaste pland’eau, en amont de Lyon, où lesamateurs peuvent s’exercer auxsports de voile. Comme le parc de MiribelJonage voisin et ses nombreux lacs, il sertde réservoir d’eau pour la communautéurbaine de Lyon en cas de pollution del’eau du Rhône. Aujourd’hui, on peuty voir, comme partout au bord du fleuve,des pancartes qui annoncent “l’extractionde tout produit de l’eau pour la consommationhumaine ou animale est interdite”. Lapollution au PCB, qui touche le Rhônedepuis une vingtaine d’années, a réussi àpasser au-delà des barrières symboliques :là aussi, les poissons présentent des tauxalarmants de ces molécules proches desdioxines.Un produit MonsantoLes PCB (polychlorobiphényles) sontdes molécules artificielles mises au pointpar la multinationale Monsanto dans lesannées 30. Aux Etats-Unis, elles étaientvendues sous la marque Aroclor, enFrance sous le nom de Pyralène. Les PCBont été utilisés pour leur propriété à résisterà des températures plus élevées queles huiles de moteur. Ils ont ainsi été utilisésmassivement dans les transformateursélectriques, les condensateurs, dans dessystèmes hydrauliques et d’échange thermique.Les PCB présentent la particularitéd’être facilement solubles dans les solvantsorganiques…Multiples accidentsAlors que plus d’un million de tonnesont été commercialisées dans le monde,on s’est rendu compte assez vite que cesmolécules très stables avaient l’inconvénientde passer dans les graisses et d’yrester… d’où leur accumulation le longdes chaînes alimentaires.En 1978, à Taiwan, plus de 2000 personnessont contaminées par l’ingestiond’huile contenant des PCB. En 1982, l’incendied’un transformateur à Silkwoth,aux Etats-Unis, provoque une contaminationmassive. Cet incendie va conduire,en 1985, à l’interdiction des PCB auxEtats-Unis.En France, à partir de 1977, lesusages de PCB sont progressivement restreintset il n’est plus autorisé que commehuiles dans les transformateurs. En 1984,un accident dans une centrale thermique,Une grave pollution aux PCB descend lentementles eaux du Rhône depuis une vingtaine d’années…et atteint aujourd’hui, la Méditerranée.au Havre, provoque l’écoulement d’unetonne de PCB dans un atelier : des ouvrierssont touchés. Le 14 janvier 1985,un incendie se déclare dans un transformateurse trouvant dans un immeuble àReims. 200 personnes sont contaminées,l’immeuble sera rasé. Un incendie dansun transformateur de l’usine hydroélectriquede Cusset, à Villeurbanne, près deLyon, le 29 juin 1986, relâche un nuagechargé de dioxines. Cinq cents personnesy sont exposées. La coupe est pleine et, le1 er juillet 1986, les PCB sont définitivementinterdits (1).Que faire des stocks ?Au moment de l’interdiction, EDFestime qu’il y a des PCB dans plus de11 000 de ses transformateurs… et dansenviron 100 000 transformateurs privésdispersés dans les différentes usines.Le gouvernement confie alors à l’usineTrédi, dans la zone industrielle deSaint-Vulbas, au bord du Rhône, à côté dela centrale nucléaire de Bugey, la missionde brûler sous très haute température cesmolécules toxiques. En théorie, si lesPCB sont brûlés à plus de 1400°C, on évitela formation de dioxines. L’usine peutalors en brûler 5000 tonnes par an. Sescapacités seront progressivement revues àla hausse. L’usine est alors présentée commeétant propre. Mais entre la théorie etla pratique…Lente pollutionRapidement, la Fédération Rhône-Alpes de protection de la nature (FRAP-NA) interroge les autorités sur le fonctionnementde l’usine, craignant unepollution du Rhône. Progressivement, lesautorisations de rejets de l’usine sont revuesà la baisse et aujourd’hui, l’usineTrédi (groupe Séché depuis 2002) se voitobligée d’aller vers le rejet zéro.Des analyses réalisées par des pêcheursmontrent pourtant l’arrivée d’unepollution au niveau des graisses des poissons.Le 14 octobre 2005, le préfet de régionpublie un arrêté interdisant laconsommation de poisson du Rhôneentre l’usine Trédi et Lyon. De nouveauxarrêtés sont pris au fur et à mesure queles analyses montrent que les poissonssont contaminés en aval. L’interdiction estétendue jusqu’à Vienne (Isère), puisValence (Drôme), puis Avignon (Vaucluse),enfin le 7 août 2007, l’interdictiona été portée jusqu’à l’estuaire enCamargue… soit plus de 250 km de pollution!Les analyses montrent une pollutionde quatre à dix fois supérieure aux limitesautorisées, avec des records pour les poissonsde fond qui fouillent dans les vaseset les sédiments. Trédi a accusé des rejetssauvages dans le fleuve, mais les analysesmontrent un triplement de la pollutionentre l’amont et l’aval de l’usine.Les analyses sur les poissons permettentde découvrir d’autres pollutionsignorées jusqu’alors. En particulier, laprésence de dioxines provenant le plusprobablement du ruissellement de l’eaude pluie sur les résidus provenant des incinérateurs.Les institutions officielles (Cemagref,Diren…) ont mis en place des mesures desurveillance et d’analyse, mais mesurer lapollution ne l’arrête pas. Vu la durée devie des PCB, on peut penser que le Rhônerestera contaminé, avec ou sans nouvellepollution, pendant encore de nombreusesannées.Principe de précaution?Ainsi une molécule mise au point parMonsanto dans les années 30, interditedans les années 80, continue son œuvrede destruction aujourd’hui. Voilà quinous annonce des perspectives inquiétantes: aujourd’hui, la même firmeMonsanto essaie de nous imposer sesOGM, mais aussi son sucre artificiel,l’Aspartame (2), et d’autres produits chimiquesdont nous ne mesurerons les effetssans doute pas avant des années.Francis Vergier ■(1) Silence n°84, 14 septembre 1986.(2) Molécule inventée en 1974, commercialisée en1976… elle fait l’objet de nombreuses suspicionsdepuis 1980. The Ecologist de septembre 2005 yconsacre un dossier.SILENCE N°350 Octobre 200725

DéchetsL O N D R E STri sélectifSur un “dépôt” qui occupeune superf<strong>ici</strong>e de près de deuxhectares et demi et qui compr<strong>en</strong>dun personnel de 700 ag<strong>en</strong>ts (…)il <strong>en</strong>tre quinze à vingt voiturespar heure, jour et nuit, toute l’année(…) les détritus et rebutsam<strong>en</strong>és sont répartis <strong>en</strong> deuxcatégories différ<strong>en</strong>tes : lesordures végétales ou organiqueset les ordures sèches (…) lamajeure partie des ordures végétalesest directem<strong>en</strong>t déchargéedans un chaland amarré le longdu quai. Il y <strong>en</strong> a 852 qui sontdestinés à transporter ces orduresjusqu’à certains villages situésaux bords de la Tamise où desfermiers les rachèt<strong>en</strong>t comme<strong>en</strong>grais (…)”. Certains déchetstrop mélangés vont <strong>en</strong> incinérateur“on recueille avec soins lesc<strong>en</strong>dres que les briquetiers rachèt<strong>en</strong>t”.Le reste est “<strong>en</strong>voyé auxmagasins de triage, vaste hangarcouvert, d’une vingtaine demètres de longueur où s’agite unearmée de vieillards, d’<strong>en</strong>fants etde femmes surtout”. “Le papierque l’on trouve <strong>en</strong> assez grandequantité est réuni <strong>en</strong> paquets de250 kg et <strong>en</strong>voyé <strong>en</strong> Allemagneou <strong>en</strong> Hollande (…) les bons bouchonssont retaillés, les mauvaisréduits <strong>en</strong> poudre serv<strong>en</strong>t à lafabrication des paillasson et dulinoléum. Les bouteilles d’eau noncassées sont <strong>en</strong> général rachetéespar des maisons de gros (…) Un<strong>en</strong>trepr<strong>en</strong>eur paie pour avoir ledroit d’emporter toutes les boîtes<strong>en</strong> fer blanc, (…) la ferraille et laficelle”. Nous sommes à Londres<strong>en</strong> 1895 (article paru à l’époquedans la revue Nature). Commequoi nous n’avons guère fait deprogrès dans la gestion de nosdéchets ! Si ce n’est qu’aujourd’huiils sont plus complexes etplus toxiques.Recyclage<strong>en</strong> panneDepuis août 2005, la loi obligeceux qui v<strong>en</strong>d<strong>en</strong>t des appareilsélectroménagers à accepter leretour des appareils usagés afinde faciliter le recyclage de ces<strong>en</strong>combrants. Une étude faitepar l’UFC-Que Choisir ? un anaprès dans 1303 points de v<strong>en</strong>temontre que 53% d’<strong>en</strong>tre euxrefus<strong>en</strong>t de repr<strong>en</strong>dre les anci<strong>en</strong>sappareils.Directiveeuropé<strong>en</strong>nedangereuseOff<strong>ici</strong>ellem<strong>en</strong>t, l’Union europé<strong>en</strong>nes’apprête à adopter une déréglem<strong>en</strong>tationdes emballages pourpermettre aux <strong>en</strong>treprises d’avoirtoutes les formes d’emballagepossible pour éviter la place perduedu fait du vide parfois observéactuellem<strong>en</strong>t et aussi pourmieux coller “aux besoins desconsommateurs”. Différ<strong>en</strong>tesassociations, dont le Cniid, sontinterv<strong>en</strong>us pour protester : cettedéréglem<strong>en</strong>tation risque de provoquerune multiplication desformes, pour des raisons de marketingess<strong>en</strong>tiellem<strong>en</strong>t, la multiplicationdu suremballage allantjusqu’aux emballages individualisés…et va remettre <strong>en</strong> cause desSemainepour laréductiondes déchetsCette semaine, organiséepar l’ADEME, Ag<strong>en</strong>cede l’<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t et dela maîtrise de l’énergie,se déroulera du 3 au 11novembre 2007.Des initiatives sont proposéespar les collectivités, lesétablissem<strong>en</strong>ts scolaires,les associations… Programmesur le site internet :www.reduisonsnosdechets.fr.Que faire du mercure ?Union europé<strong>en</strong>ne a interdit l’usage du mercure, un métal lourdL’ particulièrem<strong>en</strong>t toxique. Le 28 juin 2007, le Conseil desministres de l’<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t s’est p<strong>en</strong>ché sur la question suivante :que faire du mercure disponible ? Un collectif d’associations dont,<strong>en</strong> France, le Cniid, C<strong>en</strong>tre national d’information indép<strong>en</strong>dante surles déchets, demand<strong>en</strong>t au minimum l’interdiction de son exportationet un stockage sous surveillance. Les ONG dénonc<strong>en</strong>t les exportationsvers les pays les plus pauvres où le mercure provoque des contaminationsgraves. Elles demand<strong>en</strong>t que cette interdiction s’applique égalem<strong>en</strong>taux composés mercuriels pour éviter la t<strong>en</strong>tation de passer parce biais pour se débarrasser d’un déchet gênant et dangereux.Cniid, 21, rue Alexandre-Dumas, 75011 Paris, tél : 01 55 78 28 60.politiques intellig<strong>en</strong>tes comme<strong>en</strong> Allemagne où les bouteilles deboisson sont forcém<strong>en</strong>t <strong>en</strong> verre,de seulem<strong>en</strong>t quelques formatsdiffér<strong>en</strong>ts pour pouvoir êtreréutiliser n’importe où et éviterde coûteux transports derecyclage. Cniid, 21, rueAlexandre-Dumas, 75011 Paris,tél : 01 55 78 28 60.Recyclage ouréutilisation ?Si le recyclage constitue uneéconomie évid<strong>en</strong>te de matièrepremière, le débat reste ouvertsur d’autres domaines. Du faitdes distances parcourues pourassurer ce recyclage (selonl’Ademe, un tiers des poids lourdscirculant <strong>en</strong> France transport<strong>en</strong>tdes déchets !), le bilan énergétiqueet donc celui sur lesémissions de gaz à effet de serre,peut être très négatif… non parrapport à une fabrication, maispar rapport à des solutions deréutilisation. L’exemple desressourceries qui favoris<strong>en</strong>t laréutilisation locale dans uncertain nombre de domainesdevrait servir d’exemple pourétudier comm<strong>en</strong>t généraliser laréutilisation… quand on ne peutempêcher la production.B R E T A G N EPollutionà la dioxineDes échantillons de lait collectés<strong>en</strong> Ille-et-Vilaine, dans leMorbihan et <strong>en</strong> Loire-Atlantique,prés<strong>en</strong>tai<strong>en</strong>t, début août, des tauxanormaux de dioxine (jusqu’à13 picogrammes alors que lalimite autorisée <strong>en</strong> Franceest de 3). Le lait des exploitationsconcernées a été confisquéet des recherches sont m<strong>en</strong>éespour connaître l’origine desdioxines… le plus souv<strong>en</strong>t prés<strong>en</strong>tesdans les fuméesdes incinérateurs.P U Y - D E - D Ô M EManifestationcontrel’incinérateurL’agglomération de Clermont-Ferrand compte 710 médecins.468 d’<strong>en</strong>tre eux ont signé unappel dénonçant les risquessanitaires que pose l’incinérationet conteste la volonté de l’agglomérationde construire une usineà Beaulieu. Malgré cela, les éluss’<strong>en</strong>têt<strong>en</strong>t, estimant qu’il n’y apas d’autres solutions. Laréduction des déchets à la sourc<strong>en</strong>’a pourtant pas été prise <strong>en</strong>compte dans le plan d’éliminationdes déchets départem<strong>en</strong>tal.Une manifestation contrel’incinérateur est organisée lesamedi 6 octobre à 14h30 devantle conseil général, rue Saint-Esprit à Clermont-Ferrand.Cciipac, Collectif contrel’implantation d’un incinérateurà proximité de l’agglomérationclermontoise, chemin du petitGandaillat, 63000 Clermont-Ferrand, tél : 04 73 28 39 02ou 06 08 99 05 65.SILENCE N°350 Octobre 200724

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