notice historique de Macornay - Cegfc

l h 26 a en terrains plantés, 19 a en broussailles et 2 a en sablières, d'un revenu cadastral de 27,593 fr. ;contribution en principal 4641 fr.Le sol, très fertile et rendant dix fois la semence, produit du blé, de l'orge, de l'avoine, du maïs,des légumes secs, des pommes de terre, du chanvre, beaucoup de fruits et de très bonne qualité,des vins rouges et blancs, du foin et des fourrages artificiels.On importe les trois quarts des céréales, et on importe les cinq sixièmes des vins. Le revenu réeldes propriétés est de 2 fr. 50 c. pour cent.On élève dans la commune des chevaux, des bêtes à cornes, des chèvres, des moutons, des porcsqu'on engraisse , des mulets et des ânes pour l'usage des moulins seulement. 100 ruchesd'abeilles. L'agriculture y fait beaucoup de progrès.Les habitants fréquentent habituellement les marchés de Lons-le-Saunier.On trouve sur le territoire, de la marne non exploitée, des gravières, des carrières de pierre ordinaire àbâtir, de bonne qualité exploitées, des carrières de pierre de taille, dont on a abandonné l'exploitation , dela pierre à chaux, des sablières et du tuf.On compte dans la commune : 4 moulins à farine, dont 2 à trois tournants et 2 à deux tournants ; 2huileries ; 2 battoirs à blé ; un chalet à Macornay, dans lequel on fabrique annuellement 6500 Kg defromage, façon Gruyère, et un autre chalet au hameau de Vaux, où l'on en fait 2000 kg.Papeterie Mervant : Créée en 1850, par M. Mervant, sur l'emplacement d'une huilerie, elle est située endehors du village, sur le bord du chemin de Lons-le-Saunier à Montfleur. Un canal, dérivé du ruisseau duSavignard, met en mouvement les deux cylindres. On y fabrique des papiers pour le pliage et des cartonsJacquard, qui sont exportés à Lyon et à Lons-le-Saunier. Elle occupe deux ouvriers par jour.Etablissement des orphelines ou maison de la Providence : Cet établissement, fondé vers 1840,principalement par M. Roland, directeur du grand séminaire à Lons-le-Saunier, a pour butl'éducation gratuite des jeunes orphelines de la campagne. Les bâtiments, agrandissuccessivement, renferment environ 90 élèves. Une chapelle, décorée avec autant de goût quede simplicité, a été bénite par Mgr. l'évêque de Saint-Claude, au mois d'août 1855. Les jeunespersonnes reçoivent dans la maison, l'instruction élémentaire, en même temps qu'on les formeaux diverses occupations propres à leur sexe. Comme le travail est la principale ressource del'établissement, tous les genres d'occupation des femmes de ménage et des ouvrières y sontexercés : le tricotage, la couture, la lingerie, le blanchissage, le repassage, la broderie, le glacédes corporaux, le confectionnement d'habits pour hommes et pour femmes, et toutes lesparticularités d'ouvrages qui se rattachent à ces diverses industries. La culture du cœur par lavertu et la piété, autant que celle de l'intelligence, sont l'objet des soins les plus assidus, et de lasurveillance la plus exacte. Il n'y a que les enfants qui ne sont pas très pauvres qui paient unerétribution. Les conditions d'admission se traitent de gré à gré avec M elle Lorain, qui dirige cetétablissement avec autant de zèle que de capacité.Biens communaux : une église , un ancien cimetière à l'entour ; un cimetière établi en 1842, entreMacornay et Courbouzon ; un puits communal avec pompe ; un oratoire à l'est du village, et unautre au hameau de Vaux, dédié à Notre-Dame ; 4 fontaines à Macornay ; une place publiquedevant l'église , et 59 h 64 a de friches, terrain planté de saules, et terres, d'un revenu cadastral de212 fr. ; le hameau de Vaux a 86 h 86 a de pâtures, d'un revenu cadastral de 170 fr. Il n'y a nimaison commune, ni presbytère. Le curé, l'instituteur et l'institutrice laïque , occupent desbâtiments loués par la commune. Les écoles sont fréquentées en hiver par 83 garçons et 35filles.Bois communaux : 58 h 92 a ; coupe annuelle, l h .Date : 20/02/2013 Cegfc : Centre d’entraide généalogique de Franche-Comté Page : 4