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S!lenceN°348Eté20074 €6 FSDéboulonneursLa publicité reculePeinture verteBonheuret développementdurableAlternativesen région Centre

S!l<strong>en</strong>ceN°348Eté20074 €6 FSDéboulonneursLa publ<strong>ici</strong>té reculePeinture verteBonheuret développem<strong>en</strong>tdurableAlternatives<strong>en</strong> région C<strong>en</strong>tre


SommaireAlternatives<strong>en</strong> région C<strong>en</strong>treDossier coordonné par Matthieu BarbarouxDécroissanceLa petite Ménardière 4Solidarités localesLes riches jardins des pauvres 11Le Chi<strong>en</strong>d<strong>en</strong>t : de la mauvaise herbe<strong>en</strong>tre les pavés 15CultureUn art donné par la nature 18De l’Anar Circus au Cirque Bidon 23DroitsLes <strong>en</strong>fants ont au moins une maison 27SantéUne institution r<strong>en</strong>versante 31PassionEt le buis devi<strong>en</strong>t toupie 35MédiasMadame S!l<strong>en</strong>ce 38LivresLa Niche, librairie anarcho-itinérante 39MédiasRadio-Béton,cim<strong>en</strong>t des paroles <strong>en</strong> libertés 40Après de belles piques, L’Aiguillonest émoussé 41DéboulonneursLes procès fleuriss<strong>en</strong>t, la pub reculede Guillaume Gamblin et David Sterboul 50Peinture verteLe bonheur est-il dans le développem<strong>en</strong>tdurable ?de Michel Bernard 55Bulletin d’abonnem<strong>en</strong>t page 63Brèvesdu dossier7 Agriculture8 Bio9 Habitat13 Solidaritéslocales16 Politique17 Femmes-Hommes20 Environnem<strong>en</strong>t22 Culture26 Education29 Solidaritésinternationales34 Santé35 Paix37 Energie42 MédiasBrèves44 Vu de l’intérieur44 Alternatives49 Société49 Paix52 Nucléaire53 Energies53 Climat54 Environnem<strong>en</strong>t56 Nord-Sud56 Femmes-Hommes57 Santé58 Politique58 Annonces60 Courrier61 LivresAux lectriceset lecteursde la région C<strong>en</strong>treDepuis 1982, la revue S!l<strong>en</strong>ce essaied’animer le débat sur les valeurs de l’écologie,des alternatives de terrain et de la nonviol<strong>en</strong>ce.Elle essaie de donner la parole à celleset ceux qui p<strong>en</strong>s<strong>en</strong>t que la société actuelle n’estpas une fatalité.C’est <strong>en</strong> 1997 que nous avons lancé le conceptde numéros régionaux. Nous avons ainsi publié :■ Alsace (n°218),■ Bretagne (n°259-260),■ Limousin (n°265-266),■ Rhône (n°272-273),■ Normandie (n°278-279),■ Isère (n°285-286),■ Aquitaine (n°291-292)■ Franche-Comté (n°298-299)■ Bouches-du-Rhône/Vaucluse (n°305-306)■ Poitou-Char<strong>en</strong>tes (n°312-313)■ Drôme-Ardèche (n°318-319)■ Nord-Pas-de-Calais (n°325-326)■ Ariège-Hautes-Pyrénées (n°331)■ Paris (n°337)■ Var-Alpes-Maritimes (n°342)La région C<strong>en</strong>tre fait donc l’objet du seizièmedossier régional.Si vous découvrez S!l<strong>en</strong>ce avec ce numéro, précisonsque la revue ressemble habituellem<strong>en</strong>t à ladeuxième partie de ce numéro, avec un dossierthématique <strong>en</strong> première partie (voir les numérosdisponibles <strong>en</strong> avant-dernière page).Sachez aussi que nous ne sommes pas habituellem<strong>en</strong>t<strong>en</strong> kiosque, que l’on nous trouve dans lesmagasins bio et quelques librairies, et que le plussimple pour poursuivre la route avec nous est<strong>en</strong>core l’abonnem<strong>en</strong>t.Aux autres lectriceset lecteursLe dossier de ce mois est “transversal” dans lamesure où nous avons essayé de faire une listela plus complète possible de ce qui se passe dansla région C<strong>en</strong>tre.Beaucoup d’adresses où chacun peut choisir cequi lui semble correspondre à sa définition desalternatives. Du fait du temps de collecte de cesadresses et de la fluctuation du milieu des alternatives,certaines sont sans doute déjà dépassées.Des adresses personnelles figur<strong>en</strong>t dans ce numéro.Par politesse, il faut toujours pr<strong>en</strong>dre r<strong>en</strong>dezvousavant de vous r<strong>en</strong>dre à l’une de celles-ci.Nous devrions <strong>en</strong> principe poursuivre notre tourde France par la Haute-Garonne et le Gers, puisla Seine-Saint-D<strong>en</strong>is, puis Savoie et Haute-Savoie…La préparation de ces numéros demande un grostravail pour la collecte des adresses. Si vous êtesintéressés pour aider à un tel projet dans votrerégion, pr<strong>en</strong>ez contact avec nous pour <strong>en</strong> discuterles modalités.En collaboration avec nous, les éditions du P’titGavroche devrait lancer une collection de guidesrégionaux fin 2007, réactualisant et complétantles numéros de S!l<strong>en</strong>ce parus. Premiers guidesannoncés : la Bretagne et le Rhône.SILENCE N°348 été 20072


Tout <strong>en</strong> bas du parc naturel régional de la Br<strong>en</strong>ne, là où la d<strong>en</strong>sité des étangsest beaucoup moins forte, se cache le petit hameau de Lignac.Les têteaux (1) p<strong>en</strong>chés sur le bord des petites routes serp<strong>en</strong>tinesparaissai<strong>en</strong>t me regarder, intrigués par ce voyageur pressé qui semblaitchercher quelqu’un dans le bocage, derrière les bouchures.Un soleil généreux s’attaquait à laneige tombée violemm<strong>en</strong>t deuxjours auparavant, se battait sil<strong>en</strong>cieusem<strong>en</strong>tavec l’ombre pour réduire lesglaces <strong>en</strong> proclamant “la campagne à brasouverts”, cette maxime de La PetiteMénardière. Un nichoir et la m<strong>en</strong>tionRefuge LPO à l’<strong>en</strong>trée des quatre bâtim<strong>en</strong>tsme rappelèr<strong>en</strong>t les chants d’oiseauxqui précédai<strong>en</strong>t la douce et joyeusevoix de Chantal sur le répondeur. Bi<strong>en</strong> ausud du départem<strong>en</strong>t de l’Indre et au bordde notre périmètre abstrait de reportages,Philippe et Chantal Doyelle m’att<strong>en</strong>dai<strong>en</strong>ttranquillem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> vaquant, de temps àautre, à leurs divers travaux.Hôtes de cet Accueil paysan, éleveursde races anci<strong>en</strong>nes d’ânes et de chèvres,fabricants de fromages v<strong>en</strong>dus au marchéde Lignac, nos interlocuteurs font assurém<strong>en</strong>tbi<strong>en</strong> des choses passionnantes quidépass<strong>en</strong>t mais aussi s’articul<strong>en</strong>t si pertinemm<strong>en</strong>tavec le simple objet de notrev<strong>en</strong>ue : l’habitat écologique.Par la bouinotteLa famille Doyelle habitait <strong>en</strong> Sologne.Chantal était assistante sociale etPhilippe travaillait dans la logistique dugroupe d’armem<strong>en</strong>t Lagardère ! Philippe,qui s’apprêtait à dev<strong>en</strong>ir objecteur deconsci<strong>en</strong>ce si l’armée le déclarait apte, sevoit <strong>en</strong>registré comme souti<strong>en</strong> de familleet arrive comme jeune père sur le marchédu travail. Alors que c’était un travail“100% à l’opposé de mes idées et bi<strong>en</strong> loin dela nature, il fallait absolum<strong>en</strong>t que jebosse”, Philippe s’investit dans le syndicalisme(CGT) et p<strong>en</strong>sait <strong>en</strong>core pouvoirchanger les choses de l’intérieur. Faisant“passer” leurs vies salariales diff<strong>ici</strong>les, lesépoux Doyelle sont totalem<strong>en</strong>t investisdans une vie associative, culturelle etsportive très riche. Co-animateurs de l’associationLes Gouets (2), forte de 160adhér<strong>en</strong>ts, ils part<strong>ici</strong>pèr<strong>en</strong>t aux nombreusesrecherches <strong>en</strong>treprises par legroupe sur les traditions populaires, lesrecettes oubliées ou les races et légumesdu terroir disparus.Après 20 ans à Matra, Philippe refuserasa médaille du travail pour construireavec sa compagne et l’aide d’ami-e-s“quelque chose qui corresponde à nos idées,à nos <strong>en</strong>vies d’un retour à la nature où produiredes choses saines, à la création d’unlieu de vie sympa et accueillant du monde”.L’âne savant etla malice de la chèvreC’est <strong>en</strong> 1996 que la famille Doyelleachète à la comtesse de Beauchamp lesquatre bâtisses de cette ferme, une dép<strong>en</strong>dancedu château voisin. Ils respectèr<strong>en</strong>talors la règle d’or qu’ils s’étai<strong>en</strong>t fixée :rechercher un lieu pas trop cher et “plusjamais d’emprunt où tu repars dans un circuitoù tu n’es plus maître de toi et qui tepousse à n’importe quoi”. Philippe restaurece qui devi<strong>en</strong>dra la maison principale,tandis que Chantal, ayant conservé sonDRtravail, assure principalem<strong>en</strong>t l’<strong>en</strong>tréerégulière d’arg<strong>en</strong>t.“On voulait travailler <strong>en</strong> bio tout <strong>en</strong> nele proclamant pas. Sinon tu te fais cataloguer; dans le monde rural la bio, c’est laville, et tu passes pour un donneur deleçon”. Par le biais du Fongecif (<strong>en</strong> 1994,à Matra) (3), Philippe a fait un stage <strong>en</strong>agriculture bio à la ferme de Sainte-Marthe. Puis il part<strong>ici</strong>pe à un stage sur lesénergies r<strong>en</strong>ouvelables, organisé par leCivam (4). C’est un stage pratique, organisépar un regroupem<strong>en</strong>t d’agriculteursavec un spécialiste de l’Ademe (5) quiprés<strong>en</strong>te un comparatif des coûts énergétiquesde la ferme. A cela s’ajout<strong>en</strong>t desformations sur le tas, les débats et laSILENCE N°348 été 20075DRrecherche de matériaux bios, les copainset les bouquins et puis l’inspiration puiséeauprès d’une architecte qui travaille pourle parc naturel.“Nous sommes pour les méthodes naturelleset non pour la bio à tout prix. Notrerestauration respecte les traditions locales.Et il y a aussi de la découverte dans notredémarche, il faut ouvrir les yeux et voir lestraces du passé” précis<strong>en</strong>t-ils. Ainsi lapierre, le bois, la chaux, la laine de moutonsont privilégiés et complétés par leliège, le chanvre ou le lin. C’est l’av<strong>en</strong>ture.Quand ils demand<strong>en</strong>t des r<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>tssur la maturité du mélange chauxet chanvre pour l’isolation murale, lecariste leur répond : “ça ressemble à laconsistance des fesses de la Castafiore”.Combinant rapidem<strong>en</strong>t leur installation<strong>en</strong> campagne avec une activité pastorale,Chantal et Philippe se voi<strong>en</strong>t presqueguidés dans leurs choix architecturauxpar les animaux de la ferme et par les(1) Têteaux, têtards ou trognes sont les noms donnésdans différ<strong>en</strong>tes régions à ces arbres, bordant leschamps et chemins, régulièrem<strong>en</strong>t taillés pour nourrirles bêtes et fournir des fagots. La bouinotte, dans leBerry, est une petite f<strong>en</strong>être d’écurie, une petite ouverturemurale. Les bouchures sont les haies, autrefoisparsemées de divers fruitiers, qui <strong>en</strong>tour<strong>en</strong>t les présou long<strong>en</strong>t les chemins creux, les traines, permettantl’accès aux parcelles.(2) Du nom d’une serpe à branches, assez lourde etayant la force de la hachette, que les fondateurs decette association choisir<strong>en</strong>t non seulem<strong>en</strong>t parce quec’était un outil traditionnel mais aussi pour son côtétranchant qui symbolisait bi<strong>en</strong> leurs actions écolos etprojets d’éducation populaire radicaux.(3) Fongecif, Fonds de gestion du congé individuel deformation.(4) Civam, C<strong>en</strong>tre d’initiatives pour valoriser l’agricultureet le milieu rural.(5) Ademe, Ag<strong>en</strong>ce de l’<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t et de la maîtrisede l’énergie.DR


Décroissanceautres : “un problème à la campagne, c’estles rongeurs. Ils se régal<strong>en</strong>t du polystyrènealors que le lin ou le chanvre, j’sais plus,c’est plutôt un répulsif pour eux, ça t’aidedans tes choix !” m’explique mal<strong>ici</strong>eusem<strong>en</strong>tPhilippe. Sans oublier qu’ils fontaussi de leurs modestes rev<strong>en</strong>us un atout.“La m<strong>en</strong>talité dominante est animée par lepognon. Mais v<strong>en</strong>dre du photovoltaïque, çamainti<strong>en</strong>t cette logique marchande. On atoujours p<strong>en</strong>sé, avant de traiter ou de choisirdes techniques, à éviter la production desdéchets ou à réduire nos consommations. Ona essayé de recycler tout ce qui est recyclable”.Ce simple bon s<strong>en</strong>s guidé par l’att<strong>en</strong>tion,cette cohér<strong>en</strong>ce pati<strong>en</strong>te et modeste,permett<strong>en</strong>t de transformer <strong>en</strong> cercle vertueuxl’interdép<strong>en</strong>dance de l’homme, del’animal et de la nature. Si les réalisationsde Philippe et Chantal Doyelle “influ<strong>en</strong>tsur le monde”, par exemple, via leur sympathieactive pour la Confédération paysanneou par “l’atelier” (races anci<strong>en</strong>nes,fabrication de fromages et énergies r<strong>en</strong>ouvelables)de la Petite Ménardière à la journéeportes ouvertes du LEP de Lignac,tout ceci est <strong>en</strong>core r<strong>en</strong>forcé par l’ouverturede l’Accueil paysan <strong>en</strong> 2001. “Celapermet surtout une transmission. Les g<strong>en</strong>squi vi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t, ils viv<strong>en</strong>t l’écologie. Les g<strong>en</strong>sdécouvr<strong>en</strong>t, s’émerveill<strong>en</strong>t et voi<strong>en</strong>t que çamarche !” me dis<strong>en</strong>t Chantal et Philippe<strong>en</strong> citant, par exemple, deux familleshôtes qui se sont équipées depuis <strong>en</strong>solaire.Petit tourdu propriétaireTâchons de ne pas faire un mémorandumméritoire ou une liste qui ne traduiraitpas les tâtonnem<strong>en</strong>ts, les jeux avec letemps qui passe et le temps qu’il fait, leshésitations, et comm<strong>en</strong>çons par évacuerces “deux erreurs ou regrets” (une petitef<strong>en</strong>être <strong>en</strong> PVC et l’isolant du toit <strong>en</strong> polyuréthane)que le couple me signalait. Celarappelle déjà qu’un choix est parfois perturbépar ce qu’on ne trouve pas ou qu’ilest motivé parce que son coût direct estmoindre.Chantal et Philippe ont d’abord réutilisétous les matériaux tels que pierres,tuiles ou vieilles poutres prov<strong>en</strong>ant dusite, puis ceux disponibles localem<strong>en</strong>t. Cequi, outre les économies, a d’autres avantages,comme une belle patine ou le faitque le bois ne travaille plus, par exemple.La recherche d’une baisse de la consommationénergétique les a fait opter petit àpetit pour le double vitrage et pour uneisolation à base d’élém<strong>en</strong>ts divers : mursintérieurs <strong>en</strong> chanvre et chaux, cloisonsgarnies de laine de mouton, rouleaux delaine de lin ou de chanvre, liège <strong>en</strong> vrac<strong>en</strong>tre les poutres du plafond ou <strong>en</strong>plaques aux murs, nattes de coco <strong>en</strong>tresolives et plancher… Un éclairage avecdes ampoules fluo compactes (appeléeslampes Voynet par Philippe) se combinebi<strong>en</strong> avec la lumière naturelle prov<strong>en</strong>antde belles et jud<strong>ici</strong>euses ouvertures.La fromagerie ne comporte pas de frigidairemais un hâloir et les chèvres sonttraites à la main : “ça permet aussi demieux se connaître, de respecter l’animal, onest proche. Et puis, on repère vite les coups,les blessures ou les maladies” me ditChantal. L’usage du bois est généralisé, dela construction jusqu’au chauffage <strong>en</strong> passantpar la cuisinière. Outre le poêle et lacheminée, c’est une chaudière à bois hautr<strong>en</strong>dem<strong>en</strong>t (6) qui a remplacé celle aufuel à l’hiver 2006. Elle est couplée à unballon-tampon, petit ballon <strong>en</strong> bain-marieà l’intérieur d’un plus grand, qui permetune hydro-accumulation. Le bois continueà brûler même si la chaleur vouluedans la maison est atteinte, mais le ballon-tamponstocke ces calories pour lesrestituer quand le besoin s’<strong>en</strong> fait s<strong>en</strong>tir.Ainsi, <strong>en</strong> mi-saison, il suffit d’allumer unjour la chaudière pour avoir deux à troisjours de chauffage. La résistance électriquedu ballon a été retirée puisqueles 4 m 2 de panneaux solaires, couplés aucumulus, fourniss<strong>en</strong>t l’eau chaude de lamaison et de l’accueil pour le printemps,l’été et l’automne. Philippe ajoute : “On aune chaudière à bûches. Les chaudières àcopeaux ou à granulés utilisai<strong>en</strong>t au départles déchets des scieries et des élagages ;maint<strong>en</strong>ant, ce sont des grosses <strong>en</strong>treprisesagricoles ou non, avec des <strong>en</strong>gins énormesde 300 ou 400 chevaux, qui produis<strong>en</strong>tà ‘bas’ prix les granulés à partir d’arbrescomplets…”.L’achat réc<strong>en</strong>t d’un broyeur évite àPhilippe des brûlis et lui permet de fabriqueravec les branchages d’une coupe ouprov<strong>en</strong>ant des haies, un broyat végétal(bois raméal fragm<strong>en</strong>té) (7) qui, incorporéà la terre, redonne vie et fertilité pourplusieurs années. Les Doyelle ont aussiremis <strong>en</strong> état les anci<strong>en</strong>nes mares, leshaies, les fosses et le puits. Les eaux depluie sont récupérées et toutes les eauxusées de la ferme pass<strong>en</strong>t par la nouvellefosse septique avec double bac et lagunage.Cette très petite ferme (10 ou 11 hectares),avec trois ânes, une quinzaine dechèvres, quelques volailles, lapins etcanards, produit une petite quantité dedéchets. Les eaux blanches qui provi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>tdu nettoyage des matériels de laiteriearros<strong>en</strong>t les composts. Le lactoserum,ce petit lait très acide, est récupéré etdonné à tous les animaux de la ferme :“c’est la boisson des animaux, c’est trèsriche <strong>en</strong> sels minéraux” précise Chantal.Le prochain investissem<strong>en</strong>t sera consacréà l’éoli<strong>en</strong> pour la production électrique(petite consommation, pompes…).Après un rapide bonjour à la cantonade etun petit adieu à Pivoine, Sarriette ouRocaille, Chantal me t<strong>en</strong>dit le journalqu’elle aide à diffuser <strong>en</strong> me demandant sije le connaissais : L’âge de faire ! Tout lemonde retrouvait déjà ses activités ; jepartais avec ce canard sous le bras qui, à ybi<strong>en</strong> p<strong>en</strong>ser, symbolise le temps passé etles choses vues à La Petite Ménardière…cette campagne à bras ouverts.Matthieu Barbaroux ■Chantal et Philippe Doyelle, ferme de la PetiteMénardière, 36370 Lignac, tél : 02 54 25 67 72.(6) 80% de chaleur restituée contre moins de 25%pour une cheminée traditionnelle.(7) Technique prés<strong>en</strong>tée dans S!l<strong>en</strong>ce n°345, avril2007.Matthieu BarbarouxSILENCE N°348 été 20076


AgricultureConfédération paysanneLe r<strong>en</strong>ouveau du syndicalisme passe sans doutepar la pratique de ce syndicat novateur dansbi<strong>en</strong> des domaines. Fortem<strong>en</strong>t implanté dansla société civile, ce syndicat agricolea su dépasser le corporatisme pour s’intéresserà de nombreuses questions politiques :agriculture durable, rapports Nord-Sud,questions de développem<strong>en</strong>t, commerceéquitable, agriculture biologique, lutte contreles OGM ou la malbouffe, la décroissance, etc.Prône le mainti<strong>en</strong> des petites exploitations,une agriculture moins int<strong>en</strong>sive, le développem<strong>en</strong>tde l’agriculture biologique, etc.■ Confédération paysanne du Cher, Maison de l’agriculture,2701, route d’Orléans, BP 10, 18230 Saint-Doulchard, tél : 08 71 38 36 40.■ Confédération paysanne de l’Eure-et-Loir, 6 rueSaint-Brice, 28000 Chartres, tél : 02 37 30 73 96.■ Confédération paysanne d’Indre, Maison del’Agriculture, 24, rue des Ingrains, 36022 Châteaurouxcédex, tél : 02 54 61 62 40.■ Confédération paysanne d’Indre-et-Loir,19, rue Jean-Perrin, 37170 Chambray-lès-Tours,tél : 02 47 28 52 16.■ Confédération paysanne du Loir-et-Cher, MariePons-Ramells (animatrice régionale), 1, place dela Grève, 41000 Blois, tél : 02 54 56 00 71.■ Confédération paysanne du C<strong>en</strong>tre,47, rue des Dix-Arp<strong>en</strong>ts, 45140 Saint-Jeande-la-Ruelle,tél : 02 38 88 61 26.Association pour le mainti<strong>en</strong>de l’agriculture paysanneL’Amap est un nouveau système d’économiesolidaire qui met directem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> relation unagriculteur et un groupe de consommateurs.Elle favorise une agriculture paysanne localepar un li<strong>en</strong> solidaire avec la ville. Dans ce systèmehors économie de marché, l’agriculteurAccueil paysanAccueil paysan est un réseau national qui s’estmis <strong>en</strong> place autour d’une charte prévoyantpour les paysans qui font de l’accueil <strong>en</strong> fermela volonté d’échanger avec les vacanciers dansun esprit convivial et de partage des savoirsfaire.Le siège national d’Accueil paysan est àGr<strong>en</strong>oble. Vo<strong>ici</strong> les adhér<strong>en</strong>ts de la région.■ Gommie et Gérard Zijlstra, Grand Fond,18360 Epineuil-Le-Fleuriel, tél : 02 48 63 07 68ou 06 09 06 00 08. Gîte paysan et table.■ A la ferme, Nicole et Jean-Marie Carrand, Fermede Pontfichard, 36100 Saint-Aubin, tél : 02 54 21 2335. Chambre et table.■ Serge et Maryse Guza, Le Bois d’Haut, 36220Mérigny, tél : 02 54 37 36 52. Chambre et table.■ Ferme de la Charité, Fred et Angélique Gagnot,La Charité, 36220 Tournon-Saint-Martin,tél : 02 54 37 52 77. Gîte et relais.■ La ferme d’Hélice, Bram et Jozé Sewalt, 25,Fragne, 36230 Sarzay, tél : 02 54 31 32 30.Camping relais table gîte paysan.■ Chantal et Philippe Doyelle, La Petite Ménardière,36370 Lignac, tél : 02 54 25 67 72.Chambre paysanne et table.■ Odile et Jean Seigneur, La Pissonnière, 36700Cléré-du-Bois, tél : 02 54 38 76 45. Gîte et chambre.■ Domaine des Maisons Brûlées, Béatrice et MichelAugé, 5, impasse Vallée-du-Loing, 41110 Pouillé,tél : 02 54 71 58 23. Chambre paysanne.■ Suzanne et Jean-Yves Breton, 2, ferme de laBouzie, 41500 Suèvres, tél : 02 54 46 82 88ou 06 87 38 35 17. Chambre paysanne.Ferme de Sainte-MartheConvertie à l’agriculture biologique depuis plus de tr<strong>en</strong>te ans par la famille Desbrosses, la Fermede Sainte-Marthe a quatre activités principales : c<strong>en</strong>tre de séminaires (tous sujets), productionde sem<strong>en</strong>ces bio, développem<strong>en</strong>t et conservation de plus de mille espèces végétales et c<strong>en</strong>tre de rechercheet de formation <strong>en</strong> agriculture biologique et développem<strong>en</strong>t durable. Organise égalem<strong>en</strong>tLes Entreti<strong>en</strong>s de Millançay, des journées de débats sur des sujets de l’actualité écologique.Avec Pierre Tchernia, Corinne Lepage, Michel Lis et d’autres, Philippe Desbrosses a créé <strong>en</strong> mars 1999,l’association Intellig<strong>en</strong>ce verte qui a pour vocation la sauvegarde des espèces végétaleset animales et la réhabilitation de variétés agricoles anci<strong>en</strong>nes.■ Ferme de Sainte-Marthe, route de Marcilly41200 Millançay, tél : 02 54 95 45 04.■ Intellig<strong>en</strong>ce verte, Ferme de Sainte-Marthe, 41200 Millancay.écoule l’intégralité de sa production, évite lasurproduction et toute mév<strong>en</strong>te due à la forteconcurr<strong>en</strong>ce internationale. N’ayant plusle souci de v<strong>en</strong>dre, il peut se consacrer à lavalorisation de son savoir-faire et à la qualitéde sa production. Pour le consommateur,c’est un moy<strong>en</strong> de manger sainem<strong>en</strong>tà un prix abordable.■ Amap des Six vallées, 1, rue des Bouchers, 28400Nog<strong>en</strong>t-le-Rotrou, Corinne Blis, tél : 02 37 29 49 84.■ Amap du Berry (Châteauroux),Catherine Ch<strong>en</strong>ivesse, tél : 02 54 27 35 24.■ Amap des Deux Fermes (Chedigny), MartinBaudouin, tél : 02 47 92 28 23.■ Amap de la Salle, Matthieu Dutertre, La Salle,37190 Rivar<strong>en</strong>nes, tél : 02 47 95 47 11.■ Amap de Bio <strong>en</strong> Br<strong>en</strong>ne (Chançay),Jacques Dyonnet, tél : 02 47 37 41 34.■ Amap Bio <strong>en</strong> Br<strong>en</strong>ne, chez Viviane Macheroux etRoland Chavigny, Vaumorin, 37210 Chancay, tél : 0247 65 97 55 ou 06 26 64 82 30 (Patrice Font<strong>en</strong>ille).■ Les Paniers de la Touche, Stéphane Laur<strong>en</strong>t, LaTouche, 37220 Avon-les-Roches, tél : 02 47 38 10 91.■ Amap Echo Terre (Seur), Aymeric Texier,tél : 06 22 33 23 91.■ Amap Loire et Canal (Châtillon-sur-Loire),Fabrice Baduel, tél : 02 38 67 01 81.■ Amap de l’Orléanais Terre <strong>en</strong> vie (Chanteau), chezLe Chi<strong>en</strong>d<strong>en</strong>t, 259, rue de Bourgogne, 45000 Orléans,tél : 02 38 73 85 39 (Françoise Begout)ou 02 38 84 03 15 (Jean-Pierre Masson).■ Amap du Gâtinais (Cortrat), Guylaine Goulfier,tél : 02 38 90 03 68.Manger bioEditée <strong>en</strong> novembre 2006, la brochure Mangerbio <strong>en</strong> région C<strong>en</strong>tre permet de trouver où acheterdes produits biologiques. Ces différ<strong>en</strong>ts lieux(v<strong>en</strong>te à la ferme, marchés, magasins,...) sontclassés par départem<strong>en</strong>t et types de produits.Horaires d’ouverture, index des produits,adresses de restaurants ou cavistes conseilléspar les producteurs figur<strong>en</strong>t dans ce livret gratuitqui regroupe la majorité de l’offre de v<strong>en</strong>tedirecte <strong>en</strong> région C<strong>en</strong>tre.A demander auprès des Groupem<strong>en</strong>ts d’agriculteursbiologiques (Gab) de chaque départem<strong>en</strong>t■ GABB 18, 2701, route d’Orléans, BP 10,18230 Saint-Doulchard, tél : 02 48 26 43 80.■ Gabel, Maison de l’Agriculture, rue de Mondoucet,28200 La Chapelle-du-Noyer, tél : 02 37 94 00 95Fax 02 37 94 00 99.■ Marianne Mur Servat (animatrice), Maison del’Agriculture, 65, av<strong>en</strong>ue Gambetta, 36300 Le Blanc,tél : 02 54 37 17 21.■ GABBTO, 38, rue Augustin-Fresnel, BP 139, 37171Chambray-les-Tours cedex, tél : 02 47 48 37 98.■ Gablec, 15, av<strong>en</strong>ue de V<strong>en</strong>dôme, 41018 Blois cedex,tél : 02 54 55 20 37.■ Gabor, 45, cité de l’Agriculture, 13, av<strong>en</strong>ue desDroits-de-l’Homme, 45921 Orléans cedex 9,tél : 02 38 71 95 20.Val bio C<strong>en</strong>treL’association Val Bio C<strong>en</strong>tre a été créée <strong>en</strong>2000 et regroupe des adhér<strong>en</strong>ts maraîchers etarboriculteurs biologiques de la région C<strong>en</strong>tre.Face au constat des difficultés toujours croissantesde distribution des fruits et légumes biologiquesdans les circuits traditionnels, elle avoulu créer un nouveau mode de commercialisationpermettant de tisser des li<strong>en</strong>s plus étroitsavec le consommateur.Val Bio C<strong>en</strong>tre, c’est treize fermes familiales àtaille humaine, trois jardins de Cocagne favorisantl’insertion par le travail pour plus de 80personnes, un C<strong>en</strong>tre d’aide par le travail permettantà 45 personnes <strong>en</strong> situation de handicapde s’impliquer dans l’économie locale etun lycée horticole qui propose une formationau maraîchage biologique et dont le projetd’établissem<strong>en</strong>t est le développem<strong>en</strong>t durable.Organise la Fête despaniers chaque année<strong>en</strong> septembre au GAECSaute-Moutons.■ Val bio C<strong>en</strong>tre, Les Paniers du Val de Loire,7, rue de la Vacquerie, 41000 Blois-Vi<strong>en</strong>ne,tél : 02 47 30 10 50.■ Vinc<strong>en</strong>t Touzeau, Gaec Saute Moutons, Forcelles,45 510 Tigy, tél : 02 38 57 22 14.■ La ferme des Perrières, 147, rue des Perrières ,45160 Saint-Hilaire-Saint-Mesmin,tél : 02 38 76 32 66 (Catherine Carré).Plus de 40 ans d’agriculture biologique !AgriculturebiodynamiqueL’agriculture biodynamique est une formed’agriculture biologique qui y ajoute d’autresdim<strong>en</strong>sions technique, économique et sociale.L’agriculture biodynamique est une agricultureassurant la santé du sol et des plantes pourprocurer une alim<strong>en</strong>tation saine aux animauxet aux hommes. Elle se base sur une profondecompréh<strong>en</strong>sion des lois du “vivant” acquise parune vision qualitative globale de la nature. Elleconsidère que la nature est actuellem<strong>en</strong>t tellem<strong>en</strong>tdégradée qu’elle n’est plus capable dese guérir elle-même et qu’il est nécessaire deredonner au sol sa vitalité féconde indisp<strong>en</strong>sableà la santé des plantes, des animaux et deshommes grâce à des procédés thérapeutiques.■ Association de culture bio-dynamique des Paysde Loire, Le Petit Porteau, 37300 Joué-lès-Tours, tél :(Guy David) 02 41 59 80 49. Organise les r<strong>en</strong>contresde l’agriculture biodynamique. Thème de la cinquièmeédition, <strong>en</strong> février 2007 : l’agriculture et l’arg<strong>en</strong>t.■ Terre de vie <strong>en</strong> Castelvalerie, domaine du Haut-Aulnay, 37330 Château-la-Vallière.Ferme <strong>en</strong> biodynamie.SILENCE N°3487été 2007


Bio (Magasins, produits, fêtes, foires marchés..…)Les magasins BiocoopBiocoop est un réseau distributeur de produitsbiologiques et d’écoproduits. Il regroupe <strong>en</strong>viron280 magasins <strong>en</strong> France qui ont signé un cahierdes charges éthique. Ces magasins s’<strong>en</strong>gag<strong>en</strong>tà respecter les producteurs, les consommateurs,les salariés, et les associés coopérateurs.Les magasins s’<strong>en</strong>gag<strong>en</strong>t à favoriser la v<strong>en</strong>tede produits frais et de saison, régionaux,si possible, à promouvoir les produits alim<strong>en</strong>tairesdu tiers monde distribués par desassociations soucieuses d’établir des relationsplus équitables <strong>en</strong>tre les pays du Sud et duNord, à favoriser la v<strong>en</strong>te d’éco-produits respectueuxde l’<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t à toutes les étapesde leur fabrication et lors de leur utilisation.■ Biocoop Bourges, La vie <strong>en</strong> Bio, 69, rue Barbès,18000 Bourges, tél : 02 48 21 19 01.■ Biocoop Source de Vie, 43, av<strong>en</strong>ue de la République,28600 Luisant, tél : 02 37 30 24 33.■ Biocoop, Espace bio, Josette et ChristianDeschatrette, C<strong>en</strong>tre commercial Saint-Jacques,boulevard Blaise-Pascal, 36000 Châteauroux,tél : 02 54 27 08 81.■ Biocoop, Salut Terre, 98, rue Georges-Méliès,37100 Tours, tél : 02 47 51 95 76.■ Le Bio dans la Vallée, ZI de la Pinsonnière, 6, ruede la Plaine, 37260 Monts, tél : 06 73 18 55 43.■ Biocoop L’Epi vert, 27, rue des Flandres,41000 Blois, tél : 02 54 78 13 32.■ Biocoop Saveurs de la Terre, 8, av<strong>en</strong>ue Gérard-Yvon, 41100 V<strong>en</strong>dôme, tél : 02 54 77 49 50.■ Biocoop Planète Verte, 1, place du Commerce,41400 Montrichard, tél : 02 54 71 31 69.■ Biocoop Les 7 saveurs, 197, rue des Fourches,45500 Gi<strong>en</strong>, tél : 02 38 67 84 10.■ Biocoop Orléans Nord, 40, rue Gabriel-Debacq,45770 Saran, tél : 02 38 73 20 45.Le Fournil Saint-LazareJean R<strong>en</strong>é a été boulanger dans une associationculturelle (chanson, théâtre) et v<strong>en</strong>daitsur les marchés. Il conserve un étal àChâteauroux et ouvre sa boulangerie militanteà d’autres produits <strong>en</strong> plus de ses excell<strong>en</strong>tspains très variés.■ Fournil Saint-Lazare, 13, rue Saint-Lazare, 36300Le Blanc, tél : 02 54 37 56 91.Fêtes et foiresChapitre natureChapitre Nature estun festival du Livre Natureet Environnem<strong>en</strong>t. Il sedéroule p<strong>en</strong>dant le pontde l’Asc<strong>en</strong>sion., au cœurdu Parc naturel régional dela Br<strong>en</strong>ne dans la ville deLe Blanc. L’objectif de laprogrammation consiste àfavoriser la reconnaissancedes richesses naturellesdu territoire par ses habitantset à les s<strong>en</strong>sibiliserà la protection de leurmilieu. Il s’agit de montrer que des intérêts multiples detypes touristique,économique et écologique peuv<strong>en</strong>t s’inscrire dans unedémarche de développem<strong>en</strong>t durable et que la natureet l’<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t ne sont pas les domaines réservésdes sci<strong>en</strong>tifiques et des politiques mais bi<strong>en</strong> l’affairede tous.■ Fédération des œuvres laïques, 23, boulevardde la Vala, BP 77, 36002 Châteauroux cedex,tél : 02 54 61 34 67 ou 02 54 61 34 66.■ Association départem<strong>en</strong>tale de protectionde l’<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t, parc Balsan, 44, av<strong>en</strong>ueFrançois-Mitterrand, 36000 Châteauroux,tél : 02 54 22 60 20 ou 02 54 28 60 74.Et égalem<strong>en</strong>t■ Foire écobiologique et artisanale de Saint-Laur<strong>en</strong>t,Mairie, 18330 Saint-Laur<strong>en</strong>t,tél : 02 48 51 51 07. En juin.■ Festival de l’écologie à Saint-D<strong>en</strong>is-de-Palin,organisé par le MRJC, Claire Ch<strong>en</strong>u, 23, rue Nicolas-Leblanc, 18000 Bourges, tél : 02 48 24 99 62.En août.■ Le Gargaillou à Neuvy-Saint-Sépulchre, organisé parl’association le Gargaillou Mairie 36230 Neuvy-Saint-Sépulchre, tél : 02 54 30 94 35. Producteurs biode la région, beaucoup de viticulteurs, des associations,libraires et artisans. Confér<strong>en</strong>ces et restaurant bio.■ Foire aux potirons et légumes rares à Tranzault,organisé par Club Jardin d’Antan, Mairie, 36230Tranzault, tél : 02 54 30 81 05. Cette manifestationn’est pas exclusivem<strong>en</strong>t bio, mais la bio est toutde même représ<strong>en</strong>tée.■ Fête du développem<strong>en</strong>t durable, Patr<strong>ici</strong>a Danguyet Cédric Trolong, Mairie, 36330 Le Poinçonnet,tél : 02 54 60 55 37. En juin.Produits HervéJean Hervé a comm<strong>en</strong>cé à élaborer des alim<strong>en</strong>tssains à base de fruits secs et d’oléagineux dèsles années 70… au départ pour faire plaisir àses six <strong>en</strong>fants. La société a vu le jour <strong>en</strong> 1976et n’a cessé de croître pour être aujourd’hui uneréfér<strong>en</strong>ce <strong>en</strong> France et à l’étranger. Les produitsJean Hervé sont spécialem<strong>en</strong>t conçus pour suppléerl’alim<strong>en</strong>tation des végétari<strong>en</strong>s, ils sontparfaits pour rééquilibrer un organisme affaiblipar la vie moderne.■ Produits Hervé, rue de la République, 36700 Clion,tél : 02 54 38 66 03.Evelyne PliqueEntre condim<strong>en</strong>ts et confitures il y a le choix :pâtissons, courges, pim<strong>en</strong>ts ou cornichons, letout au vinaigre. Pour les confitures, de la sucrinedu Berry, des cheveux d’ange, de la courgede Siam et pour le dessert, le cake au potimarron.Une passionnée des plantes, de la graine auproduit fini, qui fait les marchés et foires.■ Evelyne Plique, 2, Le grand Ch<strong>en</strong>il,36230 Sarzay, tél : 02 54 31 31 80.Et égalem<strong>en</strong>tCher■ L’Antidote, Brigitte Suquet, 24, rue des Arènes,18000 Bourges, tél : 02 48 24 09 93. Restaurant,comptoir et épicerie bio.■ Diététique Plus, 66, rue d’Auron,18000 Bourges, tél : 02 48 24 58 64.■ Produits diététiques et biologiques, 58, rueEdouard-Vaillant 18000 Bourges,tél : 02 48 24 52 09.■ Rayons verts, 12, rue Armand-Brunet,18100 Vierzon, tél : 02 48 75 33 53.■ Domaine de Plaunay, Muriel Hanchir, Plaunay,18160 Lignières, tél : 02 48 60 09 39.■ Nature et santé, 9, rue Docteur-Coulon, 18200Saint-Amand-Montrond, tél : 02 48 96 30 43.■ CashBio, 36, rue du Val de Loire,18240 Savigny-<strong>en</strong>-Sancerre, tél : 02 48 72 10 36.■ L’Univers Bio, rue des Vignerons,18390 Saint-Germain-du-Puy, tél : 02 48 65 04 04.SILENCE N°3488été 2007■ Journées de la pomme et des fruits de pays Neuvy-Saint-Sépulchre (36230). Organisé par la Sociétépomologique du Berry, tél : 02 54 30 94 35.En octobre.■ Journées bio. Organisées par Nature et Progrès,Prieuré Saint-Jean-du-Grais, 37270 Azay-sur-Cher,tél : 02 47 50 73 00. En juin.■ Fougère, Salon Bio et Environnem<strong>en</strong>t à Tours, organisépar Belle Santé Magazine / Hamarnils, BP 8,77520 Donnemarie-Dontilly,tél : 01 64 01 37 08. Fin septembre.■ Fourum solaire à Chit<strong>en</strong>ay à la ferme de la Touche.Organisé par Association Le Fourum,Mairie, 2, rue de l’Eglise,41120 Fougères-sur-Bièvre. En juillet.Festi’VertA Vesdun, Festi’Vert proposesur trois jours de découvrir etmieux connaître les actionset les moy<strong>en</strong>s de préservationde notre <strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t avecdes professionnels du jardin,de l’<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t et de la bio.Au programme fête des plantes,marché bio, produits naturels,associations, confér<strong>en</strong>ces débats,animations, projections de films, expositions.■ Festi’Vert, Office de tourisme, maison duPatrimoine, 18360 Vesdun, tél : 02 48 63 18 69.■ Fête de la Nature et Salon Vivre Nature, salon régionaldes éco-consomm’acteurs et des énergies r<strong>en</strong>ouvelables.Organisés par Sologne nature <strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t,Patrice Devineau, BP 136, 23, route de Selles-sur-Cher,41200 Romorantin-Lanth<strong>en</strong>ay,tél : 02 54 76 27 18. En septembre à Romorantin-Lanth<strong>en</strong>ay au Parc de Beauvais.■ Salon bio Terre Naturelle à Orléans. Organisépar Orléans gestion, Parc Expo, 1, rue du Présid<strong>en</strong>t-Schuman, 45074 Orléans cedex,tél : 02 38 56 97 10.■ Salon Bois énergie (avril) au Parc des expositions àOrléans. Organisé par l’<strong>en</strong>treprise BEES, 28, boulevardGambetta, 39004 Lons-le-Saunier,tél : 03 84 86 89 30. En avril.■ Bio, Nature et Environnem<strong>en</strong>t, Parc des expositionsà Orléans. Organisé par Orléans gestion, Parc Expo, 1,rue du Présid<strong>en</strong>t-Schuman, 45074 Orléans cedex,tél : 02 38 56 97 10. En septembre.Eure-et-Loir■ Sophie-Bio, 18, rue du Soleil-d’Or, 28000 Chartres,tél : 02 37 36 35 73.■ Herbodruide, 28, rue Saint-Martin, 28100 Dreux,tél : 02 37 50 14 95.■ Diététique Santé, 46, rue de Belfort,28200 Châteaudun, tél : 02 37 45 20 60.■ Diététique Pomme d’Api, 7, rue Drouet,28230 Epernon, tél : 02 37 83 40 28.■ Diététique Santé, 18, rue de la Herse,28400 Nog<strong>en</strong>t-le-Retrou, tél : 02 37 52 26 28.■ Nature et Santé, 114, rue Saint-Hilaire,28400 Nog<strong>en</strong>t-le-Retrou, tél : 02 37 52 79 54.Indre■ Castel Bio, 15, rue Joseph-Bellier, 36000Châteauroux, tél : 02 54 08 91 44.■ Force Santé, 50, rue Grande,36200 Arg<strong>en</strong>ton-sur-Creuse, tél : 02 54 24 11 47.■ Phytobr<strong>en</strong>ne, Serge Guza, Le Bois d’Haut, 36220Merigny, tél : 02 54 37 36 52 ou 06 81 03 48 27.Plantes à parfum, aromatiques et méd<strong>ici</strong>nales .V<strong>en</strong>te à la ferme.■ La Tartine Berrichonne, 17, route de la Châtre,36230 Sarzay, tél : 02 54 48 54 61. Excell<strong>en</strong>tsboulangers, aussi prés<strong>en</strong>ts sur les marchésde Châteauroux, La Châtre et Arg<strong>en</strong>ton.


Habitat■ Arbre de vie, 3, rue Jacques-Morin 36240Ecueillé, tél. 02 54 40 47 92. Spiruline,Huiles, cosmétiques…■ Le Temps d’une réflexion, 2, place du Marché,36700 Chatillon-sur-Indre, tél : 02 54 38 95 69.■ Huilerie Vigean, Var<strong>en</strong>nes, 36700 Clion,tél : 02 54 38 64 49.Indre-et-Loir■ Magasin de la Nature, 34, rue Marceau,37000 Tours, tél : 02 47 61 21 22.■ Pleine Forme, 10, rue de la Grandière,37000 Tours, tél : 02 47 20 49 17.■ Tours Gr<strong>en</strong>ier Nature, 17, rue Chalmel,37000 Tours, tél : 02 47 66 77 77.■ Biojardin, place de Beaujardin, 24, rue Docteur-Bergonié, 37000 Tours, tél. 02 47 66 79 45.■ Claude Boussard, 26, rue Giraudeau,37000 Tours, tél : 02 47 36 96 02.■ Mouvance, Valérie Monvoisin, 2, place du Grand-Marché, 37000 Tours, tél : 02 47 66 58 24.Savonnerie artisanale.■ Coop Nature, Tours C<strong>en</strong>tre, 17, rue Chalmel,37000 Tours, tél : 02 47 66 77 77.■ Coop Nature, Tours Nord, 25, rue de Hollande,37100 Tours, tél : 02 47 88 96 96.■ Diététix, 24, rue du Commerce,37140 Bourgueil, tél : 02 47 97 93 77.■ C<strong>en</strong>the 37, 38, rue du Pont, 37150 Bleré,tél : 02 47 23 56 00.■ Pour Vivre Mieux, 72, rue Nationale,37400 Amboise, tél : 02 47 57 22 86.■ Chinon Santé, 23, rue du Commerce,37500 Chinon, tél : 02 47 93 22 07.■ La Diététique, 17, grande Rue,37600 Loches, tél : 02 47 59 38 83.Loir-et-Cher■ La Moisson, 35, rue de la Chaîne,41000 Blois, tél : 02 54 74 50 57.■ Les Jardins de Cocagne, 7, rue Vacquerie,41000 Blois, tél : 02 54 74 88 31.■ Au Vieux Four, 4, rue Gaston-d’Orléans,41000 Blois, tél : 02 54 78 06 26.■ Beauté Nature, 46, faubourg Chartrain,41100 V<strong>en</strong>dôme, tél : 02 54 77 22 30.■ Bio Forme, 6, place du Marché-Couvert,41100 V<strong>en</strong>dôme, tél : 02 54 77 43 65.■ La Boulangerie Bio, 4, rue de la Liberté,41110 Pouille, tél : 02 54 71 44 72.■ Croq’Nature, 96-98, rue Georges-Clém<strong>en</strong>ceau,41200 Romorantin-Lanth<strong>en</strong>ay, tél : 02 54 76 02 40.■ Planète verte, 1, place du Commerce,41400 Montrichard, tél : 02 54 71 31 69.Loiret■ Nature et Diététique, 2, rue d’Avignon,45000 Orléans, tél : 02 38 53 58 57.■ Saveurs d’Antan, 3, rue de la Fontaine,Saint-Vrain, 45150 Jargeau, tél : 02 38 46 01 30.■ Trait d’union, Le Marché Bio, ZAC Les Provinces,105, rue d’Artois, 45160 Olivet,tél : 02 38 64 09 02.■ La Ferme Nature, 2, av<strong>en</strong>ue Louis-Maurice-Chautemps, 45200 Montargis, tél : 02 38 98 10 77.■ La Vie Claire, 11, ruelle Pinon,45200 Montargis, tél : 02 38 93 01 35.■ Santé Beauté, 11, place de la République,45200 Montargis, tél : 02 38 85 41 95.■ Gerlyne, 51, rue Bernard-Palissy, 45500 Gi<strong>en</strong>,tél : 02 38 67 51 37.■ Vivons Nature, 7, boulevard Jeanne-d’Arc,45600 Sully-sur-Loire, tél : 02 38 36 21 36.■ C<strong>en</strong>tre Odal, 45, allée du Bois-Vert, 45640Sandillon, tél : 02 38 41 09 93.■ Bio Nature et Santé, 72, av<strong>en</strong>ue L.-J.-Soulas,45800 Saint-Jean-de-Braye, tél : 02 38 21 72 32.Trak’TerreL’association Trak’Terre promeut la construction écologique et propose de l’aide auxauto-constructeurs (conseils, démarrage de chantier), le suivi de chantier (coordinationdes artisans), des formations sur différ<strong>en</strong>ts thèmes, les études et réalisations de projet minéralet/ou végétal. Elle est ouverte à tout type d’interv<strong>en</strong>tion concernant le milieu scolaireou péri-scolaire <strong>en</strong> respectant un principe d’éducation populaire. L’association est membredes Compaillons (réseau national de la construction paille) et ses actions respect<strong>en</strong>tla charte Eco-Bâtir.■ Trak’Terre, Nicolas Ferry, 13, rue Franche, 18510 M<strong>en</strong>etou-Salon, tél : 02 48 64 00 97.DRFiabitat conceptDepuis 2001, Fiabitat Concept est un bureaud’études haute qualité <strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>tale(HQE), spécialisé dans la maison individuelleet de petits locatifs. Intervi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t au niveaudes architectes et des autoconstructeurs pourdes missions d’écoconception et études d’impact,de maîtrise de l’énergie. Il réalise aussides diagnostics pour des maisons déjàconstruites.■ SCOP Fiabitat Concept. Ecoparc d’affaires,domaine de Villemorant, 41210 Neung-sur-Beuvron,tél : 02 54 94 62 10.SemécolSemécol, Santé <strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t maison écologie,est une association créée <strong>en</strong> 2004 parJean-François et Michèle David, qui rassembledes professionnels et des particuliersavec comme objectif commun de favoriser,développer, et promouvoir un urbanisme etune construction responsable et durable. C’estaussi un c<strong>en</strong>tre de ressources et d’échanged’informations sur le thème de la qualité <strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>talepermettant de développer unréseau de compét<strong>en</strong>ces pour la construction.Semécol propose des confér<strong>en</strong>ces, des expositions,des salons, des tables rondes et desvisites de sites.■ Semécol, 46 ter, rue Sainte-Catherine,45000 Orléans, tél : 06 79 17 97 77.Maisons paysannesde FranceFondée <strong>en</strong> 1965, l’association Maisons paysannesde France a pour but de sauvegarderles maisons paysannes traditionnelles, <strong>en</strong>favorisant leur <strong>en</strong>treti<strong>en</strong> et leur restaurationselon les techniques et les savoir-faire propresà chaque région ; de protéger le cadre naturelet humain des maisons paysannes et deleur agglomération ; de promouvoir unearchitecture contemporaine de qualitéDR<strong>en</strong> harmonie avec les sites et utilisantdes matériaux sains.■ Claude Tabary, Le Briou, 18120 Massay,tél : 02 48 51 91 01.■ Jacques Vitté, 6, place de l’Eglise, 28170Dampierre-sur-Blévy, tél : 02 37 48 01 13.■ M. Guy Riolet, La Cure du Château, Le Bourg,36260 Saint-Pierre-de-Jards, tél : 02 54 49 21 15.■ Michèle Balivet-B<strong>en</strong>oît, La Soupiquerie,37290 Bossay-sur-Claise, tél : 02 47 94 43 60.■ Guy Rivière, 13, av<strong>en</strong>ue de Verdun,41700 Cour-Cheverny, tél : 06 81 00 71 29.■ M. Gaston Souliez, 1224, rue Rodolphe-Richard,45160 Olivet, tél : 02 38 63 05 49.Ledjo ScopLedjo veut dire, <strong>en</strong> fong, langue du Bénin,“r<strong>en</strong>aître à soi-même”. Cette société coopérativeouvrière de production est née pour évaluerl’empreinte écologique et sout<strong>en</strong>ir lesdémarches allant vers une société sout<strong>en</strong>able :production d’énergies r<strong>en</strong>ouvelables, valorisationde la biomasse (alim<strong>en</strong>taire et autre),développem<strong>en</strong>t de l’architecture bioclimatique.Elle incite à adopter une démarche personnelleresponsable (notamm<strong>en</strong>t dans sa consommation).Ledjo Scop essaie d’être elle-même <strong>en</strong>cohér<strong>en</strong>ce avec ses idées, d’où le choix dela structure où tous les salariés, neuf actuellem<strong>en</strong>t,sont associés aux décisions et auxrésultats économiques. Ledjo Scop estsociétaire d’Enercoop, la première compagnied’électr<strong>ici</strong>té verte, membre du réseau 1%For the Planet , de CO2 Solidaire…■ Ledjo Scop 68, av<strong>en</strong>ue Gabriel-Dordain, 18400Saint-Flor<strong>en</strong>t-sur-Cher, tél : 02 48 02 10 06.Améliorationde l’habitatL’Ag<strong>en</strong>ce nationale pour l’amélioration del’habitat, organisme off<strong>ici</strong>el, intervi<strong>en</strong>t dansla rénovation ou la création de logem<strong>en</strong>ts.SILENCE N°3489été 2007


HabitatElle peut vous aider pour connaître les possibilitésd’aides financières et est particulièrem<strong>en</strong>touverte concernant les techniques utilisées.■ ANAH, c<strong>en</strong>tre administratif Condé,18013 Bourges cedex, tél : 02 48 55 45 97.■ ANAH, 17, place de la République, BP 258,28019 Chartres cedex, tél : 02 37 20 41 09.■ ANAH, cité administrative George-Sand, BP 615,36020 Châteauroux cedex, tél : 02 54 53 20 92.■ ANAH, c<strong>en</strong>tre administratif du Cluzel, 61, av<strong>en</strong>ue deGrammont, 37041 Tours cedex, tél : 02 47 70 80 64.■ ANAH, 17, quai Abbé-Grégoire,41012 Blois cedex, tél : 02 54 55 75 27.■ ANAH, 31, faubourg Bannier,45042 Orléans cedex, tél : 02 38 52 46 46.Les CastorsLes Castors, association née dans l’Ouest dela France pour aider les autoconstructeurs dansleurs démarches et sur leur chantier, regroup<strong>en</strong>taujourd’hui plus de 40 000 adhér<strong>en</strong>ts.L’association peut vous aider pour la demandede permis de construire (exécution des plans,métrés, devis), pour le suivi du chantier(recherche de matériaux, d’artisans, préparationde réunions de chantiers, réception destravaux), peut vous fournir des conseilstechniques et vous proposer des prix pourles matériaux par un système d’achat groupé.L’association loue égalem<strong>en</strong>t du matériel dechantier (agrafeuses, bétonnières, carrelettes,échafaudage, groupe électrogène, marteauxpiqueurs...).Elle publie des fiches techniques,une revue m<strong>en</strong>suelle, peut fournir une assurancegarantie pour la responsabilité civile sur lechantier, <strong>en</strong>fin, elle organise des visites d’autreschantiers et d’autres maisons pour voir clairem<strong>en</strong>tcomm<strong>en</strong>t procéder pour des techniquesparticulières.■ Les Castors-C<strong>en</strong>tre, rue Hippolyte-Monteil,37700 Saint-Pierre-des-Corps, tél : 02 47 32 06 32.Et égalem<strong>en</strong>tCher■ Philippe Redois conseil, 20, rue Jean-Bart, 18000Bourges, tél : 02 48 20 85 25 ou 06 60 22 77 37.Gestion écologique de l’eau dans l’habitat (études etsuivis). Concepteur d’une gamme de toilettes sèches.Assainissem<strong>en</strong>ts pour particuliers, gîtes et campings,exploitations agricoles. Propose des confér<strong>en</strong>ceset des formations.■ Carroy-Giraudon, zone industrielle, 18100 Vierzon,tél : 02 48 71 25 83. Distributeur de broyeurs bois.■ Moulin Abricot, 25, rue A.-Pradat, BP 323, 18103Vierzon cedex, tél : 02 48 75 08 39. Exploitationdu grès de Thiviers pour céramiques et porcelaines.Matières premières végétales dont liège, bois...■ Atelier des Patines, La Borne, 18250 H<strong>en</strong>richemont,tél : 02 48 26 72 15. Stages et matériaux :<strong>en</strong>duits et badigeons à la chaux, stucs, taddélakt…Eure-et-Loir■ Bio-Sorelia, 13, rue Docteur-Proust, 28120 Illiers-Combray, tél : 02 37 24 08 94. Commercialise desnettoyants ménagers naturels.■ Doublage antibruit, BP 105, 28300 Saint-Prest,tél : 02 37 22 40 37. Distributeur et installateur<strong>en</strong> isolation phonique et thermique.La Foire du TrôneLa Foire du Trône est une association créée <strong>en</strong>mai 2006 (anci<strong>en</strong>nem<strong>en</strong>t, un collectif d’individus)autour d’un projet de la mise à dispositionet location avec animation/s<strong>en</strong>sibilisationde toilettes sèches sur les festivals, événem<strong>en</strong>tset manifestations privés (mariages...).Dispositif de toilettes sèches <strong>en</strong> un espacemodulable de une à huit cabines dont uneaccessible aux personnes handicapées.Activités de s<strong>en</strong>sibilisation à destination desécoles <strong>en</strong> prévision. Par cohér<strong>en</strong>ce, les servicessont proposés au tissu local (pas de grandsdéplacem<strong>en</strong>ts).■ La Foire du Trône, 44, rue du Cheval-Rouge,37530 Poce-sur-Cisse,tél : 06 83 57 56 57 (Françoise).Indre■ Francis Schach, 193, rue de Strasbourg,36000 Châteauroux, tél : 02 54 27 86 14. ArchitecteDPLG intéressé par éco-gite, maison économe…■ Nicolas Rivière, ferme de la Palue, La Chapelle-Saint-Laurian, 36150 Vatan. V<strong>en</strong>te de paille.■ BiHaNat, Association Bi<strong>en</strong>-être harmonie nature, 62bis, route du Petit-Epôt, 36330 Le Poinçonnet. HervéValoteau, tél : 02 54 36 95 66 ou Jacky Forichon,tél : 02 54 30 00 37 ou Paul et Josette Cottet, tél :02 54 35 30 77. Association œuvrant pour l’habitatécologique par un large év<strong>en</strong>tail d’actions.Indre-et-Loire■ Joël Rouillé, 7, rue de la Masselière, 37190Villaines-les-Rochers, tél : 02 47 45 33 14.Osiériculteur, réalise des clôtures <strong>en</strong> osier.■ AgirEconHome, Christian Crosnier, 1, rue Pierre-Labadie, 37230 Luynes, tél : 02 47 55 62 31ou 06 78 94 50 66. Récupération d’eau, épurationpar micro-organismes, tuile photo-voltaïque,wc écologiques…■ Eric Juli<strong>en</strong>, 2, rue de la Maille-Perdue,37310 Tauxigny, tél : 02 47 92 17 01ou 06 87 19 73 64. Eco-construction.■ Jean Luc Desplat, résid<strong>en</strong>ce Pot-Auger, Montifray,37310 Dolus-le-Sec, tél : 02 47 59 48 22. Habite unemaison <strong>en</strong> paille et bois cordé. Utilise un four solaire.■ Christine et Francis Audebert, La Poterie, 37310Saint-Qu<strong>en</strong>tin-sur-Indrois, tél : 02 47 92 27 71.Habite une maison <strong>en</strong> paille autoconstruite.■ Thomas Guillonneau, La Billardière, 37380 Neuilléle-Lierre,tél : 06 19 57 72 54. A construit et habiteune maison autonome non raccordée au réseau EDF.On y trouve du petit éoli<strong>en</strong>, du photovoltaïque, des toilettessèches, de la phytoépuration, une isolationchanvre…■ Alain Jaillais, 26, rue Jean-Jaurès, 37540 Saint-Cyr-sur-Loire. Correspondant du Réseau françaisAuton’homesL’association Auton’Homes anime un réseaud’éco et auto-constructeurs <strong>en</strong> Touraine. Ellepeut vous mettre <strong>en</strong> relation avec les personnes-conseilspour la construction deyourtes, maisons <strong>en</strong> bois et paille. Elle assuredes animations <strong>en</strong> construction écologiquesur des foires bios…■ Association Auton’Homes, 106, rue de Saint-G<strong>en</strong>ouph, 37520 La Riche, tél : 02 34 38 80 21(Sébasti<strong>en</strong>) ou 06 20 91 29 28 (Isabelle)ou 06 84 51 40 82 (Rémi).d’écovillages pour la région C<strong>en</strong>tre.Loir-et-Cher■ Shoggi, Atelier Gaubert, carrefour de l’Ormeau,41170 Mondoubleau, tél : 02 54 80 93 76.Mobilier <strong>en</strong> bois ergonomique, gain de place,sièges, lits, lampes…■ Mur Expert, 110, rue des Papillons, 41200Romorantin, tél : 02 54 94 28 28. Isolation et étanchéité.■ Christian Léonard. 47, rue des Bouleux, 41210Saint-Viatre, tél : 02 54 88 93 46. Installateurs pourossature et charp<strong>en</strong>te bois.■ Godin, 66, route Nationale, 41260 La Chaussée-Saint-Victor, tél : 02 54 74 53 90. Poêle, plomberie,sanitaire, chauffage bois et feu ouvert. Producteurdes poêles depuis 1840.■ Lahe, Le Bouchot, 41300 Pierrefitte-sur-Sauldre,tél : 02 54 88 03 33. Distributeur agréé de chanvre,liège et bois, ing<strong>en</strong>ierie, bureau d’étude HQE.Loiret■ Ça cartoon, Yvonne Saffon-Daroussin, 19 b, rue deVar<strong>en</strong>nes, 45850 Saint-Jean-Le-Blanc, tél. 02 38 5625 14 ou 06 60 18 39 49. Conception de meubles <strong>en</strong>carton.■ Ag<strong>en</strong>ce Awi, Adelgund Witte (architecte IESSC), 2,rue des Bons-Enfants, 45000 Orléans, tél : 02 38 5499 48 ou 06 62 84 73 57. Propose maisons ossaturebois, bio-briques, verrières, isolation ouate de cellulose,récupération d’eau de pluie…■ TB Distribution / Réseau QEM, Les Gravereaux,45220 Château-R<strong>en</strong>ard, tél : 02 38 95 26 15. Négocede matériaux pour la construction écologique.Construction et rénovation. Energies solaireet bois. Fabrication et distribution de parpaings<strong>en</strong> bois massif.■ Jean-François David, 6, place de la Bascule,45100 Orléans, tél : 02 38 56 43 79. Géobiologue.■ Approche-Paille, 11, rue de Lutèce, 45000 Orléans,tél : 02 38 62 48 78 ou 02 38 46 22 93. Associationpour la promotion et la construction d’habitationsécologiques <strong>en</strong> paille : formation, information,accompagnem<strong>en</strong>t à la construction <strong>en</strong> paille,stages, confér<strong>en</strong>ces, publications ...■ M<strong>en</strong>gin, 455, rue Juin, 45200 Amilly,tél : 02 38 89 83 00. Installateur <strong>en</strong> plomberie,sanitaire, chauffage, traitem<strong>en</strong>t de l’eau.■ Tuilerie de la Bretèche, La Bretèche, 45240 Lignyle-Ribault,tél : 02 38 45 43 88. Producteur de tuileset autre matières minérales (pierre, chaux...).■ Ducloux, 1-8, rue de Châtillon, BP 11, 45390Puiseaux, tél : 02 38 33 65 01.Bois locaux, non traités…■ Pénin, route Mitouflin, 45600 Villemurlin,tél : 02 38 36 25 11. Chalets et maisons bois,palplanches pour étangs, passerelles, charp<strong>en</strong>tes.DR DRSILENCE N°34810été 2007


Solidarités localesLes riches jardins des pauvresPlusieurs corps de ferme, longs et bas, <strong>en</strong> banlieue rurale de la villede Tours, <strong>en</strong>tourés de 80 hectares sans pest<strong>ici</strong>des (50 ha de surface agricoleutile et 30 ha de bois), form<strong>en</strong>t les Jardins de Contrat.On cultive <strong>ici</strong> différ<strong>en</strong>tes alternatives qui,dans “un fantastique potager expérim<strong>en</strong>tal”, se côtoi<strong>en</strong>t et se mêl<strong>en</strong>t.Au sein des Jardins de Contrat, ontrouve du maraîchage, des panierset cultures biologiques, du travailsocial (1), de la santé, de la traction animaleet des métiers de la ferme, des bioconstructions,ainsi qu’une action culturelleet éducative <strong>en</strong> milieu rural avec lafête de la Courge !Une biodiversité…politiqueThomas Guillonneau, un des perman<strong>en</strong>tsdes Jardins, est mon guide. Filsd’une éleveuse de chèvres et d’un pèreéducateur, ce Solognot est arrivé <strong>ici</strong> <strong>en</strong>1998. D’abord confronté au service civil(2), puis <strong>en</strong> tant qu’emploi-jeune,Thomas, doté d’une formation agricole(BTA et BETEP), s’occupe aujourd’hui del’<strong>en</strong>cadrem<strong>en</strong>t et de la constitution desdossiers. Jacques Léger, lui, est là depuis2005. Il a comm<strong>en</strong>cé doucem<strong>en</strong>t, dit-il,du bénévolat et puis cette activité de tractionanimale, les vieux outils et les techniquesvernaculaires. Finalem<strong>en</strong>t, sonanci<strong>en</strong> projet d’école de traction animaleverra — <strong>en</strong> quelque sorte — le jour <strong>ici</strong> <strong>en</strong>s’<strong>en</strong>richissant de l’énergie et de l’esprit(1) Vingt-cinq personnes (réfugiés, handicapés,pauvres <strong>en</strong>voyés par l’ANPE ou les travailleurssociaux, inscrits aux minima sociaux tels le RMI etsuivis par la CAF), travaill<strong>en</strong>t <strong>en</strong> contrat d’insertionaux différ<strong>en</strong>tes tâches de la ferme. Les Jardins deContrat, membre du réseau Jardin de Cocagne depuis2002, port<strong>en</strong>t déjà bi<strong>en</strong> leur nom. Précisons <strong>ici</strong> quecet article, hélas, n’a pu intégrer leurs paroles, privantainsi ce reportage de précieux points de vue...(2) Thomas fera partie du Collectif des Sans-Nous,plus de 70 000 jeunes — dont les classes d’âge étai<strong>en</strong>texclues de la susp<strong>en</strong>sion du service national obligatoiredécidée <strong>en</strong> 1995 par J. Chirac. Hélas, trop peu deli<strong>en</strong>s fur<strong>en</strong>t tissés <strong>en</strong>tre les pacifistes et antimilitaristesdes générations passées, avec les objecteurs, déserteurset insoumis ou avec les lycé<strong>en</strong>s opposés à lajournée obligatoire de préparation à la déf<strong>en</strong>se concomitanteà cette réforme pour, avec ce mouvem<strong>en</strong>t, édifierun fort courant antimilitariste <strong>en</strong> France.(3) Marie Thérèse, ag<strong>en</strong>t ANPE et adhér<strong>en</strong>te auxPaniers, s’intéresse depuis le début aux projetssociaux de la ferme. Elle t<strong>en</strong>te de dégager du tempsune fois par mois et <strong>en</strong>voie celles et ceux que personn<strong>en</strong>e veut, montrant par là que le facteur humain estdéterminant jusque dans la norme administrative.collectifs. Bruno Lecoq est l’un des fondateursdes Jardins de Contrat, associationcréée <strong>en</strong> 1994. Ici, il fait de tout. Anci<strong>en</strong>ouvrier à Dupont Nemours (chimie), ilprés<strong>en</strong>te <strong>en</strong> 1991 un projet de ferme àl’association Contrat, qu’il a r<strong>en</strong>contréelors de sa reconversion.A l’époque, cette association est ungroupem<strong>en</strong>t d’intérêt économique (GIE)rassemblant différ<strong>en</strong>ts professionnels(bâtim<strong>en</strong>t, éducateur, paysagiste, m<strong>en</strong>uisier…).En 1995-1996, l’association vole<strong>en</strong> éclat et d’Espace Vert Contrat, de BâtiContrat et du c<strong>en</strong>tre de formation, il nereste plus, onze ans après, que les Jardins.Lors de cette interview, passe aussiFlor<strong>en</strong>t, l’un des six salariés (dont unefemme) que compte aujourd’hui la structure.Jeune travailleur social, sorti del’institut du travail social de Tours, ilaccompagne les ouvriers agricoles <strong>en</strong>contrat d’insertion et <strong>en</strong>treti<strong>en</strong>t descontacts privilégiés et constructifs avec lacorrespondante ANPE d’Amboise (3).A l’origine, cette ferme de polycultureet d’élevage était conv<strong>en</strong>tionnelle et lestracteurs servir<strong>en</strong>t <strong>en</strong>core au début de lareprise par les Jardins de Contrat. Ce quiimportait avant tout à Véronique Lesage,la propriétaire, c’était de la louer pour unprojet cohér<strong>en</strong>t. Homéopathe, elleconsulte aussi <strong>ici</strong> et cette médecine <strong>en</strong>richitmaint<strong>en</strong>ant les politiques de santém<strong>en</strong>ées par les Jardins aussi bi<strong>en</strong> pour leshommes que pour les animaux.Aujourd’hui, de petits groupes de septà huit personnes (<strong>en</strong>fants et adultes handicapés,jeunes “diff<strong>ici</strong>les”) vi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t travaillerà la ferme. Ils y r<strong>en</strong>contr<strong>en</strong>t, outreles travailleurs/ses agricoles ou un m<strong>en</strong>uisierexpliquant son savoir-faire, les élèvesd’une école ou la petite troupe d’un c<strong>en</strong>trede loisir.“Les Jardins de Contrat, c’est une <strong>en</strong>t<strong>en</strong>te<strong>en</strong>tre les g<strong>en</strong>s. Avec des droits et desdevoirs. C’est un <strong>en</strong>gagem<strong>en</strong>t. On aime bi<strong>en</strong>ne pas déterminer qui est qui. Le fou, le handicapésocial, le théor<strong>ici</strong><strong>en</strong>… la mayonnaisedoit pr<strong>en</strong>dre” déclare ainsi Bruno.La diversification des activités s’expliquepar la sagesse économique (équilibre<strong>en</strong>tre les activités “r<strong>en</strong>tables ou pas”,contrôle de toute la filière) et par la stratégiede formation, mais elle doit aussibeaucoup à une volonté collective decréer une activité qui tisse des réseaux,qui crée du partage et de l’autonomie.“On nous a bercé d’idées perverses et maint<strong>en</strong>anton est <strong>en</strong> bout de course. Il nous fautdévelopper l’autonomie, l’indép<strong>en</strong>dance etla maîtrise de soi” résume Jacques.D’ailleurs, ce sont peut-être là les leçons,la mémoire et une sorte de retour de cesaides précieuses et nombreuses offertespar les paysans voisins alors que le projetnaissait…Différ<strong>en</strong>tes activités s’y greff<strong>en</strong>t etdevi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t plus ou moins pér<strong>en</strong>nes.Comme cet essai d’apiculture (dix ruches<strong>en</strong> 2006, quarante <strong>en</strong> 2007), une activitépour l’instant indép<strong>en</strong>dante des Jardins,qui — <strong>en</strong> plus de la jud<strong>ici</strong>euse expérim<strong>en</strong>tation— conjugue l’aide concrètepour faire vivre un apiculteur et une pollinisationbiologique. “Nous décidons tout,et pas que de faire de l’arg<strong>en</strong>t. On fait aussiatt<strong>en</strong>tion à développer sans marcher sur lesautres” glisse Bruno. Et la petite équipequi coordonne cela <strong>en</strong> mesure les répercussionsparfois surpr<strong>en</strong>antes sur l’humain.Les rapports au travail (utilité,coopération, beauté et intellig<strong>en</strong>ce),l’agriculture raisonnable (progrès écologique,savoirs perdus et imagination), l’at-Matthieu Barbaroux11SILENCE N°348 été 2007


Solidarités localest<strong>en</strong>tion à l’<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t, l’améliorationdes rapports urbain/rural… évolu<strong>en</strong>tgrâce aux interactions <strong>en</strong>tre les différ<strong>en</strong>tspublics, grâce au décloisonnem<strong>en</strong>t desactivités, grâce à la combinaison <strong>en</strong>treouvertures et conc<strong>en</strong>tration sur desobjectifs précis et cohér<strong>en</strong>ts. Ici il n’y adonc pas plus d’occupationnel que defolklorique. Thomas ajoute : “L’insertionpar l’économique, on se demande si ce n’estpas maint<strong>en</strong>ir la précarité. On devraitdécloisonner, ne pas créer des c<strong>en</strong>tres spécialiséset fermés mais s’inspirer de sociétésqui laiss<strong>en</strong>t les ‘fous’ dans les écoles ‘normales’.C’est pas facile, mais la facilitésélective n’est pas bonne”.Chez la natureet l’homme: l’<strong>en</strong>traideLe maraîchage (10 hectares) est l’activitéc<strong>en</strong>trale des Jardins de Contrat. Unequinzaine de points de dépôts, la fourniturede paniers bios à plus de 360 familles,l’approvisionnem<strong>en</strong>t de cantines, d’associationsou de collectivités permett<strong>en</strong>t uner<strong>en</strong>trée d’arg<strong>en</strong>t assurée à 90 %. Avec lemaraîchage et diverses prestations de services,les Jardins assur<strong>en</strong>t 30 % de leurfinancem<strong>en</strong>t, le reste se répartissant <strong>en</strong>trel’Etat (47 %), le Conseil Général (17 %),fondations et Conseil régional (3 %) etEurope (3 %). Là <strong>en</strong>core, la diminutiondes fonds publics pose des problèmes.Thomas, consacrant déjà un tiers de sontemps à la recherche de fonds, soulève laquestion de l’éthique quand le recours auxfonds privés est ainsi forcé mais remarqueaussi un aspect positif de cette réalité : lamise <strong>en</strong> place de réflexion et de solutionscollectives.L’éco-habitat (paille, bois mais aussiculture du chanvre et du lin), la tractionanimale et la ferme pédagogique se développ<strong>en</strong>tsur une tr<strong>en</strong>taine d’hectares oùsont aussi cultivées des céréales (avoine,fèveroles, tournesol…). Un c<strong>en</strong>tre de formationinitie les sans-diplôme et les bénéf<strong>ici</strong>airesde minima sociaux à des savoirfaire,à des pratiques combinées avec unpeu de théorie et des connaissances debase (français, maths). Enfin, <strong>en</strong> part<strong>en</strong>ariatavec une régie de quartier, des éducateursde rue, les Jardins mett<strong>en</strong>t <strong>en</strong> placedes chantiers éducatifs. L’un d’<strong>en</strong>tre euxdébouchera <strong>en</strong> 2007 sur un voyage auBrésil pour l’aide à la construction d’unecrèche dans la favela de Sumaré, un faubourgpauvre de Belo Horizonte.La soupe de 10h est un mom<strong>en</strong>t crucialqui rassemble tout le monde, permetles échanges et apporte l’ess<strong>en</strong>tielle convivialité.Chaque année, <strong>en</strong> septembre,celle-ci est <strong>en</strong>core r<strong>en</strong>forcée par la fête dela Courge où à la musique s’ajout<strong>en</strong>t lesstands d’éco-construction (Auton’homes,par exemple) et différ<strong>en</strong>tes associations(Amnesty International, Artisans duMonde, Brin de Jardin, Objectif…). C’estl’humain qui pousse dans les jardins !“On n’aime pas trop parler d’insertion.On ne fait pas d’occupationnel, même lespetites choses sont à faire et à bi<strong>en</strong> faire. Onbosse avec la plante, avec les animaux etavec l’humain. Dans les g<strong>en</strong>s qu’on accueille,on sait qu’un tiers n’accèderont pas à uneformation qualifiante, n’auront pas de boulotdonc on bosse aussi sur d’autres choses : leprojet de vie, la santé, part<strong>ici</strong>per à la viesociale avec ses règles. Ici, il y a de la placepour des g<strong>en</strong>s qu’ont pas de place” me ditThomas, et Bruno r<strong>en</strong>chérit : “Une personnehandicapée m’a dit : c’est la premièrefois qu’on s’intéresse à moi”.Une des caractéristiques des Jardinsde Contrat est la réintroduction de la tractionanimale. Dans l’agriculture biologique,c’est rare (guère plus d’une dizained’exploitations au niveau national) et seulun autre jardin affilié au réseau Cocagneutilise cette force douce. C’est un atoutsimple d’une richesse oubliée. Au niveauagricole d’abord, le cheval ou l’âne ont unimpact positif sur les sols (mainti<strong>en</strong> de lavie microbi<strong>en</strong>ne, aération et hydratationbonnes, <strong>en</strong>grais naturels…) et leur prés<strong>en</strong>cefait r<strong>en</strong>aître ces métiers paysans(dressage, ferronnerie, attelage…) siimportants.L’atout écologique est indéniable(économie d’énergie fossile, abs<strong>en</strong>ce depollution, accès des zones fragiles…). Cescadeaux à l’homme sont <strong>en</strong>core <strong>en</strong>richispar des apports socio-psychologiques quiprofit<strong>en</strong>t autant aux personnes meurtriespar la vie qu’à celles qui <strong>en</strong>cadr<strong>en</strong>t le projetmultiforme des Jardins de Contrat.Ainsi <strong>en</strong> témoign<strong>en</strong>t ces propos deJacques : “Avec l’animal, il faut êtreconsci<strong>en</strong>t, att<strong>en</strong>tif, constant… Des valeursque nos sociétés ont perdues. Les g<strong>en</strong>s sontobligés de rester humbles. On pr<strong>en</strong>d les animauxpour des êtres qui ne p<strong>en</strong>s<strong>en</strong>t pas maisils ont vite fait le tour de qui est cet homme,qui gère ou pas”.Et puis, l’animal porte un regard douxet une oreille att<strong>en</strong>tive aux souffrancesdes hommes. Et ce n’est pas inutile de lerappeler quand un système, si inhumainSILENCE N°348 été 200712Affiche pour la fête de la courge.qu’on l’appelle traitem<strong>en</strong>t social, vise lechômage et les misères humaines, quandune société <strong>en</strong> est v<strong>en</strong>ue à dresser l’homme…contre l’homme et le vivant. 60 %de la surface est cultivée par la tractionanimale et les Jardins vis<strong>en</strong>t les 100 %. Apart quelques aides ponctuelles, Jacquess’occupe seul du débourrage. En revanche,le dressage et les travaux agricoles,diff<strong>ici</strong>les pour le maraîchage, se font avecles travailleurs. Gaby, l’âne commun,débarde le bois pour la chaudière outransporte la nourriture des cochons.Cinq chevaux de trait aid<strong>en</strong>t les hommessur la ferme. Et Jacques de préciser que,“à cause de la machine, il y a une perte devision de l’av<strong>en</strong>ir dans l’agriculture.L’animal permet cette vision”.Autre spécif<strong>ici</strong>té des Jardins, LaFeuille de choux : ce docum<strong>en</strong>t hebdomadaire,qui décrit le cont<strong>en</strong>u du panier,donne une recette, quelques informationset des nouvelles de la vie de la ferme, est<strong>en</strong>tièrem<strong>en</strong>t réalisé par les personnes souscontrat. On aura compris qu’avec l’animalet toutes ces activités, nous avons lànombre de ferm<strong>en</strong>ts prometteurs pourune écologie sociale, une société juste,respectueuse de l’autre, quel qu’il soit.Cette observation est complétée par lesmots de Flor<strong>en</strong>t : “Les taux de retour àl’emploi sont pas significatifs. Une personnepeut rester <strong>ici</strong> p<strong>en</strong>dant un an et semblera nepas avoir progressé. Mais il y a une inertie,quel sera l’effet de son passage aux Jardinsde Contrat dans cinq ans ?”MaB ■Les Jardins de Contrat, Roucheux,37530 Montreuil-<strong>en</strong>-Touraine, tél : 02 47 30 05 56.Association adhér<strong>en</strong>te du réseau Cocagne,qui propose chaque semaine des paniers de légumesbiologiques sur place et dans une vingtaine de lieuxautour de Tours et d’Amboise(liste sur simple demande auprès de l’association).DR


Solidarités localesOasis le Val heureuxLe Val heureux, c’est un verger et un jardin collectifsdans l’esprit des Oasis <strong>en</strong> tous lieux dePierre Rabhi, avec un potager bio de 140 m 2 .Ce sont 3000 m 2 de friche et plus d’un hectareà reconvertir <strong>en</strong> bio. La rénovation écologiquede l’habitat et la location de trois appartem<strong>en</strong>tsà prix d’ami-e-s complèt<strong>en</strong>t cette expéri<strong>en</strong>cealtruiste et écolo <strong>en</strong> plein c<strong>en</strong>tre ville.■ Oasis le Val heureux, association Apacrete,Marie-Claude et Alain Degrigny, 9, rue du Vald’Orléans,45140 Ingré, tél : 02 38 43 07 37.■ Gr<strong>en</strong>ier à Sel, 2, rue des Iles, 45190 Beaug<strong>en</strong>cy,tél : 02 38 44 85 44 (Monique Herisse).Coopérative Ethique C<strong>en</strong>treLa coopérative Ethique C<strong>en</strong>tre a pour objectifsde promouvoir l’<strong>en</strong>gagem<strong>en</strong>t des collectivitéslocales de la région <strong>en</strong> faveur des achatspublics éthiques, développer des actions de s<strong>en</strong>sibilisation<strong>en</strong> direction du grand public, desmilieux scolaires, <strong>en</strong> étroite relation avec lesONG et les groupem<strong>en</strong>ts d’achats éthiques existants.Les actionnaires de la coopérative sont :CID-MAHT, Frères des Hommes, Artisansdu Monde, Val Bio C<strong>en</strong>tre et la Sahari<strong>en</strong>ne.■ Coopérative Ethique C<strong>en</strong>tre 3, rue Charles-Baudelaire 37000 Tours. Tel. 02 47 21 96 69.Réseaux d’échangesde savoirsLes personnes peuv<strong>en</strong>t toujours échangercar elles dispos<strong>en</strong>t de savoirs précieux, savoirsde la vie domestique, savoirs culturels, connaissanced’un métier, d’un loisir, etc. Ces réseauxsont des lieux locaux de li<strong>en</strong>s sociaux particulièrem<strong>en</strong>tefficaces pour faire se r<strong>en</strong>contrer lesg<strong>en</strong>s d’un même quartier ou d’un même village.Communes ayant des Rers : Cher : Bourges,Vierzon ; Eure-et-Loir : Dreux, Vernouillet ;Indre : Châteauroux ; Indre-et-Loire :Ambillou, Chinon, La Riche, Pont-de-Ruan,Saint-Pierre-des-Corps, Saint-Cyr-sur-Loire,Saint-Maure-de-Touraine et Tours ; Loiret :Montargis, Orléans, Saint-Jean-de-la-Ruelle,Saint-Jean-de-Braye, Saint-Jean-le-Blanc,Saran.R<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>ts auprès de :■ Rers de Blois et de la région blaisoise, maison desassociations 17, rue Roland-Garros, 41000 Blois,tél : 02 54 45 13 65.Economie solidaireDes structures qui vous aid<strong>en</strong>t à créer des<strong>en</strong>treprises où l’humain prime sur l’économique.■ Cigales Les Quatre villages (Francis Vite) à Vierzon,fvite@wanadoo.fr. Les Cigales, clubs d’investisseurspour une gestion alternative et locale de l’épargne solidairepermett<strong>en</strong>t d’apporter des capitaux à des projetslocaux, avec partage collectif du risque.■ Decos, Développer l’économie solidaire, 20, rue desBouchers, 28000 Chartres, tél : 02 37 18 02 56.■ PITEAS, Pour des initiatives <strong>en</strong> Tourained’économie alternative et solidaire, 5, rue Docteur-Herpin, 37000 Tours, tél : 02 47 61 26 88.■ La Nef chez Crédit coopératif, 4, rue des Tanneurs,BP 917, 37009 Tours cedex, tél : 02 47 64 98 98.■ Creer Solidaire, C<strong>en</strong>tre réseau économie solidaire,8, quai Saint-Jean, 41000 Blois, tél : 02 54 74 68 29.Fédération régionale d’organismes solidaires.■ La Nef chez Crédit coopératif, 69, boulevardAlexandre-Martin, BP 1601, 45006 Orléans cedex,tél : 02 38 65 46 60.■ Cigaliers du Loiret (Christian Weber) à Saint-Cyr<strong>en</strong>-Val(près d’Orléans), chcweber@wanadoo.frDroits de l’hommeLa ligue des droits de l’homme <strong>en</strong>t<strong>en</strong>d luttercontre l’<strong>en</strong>semble des atteintes aux droitsde l’individu, dans tous les domaines de la viecivique, politique et sociale.■ LDH, 5, rue Samson, 18000 Bourges.■ LDH, maison des associations, 34, espace M<strong>en</strong>des-France, 36000 Châteauroux, tél : 02 54 60 16 24.■ LDH, 10, place Neuve, 37000 Tours,tél : 02 47 37 09 72.■ LDH, 1 bis, rue de Fleury, 41500 Blois.■ LDH, 1, allée Anne-du-Bourg, 45000 Orléans,tél : 02 38 78 05 10.Boutiques de gestionLa Boutique de gestion regroupe une équipe degénéralistes de la petite <strong>en</strong>treprise, travaillant<strong>en</strong> liaison étroite avec des spécialistes du secteur,partageant la même volonté d’accueillir,de conseiller et de guider les porteurs de projet.■ Association Anna, 2, rue Racine, 18200 Saint-Amand-Montrond, tél : 02 48 62 01 20.■ Boutique de gestion Val de France,1, rue du Chapeau-Rouge, 28000 Chartres,tél : 02 37 21 23 66.■ Boutique de gestion, 48 bis, rue Saint-D<strong>en</strong>is,28100 Dreux, tél : 02 37 42 09 71.■ Couveuse aînée, 17, rue Voltaire, 28500 Vernouillet,tél : 02 37 64 23 41.■ Ismer, Boutique de gestion du Loir-et-Cher, 1, rueSaint-D<strong>en</strong>is, 41100 V<strong>en</strong>dôme, tél : 02 54 73 68 68.■ Boutique de gestion d’Orléans et du Loiret, 7, ruedes Lavandières, 45100 Orléans, tél : 02 38 22 20 09.Epiceries socialesCréées dans l’objectif d’aider les publics précarisés,la v<strong>en</strong>te de d<strong>en</strong>rées alim<strong>en</strong>taires à basprix est toujours associée une démarche d’accompagnem<strong>en</strong>tindividualisé.■ Association EPICEA, CCAS, 1 bis, rue Bobisand,18100 Vierzon, tél : 02 48 71 06 15.■ Epicerie sociale, place du Champ-de-Foire,18130 Dun-sur-Auron, tél : 02 48 66 61 51.■ Association Chrysalide, 33, rue Nicole, 28000Chartres, tél : 02 37 91 05 28.■ Epicerie sociale du Secours catholique, 8, rueDesmousseaux, 28100 Dreux, tél : 02 37 50 02 48.■ Epicerie sociale Les 4 Saisons, 23 bis, av<strong>en</strong>ueFrançois-Mitterrand, 28500 Vernouillet,tél : 02 37 42 20 52.Systèmes d’échanges locaux■ Association Assiette Eco, 4, rue Martin-Gardi<strong>en</strong>,37110 Château-R<strong>en</strong>ault.■ Association Le Petit Plus, Mairie, 37140 Bourgueil.■ Association Coup de Pouce, 13, rue Paul Louis-Courier, 37150 Bléré, tél : 02 47 44 39 65.■ Association Gourmets Fûtés, c<strong>en</strong>tre Equinoxe,37250 La Riche.■ Association L’Echo du Cœur, 1 ter, rue Guillaume-Louis, 37250 Montbazon.■ Association L’Ami de Pain, Mairie, 37800 Sainte-Maure-de-Touraine.■ Association Le Sac à Malice, 23 bis, av<strong>en</strong>uede la République, 37700 Saint-Pierre-des-Corps,tél : 02 47 44 04 05.■ La Passerelle, 33, rue Charles-d’Orléans, 41000Blois, tél : 02 54 45 16 69.■ Au p’tit marché, 1 bis, rue d’Angleterre, 41100V<strong>en</strong>dôme, tél : 02 54 77 47 29.■ Espace solidarité, 4, place Conrad-Ad<strong>en</strong>auer,45000 Orléans, tél : 02 38 88 85 69.■ Association La Ruche Eco, av<strong>en</strong>ue Jean-Jaurès,45120 Chalette-sur-Loing.■ EPI, 79, rue Charles-Beaudelaire,45140 Saint-Jean-de-la-Ruelle, tél : 02 38 79 33 86;■ Epicerie sociale, Agora, av<strong>en</strong>ue V<strong>en</strong>dôme,45190 Beaug<strong>en</strong>cy.■ Epicerie sociale Le Panier Fleury, rue Bicharderies,45400 Fleury-les-Aubrais, tél : 02 38 68 29 90.■ Epicerie sociale, c<strong>en</strong>tre communal d’action sociale,19, allée Le Corbusier, 45800 Saint-Jean-de-Braye,tél : 02 38 55 19 79.Observatoiredes inégalitésL’Observatoire des inégalités a comme rôlede contribuer à éclairer ou à critiquer les choixpublics. Pour cela, il s’attache à dresser un étatdes lieux qui soit le plus complet possible, tout<strong>en</strong> demeurant accessible à un large public.■ Observatoire des inégalités, 35, rue du Canal,37000 Tours, tél : 02 47 44 63 08.Souti<strong>en</strong> aux chômeurs■ AC ! Blois, anci<strong>en</strong>ne école Dorgelès à la Quinière,rue Roland-Dorgelès, 41000 Blois.■ APEIS, Association pour l’emploi, l’informationet la solidarité des chômeurs et précaires,8, rue Galilée, 18000 Bourges, tél : 02 48 69 82 36.■ Action collective déf<strong>en</strong>se chômeurs, c<strong>en</strong>tre desHalles, 37000 Tours, tél : 02 47 37 26 49.■ Agir pour l’emploi, Josette Courtin, 37120Richelieu, tél : 06 64 75 55 48.■ Association des chômeurs de Touraine, 4, rueScheurer-Kestner, 37000 Tours, tél : 02 47 64 19 28.■ Rebondir 37, espace G<strong>en</strong>tiana, 90, av<strong>en</strong>ue Maginot,37000 Tours, tél : 02 47 49 81 69.■ Solidarité emploi, c/o Marie-Thérèse Jambut,3, place de la Gare, 36015 Châteauroux cedex.Les systèmes d’échanges locaux sont apparus <strong>en</strong> France <strong>en</strong> 1994. On <strong>en</strong> compte aujourd’hui<strong>en</strong>viron 300 <strong>en</strong> France. Un Sel est une association, formelle ou non, dans laquelle les adhér<strong>en</strong>tspeuv<strong>en</strong>t effectuer des échanges de bi<strong>en</strong>s ou de services, <strong>en</strong> contrepartie d’une somme<strong>en</strong> monnaie interne.■ Pas seuls <strong>en</strong> Sel, 15 bis, rue des Plantes, 18230 Saint-Doulchard, tél : 02 48 70 19 56 (Chantal Bureau).■ Sel Eure-et-Loir, 3, rue Jean-Moulin, 28190 Mittainvilliers, tél : 06 80 62 46 60 (Josiane Cinquin).■ Sel Racan-Choisille, mairie, rue Reille, 37390 Cerelles, tél : 02 47 55 14 12 ou 06 15 72 27 12 (Arlette etGilles Gibault).■ Sel Tours, 11, av<strong>en</strong>ue de la République, 37100 Tours, tél : 02 47 41 74 52 ou 06 33 38 73 59 (AlineThébault).■ Sel Touraine, 91, rue Saint-François, 37520 La Riche, tél : 02 47 44 15 16 (Dominique Pasquet).■ Sel Blois, 8, rue Bougainville, 41000 Blois, tél : 02 54 42 54 93 (Manuel Aurat).SILENCE N°34813été 2007


Solidarités localesCompagnons bâtisseursLes Compagnons bâtisseurs <strong>en</strong>cadre des chantiersd’amélioration de l’habitat de familles <strong>en</strong>difficulté dans le cadre d’un volontariat à longterme, de l’objection de consci<strong>en</strong>ce, de l’accueilde volontaires europé<strong>en</strong>s.■ Compagnons bâtisseurs, 2, rue Molière,37000 Tours, tél : 02 47 61 32 10.Droit au logem<strong>en</strong>tL’association Droit au logem<strong>en</strong>t (Dal)a été créée <strong>en</strong> 1990. L’action collective estindisp<strong>en</strong>sable pour établir un rapport de forcefavorable aux exclus du logem<strong>en</strong>t. Elle doitdemeurer non viol<strong>en</strong>te et ne doit pas mettre<strong>en</strong> danger les familles de l’association.Le Dal mène un combat <strong>en</strong> toute indép<strong>en</strong>dance.■ Dal, 14, rue du Plessis, 37520 La Riche,tél. 02 47 52 29 75 ou 02 47 37 88 99ou 02 47 53 91 60■ Dal Tours, tél : 06 33 09 69 66 (Lionel).■ Dal Orléans, maison des associations,46 ter, rue Sainte-Catherine, 45000 Orléans,tél : 02 38 54 09 29 ou 06 86 56 11 09.Entraide ouvrièreL’<strong>en</strong>traide ouvrière est une association qui,depuis 1947, accueille des personnes à la rue.L’association mène une action de prév<strong>en</strong>tionét<strong>en</strong>due pour s’attaquer aux causes mêmes del’exclusion, développer l’autonomie et constituerun réseau solidaire.■ Entraide ouvrière, 62, rue George-Sand, BP 1035,37010 Tours cedex 01, tél : 02 47 31 87 00.La PicotièreLa Picotière propose l’accueil de groupesavec un axe sur le développem<strong>en</strong>t personnelet la recherche humaine et spirituelle etde personnes <strong>en</strong> “choc de vie” (deuil, chômage,divorce, maladie). Accueil de séminaireset de particuliers.■ La Picotière, 11, rue de la Picotière,41100 Villetrun, tél : 02 54 23 11 11.Déf<strong>en</strong>sedes consommateurs■ CSF, Confédération syndicale des familles, 20, ruePrinal, 18000 Bourges, tél : 02 48 70 92 32.■ UFC, Union fédérale des consommateurs du Cher,maison des associations, 28, rue Gambon, 18000Bourges, tél : 02 48 70 48 02.■ CLCV, Consommation logem<strong>en</strong>t et cadre de vie,26, rue Jules-Hetzel, 28000 Chartres,tél : 02 37 30 27 74.DRMigrants, racismeEure-et-Loir■ Mrap, Mouvem<strong>en</strong>t contre le racisme et pourl’amitié <strong>en</strong>tre les peuples, 20, rue des Murets,28000 Chartres.■ Mrap, C<strong>en</strong>tre culturel du Lièvre-d’Or, 28100 Dreux.Indre-et-Loire■ Cimade, c<strong>en</strong>tre des Halles, place Gaston-Paillou,salle 221, 37000 Tours, tél : 02 47 38 35 36.Accueil des réfugiés du Sud-Est asiatique etd’ailleurs.■ Association d’<strong>en</strong>traide aux travailleurs migrants,1, rue Ballan, 37000 Tours, tél : 02 47 39 60 55.■ Association tsigane et voyageurs de Touraine,153, rue Saint-François, 37250 La Riche.■ Association culturelle solidarité travailleurs turcs,11, rue Docteur-Jaujas, 37000 Tours,tél : 02 47 20 91 39.■ Cimade, 5, rue de la Bazoche, 37000 Tours,tél : 02 47 05 92 75.■ UFC, 25, place Saint-Louis, 28000 Chartres,tél : 02 37 30 17 57.■ ALCV, Association pour le logem<strong>en</strong>t et le cadre deVie, 9, boulevard Albert-Schweitzer, 28200Châteaudun, tél : 02 37 45 09 42.■ Familles rurales, 148, av<strong>en</strong>ue Marcel-Lemoine,36000 Châteauroux, tél : 02 54 08 71 71.■ UFC, 34, espace M<strong>en</strong>dès-France, 36000Châteauroux, tél : 02 54 27 43 57.■ UFC Que Choisir, 8, place de la Tranchée, BP77162, 37071 Tours cedex 02, tél : 02 47 51 91 12.Publie un bulletin de 4 pages, Touraine Conso, comportantquelques brèves, les courriers des lecteurs, lesommaire du m<strong>en</strong>suel national et un sujet.■ CSF, 46, rue Fosse-Marine 37100 Tours,tél : 02 47 41 99 88.■ UFCS, Union féminine civique et sociale, 9, squareJean-Louis-Forain, 37200 Tours, tél : 02 47 27 31 39.■ CSF, 7, rue Louis-Niqueux, 37520 La Riche,tél : 02 47 39 28 93.■ CLCV, 6, rue Christophe-Colomb, 41000 Blois,tél : 02 54 42 49 59.■ Familles rurales, 45, av<strong>en</strong>ue Maunoury, 41000Blois, tél : 02 54 90 58 00.■ UFC, 4, rue Bourseul, 41000 Blois,tél : 02 54 42 35 66.■ Guide du consom’acteur v<strong>en</strong>dômois, Attacv<strong>en</strong>dômois, 15, rue Guesnault, 41100 V<strong>en</strong>dôme,tél : 02 54 80 44 88. 41100 V<strong>en</strong>dôme,tél : 02 54 80 44 88. Réalisé par Attac avec l’aided’Artisans du Monde et de l’UFC Que Choisir.Prix du guide 2 € franco de port.■ UFC, 22, boulevard Rocheplatte, 45000 Orléans,tél : 02 38 53 53 00.■ UFC agglo montargoise, 32, rue Claude-Debussy,45120 Chalette-sur-Loing, tél : 02 38 85 06 83.■ UFC du Loiret Est, maison des associations,32, rue Claude-de-Bussy 45120 Châlette-sur-Loing,tél : 02 38 85 06 83.■ UFC Montargois, 93, rue Villemandeur, 45120Châlette-sur-Loing, tél : 02 38 07 11 83.Et égalem<strong>en</strong>t■ Christophe Ancelin, 138, rue des Castors,appt. 5, 28110 Lucé. Ecrivain public.■ Re Source, Le Beau, 36160 Pouligny-Notre-Dame,tél : 02 54 30 15 14. Accueil <strong>en</strong> milieu rurald’inspiration Pierre Rabhi et décroissance. Prochedu réseau MRJC.■ ADFI, Association de déf<strong>en</strong>se des familleset de l’individu, 6, rue Chanoine-Delrnas, 37000 Tours,tél : 02 47 38 32 48. Association… d’obédi<strong>en</strong>cechréti<strong>en</strong>ne qui rec<strong>en</strong>se les mouvem<strong>en</strong>ts sectaireset vi<strong>en</strong>t <strong>en</strong> aide aux familles.SILENCE N°348 été 200714■ Licra-Touraine, c<strong>en</strong>tre des Halles, place Gaston-Paillou, salle 221, 37000 Tours,tél : 02 47 38 35 36.■ Licra, BP 1533, 37015 Tours cedex.■ Mrap, c<strong>en</strong>tre des Halles, place Gaston-Paillou,salle 221, 37000 Tours.■ Collectif de souti<strong>en</strong> aux demandeurs d’asile et sanspapier, c<strong>en</strong>tre des Halles, place Gaston-Paillou, salle221, 37000 Tours, tél : 06 20 91 20 44.Loir-et-Cher■ Cimade-Blois, 1, place Saint-Joseph, 41000 Blois,tél : 02 54 78 79 45 ou 02 54 42 85 05.Loiret■ Mrap Orléans, maison des associations, 46 ter,rue Sainte-Catherine, 45000 Orléans.■ Comité de souti<strong>en</strong> aux familles et personnesexpulsées de l’hôtel Abresid, 190, rue Jean-Zay,45800 Saint-Jean-de-Braye.■ Cimade Orléans, ERF, 1, rue Parisie,45000 Orléans.■ Collectif de souti<strong>en</strong> aux personnes et famillesexpulsées des hôtels à Orléans, Marie-Clotilde,tél : 02 38 21 74 46 (soirée ou répondeur).■ La Maison de Saint-Martin, chez Marc Thibault,45, allée des Quarts, 37130 Langeais,tél : 02 47 96 71 98. Association créée <strong>en</strong> 2002 pouraider les personnes exclues du marchéde l’emploi à se loger. Dispose de deux maisonsde 6 et 7 places achetées <strong>en</strong> SCI.■ Comité local pour le logem<strong>en</strong>t autonome des jeunes,9, boulevard de Verdun, 45000 Orléans,tél : 02 38 78 91 98. C<strong>en</strong>tre d’accueil, d’informationet d’ori<strong>en</strong>tation pour un public jeune de moins de 26ans (ou jusqu’à 30 ans pour les bénéf<strong>ici</strong>aires du RMI).EmmaüsEmmaüs a su développer, avec persévérance,des réponses originales et complém<strong>en</strong>tairespour contribuer à <strong>en</strong>diguerles différ<strong>en</strong>tesformes de l’exclusion.Emmaüs, mouvem<strong>en</strong>tsolidaire et laïc,est aujourd’hui prés<strong>en</strong>tsur quatre contin<strong>en</strong>ts,dans 41 pays.■ Communauté Emmaüs,chemin de la Roche,18200 Saint-Amand-Montrond,tél : 02 48 96 20 79.■ Le Relais, rue de la Mairie, 28500 Saulnières,tél : 02 37 43 63 40.■ Communauté Emmaüs, domaine de la Tristerie, BP34, 36130 Déols, tél : 02 54 27 42 09.■ Communauté Emmaüs, 61-63, rue de laRépublique, 36300 Le Blanc, tél : 02 54 37 20 20.■ Communauté Emmaüs, Le Petit Lazare, route deSaumur, 37500 Chinon, tél : 02 47 93 09 11.■ Communauté Emmaüs, La Pommeraye,RN 143, 37320 Esvres, tél : 02 47 26 43 25.■ C<strong>en</strong>tre Emmaüs, 15, rue des Ponts-Chartrains,41000 Blois, tél : 02 54 74 46 03.■ C<strong>en</strong>tre Emmaüs, 5, rue des Champs-Ragot,41200 Romorantin-Lanth<strong>en</strong>ay, tél : 02 54 76 77 65.■ C<strong>en</strong>tre Emmaüs, route de Souesmes, 41300Salbris, tél : 02 54 97 20 56.■ C<strong>en</strong>tre Emmaüs, 12, rue Saint-Germain, 41220Saint-Laur<strong>en</strong>t-Nouan, tél : 02 54 87 12 49.■ Communauté Emmaüs, 1, chemin de l’Allée,45140 Ormes, tél : 02 38 74 75 87.


Matthieu BarbarouxOuvert le 8 mai 2005, Le Chi<strong>en</strong>d<strong>en</strong>test pourtant un lieu rare et atypique,fort aujourd’hui de ses 800adhér<strong>en</strong>ts (1). Dans une ville pol<strong>ici</strong>ère,<strong>en</strong>tre les caméras de vidéosurveillance,les arrêtés anti-m<strong>en</strong>d<strong>ici</strong>té et le couvre-feupour les mineurs des quartiers, c’est unespace libéré, une friche de radicalité expérim<strong>en</strong>tale.Des forums sociaux naiss<strong>en</strong>t un peupartout au printemps et à l’été 2003. LeForum social orléanais est très dynamiquepuis s’essouffle petit à petit et ress<strong>en</strong>tle manque d’un lieu qui concrétise etr<strong>en</strong>force ce rassemblem<strong>en</strong>t. S’inspirantdes c<strong>en</strong>tres sociaux itali<strong>en</strong>s ou d’autresexpéri<strong>en</strong>ces nées de l’autonomie du mouvem<strong>en</strong>tsocial, quelques militant-e-s rédig<strong>en</strong>tune charte et recherch<strong>en</strong>t des signatairestant au niveau des individus quedes organisations. Le court docum<strong>en</strong>tdresse un constat lucide sur l’état sociopolitiquedu pays, <strong>en</strong> précisant que l’inversem<strong>en</strong>tde la situation inique et catastrophiqu<strong>en</strong>e peut passer par le jeu électoral,et se poursuit sur ces mots : “Pources raisons, un espace d’activités sociale,culturelle et politique qui s’inscriv<strong>en</strong>t dansune démarche fédérant les acteurs du mouvem<strong>en</strong>tsocial et bi<strong>en</strong> au-delà, est nécessaire.Un espace d’expérim<strong>en</strong>tation qui ne secont<strong>en</strong>te pas d’être <strong>en</strong> réaction, mais se veutun lieu de création et de mise <strong>en</strong> pratique”.Si la charte, qui s’orna du paraphe de150 personnes et de plus de 10 organisations,fut la première pierre, la constructiondu projet nécessita plusieurs débats(place des partis politiques, comm<strong>en</strong>t êtreindép<strong>en</strong>dant, nature du lieu…) puis larecherche concrète du lieu. Cette dernièredura plus de six mois. La commissionchargée de cette tâche devait trouver unespace au c<strong>en</strong>tre-ville, dans un quartierpopulaire et passant. Pour privilégier lapér<strong>en</strong>nité, le collectif évacue la réquisitiond’un lieu. “Il fallait surtout sortir ducercle militant et créer un lieu ouvert sur lequartier” précise la petite Valérie, commetout le monde l’appelle <strong>ici</strong>. C’est ainsi queLe Chi<strong>en</strong>d<strong>en</strong>t :de la mauvaise herbe<strong>en</strong>tre les pavés?Dans une longue rue nouvellem<strong>en</strong>t piétonned’un quartier populaire, la maison étroitede trois étages avec le nom du lieu Le Chi<strong>en</strong>d<strong>en</strong>tsur une plaque de bois et quelques chaiseset tables devant ne se démarque pasost<strong>en</strong>siblem<strong>en</strong>t des commerces voisins.le drapeau rouge et noir n’orne pas lafaçade mais qu’il y a un esprit et duconcret libertaires à tous les étages.D’autant plus que les partis politiques (etce jusqu’à Alternative Libertaire !) nepeuv<strong>en</strong>t pas adhérer.Les ori<strong>en</strong>tations et décisions sont proposéeset validées <strong>en</strong> assemblées généralesm<strong>en</strong>suelles, et différ<strong>en</strong>tes commissions(administration, bar, jeux, repas de quartier,librairie…) mett<strong>en</strong>t <strong>en</strong> œuvre les décisionsdes AG. L’autogestion passe aussi parla recherche du cons<strong>en</strong>sus, “même si çapeut pr<strong>en</strong>dre des mois. Tout est politique etmême les ‘petites questions’ sont importantes”me dit, souriante, la petite Valérie.Enfin, s’il y a recours au vote, individu etorganisation ont chacun une voix.La dynamiquedu concretLe processus d’installation nourritdeux objectifs : l’éducation populaire et lapromotion des alternatives. Le Chi<strong>en</strong>d<strong>en</strong>ts’est rapproché d’Amorce (Paris) et faitpartie du réseau Relacs (Limoges), deuxstructures aidant et favorisant la créationde lieux associatifs. L’inscription volontairedans un quartier est <strong>en</strong>core un atout.Pas de concurr<strong>en</strong>ce donc peu de réactions,l’arrivée du Chi<strong>en</strong>d<strong>en</strong>t a été vue sousun œil bi<strong>en</strong>veillant et le bar d’<strong>en</strong> faceprête au besoin des chaises et des tables.Un part<strong>en</strong>ariat avec Les Carmes, le cinémad’art et d’essai d’Orléans, permet d’y organiserdes débats et ouvre <strong>en</strong>core le lieuvers la ville.Les services offerts (c<strong>en</strong>tre de docum<strong>en</strong>tation,librairie-bibliothèque militante,dépôt-v<strong>en</strong>te de produits issus de l’économiesolidaire, outils multimédias pourles associations et les collectifs, perman<strong>en</strong>cesd’associations et de conseils juridiques)répond<strong>en</strong>t à de vrais besoins despassant-e-s et adhér<strong>en</strong>t-e-s. Le bar apportede la convivialité mais aussi desfinances permettant l’autonomie du lieu.Et puis les groupes et individus adhér<strong>en</strong>tséchang<strong>en</strong>t des points de vue comme desexpertises, crois<strong>en</strong>t ou découvr<strong>en</strong>t despratiques, construis<strong>en</strong>t des projets.Par exemple : Job, de l’associationApproche Paille, est d’abord v<strong>en</strong>u <strong>ici</strong> prés<strong>en</strong>terson bouquin, puis l’association aadhéré. “C’est bi<strong>en</strong> qu’Approche Paille soitlà car ça apporte aux libertaires de la pratiqueet puis on découvre d’autres fonctionnem<strong>en</strong>tsdémocratiques, des manières defaire différ<strong>en</strong>tes” insiste la petite Valérie.Des habitué-e-s du lieu sont s<strong>en</strong>sibles etcomm<strong>en</strong>c<strong>en</strong>t à mettre <strong>en</strong> œuvre ce quepropose Approche Paille tandis que pourl’aménagem<strong>en</strong>t des locaux, Le Chi<strong>en</strong>d<strong>en</strong>tréfléchit au recyclage, à l’habitat bio etaux matériaux sains. “Il s’agit même detechniques simples comme ouvrir lesf<strong>en</strong>êtres dix minutes par jour pour résorberle problème d’humidité. Pour le ravalem<strong>en</strong>tde façade, nous p<strong>en</strong>sons à la chaux et apportonsdes solutions concrètes” ajoute Job.Ainsi résid<strong>en</strong>t dans cette expéri<strong>en</strong>ceconcrète non seulem<strong>en</strong>t de fantastiquespot<strong>en</strong>tialités mais déjà une confrontationau réel et une action multiforme au jourle jour qui peuv<strong>en</strong>t corriger l’amertumedes y-a-qu’à comme la rigidité des théoriespolitiques. La mauvaise herbe a doncdu chi<strong>en</strong> et son sourire sait aussi montrerles d<strong>en</strong>ts.MaB ■Le Chi<strong>en</strong>d<strong>en</strong>t, 259, rue de Bourgogne,45000 Orléans, tél : 02 38 53 62 75,lechi<strong>en</strong>d<strong>en</strong>t@wanadoo.fr,www.associations45.ras.eu.org.(1) Avec les associations adhér<strong>en</strong>tes suivantes :ATTAC 45, Artisans du Monde, Solidaires 45, OrléansLoiret Palestine, Union des contre-fêtes johanniques,Collectif libertaire, CEMEA, Terre <strong>en</strong> vie, CIGAL, LesAmis du Monde Diplomatique, CADTM, Ligue eutopiènne,APRODEV, AMAP Orléanaise, Collectif Non àla guerre.SILENCE N°34815été 2007


PolitiqueAlternativecouleur citoy<strong>en</strong>neAlternative couleur citoy<strong>en</strong>ne est un groupede citoy<strong>en</strong>s ayant décidé de se mêler de tout cequi les regarde. C’est un principe : une sociétéplurielle est un atout, chacun doit avoir lesmoy<strong>en</strong>s d’y faire <strong>en</strong>t<strong>en</strong>dre sa voix, chacun doitavoir les moy<strong>en</strong>s de s’y faire reconnaître.“Expert” comme n’importe quel citoy<strong>en</strong>, toutle monde doit avoir le droit de faire valoir sonpoint de vue. C’est un moy<strong>en</strong> : regrouper ceuxqui p<strong>en</strong>s<strong>en</strong>t que l’on peut faire évoluer notresociété sans continuer à exclure, <strong>en</strong> trouver lesmoy<strong>en</strong>s <strong>en</strong>semble. C’est un <strong>en</strong>gagem<strong>en</strong>t : réinvestirle champ de la politique et de l’actionpublique chaque fois que c’est nécessaire, surdes bases de démocratie part<strong>ici</strong>pative, d’initiativeset d’ouverture. En somme, se mêler desaffaires publiques chaque fois que nous trouvonsque le travail ne va pas dans le bon s<strong>en</strong>s.■ Alternative couleur citoy<strong>en</strong>ne, BP 121, 37702Saint-Pierre-des-Corps cedex, tél : 06 08 93 28 37.Les VertsEn 1984, les Verts sont nés d’unregroupem<strong>en</strong>t des mouvem<strong>en</strong>ts écologistesrégionaux de l’époque. Ils se sontstructurés <strong>en</strong> parti politique et mèn<strong>en</strong>tune stratégie de prise de pouvoir commemoy<strong>en</strong> de faire passer les idées écologistes.■ Les Verts Cher, Joël Crottes, 68, chemin desPréb<strong>en</strong>des, 18000 Bourges, tél : 02 48 70 12 66.■ Les Verts Eure-et-Loir, Claude Epineau,6, rue de la Poêle-Percée, 28000 Chartres,tél : 02 37 31 62 33.■ Les Verts Indre, Daniel Durocher, 92, rue deGireugne, 36000 Châteauroux, tél : 02 54 34 81 12.■ Les Verts C<strong>en</strong>tre, Jean-Claude Chevet, 3, impasse duChâteau-d’Eau, 37260 Monts, tél : 02 47 65 99 30.■ Les Verts Touraine, 21, rue Littré,37000 Tours,tél : 02 47 66 00 57.■ Les Verts Loir-et-Cher, François Thiollet,45, ruede Flandres, 41000 Blois, tél : 02 54 56 09 96.■ Les Verts Loir-et-Cher, Bernard Corriger, 13, ruedes Millepertuis, 41000 Blois, tél : 02 54 45 22 53.■ Les Verts C<strong>en</strong>tre, Claude Bordjah Rey, 31 b, ruede la Grève, 41100 V<strong>en</strong>dôme, tél : 02 54 77 54 43.■ Les Verts Loiret, Dominique Ronceray, 5, chemindes Vignes, Berault, 45730 Saint-B<strong>en</strong>oît-sur-Loire.AttacFondée <strong>en</strong> 1998, Attac, Association pourla taxation des transactions pour l’aide auxcitoy<strong>en</strong>s, promeut et mène des actions de toutordre <strong>en</strong> vue de la reconquête, par les citoy<strong>en</strong>s,du pouvoir que la sphère financière exerce surtous les aspects de la vie politique, économique,sociale et culturelle dans l’<strong>en</strong>semble du monde.Mouvem<strong>en</strong>t d’éducation populaire, l’associationproduit analyses et expertises, organise desconfér<strong>en</strong>ces, des réunions publiques, part<strong>ici</strong>peà des manifestations...■ Attac Cher, maison des associations, 28, rueGambon, 18000 Bourges, tél : 02 48 68 90 22Michelle Fraize. Attac Cher s’écoute sur RadioRésonance (96.9 FM, le deuxième mardide chaque mois, de 19h10 à 20h00.■ Attac Cher Sud, Daniel Petier,tél : 02 48 56 35 26.■ Attac Eure-et-Loir c/o FSU, 3, rue Louis-Blériot,28300 Champhol, tél : 02 37 53 01 63Pierre-François Lauro.■ Attac Châteauroux, Patrick Beaujard,tél : 02 54 22 57 34.■ Attac Le Blanc, Jean-Claude Grégoire,tél : 06 18 94 06 63.■ Attac Indre-et-Loire, CID-MAHT, place Gaston-Pailhou, 37000 Tours, tél. 02 47 38 29 10.■ Attac Loches, 7, rue de Tours, 37600 Loches,tél : 02 47 92 20 74 Jacques Marchais.■ Attac Loir-et-Cher, Fernand Comte,tél : 02 54 80 44 88■ Attac Blois, Véronique Quastana, 25, route dela Filerie, 41700 Fresnes, tél : 02 54 79 04 27.■ Attac Sologne, Michel Septseault, 4, impassedes Sables, 41300 Salbris, tél : 02 54 97 02 95.■ Attac V<strong>en</strong>dôme, Nathalie Pompon, 55, ruede la Butte, Catherinet, 41100 Saint-Ou<strong>en</strong>.■ Attac Loiret, 46 ter, rue Sainte-Catherine, 45000Orléans, tél : 06 17 57 77 14, Vinc<strong>en</strong>t Bergerault.Syndicats SudLes syndicats Sud, Solidaires unitaireset démocratiques, sont nés d’une scissionavec la CFDT à la suite de la politiquede compromissions sans fin de cette dernière.■ Sud Cher, BP 4, 18230 Saint-Doulchard,fax : 02 48 69 01 11.■ Sud Indre-et-Loire et Indre, 5, place Jean-Jaurès,37000 Tours, tél : 02 47 47 13 39.■ Sud Loiret, 45912 Orléans cedex 09,tél : 02 38 61 51 08.■ Sud-éducation et Sud-PTT, 6, rue Jack-London45400 Fleury-les-Aubrais, tél : 06 74 75 70 70.■ Union syndicale Solidaires, 5, rue Jean-Baptiste-Greuze, 37200 Tours, tél : 02 47 28 39 94ou 06 75 47 19 10. Fédération régionaledes syndicats Sud.Confédérationnationale du travailQuelque soit notre nationalité, c’est à près de90% du travail salarié que dép<strong>en</strong>d<strong>en</strong>t nos vies,c’est-à-dire du travail dép<strong>en</strong>dant, basé sur unli<strong>en</strong> de subordination <strong>en</strong>vers l’employeur, <strong>en</strong>contradiction avec la déclaration des droits del’homme. Le syndicalisme reste le seul moy<strong>en</strong>d’atténuer ce li<strong>en</strong> de subordination. La CNT estlà pour faire valoir nos droits quel que soitnotre contrat de travail ou son abs<strong>en</strong>ce. Laréapropriation de nos vies passe par une alternativeau capitalisme. La CNT part<strong>ici</strong>pe auxluttes anti-racistes, écologistes, anti-nucléaires,féministes, aux côtés des sans-papiers, des sanslogis,et ce sans limite de frontière.■ CNT Cher, chez Le Cercle carré, BP 6021,18024 Bourges, tél : 02 48 24 78 92.■ CNT Indre-et-Loire, BP 1331, 37013 Tours.Décroissance etrelocalisation de l’économiePour dépasser la notion limitée dedéveloppem<strong>en</strong>t durable, pour analyserles véritables conséqu<strong>en</strong>ces de la croissance ;pour réfléchir à une alternative à la courseproductiviste su<strong>ici</strong>daire actuelle, tant au niveauécologique, social, qu’économique : un groupesur la décroissance sout<strong>en</strong>able s’est constituéau sein d’Attac Loiret.■ Coordinateur : Philippe Lalik, Attac Loiret,46 ter, rue Sainte-Catherine, 45000 Orléans.La Libre p<strong>en</strong>séeLa Libre p<strong>en</strong>sée est un très anci<strong>en</strong> mouvem<strong>en</strong>tpour la laïcité, la démocratie et le social, né <strong>en</strong>1847. Le mouvem<strong>en</strong>t est à son sommet quandle 9 décembre 1905, une loi proclame la séparationde l’Eglise et de l’Etat. Interdit sousPétain il r<strong>en</strong>aît après la guerre avec, <strong>en</strong>treautres, Jean Rostand. Le mouvem<strong>en</strong>t continueà protester chaque fois que des élus ou desreprés<strong>en</strong>tants de l’Etat privilégi<strong>en</strong>t une relationavec l’Eglise.■ Libre p<strong>en</strong>sée d’Eure-et-Loir, Laur<strong>en</strong>t Lefrançois,tél : 06 61 94 69 00.■ Libre p<strong>en</strong>sée fédération de l’Indre, 48 rue Just-Veillat, 36000 Châteauroux, Tél. 02 54 31 34 31■ Libre p<strong>en</strong>sée fédération d’Indre-et-Loire, AlainJouannet, 4, allée Laur<strong>en</strong>ce-Berluchon, 37200 Tours.Ras l’frontRas l’front est un réseaude lutte antifasciste,regroupant une c<strong>en</strong>tainede groupes <strong>en</strong> Franceet publiant un m<strong>en</strong>suel. Prés<strong>en</strong>ts sur tous lesterrains où se développe l’idéologie des droitesextrêmes, ces comités, réseaux ou simpleséquipes militantes ont choisi de lutter <strong>en</strong>toute indép<strong>en</strong>dance et sans concession aucune.Compr<strong>en</strong>dre pour expliquer, convaincreet mieux passer à la contre-off<strong>en</strong>sive,tous <strong>en</strong>semble.■ Ras l’front Chartres, BP 384, 28007 Chartres.■ Ras l’front Dreux-Vernouillet, BP 121,28501 Vernouillet.■ Ras l’front Tours, BP 7363, 37073 Tours cedex 2.■ Ras l’front Blois, BP 965, 41009 Blois cedex■ Ras l’front Loiret, Maison des associations,46 ter, rue Sainte-Catherine, 45000 Orléans.Et égalem<strong>en</strong>t■ Alternative libertaire c/o CES, BP 1602,37016 Tours cedex 01.■ Amis du Diplo Tours, Philippe Arnaud, 20, alléede V<strong>en</strong>ise, 37200 Tours, tél : 02 47 27 67 25.■ Débattons dans les rues, Service technique pourles activités de la jeunesse (STAJ Touraine),5, rue Louis-Braille, 37000 Tours,tél : 02 47 05 06 82.■ Ami-e-s de S!l<strong>en</strong>ce, Isabelle Gagnepain,La Pouge, 37240 Cussay, tél : 02 47 92 08 83.■ Les Amis de l’égalité, Yvon Bureau,10, rue de la Tuilerie, 41350 Huisseau-sur-Cosson,tél : 02 54 20 37 72 ou 06 26 36 30 31. Pourrepr<strong>en</strong>dre les décisions fondatrices de la Révolutionfrançaise et les appliquer au monde politique d’aujourd’hui; que l’élu soit égal aux autres citoy<strong>en</strong>s.■ Amis du Diplo Montargis et Pithiviers,Pierre Herry, chemin de Toisy, 45220 Gy-les-Nonains,tél : 02 38 94 63 84.■ Amis du Diplo Orléans, Christian Weber,154, rue du Côteau, 45590 Saint-Cyr-<strong>en</strong>-Val,tél : 02 38 76 22 88. Le deuxième mardi du mois,de 19h à 20 h, Hassan Kérim invite les Amisdu Diplo dans son émission A Bâtons rompussur Radio Campus Orléans (88.3 FM).■ La Commune, BP 1228, 45002 Orléans cedex.Membre de l’Organisation communiste libertaire.■ Fédération anarchiste, groupe Gaston-Couté,Didier Rojo, 28, rue du Nicotin, 45000 Orléans,tél : 06 17 57 77 14 Vinc<strong>en</strong>t, ou 06 62 72 70 34 Diegoou 02 38 87 38 98 Christian.■ Alternative libertaire C<strong>en</strong>tre, BP 6403,45064 Orléans cedex 02.SILENCE N°34816été 2007


Femmes-HommesCIDFLes C<strong>en</strong>tres d’information sur les droits desfemmes sont nés <strong>en</strong> 1972 sous forme d’unréseau d’associations coordonné par le CNIDF.Le réseau des CIDF intervi<strong>en</strong>t :- pour que la notion de droit des femmes soitclairem<strong>en</strong>t établie et qu’elle débouche sur desdémarches efficaces ;- pour contribuer à ce que les femmes sesitu<strong>en</strong>t, au sein de la société, comme descitoy<strong>en</strong>nes à part <strong>en</strong>tière et pour les aider dansce processus d’intégration. L’accès des femmesà l’information sur leurs droits constitueune composante ess<strong>en</strong>tielle de leur pleinecitoy<strong>en</strong>neté ;- pour que les femmes appr<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t à ne pas êtredémunies quand il s’agit, pour elles, de conciliervie professionnelle et vie familiale ;- pour que les femmes ai<strong>en</strong>t les moy<strong>en</strong>s des’inscrire dans le processus d’égalitéhommes-femmes ;- pour que les femmes dispos<strong>en</strong>t d’un lieu deréponses personnalisées où l’on ti<strong>en</strong>t comptePlanning familialLe MFPF, Mouvem<strong>en</strong>t français pour le planningfamilial, est une association qui agitauprès des pouvoirs publics pour faire reconnaîtreles droits des femmes à la maîtrise deleur fécondité (contraception, avortem<strong>en</strong>t) etlutte pour l’élimination de la viol<strong>en</strong>ce sexiste.La contraception et l’avortem<strong>en</strong>t sont desmoy<strong>en</strong>s indisp<strong>en</strong>sables aux femmes pour lalibre disposition de leur corps et le libre choixde leur maternité. Le MFPF lutte pour que cesdroits fondam<strong>en</strong>taux ne soi<strong>en</strong>t pas <strong>en</strong>tamés pardes pouvoirs masculins et sexistes. Il est solidairedes femmes <strong>en</strong> lutte sur ces thèmes danstous les pays. Le MFPF accueille les femmesvictimes de viol<strong>en</strong>ce ; il favorise des groupesde parole leur permettant d’agir solidairem<strong>en</strong>tpour elles-mêmes et pour les autres <strong>en</strong> brisantle sil<strong>en</strong>ce.■ Association Plus jamais ça, MFPF Châteauroux,tél : 06 32 59 12 23.■ MFPF, C<strong>en</strong>tre de Vie, 10, place Neuve, 37000Tours, tél : 02 47 20 97 43.■ MFPF Blois, 28, rue des Ecoles, 41000 Blois,tél : 02 54 74 33 41,ligne viol<strong>en</strong>ce : 02 54 74 04 44.■ MFPF Mer, impasse Saint-Hilaire,41500 Mer, tél : 02 54 81 72 81.■ MFPF, C<strong>en</strong>tre de planification, 2, place Ernest-R<strong>en</strong>an, C<strong>en</strong>tre commercial 2002, 1 er étage,45100 Orléans, tél : 02 38 63 34 36.de la globalité de leur situation, des donnéesd’ordre personnel, conjugal, familialet/ou professionnel.■ CIDF, Anne-Marie Blondel, 2, cloître Saint-Pierre,le Puellier, 45000 Orléans cedex,tél : 02 38 77 02 33.■ CIDF, 12, rue Bertrand, BP 75, 36002Châteauroux, tél : 02 54 61 07 08ou 02 54 34 48 71.■ CIDF, 1, rue Jules Mass<strong>en</strong>et 37000 Tours.Tél. 02 47 27 54 00■ CIDF Blois, tél : 02 54 42 17 39.■ CIDF Montargis, tél : 02 38 98 53 76.Lesbian and Gay Pridede TouraineL’association Lesbian and Gay Pride deTouraine a pour but de promouvoir la visibilitéde la communauté homosexuelle et lutter contreles discriminations liées à l’ori<strong>en</strong>tation sexuelle.Elle offre à son adresse un c<strong>en</strong>tre de docum<strong>en</strong>tationsur l’homophobie, les luttes, les questionsde santé… ; un point prév<strong>en</strong>tion, une bibloithèque,un bar associatif, un accueil gay’mini’spour les moins de 26 ans, un espace femmes,un café positif pour favoriser le dialogue avecles séropositifs, un atelier d’écriture, un atelierconvivial pour mettre <strong>en</strong> place des fêtes et desr<strong>en</strong>contres.■ Lesbian and Gay Pride de Touraine,13, place dela Tranchée, 37000 Tours,tél : 06 16 47 52 79.Et égalem<strong>en</strong>tIndre■ Association Point de r<strong>en</strong>contre, 15, boulevard C.-Normand, 36000 Châteauroux, tél : 02 54 07 3739. Médiation familiale.■ UDAF, Union nationale des associations familiales,24, place Voltaire, BP 44, 36001Châteauroux cedex, tél : 02 54 60 45 75■ ADAVIM, Association départem<strong>en</strong>tale d’aide auxvictimes et de médiation, La pépinière d’<strong>en</strong>treprise,3, place de la Gare, BP 35, 36015 Châteaurouxcedex, tél : 02 54 07 33 72.Indre-et-Loire■ ADAVIP, Association départem<strong>en</strong>tale aide auxvictimes d’infractions pénales, C<strong>en</strong>tre de vie duSanitas, 10, place Neuve, 37000 Tours, tél : 02 4766 87 33.■ Mouvem<strong>en</strong>t du Nid, 11, rue des Ursulines, 37000Tours, tél : 02 47 05 63 88. Accueil, écouteet accompagnem<strong>en</strong>t des personnes prostituées.C<strong>en</strong>tre d’accueil pourfemmes <strong>en</strong> difficultéL’association SOS Femmes (<strong>en</strong> Haute-Marne)rec<strong>en</strong>se tous les lieux d’accueild’urg<strong>en</strong>ce pour les femmes <strong>en</strong> difficulté.Il y <strong>en</strong> plus de 1000 <strong>en</strong> France. Le numérod’appel national 39 19 reçoit plus de 1000appels par jour. Ceci montre à l’évid<strong>en</strong>cel’importance des problèmes de viol<strong>en</strong>ceque subiss<strong>en</strong>t les femmes. Vo<strong>ici</strong> des adressesd’accueil dans la région :■ Association Le Relais, 8, av<strong>en</strong>ue Pierre-Sémard,18000 Bourges, tél : 02 48 65 66 24.■ Relais <strong>en</strong>fance et famille, 31 bis, av<strong>en</strong>ue Jean-Jaurès, 18000 Bourges, tél : 02 48 70 02 72.■ SOS Femmes victimes de viol<strong>en</strong>ces, 1, rueMichelet, 18000 Bourges.■ Le Home Féminin, Le Reau Blanc, 18160 Ineuil,tél : 02 48 60 02 11.■ AVIEL, Association d’aide aux victimes d’infractions,5, rue du Docteur-Gilbert, 28000 Chartres,tél : 02 37 36 50 36.■ Maison maternelle, 4 bis, impasse du Séminaire,28000 Chartres, tél : 02 37 28 43 44. C<strong>en</strong>treMaternel pour femmes <strong>en</strong>ceintes et jeunes (- 3 ans).■ Foyer accueil femmes, 7, résid<strong>en</strong>ce Béguines,28100 Luce. tél : 02 37 35 78 14.■ Les Ecureuils, route de Velles, 36000 Châteauroux,tél : 02 54 34 31 60.■ SOS Ecoute Châteauroux, tél : 02 54 35 00 36.■ La Nuitée, 1, rue Traversière, 37000 Tours,tél : 02 47 64 94 04. C<strong>en</strong>tre d’accueil d’urg<strong>en</strong>cede nuit pour femmes <strong>en</strong> difficulté.■ Foyer Anne de Beaujeu, 7, rue de la Tour,BP 373, 37403 Amboise cedex,tél : 02 47 23 49 00. Pour femme et <strong>en</strong>fant.■ L’Astrolabe, 49-55, rue Dumont-d’Urville, BP41051, 41010 Blois cedex, tél : 02 54 42 91 71.■ Foyer Lataste, Herbilly, BP 6, 41500 Mer,tél : 02 54 81 01 34.■ Résid<strong>en</strong>ce Bourgogne 24, faubourg Bourgogne,45000 Orléans, tél : 02 38 65 44 44.■ CAVAS, C<strong>en</strong>tre d’accueil des victimes d’agressionssexuelles de Tours, tél : 02 47 47 80 42ou 02 47 47 92 90.Loir-et-Cher■ AVEC, Association d’aide aux victimes et deconciliation, 3, rue Paul-R<strong>en</strong>ouard, 41000 Blois,tél : 02 54 56 08 48.Loiret■ Mouvem<strong>en</strong>t du Nid, 39, rue Saint-Marceau,45100 Orléans, tél : 02 38 81 74 83.■ AVEM, Aide aux victimes et médiation, 2, placeSaint-Pierre, Le Puellier, 45000 Orléans,tél : 02 38 62 31 62.■ AVM Justice dans la cité, 2, rue Manuel,45200 Montargis, tél : 02 38 26 54 18.■ Service d’accompagem<strong>en</strong>t social d’Orléans,tél : 02 38 65 44 45.■ SOS Ecoute Famille Orléans,tél : 02 38 62 03 80.SILENCE N°348 été 200717


CultureUn art donné par la natureIl est diff<strong>ici</strong>le, impossible (et inutile) de borner, de catégoriser l’art d’unartiste. Outre que ces définitions sont souv<strong>en</strong>t données in fine par le marché,elles ne peuv<strong>en</strong>t cerner un art qui a nécessairem<strong>en</strong>t différ<strong>en</strong>tes voies,qui est <strong>ici</strong> <strong>en</strong> perpétuelle transformation tant il résonne avec le monde,tant il est guidé par l’éveil de l’esprit et la s<strong>en</strong>sibilité du cœur.Nous parlerons <strong>ici</strong> de son travailactuel, ces grandes compositionsin situ faites d’un monde defeuilles, de graines, de branches, de crottin,de pierre, d’os, de coquilles, d’écorcesoù se déploi<strong>en</strong>t souv<strong>en</strong>t les figures ess<strong>en</strong>tiellesque sont la ligne et le cercle.L’art commeune cosmogonieZazü Ferrandon n’est pas une autodidacte(1) et, si elle se rapproche de l’artbrut, c’est à la fois par l’utilisation dematériaux simples ou premiers, ramassésdans la nature, et par des compositionsd<strong>en</strong>ses qui couvr<strong>en</strong>t totalem<strong>en</strong>t un espacedonné. Mais ce li<strong>en</strong> très fort avec la nature— où elle marche et qui nourrit sadémarche — pourrait très bi<strong>en</strong> l’inscriredans la famille bigarrée du Land Art (2).Evidemm<strong>en</strong>t, ces grandes figures coloréesqui couvr<strong>en</strong>t le sol de manière éphémèrerejoign<strong>en</strong>t aussi l’art traditionnel dubouddhisme tibétain, ces mandalas faitsde pigm<strong>en</strong>ts que le v<strong>en</strong>t et la pluie effac<strong>en</strong>tpetit à petit.Après ces études, Zazü est <strong>en</strong>recherche personnelle et spirituelle. Ellepart vivre <strong>en</strong> tipi avec la Rainbow Family(3) dans les Pyrénées, <strong>en</strong> Lozère et <strong>en</strong>Ardèche. A cette époque, elle réalise desbijoux et des vêtem<strong>en</strong>ts pour elle et puispour ces journées de troc de la communauté.C’est là qu’elle situe maint<strong>en</strong>ant lag<strong>en</strong>èse de son art d’aujourd’hui. Seule surun sommet, après une cérémonie sweatlodge, elle voit le campem<strong>en</strong>t de haut ets’émerveille des dessins formés par lesallées et v<strong>en</strong>ues des individus, des tracesdu campem<strong>en</strong>t comme des formes crééespar les rituels et la vie naturelle. “L’art,c’est ça : le mouvem<strong>en</strong>t des g<strong>en</strong>s qui laisseune trace dans le paysage, le dessin des s<strong>en</strong>tiers.L’œuvre d’art est ce qui laisse une tracedans la nature parce qu’on y vit”.De retour <strong>en</strong> ville, elle cherche sur lapage blanche, sur la toile rectangle àraconter ce qu’elle a vu et vécu, à transcrirele li<strong>en</strong> avec la Terre, à dire les expéri<strong>en</strong>cesdu mouvem<strong>en</strong>t Rainbow et à partagercette culture amérindi<strong>en</strong>ne qui luiplaît tant. Rapidem<strong>en</strong>t dans<strong>en</strong>t dans sestoiles des formes colorées, des photocopiescollées et, déjà, des élém<strong>en</strong>ts naturels(plume, cheveu, caillou) qui, sortant ducadre, aboutiront à partir de 2002 auxœuvres in situ qui recompos<strong>en</strong>t un mondeoù le regardeur marche.Les espaces de l’œuvreZazü dit garder pour elle la dim<strong>en</strong>sionspirituelle de son travail. Toutefois, “leslabyrinthes” décl<strong>en</strong>ch<strong>en</strong>t parfois chez lesvisiteurs de longs arrêts méditatifs, descolères ou des pleurs. Et certaines installationsin situ sont conçues pour libérer laparole ou pour chercher l’humanité qui secache <strong>en</strong> l’homme (4). “Je ne suis pas uneshaman, je cherche à être une passerelle,<strong>en</strong>tre nous et nous, par l’intermédiaire de laculture amérindi<strong>en</strong>ne. Je me sers de leurmanière de voir pour nous remettre <strong>en</strong>cause, nous et d’abord moi”.L’artiste détermine trois formes spatialeset esthétiques ess<strong>en</strong>tielles qui s’alli<strong>en</strong>tet se combin<strong>en</strong>t différemm<strong>en</strong>t danschaque création : l’adaptation au lieu, ladim<strong>en</strong>sion collective et l’espace de désobéissance.Sont donc intégrés la problématique<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>tale (esthétique,écologique et éco-sociale), les corps et lesexpressions des publics (y compris ceuxdes artistes) et la notion de désobéissance(bi<strong>en</strong> traduite par empowerm<strong>en</strong>t <strong>en</strong>anglais) que Zazü définit ainsi : “le cont<strong>en</strong>ude l’œuvre (matière et culture) est utilisécomme vecteur, sert à ouvrir un lieu consacréà la désobéissance pour qu’il me soit permiset d’espérer et d’observer qu’une instancedirigeante devi<strong>en</strong>ne superflue, qu’existe lapossibilité de choisir son libre arbitre, sa18SILENCE N°348 été 2007consci<strong>en</strong>ce pour faire fonctionner une chose<strong>en</strong> dehors de toute autorité autre que sapropre volonté”.L’imbrication étroite de la philosophieamérindi<strong>en</strong>ne (5) avec sa création remonte,avant l’expéri<strong>en</strong>ce Rainbow et à ses retraitesrégulières actuelles sous son tipi, auxpiquets de tomates <strong>en</strong>tourés d’une petitebâche que Zazü admirait dans son jardin àl’âge de cinq ans. Et ce li<strong>en</strong> avec l’espac<strong>en</strong>aturel, avec la Pacha Mama (6) naquit desfréqu<strong>en</strong>tes marches <strong>en</strong> compagnie de sespar<strong>en</strong>ts, amoureux de la nature.L’œuvre elle-même, dans son proposcomme dans les matières qu’elle organisedans un ordre-désordre voisin de celui dumilieu naturel, fait se télescoper nature etculture et nous ouvre les portes des interrogationssur la vie et la mort. Que cetteparole Lakota rapproche si bi<strong>en</strong> : “l’<strong>en</strong>fantest un être tout juste issu du grand mystèreet moi, vieil homme, je vais bi<strong>en</strong>tôt y retourner,c’est pourquoi nous sommes si proches”.(1) T<strong>en</strong>ant peu <strong>en</strong> place sur les bancs de l’école, elleréussit, dans les années 80, son bac de techn<strong>ici</strong><strong>en</strong>-dessinateur<strong>en</strong> arts appliqués puis passe le diplôme deMétier d’art (spécialisation fresque et mosaïque) àl’école Olivier-de-Serres pour dev<strong>en</strong>ir plast<strong>ici</strong><strong>en</strong>ne <strong>en</strong><strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t architectural, “un métier qui n’existepas”, précise-t-elle.(2) S!l<strong>en</strong>ce n°277 “Land Art et écologie”, Décembre2001.(3) Des membres du mouvem<strong>en</strong>t Rainbow étai<strong>en</strong>t prés<strong>en</strong>tsau Cun du Larzac <strong>en</strong> été 2002 pour les 20 ans deS!l<strong>en</strong>ce (S!l<strong>en</strong>ce n°289, p.5-13). Pour info : fr<strong>en</strong>chrainbow.free.fr.(4) Cercle de chaises “habillées” de branches, d’os, depeaux et de plumes, installées <strong>en</strong> plein air dans la villede Tours, où Zazü accueille des invitées et des passantespour partager, à l’aide d’un bâton tournant, uneparole primordiale. Igloo de branches espacées avecune brassée d’herbes au c<strong>en</strong>tre qui, construit collectivem<strong>en</strong>tpar les p<strong>en</strong>sionnaires d’une institution psychiatriquetourangelle, laisse passer la lumière et l’air,se dresse <strong>en</strong>tre le visible et l’invisible.(5) Elle anime aussi une émission m<strong>en</strong>suelle consacréeaux peuples amérindi<strong>en</strong>s sur Radio Béton et estproche du CSIA (Comité de souti<strong>en</strong> aux indi<strong>en</strong>sd’Amérique).(6) La Terre-Mère pour les Indi<strong>en</strong>s du Brésil.


ZazüAlors que je lui signalais cette imagede la mort transmise par les objets jetés,les bois flottés, les fruits avortés qui luiserv<strong>en</strong>t à donner vie à ses installations,Zazü me disait <strong>en</strong> évoquant la lég<strong>en</strong>de deces ramasseuses d’ossem<strong>en</strong>ts qui redonn<strong>en</strong>tvie aux g<strong>en</strong>s : “ça les fait revivre”.Art et politiqueZazü n’est pas syndiquée, ne fait paspartie de groupes ou associations politiqueset n’est pas membre de regroupem<strong>en</strong>tsartistiques. Son interv<strong>en</strong>tion poético-politiquedans l’espace social puisetoujours une énergie primitive et finalem<strong>en</strong>tfabrique au milieu du béton une“réserve” s<strong>en</strong>sible, une zone contemplativeet s<strong>en</strong>sible qui s’étire mais qui a aussiune étrange ressemblance avec le destinamérindi<strong>en</strong>. “Regardons la réserve indi<strong>en</strong>ne,c’est une institution géopolitique particulièreau sein de la superpuissance américaine.L’homme semble obligé de tuer le subtil,c’est ma part d’ombre. On va être obligéde reconnaître notre attitude, la cultureamérindi<strong>en</strong>ne c’est un reflet, une part noirede ce que l’on est”.Il n’est pas assez souligné que le rapport<strong>en</strong>tre les artistes et les militant-e-sn’est ni inné ni facile. Ainsi, <strong>en</strong> dépit desappar<strong>en</strong>ces, la combinaison harmonieusede l’artistique et du politique qui serait sipuissante et libératrice est rarem<strong>en</strong>tatteinte, voire même recherchée, et ce parles deux parties. L’art est souv<strong>en</strong>t un prétextepour décorer un discours, doit toujoursêtre gratuit, est ram<strong>en</strong>é à un moy<strong>en</strong>dépossédé de son autonomie pour attirerdu monde, pour habiller la lutte d’undécor festif. Et la politique est esthétisée,circonscrite à l’œuvre, limitée à du charitableet si peu transformée <strong>en</strong> pratiqueconcrète et régulière dans le champ del’art même et surtout <strong>en</strong> dehors. Et puis,le rapport individuel versus collectif complique<strong>en</strong>core les rapports <strong>en</strong>tre lesacteurs. “Leur discours et leurs manières defaire s’accord<strong>en</strong>t mal avec mon art. Je n’utilisepas de pancartes et ils compr<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t malque je travaille avec des mairies. Bi<strong>en</strong> souv<strong>en</strong>tce sont des g<strong>en</strong>s qui ont un boulot et quimilit<strong>en</strong>t à côté (7), moi je n’ai que l’art”.V<strong>en</strong>dant ses œuvres sous forme deprestations, Zazü doit <strong>en</strong> effet assurer desrelations, via les politiques socio-culturelles,avec les mairies ou les institutions.Et cette position <strong>en</strong>traîne non seulem<strong>en</strong>tune dép<strong>en</strong>se importante d’énergie dansl’administratif comme une dép<strong>en</strong>danceaux fonds publics, que la valse électoralepeut perturber, mais il faut <strong>en</strong>core quel’artiste veille à la maîtrise de son travail,à l’inscription la plus vraie possible deson œuvre dans une politique de la ville.Ainsi son futur projet La Caravane de la19SILENCE N°348 été 2007Paix au sein d’un groupe de Roms, arrivésà la Gloriette à Tours et rapidem<strong>en</strong>t stigmatiséset m<strong>en</strong>acés d’expulsion, devrafaire face à nombre de dangers plus oumoins cachés. Comme nombre d’“artistesnon homologués par l’art off<strong>ici</strong>el”, Zazün’a jamais reçu de réponse à ses demandesd’aide à la création auprès de la DRAC(Direction régionale des affaires culturelles).Ne v<strong>en</strong>dant plus guère de peinturesvia des expositions traditionnelles etpratiquant un art éphémère où ri<strong>en</strong> n’està v<strong>en</strong>dre, ses marges de manœuvres sontétroites.Mais les graines des sculptures socialesde Zazü Ferrandon s’<strong>en</strong>vol<strong>en</strong>t vers des terresvierges ou <strong>en</strong> friche, <strong>en</strong>sem<strong>en</strong>c<strong>en</strong>t lescœurs et les esprits comme ses paroles :“Je reste convaincue que le manque decroyance <strong>en</strong> nos propres possibilités, associéà un manque de pratique de la libre p<strong>en</strong>sée,sont les principales causes de beaucoup d<strong>en</strong>os heurts”.MaB ■Zazü Ferrandon, 21, av<strong>en</strong>ue Lénine,37700 Saint-Pierre-des-Corps,tél : 06 67 00 88 10 ou 02 47 63 29 41.(7) Voir, par contre, si on considère comme nonexceptionnel que, par exemple, tel militant anarchistetravaille comme fonctionnaire des impôts ou telleactiviste écologiste est chercheuse dans le nucléaireou gérante d’un magasin de vêtem<strong>en</strong>ts de marque.


Environnem<strong>en</strong>tRéseau d’éducationà l’<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>tLe GRAINE C<strong>en</strong>tre, Groupe régional d’éducationà la nature et à l’<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t, fédère lesactivités dans ce domaine et mène des activitésdans des domaines comme le co-voiturage, formation,produits bio… Il est représ<strong>en</strong>té danstrois départem<strong>en</strong>ts par des REE, Réseau d’éducationà l’<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t.■ GRAINE C<strong>en</strong>tre, domaine de Villemorant, Ecoparc,41210 Neung-sur-Beuvron, tél : 02 54 94 62 80■ REE 45, Sandy Goll, tél : 02 38 56 90 00.■ REE 37, Nathalie Bachard, tél : 02 47 42 24 94.■ REE 18, Valérie Le Priol, tél : 02 48 02 07 51.Jardins du châteaude VilliersSitué <strong>en</strong>tre Bourges et Nevers, le jardindu château de Villiers (17 e ) est ouvert au publicde mai à septembre, les autres mois ou sur r<strong>en</strong>dez-vous.C’est un remarquable refuge de laLPO, Ligue pour la protection des oiseaux.Un étang de douze hectares est recouvert par<strong>en</strong>droits d’une petite roselière. Un bosquet estréservé aux <strong>en</strong>fants. Le râle d’eau et le bruantdes roseaux fréqu<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t le site une partiede l’année. Le héron pourpré a égalem<strong>en</strong>t étéobservé sur le site ainsi que six mâles chanteursde rousserolle effarvatte. Parmiles insectivores, la fauvette grisette,la fauvette de jardins etl’hypolaïs polyglotte fréqu<strong>en</strong>t<strong>en</strong>tles zones découvertes buissonnantes.■ Jardins du château de Villiers,18800 Chassy, tél : 02 48 77 53 20.Autre refuge LPO■ Moulin de la Voiselle, 5, boulevard de Chanzy,18000 Bourges.Groupes de la LPO■ LPO Br<strong>en</strong>ne, Maison de la nature, 36290 Saint-Michel-<strong>en</strong>-Br<strong>en</strong>ne, tél : 02 54 28 11 04.■ LPO Touraine, 148, rue Louis-Blot, 37540 Saint-Cyr-sur-Loire, tél : 02 47 51 81 84.■ LPO Loiret, Patrick Duhamel, 37, rue de la Grange,45430 Checy, tél : 02 38 86 97 93.Contre les OGMFace aux t<strong>en</strong>tatives de développer lesexpérim<strong>en</strong>tations avec des organismesgénétiquem<strong>en</strong>t modifiés <strong>en</strong> plein champ,se développ<strong>en</strong>t des collectifs pour s’y opposer.■ Vigilance OGM 36, tél : 02 54 26 12 69.■ Faucheurs et désobéissance civile, Jean-MarieLoury, tél : 02 37 99 86 17 ou Franciska, tél : 0682 35 89 19.■ Collectif sans OGM dans le Chinonais, chez EmilioLopes, 10, Beauvais, 37220 Trogues, tél : 06 20 3182 41 (Phil).■ Collectif Sud Touraine sans OGM, tél : 02 47 5975 44 ou 02 47 59 61 70.■ Réseau tourangeau anti OGM, 48, quai de la Loire,37230 Saint-Eti<strong>en</strong>ne-de-Chigny, tél : 02 47 37 88 99(Flor<strong>en</strong>ce ou Pascal)Nature C<strong>en</strong>treNature C<strong>en</strong>tre est la fédération régionale desassociations de protection de la nature et del’<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t du C<strong>en</strong>tre. Créée <strong>en</strong> 1980à l’initiative des associations de la région, elle<strong>en</strong> regroupe 16 aujourd’hui. Certaines d’<strong>en</strong>treelles sont égalem<strong>en</strong>t des fédérations départem<strong>en</strong>taleset représ<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t donc des associationsplus locales.Nature C<strong>en</strong>tre crée les synergies nécessaires<strong>en</strong>tre les associations pour favoriser leur développem<strong>en</strong>tet la réalisation de leurs projets.Elle est leur interlocuteur auprès des pouvoirspublics régionaux.Nature C<strong>en</strong>tre est le représ<strong>en</strong>tantrégional de FranceNature Environnem<strong>en</strong>t,sa fédération nationale.■ Nature C<strong>en</strong>tre, 71, av<strong>en</strong>ue Charles-Péguy, 45800Saint-Jean-de-Braye, tél : 02 38 83 00 80.Associations adhér<strong>en</strong>tes :■ Nature 18, 2, rue Jean-Moulin, 18000 Bourges,tél : 02 48 70 76 26.■ Société des amis du Muséum et des naturalistesd’Eure-et-Loir, 5 bis, boulevard de la Courtille, 28000Chartres, tél : 02 37 28 36 09.■ Association pour la protection de l’<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>tdu Val-de-Voise, 5, rue Hélène-Boucher, Boigneville,28130 Yerm<strong>en</strong>onville, tél : 02 37 32 40 88.Arboretum nationaldes BarresL’arboretum des Barres est situé dans le Loiretà Nog<strong>en</strong>t-sur-Vernisson au sud de Montargis.Créé <strong>en</strong> 1821 par Philippe André de Vilmorin,ce domaine de 300 hectares sera reconnu dansle monde <strong>en</strong>tier pour ces nombreuses étudescomparatives sur les espèces d’arbres et permettraà l’arboretum d’être connu des professionnels,des botanistes et des sci<strong>en</strong>tifiques.Aujourd’hui, le domaine s’ét<strong>en</strong>d sur 500 hectareset l’arboretum regroupe une école forestière,un lycée d’<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>t général et technologique,l’IFN (Inv<strong>en</strong>taire forestier national)puis le Cemagref (C<strong>en</strong>tre de recherche pour l’ingénieuriede l’agriculture et de l’<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t).Le site, classé refuge LPO depuis 2003,est visitable toute l’année sur r<strong>en</strong>dez-vous. Lesarbres sont réunis suivant leurs origines géographiques(américaine, europé<strong>en</strong>ne et asiatique).■ Arboretum national des Barres, Adiaf, 45290Nog<strong>en</strong>t-sur-Vernisson, tél : 02 38 97 62 21.Se déplacer à véloLe vélo est le moy<strong>en</strong> idéal de transport <strong>en</strong>ville… et autour. Différ<strong>en</strong>tes approches se fontpour la promotion de ce mode de déplacem<strong>en</strong>técologique. A signaler qu’à Tours, le premiersamedi de chaque mois, une “vélorution”se déroule <strong>en</strong> partant de la place Jean-Jaurès.■ L’Appel du Vélo, Jean-Christophe Navellou,14, rue de la Planche-aux-Carpes, 28000 Chartres,tél : 02 37 28 16 98.■ Fubicy, Fédération des usagers de la bicyclette, M.Rouault, 25, rue Docteur-Péon, 28000 Chartres,tél : 02 37 34 87 46.■ Collectif cycliste 37, chez Gérard Rollin,95 rue des tours, 37270 Saint-Martin-le-Beau,tél : 02 47 50 69 74■ Collectif cycliste 37, 48, rue Calmette,37540 Saint-Cyr-sur-Loire.■ Eure-et-Loir Nature, Maison de la nature et del’<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t, rue de Chavannes, 28630 Morancez,tél : 02 37 30 96 96.■ Indre Nature, parc Balsan, 44, av<strong>en</strong>ue Mitterrand,36000 Châteauroux, tél : 02 54 22 60 20.■ Société d’étude, de protection et d’aménagem<strong>en</strong>tde la nature <strong>en</strong> Touraine, 7, rue Charles-Garnier,37200 Tours, tél : 02 47 27 23 23.■ CPIE Touraine Val de Loire, Abbaye, 37500Seuilly, tél : 02 47 95 93 15■ Ligue pour la protection des oiseaux <strong>en</strong> Touraine,148, rue Louis-Blot, 37540 Saint-Cyr-sur-Loire,tél : 02 47 51 81 84.■ Loir-et-Cher Nature, 17, rue Roland-Garros,41000 Blois, tél : 02 54 42 53 71.■ Perche Nature, Maison Consigny,41170 Mondoubleau, tél : 02 54 80 11 05.■ Sologne Nature Environnem<strong>en</strong>t, parc de Beauvais,BP 136, 23, route de Selles-sur-Cher,41200 Romorantin, tél : 02 54 76 27 18.■ Club Jeunes Nature Animaux, 24, rue des Écoles,41330 Villemalard, tél : 02 54 20 08 77.■ Association pour la protection du site du Loiret, 6,rue Dupanloup, 45000 Orléans, tél : 02 38 62 55 89.■ Les Naturalistes orléanais et de la Loire moy<strong>en</strong>ne,64, route d’Olivet, 45100 Orléans,tél : 02 38 56 69 84.■ Société d’orchidophilie C<strong>en</strong>tre Loire, 200, rue0de la Croix, 45160 Saint-Hilaire-Saint-Mesmin,tél : 02 38 76 31 01.■ Gâtinais Nature, BP 924, Les Corbeaux, 136, rueLeclerc, 45200 Amilly, tél : 02 38 07 06 65.La vélorution à Tours..■ AF3V C<strong>en</strong>tre, 95, rue de Tours, 37270 Saint-Martin-Le Beau, tél : 02 47 50 69 74. Promotiondu vélo et des voies vertes ou douces (rollers, piétons,cyclistes, fauteuils roulants) et part<strong>en</strong>airede La Transeuropé<strong>en</strong>ne (Cyclo Trans-europe).■ Vélo 41, 14, rue J.-Bellay, 41000 Blois,tél : 02 54 42 50 45.■ Vélo-Cité 45, Maison des Associations,46 ter, rue Sainte-Catherine, 45000 Orléans,tél : 02 38 86 95 35.Réduction des déchetsLa Coordination nationale pour la réduction desdéchets à la source exige un moratoire sur laconstruction d’incinérateurs ou leur ext<strong>en</strong>sion,et la fermeture à terme des existants ; demandela promotion de la réduction des déchets à lasource (aussi bi<strong>en</strong> par des changem<strong>en</strong>ts de comportem<strong>en</strong>tdu consommateur que par des changem<strong>en</strong>tsdans l’industrie) ; souti<strong>en</strong>t la réutilisationet le tri-recyclage pour aboutir à la fin desincinérateurs et des décharges (que ces dernièressoi<strong>en</strong>t appelées “c<strong>en</strong>tre d’<strong>en</strong>fouissem<strong>en</strong>ttechnique” ou “c<strong>en</strong>tre de stockage”). Elle refusel’importation et l’exportation des déchetsconformém<strong>en</strong>t aux définitions de la Conv<strong>en</strong>tionde Bâle. Elle rev<strong>en</strong>dique par l’intermédiaire desélus locaux et nationaux, un débat démocratiqueet transpar<strong>en</strong>t sur la gestion des déchets.DRSILENCE N°34820été 2007


Elle exige un contrôle accru, inopiné et indép<strong>en</strong>dantdes installations existantes et la diffusionde l’information. Enfin, elle demande la mise <strong>en</strong>place d’une étude indép<strong>en</strong>dante des conséqu<strong>en</strong>cesde ces installations sur la santé et l’<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t.■ ADEPE, Les Perrons, 18210 Char<strong>en</strong>ton-sur-Cher.Association qui lutte et dénonce un projet de la sociétéFrance-Déchets, visant à créer un lieu de stockage dedeux millions de tonnes de déchets sur les communesde Char<strong>en</strong>ton-sur-Cher et de Vernais.■ Collectif Arc <strong>en</strong> Ciel pour les alternativesà l’incinération, 3-5, square Berthe-Morisot, 37200Tours. Ce collectif fédère la Confédération paysanne,Coop nature, Sepant, Gabbto, Aspie et les groupeslocaux d’opposition aux déchets ou aux incinérateurs.Parc naturel régionalde la Br<strong>en</strong>neCe lieu privilégié abrite plus de 200 espècesd’oiseaux, 1200 espèces végétales dont42 espèces d’orchidées et une espèce rareet protégée de tortue d’eau douce, la cistude.Longtemps préservé par une activité agricoleadaptée, le parc naturel de la Br<strong>en</strong>ne,la quatrième zone humide d’intérêt national,est classé parc naturel régional <strong>en</strong> 1989.■ Parc naturel régional de la Br<strong>en</strong>ne,Maison du Parc, hameau du Bouchet, 36300 Rosnay,tél : 02 54 28 12 13.Réseau Ecole et natureLe réseau Ecole et Nature est né <strong>en</strong> 1983,lorsque des <strong>en</strong>seignants et des animateurs s<strong>en</strong>siblesaux atteintes portées à la nature ont eu<strong>en</strong>vie de mettre <strong>en</strong> commun leur réflexion, leurspratiques et leurs projets d’éducation à l’<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t.Rapidem<strong>en</strong>t il s’est élargi à tous lesacteurs de l’éducation à l’<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t. Ilréunit aujourd’hui des individus, des structureset des réseaux régionaux et départem<strong>en</strong>taux.Il s’est donné pour but de développer l’éducationà l’<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> favorisant les relations<strong>en</strong>tre les acteurs, <strong>en</strong> créant des outils et <strong>en</strong>part<strong>ici</strong>pant à la mise sur pied d’une représ<strong>en</strong>tationnationale de l’éducation à l’<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t.Dans sa mise <strong>en</strong> œuvre, il déf<strong>en</strong>d un état d’espritfavorisant la solidarité citoy<strong>en</strong>ne <strong>en</strong>tre lesartisans du développem<strong>en</strong>t durable.Il ne s’agit donc pas pour le réseau de faire del’éducation à l’<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t, mais d’être auservice de tous ceux qui <strong>en</strong> font, dans le respectde leurs approches, de leurs appart<strong>en</strong>ances etde leurs pratiques.■ Ecole et nature, Geraldine Maire,10, rue John-K<strong>en</strong>nedy, 28110 Lucé.■ Ecole et nature, William Affoyon,233, rue Giraudeau, appt n°302, 37000 Tours,tél : 06 20 73 30 59.■ CRFP, C<strong>en</strong>tre régional de formation et de promotion,5, rue de la Sublainerie, parc technologiquede la Châtaigneraie, 37510 Ballan-Mire,tél : 02 47 73 87 38.■ Amandine Touati, 47, rue de la Scellerie, appt 4,37000 Tours, tél : 06 61 85 37 60.■ SEPANT, Société pour l’étude, la protectionet l’aménagem<strong>en</strong>t de la nature <strong>en</strong> Touraine, 7, rueCharles-Garnier, 37200 Tours, tél : 02 47 27 23 23.Publie un bulletin étoffé, Touraine Nature.Contre la frénésieautoroutièreLe Comité contre la frénésie autoroutièrea vu le jour pour dénoncer l’insout<strong>en</strong>ablepolitique des transports m<strong>en</strong>ée depuis desdéc<strong>en</strong>nies, et qui aboutit à la dislocationirrémédiable du territoire national. Il <strong>en</strong>t<strong>en</strong>ds’attaquer sur le plan pratique et sur le planthéorique aux ravages de la société marchandesur ce que l’on nomme communém<strong>en</strong>t l’<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t.■ Comité contre la frénésie autoroutière, ChantalBeauchamp, impasse du Marché, 37320 Esvres-sur-Indre, tél : 02 47 26 43 18 ou 06 08 57 18 49.■ ASPIE, Association pour la santé, la protection etl’information sur l’<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t, 4, rue de la Touche,37140 Chouzé-sur-Loire, tél : 02 47 52 37 37.Publie un bulletin bimestriel format A5 de 8 pages.■ Claude Richet, le Pâtis-de-Cousse, 37210 Vernousur-Br<strong>en</strong>ne,tél : 02 47 52 03 34. Animateur de Valbio C<strong>en</strong>tre, collectif qui fait la promotionde l’agriculture bio.Et égalem<strong>en</strong>tCher■ Floriades, Société d’horticulture du Cher, hôtelde ville, 11, rue Jacques-Rimbault, 18000 Bourges,tél : 02 48 57 82 43.■ Les Amis de la Nature, Mme Mombur, 87 B, ruede Vauvert, 18000 Bourges, tél : 02 48 21 13 40.■ Sepanec, Moulin de la Voiselle, 5, boulevard Chanzy,18000 Bourges, tél : 02 48 70 76 26.■ Les Consom’Acteurs du Cher, Maison desAssociations, 28, rue Gambon, 18000 Bourges.■ SPPEF, Société pour la protection des paysageset de l’esthétique de la France, M. Faveret, 15, ruede la Chappe, 18000 Bourges, tél : 02 48 24 07 99.■ Patrimoine Marais, Moulin de la Voiselle, 5 boulevardChanzy, BP 246, 18005 Bourges cedex,tél : 02 48 65 25 57.■ Conservatoire du patrimoine naturel, R<strong>en</strong>audDoitran, 16, rue du Bas-de-Grange, 18100 Vierzon,tél : 02 48 83 00 28.■ ARECABE, Association pour la réouverturedu canal du Berry, BP 314, 18103 Vierzon,tél : 06 81 04 67 86.■ AVLDQV, Association du Val de Loire pour la déf<strong>en</strong>sede la qualité de la vie, mairie, 18240 Boulleret.■ Association nationale pour la protection des villesd’art, M. Thomas, 3, route de Bourges, 18390 Saint-Michel-de-Volangis, tél : 02 48 69 33 26.Eure-et-Loir■ AVBE, Amicale des Vallées et Bassin de l’Eure,4, rue Porte-Chartraine, 28100 Dreux.■ Association du Val d’Avre, 16, rue du Muzy,28100 Dreux.■ CEDSNEL, Comité d’étude, de docum<strong>en</strong>tationet de sauvegarde de la nature <strong>en</strong> Eure-et-Loir,66, rue du Paty, 28130 Hanches.Indre-et-Loire■ Environnem<strong>en</strong>t et sécurité routière,12, rue Toulouse-Lautrec, 37000 Tours.■ Amis de la faune et de la flore sauvage,Georges Dechêne, La Brosse, 37130 Langeais,tél : 02 47 42 13 10.■ Château de Valmer, Sébasti<strong>en</strong> Verdière 37210Chançay, tél : 02 47 52 93 12. Parc et jardins,potager bio, architecture du 16 e et 17 e .■ ALDEMI de la CCET de l’esttourangeau,4, chemin sous les bouvinières37270 Montlouis-sur-Loire.■ La Maison de la Loire, 60, quai Albert-Baillet,37270 Montlouis-sur-Loire, tél : 02 47 50 97 52.■ APPV, Aménagem<strong>en</strong>t et protection des paysagesdes vallées Cisse, Br<strong>en</strong>ne et Ramberge, BP 4,37350 Nazelles-Négron.■ Association de déf<strong>en</strong>se du service publicet de l’<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t de Saint-Antoine-du-Rocher,Mairie 37360 Saint-Antoine-du-Rocher.■ Association de protection de la nature et de l’<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>td’Amboise, La Talboterie, 37400 Amboise.■ GOT, Groupe ornithologique de Touraine,17, rue de la Mairie, 37540 Saint-Cyr-sur-Loire.■ Association de déf<strong>en</strong>se de l’<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t de Saint-Avertin, 21 rue Apollinaire, 37550 Saint-Avertin.■ Association des écologistes du Sud-Touraine,41, rue de la Var<strong>en</strong>ne, 37600 Beaulieu-Les Loches.■ Association des amis des moulins de Touraine,Mairie, 37800 Saint-Epain.Loir-et-Cher■ CDAHR, Comité de développem<strong>en</strong>t d’aménagem<strong>en</strong>tet d’habitat rural, 14, rue des Rouillis, 41000 Blois.■ Conservatoire des sites de Loir-et-Cher, 1, av<strong>en</strong>uede la Butte, 41000 Blois.■ Observatoire Loire, 4, rue Vauvert, 41000 Blois,tél : 02 54 56 09 24.■ FDAFR, Fédération départem<strong>en</strong>tale des associationsfamiliales rurales du Loir-et-Cher, 45, av<strong>en</strong>ueMaunoury, BP 3407, 41034 Blois cedex.■ Résurg<strong>en</strong>ce, les amis des arts <strong>en</strong> V<strong>en</strong>dômois,14, impasse Saint-Pierre-La Motte, 41100 V<strong>en</strong>dôme.■ SASLV, Société archéologique, sci<strong>en</strong>tifiqueet littéraire du V<strong>en</strong>dômois, Cloître de l’Abbaye,41100 V<strong>en</strong>dôme.■ Réserve naturelle de Marolles, mairie,41330 Marolles, tél : 02 54 20 03 26.■ Maison de la Loire, 73, route Nationale,41500 Saint-Dye-sur-Loire.Loiret■ Union régionale C<strong>en</strong>tre de la randonnée, Maisondes associations, 46 ter, rue Sainte-Catherine,45000 Orléans.■ CCASAAO, Comité de coordination des associationsde sauvegarde et d’aménagem<strong>en</strong>t de l’agglomérationorléanaise, 4, place Albert-1er, 45000 Orléans.■ Conservatoire du patrimoine naturel de la régionC<strong>en</strong>tre, 30, rue de la Bretonnerie,45000 Orléans, tél : 02 38 77 02 72.■ Institut français de l’<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t,5, route Olivet, 45061 Orléans cedex 2,tél : 02 38 79 78 78. Service déc<strong>en</strong>tralisédu ministère de l’écologie et du développem<strong>en</strong>tdurable. Il organise et anime la collecte et le traitem<strong>en</strong>tdes données sur l’<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t et les risquesnaturels et technologiques <strong>en</strong> vue de la productionet de la diffusion de l’information sur l’<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t.■ ARAM, Association des riverains et amisdes Mauves, mairie, 45130 Meug-sur-Loire.■ Maison de la Loire, La Chanterie, boulevard Carnot,45150 Jargeau.■ AHOS, Association des habitants d’Olivet sud,28-47, rue Paulin-Labarre, 45160 Olivet.■ Association pour l’av<strong>en</strong>ir du Gâtinais et deses habitants, bibliothèque Durzy, 2, ruede la Chaussée, 45200 Montargis.■ ARBRE, Association des riverains du Betzet de la Sainte-Rose pour la protectionde l’<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t, Mairie 45210 Rozoy-le Vieil.■ Association de sauvegarde du vieux bourgdes bords de Loire, 9, rue des Longues-Allées,45800 Saint-Jean-de-Braye.SILENCE N°34821été 2007


CultureCafés citoy<strong>en</strong>set philosophiquesMélipal est une nouvelle société coopérativeavec cinq associés, qui gère un bar coopératifnommé Barrio de la Quinta Luna près desHalles de Tours. Ce lieu permet à ceux qui lesouhait<strong>en</strong>t d’étancher soif et faim de façontraditionnelle, mais aussi et surtout de p<strong>en</strong>ser,de rêver collectivem<strong>en</strong>t un autre monde.L’initiative est liée au bar Un autre monde gérépar une association qui souhaite recueillir rêveset projets portés par chacun de nous pourles discuter et les mettre <strong>en</strong> forme si possible.Ces deux lieux et quelques autres de la régiontravaill<strong>en</strong>t <strong>en</strong> li<strong>en</strong> avec Attac pour animerdes cafés citoy<strong>en</strong>s et philosophiques.■ Le Barrio de la Quinta Luna, 27, place Gaston-Paillhou, 37000 Tours, tél : 02 47 64 72 02.■ Le Bergerac, 93, rue Colbert, 37000 Tours,tél : 02 47 66 68 96. Organise aussi des concerts.■ Le Serp<strong>en</strong>t Volant, 54, rue du Grand-Marché, 37000Tours, tél : 02 47 38 59 10. Soirées slam le premiermardi de chaque mois à 22h30. Café philosophique.■ Liber Thés, 21, av<strong>en</strong>ue Présid<strong>en</strong>t-Wilson,41000 Blois, tél : 02 54 78 14 78. Salon de thé, bar,librairie achat et v<strong>en</strong>te de livres d’occasion. DiversesBarrio de la Quinta Lunasoirées à thèmes et petite restauration le midi.EspérantoLa langue internationale de l’espéranto a étéinv<strong>en</strong>tée il y a plus d’un siècle par le docteurZam<strong>en</strong>hof. Parce qu’elle est construite sansexception et que à chaque son correspond uneseule écriture, la langue internationale peutdev<strong>en</strong>ir demain une langue universelle complém<strong>en</strong>tairedes langues régionales. Elle peut s’appr<strong>en</strong>drebeaucoup plus vite que l’espagnol, lalangue actuellem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> plus fort développem<strong>en</strong>tet bi<strong>en</strong> sûr bi<strong>en</strong> plus vite que l’anglais et sestrès nombreuses exceptions que les Etats-Unisessai<strong>en</strong>t d’imposer comme langue commerciale.■ CCEIE, C<strong>en</strong>tre culturel échanges internationaux parl’esperanto, 12, rue de Prov<strong>en</strong>ce, 18000 Bourges.■ Espéranto Indre, Maison des associations,34, espace M<strong>en</strong>dès-France, 36000 Châteauroux,tél : 08 70 73 25 05.■ Espéranto Touraine, CID-MAHT, c<strong>en</strong>tre des Halles,place Gaston-Paillou, salle 221, 37000 Tours.■ Espéranto c<strong>en</strong>tre culturel, 4, jardin Jean-de-Ockeghem, 37000 Tours.■ Espéranto <strong>en</strong> Val-de-Cisse, 88, rue Victor-Hugo,37400 Amboise, tél : 02 47 57 55 63.■ Espéranto Loiret, chez Jean-Paul Tonnieau,3, rue Rémy-Belleau, 45140 Ormes.■ Espéranto <strong>en</strong> V<strong>en</strong>dômois, Les Monts, 41360 Lunay.DRLe Rêveur du Temps FouLe Rêveur du Temps Fou est une compagnieprofessionnelle de théâtre créée <strong>en</strong> 1996,qui a pour objet la création de spectacles,la mise <strong>en</strong> place d’ateliers de formationet la r<strong>en</strong>contre <strong>en</strong>tre professionnels, amateurset publics. En 1999, suite à une invitationde la mun<strong>ici</strong>palité, la compagnie s’installeau Blanc. Elle est composée d’un collectifd’artistes et organise chaque été une création :Le Tout Ubu de Jarry, Oui de Arout,L’incroyable et Triste histoire de Danny Boylede Ortega… Elle fait aussi de la s<strong>en</strong>sibilisationdans les écoles, les foyers, des ateliers théâtre,des stages pratiques (maquillages de scène,pratiques d’acteurs, etc.).■ Le Rêveur du Temps Fou, Jérôme Gr<strong>en</strong>ouilloux,75, rue Villebois-Mareuil, 36300 Le Blanc,tél : 02 54 28 52 64.Théâtre du vivantEn mêlant les artistes aux “questions de l’<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t”,le Théâtre du vivant appelle l’imaginaireà la rescousse ! Sa vocation est decontribuer à l’évolution des consci<strong>en</strong>ces quantaux rapports que notre monde tisse avec levivant. L’inspiration de ses compagnons est celled’artistes profondém<strong>en</strong>t reliés à la nature etanimés d’un esprit de métissage artistique et decompagnonnage. Ils affirm<strong>en</strong>t qu’une prés<strong>en</strong>ceet une détermination sans faille des artistes estL’EcranOutre une programmation riche et diversifiée,l’Ecran propose régulièrem<strong>en</strong>t des r<strong>en</strong>contreset soirées. Le cinéma est égalem<strong>en</strong>t à l’originedu prix Michel-Simon décerné aux jeunes révélationset du festival Est-ce ainsi que leshommes viv<strong>en</strong>t ? qui s’interroge sur l’interpénétrationdu cinéma et du temps prés<strong>en</strong>t.■ L’Ecran, 60, place de la République, 45200Montargis, tél : 02 31 62 05 43 ou 02 31 37 78 34.Autres cinémas art et essai■ Le Cinéma, place André-Malraux, 18000 Bourges,tél : 02 48 67 74 74.■ Le Moderne, 25-27 rue H<strong>en</strong>ri-Barbusse, 18200Saint-Amand-Montrond, tél : 02 48 96 46 81.Le troisième jeudi du mois, un film d’auteurest projeté dans le cadre de l’association Ciné +.■ Rex, 26, place Saint-Paul, 28400 Nog<strong>en</strong>t-Le-Rotrou, tél : 02 37 52 86 08.Fait partie du réseau “Ecole et cinéma”.■ Apollo, 4, rue Albert-Ier, 36000 Châteauroux,tél : 02 54 60 18 34 ou 02 54 60 18 16.nécessaire au mouvem<strong>en</strong>t multiforme quis’exprime pour d’autres mondes possibles.■ Théâtre du vivant, Le Mont Carré, 18260 Subligny,tél : 02 48 73 84 09 ou 06 12 28 83 04.ArtameL’Atelier d’art Artamepermet de découvrir lespeintures, les écrits etmosaïques de VéroniqueMoisson, le long du jardinsauvage et fleuri au bordde la Vi<strong>en</strong>ne. Stages decréation de peintures,écriture ou mosaïques“à la carte”. L’anci<strong>en</strong>nelongère restaurée vouspropose aussi deuxchambres d’hôtes.■ Artame,10, placede la République,37220 Azay-le-Rideau,tél : 02 47 45 21 16.La Cistude“Gabrielle ”de Véronique MoissonCréée <strong>en</strong> 2000 sur l’initiative de Céline Perrot,artiste principale, la Cistude est une compagniede cirque nouveau, “art qui s’applique à ne pasutiliser les disciplines du cirque pour leur exploitpur mais comme moy<strong>en</strong> narratif, pour décl<strong>en</strong>cherdes émotions diverses et subtiles”, grâc<strong>en</strong>otamm<strong>en</strong>t au mélange de plusieurs arts(danse, acteur, etc.). L’objet de la compagnieest la création et la diffusion de spectaclesde cirque nouveau (et du spectacle vivant<strong>en</strong> général), et l’action pédagogique avecl’<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>t du cirque. Les spectacles sontjoués dans la région, mais aussi à l’étranger,<strong>en</strong> privilégiant le milieu rural.■ La Cistude, Céline Perrot, La Roche, 36500V<strong>en</strong>dœuvres, tél : 02 54 38 36 44 ou 06 30 62 42 02.DR■ Cinemovida, 86, av<strong>en</strong>ue Charles-de-Gaulle,36000 Châteauroux, tél : 02 54 22 55 80ou 02 54 08 41 73.■ Les Elysées. place des Droits-de-l’Homme,BP 150, 36100 Issoudun, tél : 02 54 03 32 60.■ C<strong>en</strong>tre culturel, rue des Ponts, 36500 Buzançais,tél : 02 47 46 03 12 ou 02 47 46 03 04.■ Studio cinémas / CNP, 2, rue des Ursulines,37000 Tours, tél : 02 47 20 27 00 ou 02 47 20 6934. Edite le m<strong>en</strong>suel Les Carnets du Studio Cinémas.Sept salles associatives et indép<strong>en</strong>dantes. Art et essai.Bibliothèque spécialisée sur le cinéma.■ Le Ronsard, 59 bis, faubourg Chartrain, 41100V<strong>en</strong>dôme, tél : 02 54 80 22 50 ou 02 54 77 74 60.Organise Prokino, un festival de films allemands.■ Le Petit Casino. place Wilson, 41110 Saint-Aignan, tél : 02 54 71 79 05.■ Cinémobile Sud, 37, av<strong>en</strong>ue de Paris, 41210 Neugsur-Beuvron,tél : 02 47 56 08 08 ou 02 47 56 0777.■ Le Rég<strong>en</strong>t, 3, boulevard Philippe-Auguste,41400 Montrichard, tél : 02 54 32 46 01ou 02 54 32 46 01.■ Les Carmes, 7, rue des Carmes, 45000 Orléans,tél : 02 38 62 94 79 ou 02 38 62 90 08.■ Cinémobile, 37, av<strong>en</strong>ue de Paris, 45410 Art<strong>en</strong>ay,tél. 02 47 56 08 08 ou 02 47 56 07 77.SILENCE N°34822été 2007


CultureDe l’Anar Circusau Cirque BidonL’ivresse du spectacle anime une petite troupe qui se déplace à la vitessede ses chevaux, autrefois fort loin, aujourd’hui surtout dans la région.La neige tombée <strong>en</strong> abondance p<strong>en</strong>dantma tournée m’aura empêchéde visiter le Cirque Bidon qui avaittant émoustillé ma curiosité. Installéedepuis cinq ans au sud du Berry, pas loinde Sainte-Sévère (!), une partie de la drôlede troupe des Bidons qui, à la douce vitessedes chevaux, a sillonné la France,l’Italie, la Sardaigne durant les années70 –90, a retapé une ferme et tourne dansla région. François Rauline, un des cofondateursde ce cirque si original, m’adonc adressé une lettre bourrée des traceset des mots qui racont<strong>en</strong>t l’av<strong>en</strong>ture deces circassi<strong>en</strong>s radicaux. Dès sa création,la troupe opte pour un cirque de petitetaille, tiré par les chevaux et qui ne vit pasde subv<strong>en</strong>tions, de sponsorsou d’“aides” culturelles,mais de la générosité desg<strong>en</strong>s et du riche hasarddes r<strong>en</strong>contres.“Après la “révolution”de 68, je quitteParis malgré un travaillucratif qui m’intéressait(ciseleur sur bronze).Continuer à vivre dela même façon après cebeau rêve, ce bel espoir, n’étaitplus possible. Si je ne peux paschanger la société, je peux au moins changerma vie” annonce d’emblée François.R<strong>en</strong>contre d’une trapéziste qui ne veutplus travailler pour le grand cirque traditionnel,construction d’une roulotte,achat d’un cheval, embauche dans unpetit cirque traditionnel ; François se(1) Voir les fantastiques photos et textes surhttp://digilander.libero.it/circobidon/foto_3.html(2) Les postes de trésorier et de secrétaire sont soumisau vote ; ils dur<strong>en</strong>t un mois (non r<strong>en</strong>ouvelable aussitôt)et tourn<strong>en</strong>t ainsi de l’une à l’autre des membres dela troupe durant la saison artistique d’avril ànovembre. La recette, les fruits ramassés dans la tournéedu chapeau sont égalem<strong>en</strong>t partagés <strong>en</strong>tre lesacteurs de la troupe qu’ils soi<strong>en</strong>t techn<strong>ici</strong><strong>en</strong>s, chauffeurs,cuisiniers ou saltimbanques spécialisés ; et lesdécisions sont prises <strong>en</strong> commun.(3) Avec 300 places assises, le cirque joue <strong>en</strong> plein air(<strong>en</strong> palque) et fait relâche les jours de pluie.balade <strong>en</strong> France et cherche à construirele cirque qui lui trotte dans la tête. Ce seral’Anar Circus, une roulotte qui intervi<strong>en</strong>tsur les marchés et dans la rue.Une troupe autogéréeSuite à la r<strong>en</strong>contre <strong>en</strong> Bretagned’autres roulottiers, mus<strong>ici</strong><strong>en</strong>s et cracheursde feu, le Cirque Bidon naît. Sansmatériel et sans arg<strong>en</strong>t, quatre verdines etune dizaine de chevaux part<strong>en</strong>t et s’arrêt<strong>en</strong>tsur les places des villages où unpublic nombreux les r<strong>en</strong>contre. Lespolices, du garde champêtre aux pandores,qui escorteront et ouvriront plustard la voie du cirque dev<strong>en</strong>u r<strong>en</strong>ommé,harcèl<strong>en</strong>t alors la l<strong>en</strong>te troupebigarrée des saltimbanques.Ce sont plusieurscontrôles parjour, des perquisitionsdans les roulotteset des ordrespour… ramasser lecrottin qui souille lepays (dixit le gardechampêtre) ! Excédé,François Rauline laisseun jour échapper sa colère.Lors d’un énième contrôleet l’affaire ayant suivi son sale cours, ilécopera d’un mois de prison ferme àRodez pour insulte à ag<strong>en</strong>t. Mais la petitetroupe ne suivra pas ces “conseils” desbonnes g<strong>en</strong>s et de la maréchaussée : “Sivous voulez être tranquilles, vivez commetout le monde avec une maison et un travailfixe. On ne vous emmerdera plus”.Le cirque grandit et partira souv<strong>en</strong>t <strong>en</strong>Italie où l’accueil est chaleureux et la“générosité incroyable”, et c’est là-bas qu’ilpr<strong>en</strong>dra alors toute sa force (1). Les reposhivernaux permett<strong>en</strong>t de réparer les chariots,d’imaginer et de construire piste ougradins pour les numéros à v<strong>en</strong>ir.L<strong>en</strong>tem<strong>en</strong>t (“avec jouissance de cette l<strong>en</strong>teur”),20 à 25 km par jour, le CirqueBidon s’épanouit à chaque saison. Cettetroupe autogérée (2) se sépare dans lesannées 80. Le matériel communautaireest partagé et chaque groupe ou famillerepr<strong>en</strong>d la route avec roulotte, chevaux etnez rouges.Cultiver son jardinEn 2002, François et les si<strong>en</strong>s s’install<strong>en</strong>tdans une petite ferme qu’ils retap<strong>en</strong>t,avec ce “plaisir de faire pousser descarottes, de vivre sur sa production maraîchère,de faire du foin pour les chevaux, etd’<strong>en</strong>tret<strong>en</strong>ir les roulottes et le matériel decirque”. Après quelques spectacles bénévolespour les fêtes de leur commune dec<strong>en</strong>t habitants, ils prépar<strong>en</strong>t Ça tourne,une création pour le c<strong>en</strong>t<strong>en</strong>aire de la naissancede Jacques Tati. Six roulottes et unedizaine de chevaux emmèneront, de mijuinà fin août, une douzaine d’artistes,mus<strong>ici</strong><strong>en</strong>s et techn<strong>ici</strong><strong>en</strong>s pour une petitetournée régionale. Du nord de la Creuseau sud de l’Indre, le nouveau Cirque Bidonvous invite à rire, p<strong>en</strong>ser et pleurer sousles millions d’étoiles d’un chapiteaudéguisé <strong>en</strong> ciel (3). Et évidemm<strong>en</strong>t, ce nesont ni les sous privés ni les fonds publicsqui les auront fait remonter sur lesplanches mais bi<strong>en</strong> l’ivresse du spectaclecomme la générosité et l’att<strong>en</strong>tion dupublic !MaB ■avec l’aide de François et Fidji RaulineCirque Bidon, Les Mouligoux, 36160 Vigoulant,tél : 02 54 30 68 59.DR23SILENCE N°348 été 2007


CultureDRProjet 244Créé <strong>en</strong> 1999 à l’initiative de la compagnieEx Nihilo, le Projet 244 est un “lieu de fabriquepartagé” consacré à la création artistiquepluridisciplinaire. Cette anci<strong>en</strong>ne friche industriellede 4200 m 2 est ainsi consacrée au quotidi<strong>en</strong> à lafabrication de décors, à la création de costumes,à la répétition de spectacles et à l’administrationde projets culturels. Elle se compose de locauxcommuns, d’espaces administratifs et de deuxhangars abritant les ateliers et un chapiteau.■ Projet 244, 244, rue Auguste-Chevallier, 37000 Tours,tél : Julia Paglinghi, 02 47 38 03 34.Régie MômeL’association Régie Môme, associationd’éducation à l’image et aux médias, organiseCarambolimages, un festival de films réaliséspar les <strong>en</strong>fants. Elle recherche des structuresqui produis<strong>en</strong>t des films avec des <strong>en</strong>fants dansun cadre pédagogique pour part<strong>ici</strong>perà ce festival.■ Régie Môme 2, square Le Corbusier,45800 Saint-Jean-de-Braye.Le VolapükAnci<strong>en</strong> studio photographique, le Volapük est unnouveau lieu dédié à la création contemporainesous toutes ses formes (danse, théâtre, musique,arts plastiques, vidéo...). Coordonné par leThéâtre à cru, il se donne notamm<strong>en</strong>t pourobjectifs de décloisonner les disciplines artistiques,favoriser les échanges <strong>en</strong>tre artistes etsout<strong>en</strong>ir les projets émerg<strong>en</strong>ts, <strong>en</strong> assurant unetransmission à tous les publics.■ Le Volapük, Théâtre à cru, 12 bis, rue Lobin, 37000Tours, tél : 02 47 44 02 45.La voix du lézardLa voix du lézard organise et produit desmanifestations culturelles. L’associationa 300 adhér<strong>en</strong>ts. Elle fait la promotiondes initiatives culturelles, notamm<strong>en</strong>t dansle secteur des musiques amplifiées Productionde concerts à L’Etable, salle associative,et édite VDL le fanzine, bimestriel gratuit,tiré à 2000 exemplaires.■ La voix du lézard, moulin de Dionval,28130 Saint-Piat, tél : 02 37 32 31 57ou 06 11 27 64 00 (Céline P<strong>en</strong>netier).L’EscaleLa compagnie Escale cherche à accueillirrégulièrem<strong>en</strong>t des compagnies liées au théâtre<strong>en</strong> mouvem<strong>en</strong>t : danse, théâtre gestuel, mime,cirque... ceci afin de développer petit à petitun véritable lieu d’accueil et de fabrication pourdes compagnies ori<strong>en</strong>tées vers l’itinéranceet le gestuel.■ Compagnie Escale, La Ferme du Grand-Bourreau,37300 Joué-lès-Tours, tél : 02 47 65 95 94ou 06 09 86 84 30.Aurachrome théâtreCrée <strong>en</strong> 1994 par Basti<strong>en</strong> Crinon, Aurachromethéâtre développe une id<strong>en</strong>tité protéiforme. Sonrépertoire associe des textes de réflexion sur lemonde contemporain à des formes d’expressionsludiques libres, mêlant dans son théâtre : ladanse, l’audiovisuel, les univers sonores et lesarts plastiques. Il organise aussi un stageclown.■ Aurachrome Théâtre, 108, rue de Bourgogne, 45000Orléans, tél : 06 75 71 59 47 ou 02 38 24 56 77.The Serious Road TripThe Serious Road Trip est une organisation desolidarité internationale, fondée <strong>en</strong> 1991 etbasée <strong>en</strong> France, dans trois villes différ<strong>en</strong>tes :Besançon, Nantes et Orléans (depuis juillet1995). Son objectif est de v<strong>en</strong>ir <strong>en</strong> aide auxpersonnes <strong>en</strong> difficulté, toute difficulté, <strong>ici</strong>, làbaset ailleurs, par le biais des arts de la pisteet de la rue.■ The Serious Road Trip, Connexion humanitaire française,75, rue de Bagneaux, 45140 Saint-Jean-de-la-Ruelle, tél : 06 66 77 26 57.Le salonde la petite éditionDepuis 1999, l’association Land Art fait vivre àBourges le salon de la petite édition, manifestationnée de la r<strong>en</strong>contre de Jean Marcourel, deséditions Les petits classiques du grand pirate, etJean François Jeannet, plast<strong>ici</strong><strong>en</strong>. Cette manifestationœuvre à la promotion de l’édition decréation indép<strong>en</strong>dante <strong>en</strong> jetant des passerelles<strong>en</strong>tre les différ<strong>en</strong>ts acteurs de la vie du livre.C’est un lieu de r<strong>en</strong>contres, d’échanges d’interv<strong>en</strong>tionsd’auteurs, de plast<strong>ici</strong><strong>en</strong>s, mais aussi demus<strong>ici</strong><strong>en</strong>s, dans le cadre de lectures, de débatset de prés<strong>en</strong>tations d’ouvrages.Une mise <strong>en</strong> réseau avec le salon de Crest(Drôme) et le festival Littératures Pirates(Paris) s’est concrétisée <strong>en</strong> mai 2005.■ Association Land Art, Annie-Paule Thorel(présid<strong>en</strong>te), Atelier-galerie L’autre Rive, 16, rue duFour-au-Roi, 18000 Bourges, tél : 02 48 24 37 90.Another RecordMicro-label musical indép<strong>en</strong>dant pour peuples<strong>en</strong>sible, Another Record est de plus <strong>en</strong> plusactif dans le monde du libre, à la fois parce quela réflexion et l’adoption de lic<strong>en</strong>ces libres sontdev<strong>en</strong>us une réalité dans la vie du label, et aussiparce que la propagande m<strong>en</strong>ée de concert parl’industrie du disque et les institutions <strong>en</strong> faveurd’interprétations restrictives du code de la propriétélittéraire et artistique met <strong>en</strong> danger lapratique de l’activité, et va dans le s<strong>en</strong>s d’unelimitation de la diffusion de l’information et del’art.Another Record déf<strong>en</strong>d les musiques libres etmélancoliques, ce qui se rattache au songwriting,au post-rock, voire à l’electro-pop.■ Another Record, chez Adeline Robin, 1, boulevardPreuilly, Appt.. 201, 37000 Tours.SILENCE N°34824été 2007Festival de la Vache folleAssociation La Combe, Créateurs originaux àMarboué pour le bonheur de l’expression, née<strong>en</strong> 2000 organise cet éclectival dont les sloganssont du g<strong>en</strong>re : “Cessons d’être des moutons”ou “Meuh vaut être un clown qu’un clone”.L’organisation repose sur 150 bénévoles, avecune recherche d’autogestion. Un des principauxobjectifs de l’association est de s<strong>en</strong>sibiliser lesjeunes aux valeurs sociales. Elle dispose d’unatelier où, tout au long de l’année, les jeunes ser<strong>en</strong>contr<strong>en</strong>t et cré<strong>en</strong>t librem<strong>en</strong>t des œuvresartistiques (peintures, sculptures, œuvres plastiquesdiverses, pièces de théâtre, poésie...).■ Festival de la Vache folle, mairie, 28200 Marboué,tél : 06 87 28 01 94 (Dami<strong>en</strong>).La Compagniedu HasardLa Compagnie du Hasard réunit des acteurs<strong>en</strong>gagés simultaném<strong>en</strong>t dans une <strong>en</strong>trepriseartistique contemporaine et dans une réelleréflexion sur la position qu’occupe la troupedans la cité, que ce soit Blois, sa ville d’attache,ou ces quartiers, villes et villages où ellefait des escales prolongées, des implantationséphémères. C’est ainsi que se fond<strong>en</strong>t les spectaclescréés, dans le respect des publics croisés,ces publics où l’on retrouve “n’importe qui”,riches et pauvres, jeunes et vieux, malades etbi<strong>en</strong> portants, une société le moins possiblesegm<strong>en</strong>tée. Ainsi, ayant pour cadre l’usinem<strong>en</strong>acée de fermeture, la ville où se mène une<strong>en</strong>quête pol<strong>ici</strong>ère, ou l’exil de l’Europe moderne,les spectacles de la Compagnie du Hasardracont<strong>en</strong>t l’histoire des g<strong>en</strong>s. La compagniedispose d’un théâtre ambulant de 400 places,le Théâtre Mobile.■ Compagnie du Hasard, 1 bis, rue de l’Orme,41120 Feings, tél : 02 54 57 05 70.DR


CultureFestival du thé vertDepuis 2003, ce festival <strong>en</strong>tièrem<strong>en</strong>t gratuit se donne commemot d’ordre la convivialité. P<strong>en</strong>dant deux jours, seul le sucreest la monnaie off<strong>ici</strong>elle. En 2007, on pouvait y <strong>en</strong>t<strong>en</strong>dreet y voir du jazz manouche et de la chanson, une pincée de cirque,un soupçon d’électro et de rock agrém<strong>en</strong>té de zestes de reggae pourdeux jours placés sous les signes de la bonne humeur et de la fête.■ Le festival du Thé Vert (<strong>en</strong> juillet), L’Arrosoir, chez L’Ars<strong>en</strong>al,8, place Sully, 28400 Nog<strong>en</strong>t-le-Rotrou, tél : 02 37 53 40 56.EmmetropEmmetrop est une association créée <strong>en</strong> 1984dont les objectifs sont la promotion de la créationcontemporaine à partir d’une action ouverte,décloisonnée et décalibrée et la création d<strong>en</strong>ouveaux rapports <strong>en</strong>tre art et population.Aujourd’hui, elle rassemble quatorze perman<strong>en</strong>ts,soixante groupes de musique adhér<strong>en</strong>ts(plus de trois c<strong>en</strong>ts mus<strong>ici</strong><strong>en</strong>s), deux c<strong>en</strong>t cinquanteadhér<strong>en</strong>ts individuels et dix associations.Elle pilote la friche culturelle l’Antre-Peaux ausein du Collectif friche réunissant quatre associations: Emmetrop, Bandits Mages, MilleUnivers, Le nez dans les étoiles. Elle assure lagestion de trois locaux de répétition musicale(l’Usina-Son).■ Emmetrop, Usina-son, 26, route de laChapelle, 18000 Bourges, tél : 02 48 50 38 61.Plumes d’AfriquePlumes d’Afrique, ce sont des r<strong>en</strong>contres multiplesorganisées <strong>en</strong> Indre-et-Loire par leRéseau Afrique 37 avec le souti<strong>en</strong> de nombreuxpart<strong>en</strong>aires. R<strong>en</strong>contres avec des auteursafricains francophones, lectures, spectacles,expositions... Afrique 37 invite le public àdécouvrir un univers peu connu mais riche, originalet créatif qui oscille <strong>en</strong>tre modernité ettradition.■ Plumes d’Afrique, Réseau-Afrique 37, 109, rue deCormery, 37550 Saint-Avertin, tél : 02 47 27 43 28.Tu connais la nouvelleLe pari de cette association littéraire est der<strong>en</strong>dre la littérature contemporaine vivanteet accessible au plus grand nombre.Annuellem<strong>en</strong>t, elle organise un concoursde nouvelles thématiques s’adressant à toutepersonne de plus de 16 ans souhaitants’essayer à ce g<strong>en</strong>re littéraire.■ Tu connais la nouvelle, 12, rue de la République,45800 Saint-Jean-de-Braye, tél : 02 38 21 93 23.Christian Pirot EditeurChristian Pirot Editeur prés<strong>en</strong>te un cataloguequi fourmille de livres de belle facture où lesmots des poètes sont accompagnés par desœuvres d’artistes. Gaston Couté, EugèneBizeau, Gilles Vigneault, François Hadji-Lazaro,Mouloudji, Gilbert Lafaille, Boby Lapointe…Collections Chanson/Poésie, Cinéma, Lettred’amour, Littérature et Cuisine. Un véritabletravail d’amateur, celui qui aime et suit ses passions,au s<strong>en</strong>s noble du terme.■ Christian Pirot Editeur, 13, rue Maurice-Adri<strong>en</strong>,37540 Saint-Cyr-sur-Loire, tél : 02 47 54 54 20.ColbokDepuis 2001 la Compagnie Colbok est installéesur le site de la Bellangerie, foyer géré parl’ADAPEI (Association d’amis et par<strong>en</strong>ts depersonnes handicapées m<strong>en</strong>tales). Elle proposedes activités arts de la rue pour jeune public.■ Compagnie Colbok, La Bellangerie, 37210 Vouvray,tél : 02 47 52 77 91 ou 06 10 23 24 37.Et égalem<strong>en</strong>tCher■ Festival international du film écologique, Ag<strong>en</strong>ceculturelle de Bourges, BP 121, 18003 Bourges cédex,tél : 02 48 24 93 32. En octobre.■ C’est comme ça ! 25, Pont Vert, 18500 Marmagne,tél : 02 48 26 06 17. Association animatrice du spectacle“Faites autrem<strong>en</strong>t”.■ Théâtre des Malins, M. Pinglaut, 18800 Villabon,tél : 02 48 69 21 06. Clowns.■ Clowns Clic et Clac, 15, rue Paul-Vaillant-Couturier,18400 Saint-Flor<strong>en</strong>t-sur-Cher, tél : 02 48 55 23 89.Indre■ Au Plaisir de Lire, 7, rue Grande, 36000Châteauroux, tél : 02 54 34 41 84. Librairie militanteprés<strong>en</strong>te sur les foires et confér<strong>en</strong>ces.■ Le Bleu fouillis des mots, 1, rue Père-Adam, 36000Châteauroux. Librairie avec séances de lectures, expositionset installations, découvertes de livres, invitationsde poètes et d’écrivains.■ Puck Théâtre, cour du Couv<strong>en</strong>t, rue Alain-Fournier,36000 Châteauroux, tél : 02 54 34 53 93.■ Compagnie du Paysage, La Font, Bûcher, 36170 LaChâtre-Langlin, tél : 02 54 24 88 39. Spectacles <strong>en</strong>milieu rural, déf<strong>en</strong>se du bocage…■ Le Théâtre de Lamparo, 46 bis, rue Gambetta,36200 Arg<strong>en</strong>ton-sur-Creuse, tél : 02 54 24 52 71.Théâtre de grande qualité, sous chapiteau. A signalerune pièce créée d’après les témoignages des femmeslic<strong>en</strong>ciées d’<strong>en</strong>treprises textiles.■ Rap, Résistance à l’agression publ<strong>ici</strong>taire, RobertHeymann, Coubernard, 36300 Saint-Aigny.■ Ecoflore, Le Bourg, 36400 Saint-Chartier, tél : 0254 31 07 29. Compositions florales. Part<strong>ici</strong>pe au festivalde Saint-Chartier, proche du cirque Bidon.SILENCE N°34825été 2007DRColbokIndre-et-Loire■ Au Fil de l’Eau, la Barque, 118, rue Colbert,37000 Tours, tél : 02 47 61 71 29. Accueil,animation, bar associatif.■ Euthanasie, 77, rue Chanzy, 37000 Tours. Labelindép<strong>en</strong>dant (musiques oï et punk surtout). Disques deThe Ex, Burning Heads…■ Compagnie du Petit Monde, rue de l’Ardoise, BP54, 37420 Avoine, tél : 02 47 58 40 02. Théâtre demarionnettes pour jeune public.■ Petit théâtre des Balcons, Patrice Arnouet, 37600Loches, tél : 02 47 59 10 97.Loir-et-Cher■ Estelle Dup<strong>en</strong>, Le Châtelet, 41160 Morée, tél : 0254 82 03 46. Potière, inspiration primitive et forteliaison avec la nature.Loiret■ Compagnie ô, Nathalie Chartier, 16, rue de Reims,45000 Orléans, tél : 02 38 83 50 71. Théâtre,marionnettes.■ CERCIL, C<strong>en</strong>tre de recherche et de docum<strong>en</strong>tationsur les camps d’internem<strong>en</strong>t du Loiret,2, cloître Saint-Pierre-le-Puellier, 45000 Orléans,tél : 02 38 42 03 91.■ Burning Heads, Opposite Prod, 43, rue desCharretiers, 45000 Orléans. Punk rock (dernieralbum Bad Time for Human kind).■ La Tortue Magique, 2, rue du Bourdon-Blanc,BP 1433, 45004 Orléans cedex,tél : 02 38 54 64 28. Théâtre.■ Clowns Mic et Mac, M. Malot, 22, rue de Corroy,45140 Ormes, tél : 02 38 74 95 09.■ Compagnie Cirkologiom, Valets Bros Productions,La G<strong>en</strong>être, 45320 Court<strong>en</strong>ay, tél : 02 38 97 34 06ou 06 86 60 40 21. Arts de la rue, cirque,cabaret théâtre et formation.MaesterMouvem<strong>en</strong>tcritique du sportLe Mouvem<strong>en</strong>t critique du sport est une associationdont l’objectif principal est d’analyserles fonctions politiques, économiques et idéologiquesde l’institution sportive : li<strong>en</strong> <strong>en</strong>tre sportet capitalisme, divertissem<strong>en</strong>t ou vision dumonde, valeurs véhiculées, perversions etmythes, éthique et compétition, chauvinisme etnationalisme, cause des femmes, rapport nordsudet Paris-Dakar, sport ou éducation physique…■ Mouvem<strong>en</strong>t critique du sport, 11, rue Le Moynede-Bi<strong>en</strong>ville,45100 Orléans, tél : 02 38 42 00 08.


EducationMouvem<strong>en</strong>t rural dela jeunesse chréti<strong>en</strong>neMouvem<strong>en</strong>t d’éducation populaire, le MRJC,Mouvem<strong>en</strong>t rural de la jeunesse chréti<strong>en</strong>ne, estdepuis 1929 une université perman<strong>en</strong>te, uneécole de responsabilités. Il permet aux jeunesd’analyser la société, de la compr<strong>en</strong>dre, de seformer et de s’organiser collectivem<strong>en</strong>t et avecdes part<strong>en</strong>aires pour agir. Nourris de valeurshumanistes et chréti<strong>en</strong>nes, ils part<strong>ici</strong>p<strong>en</strong>t surdes principes de laïcité à différ<strong>en</strong>ts champs d’interv<strong>en</strong>tionque sont l’agriculture (installationagricole des jeunes, agriculture multifonctionnelle…),l’emploi (dans le courant de l’économiesociale et solidaire) et l’école (école etmilieu rural, formation tout au long de la vie).■ MRJC, 8, place Roger-Brac,36000 Châteauroux, tél : 02 54 57 26 64.■ MRJC C<strong>en</strong>tre, 5, rue d’Artois, 41000 Blois,tél : 02 54 57 26 64.■ MRJC Loiret, 26, le Pont de Pierre, 45230 Sainte-G<strong>en</strong>eviève-des-Bois, tél : 02 38 92 69 39.Espace info par<strong>en</strong>tsL’Espace info par<strong>en</strong>ts propose aux futurs ouaux jeunes par<strong>en</strong>ts, ainsi qu’aux grands-par<strong>en</strong>ts,un espace d’information sur des questions pratiqueset un espace d’échanges. Les axes privilégiéssont : optimiser l’information des par<strong>en</strong>tspour un vrai choix éducatif, développer unréseau d’<strong>en</strong>traide, ori<strong>en</strong>ter les part<strong>ici</strong>pantsvers des personnes ressources.■ Espace info par<strong>en</strong>ts, 37, rue du Village,45130 Saint-Ay, tél : 06 81 65 58 42■ Espace info par<strong>en</strong>ts c/o Laure Carchon-Veyrier, 18,rue Antoine-Beaurieux, 45300 Pithiviers,tél : 02 38 06 03 52.Réseau Educationsans frontièreLe Réseau Education sans frontière a vu lejour pour empêcher l’expulsion des <strong>en</strong>fants depar<strong>en</strong>ts sans-papiers. Il multiplie les actions surle terrain : parraînages républicains, pétitions,réalisation du film “Laissez-les grandir <strong>ici</strong>”,édition d’un guide juridique pour v<strong>en</strong>ir <strong>en</strong> aideaux familles… et actions de désobéissancesciviles comme interpositions dans les aéroportspour empêcher les r<strong>en</strong>vois par avion, hébergem<strong>en</strong>tsde sans-papiers pour les protéger…■ RESF, Catherine Stern et Marie-Thérèse L<strong>en</strong>oir,tél. 02 37 31 54 34.■ RESF 36, chez FCPE36, Maison des Associations,34 espace M<strong>en</strong>dès-France, 36000 Châteauroux.,tél : 02 54 22 04 34.■ RESF 37, info@resf37.tk.■ RESF 41, Jean Leroux, tél : 06 63 79 99 80ou Elsa Petit-Hassan, tél : 02 54 43 94 95.Dominique Boutin (<strong>en</strong>seignant), lycée horticolede Blois, 5, rue des Grands-Champs, 41000 Blois,tél : 02 54 56 49 00.■ RESF Orléans, chez FSU 45, 10, rue Molière,45000 Orléans, tél : 06 72 37 41 00.Crèches par<strong>en</strong>tales■ Le Petit Poucet, 34 b, rue Fernand-Léger,18000 Bourges, tél : 02 48 21 10 50.■ Crèche familiale, 7, av<strong>en</strong>ue du 11-Novembre-1918,18000 Bourges, tél : 02 48 23 25 15.■ Le Jardin des lutins, 4, rue de Prov<strong>en</strong>ce,36000 Châteauroux, tél : 02 54 08 87 87.■ Jardin de la cigogne, 24, rue de Lille,37100 Tours, tél :02 47 51 04 93.■ La Ribambelle, 11, allée Aimée-de-la-Rochefoucauld, 37200 Tours, tél : 02 47 25 02 14.■ Pom’cassis, 23 bis, rue Clarté-Dieu,37100 Tours, tél : 02 47 41 94 99.■ Petit à petit, 1, rue de la Haute-Pièce,41120 Chailles, tél : 02 54 79 40 42.Et égalem<strong>en</strong>tCher■ Université Populaire, 28, rue Gambon,18000 Bourges, tél : 02 48 65 44 87.■ Petite Université de Fay, Marie-France Fourrat,Château de Fay, 18100 Vierzon, tél : 02 48 75 79 21.Eure-et-Loir■ Appr<strong>en</strong>dre Autrem<strong>en</strong>t, Eliane Brulet, Concin,36130 Coings, tél : 02 54 07 74 06. Associationc<strong>en</strong>trée sur la méthode Montessori (et autres)ayant un projet de création d’école.Indre-et-Loir■ Université pour tous, 4, impasse Viala, 37000 Tours.■ Association départem<strong>en</strong>tale de sauvegarde de l’<strong>en</strong>fance,4, rue Marcel-Dassault, 37000 Tours,tél : 02 47 71 15 95.■ FOL, Fédération des œuvres laïques, 57, boulevardHeurteloup, 37000 Tours, tél : 02 47 05 44 28.■ Les Francas, 57, boulevard Heurteloup, 37000Tours.■ Donne-moi la main, 2, av<strong>en</strong>ue de la Vallée-du-Lys,37260 Artannes, tél : 02 47 26 82 08. Lieu de viepour <strong>en</strong>fants <strong>en</strong> difficulté.■ Association Tout Doux, Les Blanchards, 37290Preuilly-sur-Claise, tél : 02 47 94 51 38. Atelierm<strong>en</strong>suel pour l’accompagnem<strong>en</strong>t non-viol<strong>en</strong>tde nos <strong>en</strong>fants.■ Ecole Maternelle du Petit Porteau, Le Porteau,37300 Joué-lès-Tours, tél : 02 47 67 20 23. Jardind’<strong>en</strong>fants Waldorf, pour <strong>en</strong>fants de moins de 7 ans.■ Ecole Primavera, Le Porteau 37300 Joué-lès-Tours,tél : 02 47 53 46 34. Ecole primaire selon la méthodeWaldorf, pour les <strong>en</strong>fants de 7 à 14 ans.■ APRI 37, Association pour le recul de l’illétrisme,7, rue Descartes, 37300 Joué-lès-Tours.■ Lire et Agir, 11, rue de la Mairie,37390 Notre-Dame-d’Oe, tél : 02 47 41 52 73.Loir-et-Cher■ 3D, Droit et devoir pour la dignité des personnes,Claude Ollive, 111, rue des Vignes-d’<strong>en</strong>-Haut, 41250Mont-près-Chambord, tél : 02 54 70 89 04. Collectifqui propose des animations dans les écoles sur desthèmes comme la non-viol<strong>en</strong>ce, le respect et organiseune prés<strong>en</strong>tation publique tous les deux ans.Loiret■ Cigales et Grillons, 18, boulevard Aristide-Briand,45000 Orléans, tél : 02 38 42 15 15. Organisateur dec<strong>en</strong>tres de vacances, de c<strong>en</strong>tres de loisirs, de classesd’<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>ts, de sorties à la journée, dans le butde contribuer à l’éducation et au développem<strong>en</strong>tde l’<strong>en</strong>fant et du jeune par des relations baséesPédagogie FreinetCélestin Freinet, mort <strong>en</strong> 1966, a cherché àdéfinir une pédagogie de l’échange pour éviterque ne s’<strong>en</strong>v<strong>en</strong>im<strong>en</strong>t les conflits. Il met <strong>en</strong>avant une école laïque dont le fonctionnem<strong>en</strong>tdoit se rapprocher de celui des coopératives.En 1948, il a lancé le mouvem<strong>en</strong>t Institutcoopératif de l’école moderne. Ce mouvem<strong>en</strong>test aujourd’hui bi<strong>en</strong> prés<strong>en</strong>t dans les écolespubliques, mais aussi dans certaines écoles privées.Il existe des délégués départem<strong>en</strong>taux dumouvem<strong>en</strong>t Freinet qui peuv<strong>en</strong>t indiquer lesclasses où cettre pédagogie est mise <strong>en</strong> œuvre.Un article sur l’ICEM sera publié prochainem<strong>en</strong>t.■ ICEM, Nathalie Chaumeron, 2, s<strong>en</strong>te Adam,28410 Havelu, tél : 02 37 82 10 54.■ ICEM Indre, Luc Favre, Les G<strong>en</strong>êts, 36120Sassierges-Saint-Germain, tél : 02 54 36 69 82.■ ICEM Indre-et-Loire, Yves Baudrier, 1, alléedu Brabant, 37100 Tours, tél : 02 47 51 51 30.■ ICEM Loir-et-Cher, Sandra Philip, 12, rueAnatole-France, 41110 Saint-Aignan-sur-Cher, tél :02 54 71 59 30. Publie le bulletin La Petite Porte.■ ICEM Loiret, pour l’ouest du départem<strong>en</strong>t :Sandra Philip, tél : 02 54 71 59 30 ; pour l’est dudépartem<strong>en</strong>t : Annie Troncy, tél : 03 86 57 64 96.sur le respect de l’individu dans son intégralité.■ Oasis des relations humaines, Montfort,54 bis, rue Moine, 45000 Orléans, tél : 02 38 84 0918. Organisme de formation, de développem<strong>en</strong>tet d’organisation pour améliorer les relationshumaines qui s’inspire d’une écologie relationnellefondée sur la méthode de Jacques Salomé.■ Jardins des écoliers d’Olivet, 1100,rue Rodolphe-Richard, 45160 Olivet.■ La Ferme aux Bois, 2, place de l’Eglise, 45300Bouzonville-aux-Bois, tél : 02 38 33 00 89. Lieu devie autour de trois familles pouvant accueillir jusqu’à18 <strong>en</strong>fants du départem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> difficulté.■ Jouer, parler, se r<strong>en</strong>contrer à la naissance,34, av<strong>en</strong>ue Jean-Cocteau, Malesherbes, 45300Pithiviers, tél : 02 38 34 61 36.■ Le Petit pont, AIDAPHI, 4, rue Beaurieux,45304 Pithiviers cedex, tél : 02 38 30 06 93.SILENCE N°34826été 2007


Les <strong>en</strong>fants ontau moins une maisonDroitsDans un monde qui t<strong>en</strong>d globalem<strong>en</strong>t à agresser les <strong>en</strong>fants(<strong>en</strong> leur consacrant moins de temps, <strong>en</strong> les soumettant à la viol<strong>en</strong>cepubl<strong>ici</strong>taire ou <strong>en</strong> leur v<strong>en</strong>dant des armes, par exemple), dans une sociétéqui <strong>en</strong> est v<strong>en</strong>ue à hypothéquer l’av<strong>en</strong>ir des générations qui suiv<strong>en</strong>t,cette association leur offre si sincèrem<strong>en</strong>t, si humblem<strong>en</strong>t un véritable havred’écoute et de reconstruction.Sophie et Maurice Tanchoux m’accueill<strong>en</strong>tdans les modestes locaux,situés au cœur de la ville, de laMaison des droits de l’<strong>en</strong>fant (MDE). “Jefais tout ou presque” me dit Sophie, docum<strong>en</strong>talistede formation, qui est la seulesalariée de l’association (docum<strong>en</strong>talisteet coordinatrice). Son père, Maurice, est àla retraite depuis 1987. Instituteur àChâteauroux et acteur du monde associatifdès l’âge de 18 ans, Maurice créa uncomité UNICEF <strong>en</strong> 1989. “Là, on r<strong>en</strong>contraitdes personnes qui avai<strong>en</strong>t des soucisconcernant les <strong>en</strong>fants. Mais nous ne pouvionsrépondre au cas personnel et faceà leur question ‘Que pouvez-vous faire pourmoi, pour les <strong>en</strong>fants d’<strong>ici</strong> ?’ la réponseétait : ri<strong>en</strong>. Elles ne savai<strong>en</strong>t pas où s’adresser.Maint<strong>en</strong>ant, c’est un grand <strong>en</strong>tonnoir,les g<strong>en</strong>s désemparés pouss<strong>en</strong>t la porteet expos<strong>en</strong>t leur problème”.Du cœur à l’ouvrageLa MDE, dont tous les objectifs socioéducatifss’appui<strong>en</strong>t sur la Conv<strong>en</strong>tioninternationale relative aux droits de l’<strong>en</strong>fant(1), naît <strong>en</strong> 1998. L’année suivante,l’aide aux devoirs débute et la Maisonadhère au réseau Ritimo (2). La grande(1) Adoptée par l’ONU <strong>en</strong> 1989 et ratifiée par laFrance <strong>en</strong> juillet 1990, la Conv<strong>en</strong>tion reconnaît aux<strong>en</strong>fants les droits à la survie, au développem<strong>en</strong>t, à laprotection et à la part<strong>ici</strong>pation.. Voir www.droits<strong>en</strong>fant.com/cide.htm.(2) Réseau des c<strong>en</strong>tres de docum<strong>en</strong>tation et d’informationpour le développem<strong>en</strong>t et la solidarité internationale.La MDE est, <strong>en</strong>tre autres, relais de l’associationOxfam France - Agir Ici, membre de C<strong>en</strong>traider,du REAAP (Réseau d’appui et d’accompagnem<strong>en</strong>t auxpar<strong>en</strong>ts), du CRIN (Child rights information network),de la Coordination française pour la déc<strong>en</strong>nieinternationale de la promotion d’une culture de nonviol<strong>en</strong>ceet de paix, part<strong>en</strong>aire de Association Livres etCrayons pour les <strong>en</strong>fants malgaches et d’Amikos 36(les amis du Kosovo)…force (fragile) de l’association, c’est lebénévolat. Avec 55 adhér<strong>en</strong>t-e-s et plus devingt personnes (dont 16 femmes…)pr<strong>en</strong>ant <strong>en</strong> charge ses différ<strong>en</strong>ts ateliers etmissions, la MDE assure ainsi le souti<strong>en</strong>scolaire, l’accueil et le conseil aux <strong>en</strong>fantset/ou familles <strong>en</strong> difficulté, les coursd’espéranto, les interv<strong>en</strong>tions pédagogiques,l’offre d’une docum<strong>en</strong>tation(unique <strong>en</strong> France) consacrée à l’<strong>en</strong>fant,un relais des solidarités internationales etle prêt d’une cinquantaine de jeuxcoopératifs !S’appuyant sur l’objectif premierqu’est la protection de l’<strong>en</strong>fant, la Maisoncherche aussi à favoriser l’épanouissem<strong>en</strong>tde l’<strong>en</strong>fant (curiosité, s<strong>en</strong>s critique,confiance…) et à apporter au futur jeuneadulte des valeurs ess<strong>en</strong>tielles (respect,tolérance, solidarité…) piétinées par lasociété capitaliste. Les jeux coopératifs —souv<strong>en</strong>t importés d’Allemagne, duCanada, de Belgique ou commandés dansle catalogue de Non-Viol<strong>en</strong>ce Actualités,de Montargis — sont utilisés lors desinterv<strong>en</strong>tions pédagogiques mais aussidans les familles. Au temps de la vidéo etdes jeux électroniques, il n’est pas toujoursfacile d’y intéresser les <strong>en</strong>fants.27SILENCE N°348 été 2007Christine, une bénévole qui a souv<strong>en</strong>tfait de l’alphabétisation, relate pourtantces mots d’une mère de famille : “Mon filsaime jouer mais il ne veut que gagner.C’était un mauvais joueur, mais on a expérim<strong>en</strong>té.C’est formidable, il aime jouer et <strong>en</strong>plus, il a transformé ses jeux pour <strong>en</strong> fairedes jeux coopératifs !”. Le c<strong>en</strong>tre de docum<strong>en</strong>tation,très fourni, complète le travailde la MDE <strong>en</strong> offrant à la curiosité del’adolesc<strong>en</strong>t et à la formation de l’adultedes c<strong>en</strong>taines de docum<strong>en</strong>ts choisis. Plusde 500 livres, près de 300 outils pédagogiques(vidéos, expos, cédéroms…)sont ainsi disponibles. La MDE est aussiabonnée à une tr<strong>en</strong>taine de revues dontAltermondes, Eduquer autrem<strong>en</strong>t (de l’associationAltern’educ), Enfants réfugiés dumonde, La Décroissance, Non-Viol<strong>en</strong>ceactualités…La vie de La MaisonL’<strong>en</strong>fance perdure, hélas, à ressortird’un domaine féminin “consacré”, imposéaussi par “l’immuable” répartition sexuéedes rôles, car au regard du bénévolatcomme des visites, ce sont souv<strong>en</strong>t lesMDE


DroitsAkli Ait Othmanefemmes qui contribu<strong>en</strong>t et utilis<strong>en</strong>t laMDE. “Les femmes sont très actives dansl’associatif. Elles ont davantage besoind’échanges. Par le biais de cet investissem<strong>en</strong>tsocial, elles p<strong>en</strong>s<strong>en</strong>t aussi à elles. Leshommes aussi p<strong>en</strong>s<strong>en</strong>t à eux mais consacr<strong>en</strong>tplus souv<strong>en</strong>t leur temps libre auxloisirs” remarque Sophie. En 2006,29 mères pour 10 pères (6 visites par ungrand-par<strong>en</strong>t) sont v<strong>en</strong>ues. Notons que leprofessionnel du social n’est que trèsrarem<strong>en</strong>t une personne contact, aucunn’est v<strong>en</strong>u <strong>en</strong> 2006 (3 <strong>en</strong> 2003 et 2005, 1<strong>en</strong> 2004). Par ordre d’importance, 61%des motifs de la visite sont liés aux conflitsfamiliaux (séparation), 13% à la scolaritéet 6% à la maltraitance familiale, audroit d’asile (30% <strong>en</strong> 2004 !). Sur 70<strong>en</strong>fants suivis par l’association <strong>en</strong> 2006,50 avai<strong>en</strong>t moins de 15 ans (3). Et il estrare que l’<strong>en</strong>fant vi<strong>en</strong>ne seul et de sonpropre gré. “Un petit gars d’une dizained’années est v<strong>en</strong>u un jour. Il est <strong>en</strong>tré et adéclaré tout de go : ‘je voudrais voir un avocat’.On lui a donné un r<strong>en</strong>dez-vous, et <strong>en</strong>sortant plus tard de celui-ci, il est repartiavec un sourire. Il avait sa réponse” se rappelleSophie. Maurice ajoute : “Beaucoupde droits ne sont pas respectés chez nous.Lors d’un divorce, on oublie bi<strong>en</strong> souv<strong>en</strong>t dedemander leur avis aux <strong>en</strong>fants. Et face auxdroits bafoués, nous comptons à l’av<strong>en</strong>irinsister sur la question de la viol<strong>en</strong>ce (4) etsur celle de la santé”. Sept ou huit personnesassur<strong>en</strong>t au local les aides aux devoirset des leçons d’espéranto sont donnéestrois fois par semaine. En 2005, l’associationchiffrait à 360 les <strong>en</strong>fants ou jeunes(du CM1 au BTS) touchés par ses actionsextérieures tandis qu’elle interv<strong>en</strong>ait dansune école, deux collèges et deux lycées(jusqu’à neuf établissem<strong>en</strong>ts <strong>en</strong> 2004).Le rayonnem<strong>en</strong>t vers l’extérieur passeaussi par un concours de photos qui r<strong>en</strong>forceau passage les li<strong>en</strong>s avec les autresMDE et prépare peut-être une synergierégionale, une coordination de ces structures.“L’<strong>en</strong>fant dans la ville” fut le thèmede la première édition (juin à décembre2006) avec comme récomp<strong>en</strong>ses aux lauréatsdes livres et une semaine d’expo. LesEchos, le petit bulletin trimestriel de laMDE, informe non seulem<strong>en</strong>t des activitéspassées et futures de l’association maisoffre aussi différ<strong>en</strong>tes informations relativesà l’<strong>en</strong>fance et donne des pistes pouragir.L’arg<strong>en</strong>t ne fait pasle bonheur…mais il y contribue ?Si la ville de Châteauroux est bi<strong>en</strong>membre depuis 2003 du Réseau Ville Amiedes <strong>en</strong>fants, elle ne valorise guère “sa”maison des droits de l’<strong>en</strong>fant alors qu’iln’y <strong>en</strong> a que 5 ou 6 <strong>en</strong> France (5) . Jean-François Mayet, maire UMP depuis 2002(et anci<strong>en</strong> concessionnaire automobile),privilégie l’équipe de football (7,5 millionsd’euros de budget) (6), l’aménagem<strong>en</strong>turbain et les investissem<strong>en</strong>tspol<strong>ici</strong>ers. Ici comme ailleurs, seuls lesgros producteurs d’événem<strong>en</strong>ts culturelsconserv<strong>en</strong>t <strong>en</strong>core quelques créditsmun<strong>ici</strong>paux alors que le tissu associatif avu ses subv<strong>en</strong>tions sérieusem<strong>en</strong>t diminuées,voire supprimées.Il faut donc à la MDE déployer d’importantsefforts pour équilibrer son budgetannuel de 45 000 €, d’autant plus quele bénévolat reste diff<strong>ici</strong>le à maint<strong>en</strong>ir.Pour Maurice, “le bénévolat, c’est un problème.Il n’est pas mort mais c’est la régularitéqui est diff<strong>ici</strong>le ; et la prise de responsabilité,c’est rare”. La subv<strong>en</strong>tion mun<strong>ici</strong>paleest de 500 € pour l’année, ce qui correspondà un mois de loyer (un tiers decelui-ci était pris <strong>en</strong> charge par les fondspublics de la précéd<strong>en</strong>te mairie socialiste)…La MDE, vu ses travaux, reçoit desfonds de la CAF, de la DDASS, du Conseilgénéral, mais cela n’est pas suffisant.Alors, au risque d’affaiblir une cohér<strong>en</strong>ceradicale, elle accepte le mécénat (discret)d’une <strong>en</strong>treprise locale d’électronique etorganise des lotos qui sont autant de misesincertaines. Walther Kindts, référ<strong>en</strong>t duconcours de photos et s’occupant de l’aideaux devoirs, signale un premier effet decette situation : “Nous proposons déjà desservices diff<strong>ici</strong>lem<strong>en</strong>t ; le temps et l’énergieque nous déployons pour la recherche defonds empièt<strong>en</strong>t sur nos disponibilités etnous empêch<strong>en</strong>t de nous consacrer à part<strong>en</strong>tière aux activités de terrain”.Et pourtant, <strong>en</strong>tre la maigre att<strong>en</strong>tionet les fausses solutions des pouvoirspublics, la MDE poursuit son petit bonhommede chemin, donne ce qu’elle peutà ce qui est primordial. “ Comm<strong>en</strong>t sedouterait-il que l’<strong>en</strong>fance est la plus doucedes saisons de la vie, et que l’on peut seulem<strong>en</strong>tp<strong>en</strong>dant cette saison-là jeter les fondationsde cet édifice humain dont l’exist<strong>en</strong>cesera précaire dans le bonheur même ?Fondations qui doiv<strong>en</strong>t être faites de bonté(…) Et comm<strong>en</strong>t la base de la vie serait-ellede cette trempe, quand la majorité de l’humanitépasse son <strong>en</strong>fance à recevoir descoups et à vivre dans la privation, dans lamortification et dans les assommantesforteresses dressées par les lois ?” (7)MaB ■Maison des droits de l’<strong>en</strong>fant, 28, rue de l’Echo,36000 Châteauroux, tél : 02 54 61 52 14ou 08 72 10 52 14, mde.chateauroux@free.fr,du lundi au v<strong>en</strong>dredi de 14h30 à 18h00 et de 10h à12h le mercredi matin.(3) Précieuses données t<strong>en</strong>ues par la MDE qui nepr<strong>en</strong>d toutefois aucun nom et garantit l’anonymat etun accueil neutre à tout visiteur.(4) En plus de la maltraitance familiale, la MDE t<strong>en</strong>tedéjà de répondre à la viol<strong>en</strong>ce institutionnelle (parexemple, les conflits avec les établissem<strong>en</strong>ts scolaires,les établissem<strong>en</strong>ts d’accueil de mineurs...).(5) L’une, plus juridique, est à Toulouse et une autre,à Font<strong>en</strong>ay-sous-Bois, a été créée par la mun<strong>ici</strong>palité,tandis que quatre sont <strong>en</strong> région C<strong>en</strong>tre. Chaque maison,sous statut loi 1901, est indép<strong>en</strong>dante et a unehistoire particulière. La première est née à Orléans, lesautres sont à Tours et à Bourges.(6) Les sommes annuelles versées au titre de subv<strong>en</strong>tionsà la section amateurs et de la conv<strong>en</strong>tion deprestations <strong>en</strong> faveur de la section professionnelles’élèv<strong>en</strong>t à 571 000 €. Ne sont pas compris, <strong>en</strong>treautres, les travaux de la tribune, qui font partie dubudget annuel d’investissem<strong>en</strong>ts 2007 de la ville…(7) Panaït Istrati, “Mes départs”, éd. Folio, 2005.28SILENCE N°348 été 2007


Solidarités internationalesRéseau MingaUn commerce complètem<strong>en</strong>téquitable n’est sans doute paspossible. Mais on peut essayerde s’<strong>en</strong> approcher.L’association Minga, créée <strong>en</strong>1999, regroupe des personnesphysiques et une c<strong>en</strong>taine destructures qui part<strong>ici</strong>p<strong>en</strong>t àla construction et au développem<strong>en</strong>td’actions économiquesintégrant :l l’exig<strong>en</strong>ce d’équité économiqueet sociale tout au longdes filières, dans un fonctionnem<strong>en</strong>tdémocratique,l tous les secteurs d’activités,la professionnalisation, lerefus de la précarité par la créationd’emplois et de richesse partagée,l le souci de la qualité des produits et desservices proposés <strong>en</strong> priorité dans le cadrede circuits courts et de proximité,l la préservation et le r<strong>en</strong>ouvellem<strong>en</strong>tdes ressources naturelles,l la transpar<strong>en</strong>ce totale et la liberté dansles relations économiques, le respect mutuel<strong>en</strong>tre tous les part<strong>en</strong>aires des filières, faisantde la diversité une richesse collective.Sont adhér<strong>en</strong>ts dans la région :■ La Reinette Verte,35, Grande-Rue, 28240Champrond-<strong>en</strong>-Gâtine, tél :02 37 49 84 14. Productionet transformation de pommeset jus de pomme.■ Perche Activités,35, Grande-Rue, 28240Champrond-<strong>en</strong>-Gâtine, tél :02 37 49 84 14. Production,transformation et conseiltechnique.■ RDV productions,12, impasse du 36, rueLamartine, 37000 Tours, tél :02 47 27 41 14. Réalisationd’outils audio-visuels.■ Tlaxnaiwalhac, SilviaRobinard, 10, rue Marc-Sangnier, 45800 Saint-Jean-de-Braye. Développem<strong>en</strong>tdurable, architecture bio,commerce équitable. Divulgation des culturesmexicaines : gastronomie, arts, sérigraphie...Autres groupes de commerceéquitable■ La Grande Girafe, 3, allée Ridel-Vue,37190 Azay-le-Rideau, tél : 02 47 45 92 18.■ Couleur éthique, 3 rue Beauvoir41000 Blois. Tél. 02 54 78 23 92.■ Chevere, Berracos Y Humanos France, 6, valléedes Caves, 41100 Villerable, tél : 06 71 06 00 13.■ Artisanat Sel, zone d’activité Arboria, 420, ruedes Frênes, 45700 Pannes, tél : 02 38 89 21 00.■ Artisans du Monde, 2, rue du Four-au-Roi, 18000Bourges, tél. 02 48 26 06 87 ou 02 38 61 54 29.■ Artisans du Monde, 18, rue Guimon-Latouche,36000 Châteauroux, tél. 02 54 53 07 67.■ Artisans du Monde, 67, rue Colbert,37000 Tours, tél. 02 47 61 69 29.■ Artisans du Monde à V<strong>en</strong>dôme,tél : 02 54 77 06 32 Marie-Claude Courtemanche.■ Artisans du Monde à Blois,tél. 02 54 43 80 04 Marie-Thérèse Hubert.■ Artisans du Monde, 237, rue de Bourgogne,45000 Orléans, tél : 02 38 62 80 41.Amnesty internationalDepuis plus de tr<strong>en</strong>te ans, Amnesty internationalintervi<strong>en</strong>t <strong>en</strong> faveur du respect des droits del’homme et déf<strong>en</strong>d les personnes arrêtées quin’ont pas fait d’actes de viol<strong>en</strong>ce et pour qui il ya violation du droit international. L’associationmilite égalem<strong>en</strong>t contre la peine de mort danstous les cas. Chaque groupe local est am<strong>en</strong>é àsuivre un ou plusieurs dossiers particuliers(jamais dans son propre pays), chaque adhér<strong>en</strong>tindividuel pouvant égalem<strong>en</strong>t part<strong>ici</strong>per à descampagnes de lettres urg<strong>en</strong>tes sur tel ou tel cas.Amnesty international, c’est aussi des rapportspar pays de la situation des droits de l’homme.C<strong>en</strong>traiderC<strong>en</strong>traider est un lieu de conseil pour le montageet le suivi des projets de coopération et desolidarité internationale, dans leur conception,leur mise <strong>en</strong> œuvre et la recherche de financem<strong>en</strong>ts.L’association forme des acteurs sur lesthèmes de leurs choix tels que la coopérationdéc<strong>en</strong>tralisée, l’id<strong>en</strong>tification des bailleurs,l’éducation au développem<strong>en</strong>t, le montage desprojets. Elle organise des r<strong>en</strong>contres et desformations des acteurs dans le cadre régional.Elle favorise la mise <strong>en</strong> relation <strong>en</strong>tre lesacteurs pour l’échangede compét<strong>en</strong>ces, de savoir-faire, et de pratiquesliées à la coopération.Pour cela, elle anime un annuaire des acteursde la coopération et de la solidarité disponiblesur support papier ou informatique. Elle proposesur son site internet des docum<strong>en</strong>ts qui prés<strong>en</strong>t<strong>en</strong>tles projets de coopération, conduits pardes organisations de la région C<strong>en</strong>tre. Un bulletinde liaison est diffusé régulièrem<strong>en</strong>t. <strong>en</strong>viron1500 associationsou institutions dela région <strong>en</strong> sontadhér<strong>en</strong>tes.■ C<strong>en</strong>traider, 59, bis Faubourg-Chartrain,41100 V<strong>en</strong>dôme, tél : 02 54 80 23 09.Autres c<strong>en</strong>tres de docum<strong>en</strong>tation■ C<strong>en</strong>tre Ritimo c/o MDE, 28, rue de l’Echo,36000 Châteauroux, tél : 02 54 61 52 14.■ C<strong>en</strong>tre Ritimo Tours, CID-MAHT, c<strong>en</strong>tre des Halles,place Gaston-Paillhou, 37000 Tours,tél : 02 47 38 35 36.■ Relais Ritimo Orléans, Infodoc-Solidaire,12, rue de Recouvrance, 45000 Orléans.■ C<strong>en</strong>tre Ritimo, Non-Viol<strong>en</strong>ce Actualités, BP 241,45202 Montargis cedex, tél. 02 38 93 67 22.Artisans du mondeCréée <strong>en</strong> 1974, Artisans du Monde est uneassociation de solidarité internationale quitravaille à l’instauration d’échanges commerciauxplus justes afin de donner auxproducteurs du Sud les moy<strong>en</strong>s de vivredignem<strong>en</strong>t deleur travail.Artisans du Mondeimporte des produitsartisanaux et alim<strong>en</strong>taires<strong>en</strong> prov<strong>en</strong>ance d’une c<strong>en</strong>taine degroupem<strong>en</strong>ts de producteurs, originairesd’une quarantaine de pays d’Afrique, d’Asieet d’Amérique Latine. Leur distribution estassociée à une information sur les conditionsde vie et de travail des producteurs et surles mécanismes du commerce Nord-Sud.Elle est assurée à travers un réseau de plusde 100 associations locales et membres associésqui gèr<strong>en</strong>t des points de v<strong>en</strong>te.■ Artisans du Monde, 1 bis, rue Gallerand,18100 Vierzon, tél. 02 48 71 90 21.■ Amnesty, Marie-Pierre B<strong>en</strong>itez, 4, chemin deVill<strong>en</strong>euve, 18000 Bourges, tél : 06 24 23 01 86.■ Amnesty, Marie-Claude Moinard, 49, rue Saint-Brice, Bât. Mars, 28000 Chartres,tél : 02 37 28 46 65.■ Amnesty, Camille Estournes, 1, rue du Bois-Sabot,28100 Dreux, tél : 02 37 42 15 31.■ Amnesty, Yvette Fouassier, la Planche à l’Aubier,36110 Moulins-sur-Céphons, tél : 02 54 35 48 23.■ Amnesty, Patr<strong>ici</strong>a Beraudy, 268, rue Victor-Hugo,37000 Tours, tél : 02 47 39 63 20.■ Amnesty, Sylvie B<strong>en</strong>da-Alvarez, 74, rue Quintefol,37600 Loches, tél : 02 47 59 10 44.■ Amnesty, Marie Martellière, 25-27, rue deCabochon, 41000 Blois, tél : 02 54 43 59 01.■ Amnesty, Jacqueline Poingt, 12, rue Alfred-de-Musset, 41100 V<strong>en</strong>dôme, tél : 02 54 80 07 13.■ Amnesty, Odile Lafoy, 40, allée des Prés-de-Sologne,cidex 1632-4, 41200 Romorantin,tél : 02 54 76 49 12.■ Amnesty, D<strong>en</strong>is R<strong>en</strong>ard, 15, rue de Lutèce,45000 Orléans, tél : 02 38 42 02 42.■ Amnesty, Anne Duthoit, 12, rue de la Sirène45200 Montargis, tél : 02 38 98 80 68■ Amnesty, Ghislaine Truong, 14, rue Serge-Degregny,45300 Pithiviers, tél : 02 38 06 10 81.■ Amnesty, Laur<strong>en</strong>ce Grosa, 29, rue des Grands-Champs, 45500 Gi<strong>en</strong>, tél : 02 38 67 00 51.France-Palestine solidaritéL’association est née <strong>en</strong> mai 2002 après la part<strong>ici</strong>pation de trois personnes à une mission<strong>en</strong> Palestine. Elle a pour but de développer des li<strong>en</strong>s d’amitié <strong>en</strong>tre le peuple françaiset le peuple palestini<strong>en</strong>, faire connaître l’histoire de la Palestine, sa culture, ses épreuveset ses luttes, œuvrer pour une paix réelle fondée sur le respect des droits nationauxet internationaux. Elle diffuse des produits prov<strong>en</strong>ant de Palestine : huile d’olives, artisanats…■ Afps Blois, 22, faubourg d’Orléans, 41200 Romorantin.■ Afps Tours, c/o Bernard Maumy, 10, allée des Mésanges, 37700 Saint-Pierre-des-Corps cedex.■ Afps Tours, c/o Huguette Boussiquet, 60, rue Jeanne-Labourbe, 37700 Saint-Pierre-des-Corps.■ Afps-Palestine 45, maison des Associations,46 ter, rue Sainte-Catherine, 45000 Orléans.Autre groupe :■ Collectif Palestine 37, c/o CIDMATH, place Gaston-Pailhou, 37000 Tours.SILENCE N°34829été 2007


Solidarités internationalesTerre des hommesL’association Terre des hommes est une organisationnon-gouvernem<strong>en</strong>tale de solidarité internationalequi agit pour la mise <strong>en</strong> œuvre desconditions d’un développem<strong>en</strong>t durable, socialem<strong>en</strong>tjuste, écologiquem<strong>en</strong>t et économiquem<strong>en</strong>tviable, au Nord et au Sud. Elle part<strong>ici</strong>pe à laconstruction d’une société civile et démocratique.A ce titre, Terre des hommes France s’associeà des part<strong>en</strong>aires dans leurs actions deterrain axées sur la promotion et la déf<strong>en</strong>se desdroits économiques, sociaux et culturels. Le butest de permettre le développem<strong>en</strong>t de la citoy<strong>en</strong>netélocale et d’obt<strong>en</strong>ir l’intégration de cesdroits dans les législations nationales et leurrespect au quotidi<strong>en</strong>.■ Terre des hommes, Annie Picot, 9, rue du Vignoux,Bougneuf , 18110 Saint-Eloy-de-Gy,tél : 02 48 25 43 04.CCFDLe Comité catholique contre la faim et pourle développem<strong>en</strong>t est très implanté dansles diocèses, avec le souti<strong>en</strong> de la hiérarchiecatholique.■ CCFD Cher, maison diocésaine, 23, rue Nicolas-Leblanc, 18022 Bourges cédex, tél : 02 48 24 95 01;■ CCFD Eure-et-Loir, 24, av<strong>en</strong>ue d’Aligre,28000 Chartres, tél : 02 37 36 75 29.■ CCFD Indre-et-Loire, 9, rue du Clos-Saint-Libert,37100 Tours, tél : 02 47 64 31 19.■ CCFD Loir-et-Cher, 5, rue d’Artois,41000 Blois, tél : 02 54 78 62 94.■ CCFD Loiret, maison Saint-Vinc<strong>en</strong>t,51, boulevard Aristide-Briand, 45001 Orléans cedex 1,tél : 02 38 24 28 25.La Sahari<strong>en</strong>neLa Sahari<strong>en</strong>ne mène des actions médicales,d’éducation de base, d’alphabétisation, de tourismesolidaire, d’économie solidaire et de commerceéquitable au Tchad, au Niger et auMaroc.■ La Sahari<strong>en</strong>ne, 26, rue Paul-Sabatier 37300 Jouélès-Tours,tél : 02 47 80 90 29 ou 06 13 58 66 90.Enfants de tous paysAssociation créée par deux éducateurs spécialisés,l’objectif d’Enfants de Tous Pays est depromouvoir et de faire respecter les droits del’<strong>en</strong>fant, <strong>en</strong> France et dans le monde, à traversle concept de l’échange. L’échange représ<strong>en</strong>tele pilier des quatre actions de l’association :actions d’éducation (droits de l’<strong>en</strong>fant, solidarité,non-viol<strong>en</strong>ce, prév<strong>en</strong>tion de la maltraitance…),actions de parrainage et de solidaritéauprès des <strong>en</strong>fants des rues (Népal, Inde,Colombie), échanges interculturels <strong>en</strong>tre<strong>en</strong>fants et voyages solidaires au Népal.Interculturalité, solidarité, proximité, durabilité,sont les valeurs portées par Enfants de touspays.■ Enfants de tous pays, 150, rue Origet,37000 Tours, tél : 02 47 35 92 37.Les Amis de Messam<strong>en</strong>aAu Cameroun, <strong>en</strong> zone de forêt tropicale,Les Amis de Messam<strong>en</strong>a ont mis <strong>en</strong> place unpart<strong>en</strong>ariat avec un groupem<strong>en</strong>t de planteurspour l’amélioration du cadre et des conditionsde vie : formation et accompagnem<strong>en</strong>t desfamilles de planteurs dans les domainesde l’hygiène prév<strong>en</strong>tive, de la santé, la gestion,l’épargne, la promotion féminine, la production,la commercialisation de produits vivriers etd’élevage <strong>en</strong> activités génératrices de rev<strong>en</strong>us, lanutrition, la formation cultures et petit élevage.■ Les Amis de Messam<strong>en</strong>a, mairie,37250 Montbazon, tél : 02 47 26 41 93.CulturaideAu Mali, Culturaide a contribué à la mise <strong>en</strong>place de coopératives scolaires et d’écoles, d’undisp<strong>en</strong>saire, de pompes de puits manuelles ousolaires. Il aide concrètem<strong>en</strong>t une associationde femmes de Bamako.■ Culturaide, 6, rue Château-Jouan,37320 Truyes, tél : 02 47 43 18 42.Association TempelgaL’ association Tempelga accompagne des personnes développant et réalisant des projets <strong>en</strong> li<strong>en</strong>savec des besoins de coopération exprimés par la population d’une communauté villageoise africaine.Ceci <strong>en</strong> les accueillant pour vivre une action de découverte, un temps ess<strong>en</strong>tiel de dépaysem<strong>en</strong>t,de coopération culturelle et de solidarité. Les bénéfices de ses activités contribu<strong>en</strong>t à sout<strong>en</strong>irles actions de développem<strong>en</strong>t <strong>en</strong>gagées par les communautés villageoises de Oumneghin-Banéau Burkina Faso dans les domaines de la santé, l’alphabétisation, la création de micro-projets économiquem<strong>en</strong>tviables, l’amélioration sanitaire, la s<strong>en</strong>sibilisation et la lutte contre les MST...■ Association Tempelga, 8, rue Aristide-Briand, 37510 Ballan-Miré, tél : 06 86 27 28 23 ou 02 54 20 54 11.DRDRTango FasoAu Burkina Faso, l’association Tango Faso aideà un projet de développem<strong>en</strong>t local durable dansle domaine agricole et éducatif, notamm<strong>en</strong>tavec le forage d’un puits afin de soulager lesfemmes et jeunes filles des corvées d’eau,d’améliorer les conditions sanitaires, d’apporterun accès à l’eau potable perman<strong>en</strong>t au milieu duvillage, de favoriser le développem<strong>en</strong>t agricole.Elle contribue à l’achat de sem<strong>en</strong>ces et dematériel de jardinage, finance des cours d’alphabétisationde femmes et souti<strong>en</strong>t des écolierspour l’achat de fournitures scolaires.■ Tanga Faso, 10, rue de la Thiérrière,37210 Vernou-sur-Br<strong>en</strong>ne, tél : 06 14 73 87 41.Réserve de biosphèreau MexiqueL’association Inv<strong>en</strong>t Arté souti<strong>en</strong>t un projetde création de réserve de biosphère lancé <strong>en</strong>part<strong>en</strong>ariat avec la Fundacion parala Reservade la Biosfera Cuicatlan. Il s’agit de mettre <strong>en</strong>place à Cuicatlan (Etat de Oaxaca, Mexique)un programme d’ateliers de s<strong>en</strong>sibilisationà la protection de l’<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t, au respectdes droits de l’homme, au respect <strong>en</strong>tre lesg<strong>en</strong>res, à la part<strong>ici</strong>pation citoy<strong>en</strong>ne...L’objectif est de proposer une réponseconcrète, durable etreproductible pourdynamiser la vieculturelle, s<strong>en</strong>sibiliserla population deCuicatlan, mais aussipour générer desapports économiquespour la communautépar la création d’ateliersproductifs d’artisanat.■ Inv<strong>en</strong>t Arté, 24 bis,rue de la Cossonnière,45100 Orléans,tél : 02 38 51 86 01.Toubous du SaharaToubous du Sahara intervi<strong>en</strong>t au Tchad, auNiger et <strong>en</strong> Libye, <strong>en</strong> utilisant le tourisme pourm<strong>en</strong>er des actions pour lutter contre l’analphabétismeet v<strong>en</strong>ir <strong>en</strong> aide aux populations toubousdu Sahara ; organiser des r<strong>en</strong>contres ettoute manifestation susceptible de promouvoirla culture toubou.■ Toubous du Sahara, 26, rue Paul-Sabatier,37300 Joué-lès-Tours, tél : 02 47 80 90 29ou 06 13 58 66 90.VitasecoursVitasecours est prés<strong>en</strong>t <strong>en</strong> RépubliqueDominicaine, au Cameroun, au Burkina Fasoet au Bénin, et intervi<strong>en</strong>t pour améliorerles ressources <strong>en</strong> eau, la protection de l’<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t,l’aménagem<strong>en</strong>t de l’espace rural,DRSILENCE N°34830été 2007


Santéles ressources <strong>en</strong> énergie. Il essaie de promouvoirdes techniques simplifiées d’améliorationde la qualité de vie et de l’<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t,à travers les projets d’alim<strong>en</strong>tation <strong>en</strong> eaupotable, l’assainissem<strong>en</strong>t et la propreté.■ Vitasecours, maison pour tous, place des Droitsde-l’Homme,37300 Joué-lès-Tours,tél : 06 31 97 79 26.ApollineCréée <strong>en</strong> janvier 2004, l’association Apollinesouti<strong>en</strong>t l’éducation, la santé, la prév<strong>en</strong>tion,la culture et l’<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t des peuples del’Himalaya et d’autres régions du monde.Elle travaille dans les camps de réfugiéstibétains du nord de l’Inde et au Népal.■ Apolline, Jacqueline Noël, 63 bis, rue du Châteaud’Eau,45140 Ingré, tél : 02 38 74 92 44.Et égalem<strong>en</strong>tCher■ Entraide Boischaut-Burkina Faso, 1, rue duChâteau, 18190 Châteauneuf-sur-Cher, tél : 02 48 6203 53.Eure-et-Loir■ Université sans frontière, 68, rue Saint-Cheron,28000 Chartres, tél : 06 10 90 21 77.■ M’Tissé chez Irène Rustico, 83, rue de Sours,28000 Chartres.■ Peuples et nature, 13 bis, av<strong>en</strong>ue Pasteur, 28130Saint-Piat, tél : 06 88 26 36 03.Indre-et-Loire■ Frères des hommes, 23, rue Berlioz,37000 Tours, tél : 02 47 05 14 77.■ Enfants du Monde France, 118, rue du Platd’Etain,37000 Tours, tél : 02 47 38 51 27. Aide àl’<strong>en</strong>fance déshéritée du Sud. Souti<strong>en</strong> pour des écoles,des c<strong>en</strong>tres d’<strong>en</strong>fants handicapés, des disp<strong>en</strong>saires.■ L’Algérie au cœur, 10, allée Laur<strong>en</strong>ce-Berluchon,37000 Tours, tél : 02 47 27 61 67.■ EES, Eau, énergie et santé, 9, rue Haute, 37420Beaumont-<strong>en</strong>-Véron, tél : 02 47 58 40 57. Politiqued’aide au développem<strong>en</strong>t au Niger, action médicale,droit et promotion de la femme, <strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>ttechnique, eau et assainissem<strong>en</strong>t, énergie…■ Opération Brésil, 67, rue Jeanne-Labourde,37700 Saint-Pierre-des-Corps, tél : 02 47 46 43 00.Loir-et-Cher■ Peuples solidaires, maison des associations, 17, rueRoland-Garros, 41000 Blois, tél : 02 54 43 25 26.■ Chênes et baobabs, c<strong>en</strong>tre hospitalier, 98, ruePoterie, 41100 V<strong>en</strong>dôme, tél : 06 62 50 42 15. Cetteassociation a pour but de promouvoir toute réflexionet toute action visant à apporter aux structuresde santé publique et aux responsables des structureséducatives au Sénégal.Loiret■ La Piste de Bazinga, 9, av<strong>en</strong>ue de Munster,45000 Orléans, tél : 02 38 81 13 37.■ Association Orléans-Parakou Solidarité France-Bénin, 11, rue Bannier, BP 2055, 45010 Orléanscedex 1, tél : 02 38 53 28 60.■ Adesca, 114, rue Claude-Morgan, 45240 Marcilly<strong>en</strong>-Villette,tél : 02 38 76 18 46. Adesca intervi<strong>en</strong>tau Bénin, par une politique d’aide au développem<strong>en</strong>t,un parrainage éducatif, l’aide aux petites <strong>en</strong>trepriseset à l’économie solidaire… Côté français, elle fait lapromotion de l’artisanat africain.■ Agir pour l’av<strong>en</strong>ir, Le développem<strong>en</strong>t au Mali,4, chemin des Taillis, 45550 Saint-D<strong>en</strong>is-de-l’Hôtel,tél : 02 38 59 04 52.■ Amitiés Soringho Fora-Gâtinais, 8, rue de laCannetière, 45700 Villemandeur, tél : 02 38 98 5742. Financem<strong>en</strong>t de micro-projets scolaireset de micro-projets économiques au Sénégal.Une institution…r<strong>en</strong>versanteLa Chesnaie est une clinique psychiatrique,<strong>en</strong> milieu ouvert, accueillant une c<strong>en</strong>tained’hommes et femmes de tous âges, v<strong>en</strong>antprincipalem<strong>en</strong>t des c<strong>en</strong>tres urbains. La méthodede soins, de vie, qui y est pratiquée la r<strong>en</strong>doriginale et radicale dans le monde de la santém<strong>en</strong>tale et riche d’<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>ts pour le mondedit normal, soulignant justem<strong>en</strong>t l’aspectcontestable, schématique voire perméablede la frontière qui les séparerait.Le choc de la Seconde Guerre mondiale,avec ses pratiques eugénistesnazies… mais aussi françaises (1),a certainem<strong>en</strong>t décl<strong>en</strong>ché l’apparition dethéories et pratiques variées dans les milieuxde la psychiatrie. Différ<strong>en</strong>tes écoles,issues des courants humanistes et progressistesde la psychanalyse, se vir<strong>en</strong>tr<strong>en</strong>forcées par les apports actifs d’intellectuelset d’artistes, par la radicalité des militant-e-sde la Résistance, et t<strong>en</strong>tèr<strong>en</strong>t decombattre les nombreuses formes d’<strong>en</strong>fermem<strong>en</strong>tet d’élimination, de pr<strong>en</strong>dre àbras le corps la détresse mais aussi lesqualités des “fous”. À la sortie du campde conc<strong>en</strong>tration français où l’avait(1) Le Français Alexis Carrel, prix Nobel de médecine<strong>en</strong> 1912, est l’ auteur d’un livre qui eut un rayonnem<strong>en</strong>tconsidérable, L’homme, cet inconnu publié <strong>en</strong>1935, où il affirmait que “les maladies de l’espritdevi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t m<strong>en</strong>açantes. Elles sont plus dangereuses quela tuberculose, le cancer (…). Le danger ne vi<strong>en</strong>t passeulem<strong>en</strong>t de ce qu’elles augm<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t le nombre de criminels.Mais surtout de ce qu’elles détérior<strong>en</strong>t de plus <strong>en</strong>plus les coûts des prisons et des asiles d’aliénés, de la protectiondu public contre les bandits et les fous (…) Uneffort naïf est fait par les nations civilisées pour laconservation d’êtres inutiles et nuisibles”. Lire Le Traindes fous, Pierre Durand, préface de Luci<strong>en</strong> Bonnafé,Editions Syllepse, Paris, 2001, “roman” sur l’asile psychiatriquede Clermont-de-l’Oise p<strong>en</strong>dant la guerre1939-45.(2) Son frère, Fernand Oury, sera un des principauxacteurs de la Pédagogie institutionnelle, une théoriepratique éducative, combinée avec la psychanalyse,“proche” de celle de Freinet.(3) Sur la pertin<strong>en</strong>ce et la vivacité de cet héritage, lire“L’art <strong>en</strong> difficultés : Psychiatrie, prisons, quellesactions artistiques ?” Cassandre/Horschamp, 278 p.,Paris , 2007.conduit son statut de réfugié, FrançoisTosquelles (1912-1994), psychiatre catalanet anci<strong>en</strong> responsable des services desanté m<strong>en</strong>tale de l’armée républicaine espagnoledurant la guerre civile, rejoint <strong>en</strong>1940 l’hôpital de Saint-Alban (Lozère) oùil va poursuivre sa pratique psychiatriqueinnovante.L’hôpital de Saint-Alban devi<strong>en</strong>t alorsun lieu d’effervesc<strong>en</strong>ce — d’élaboration<strong>en</strong>tre autres de la psychothérapie institutionnelle— où passeront les psychiatresLuci<strong>en</strong> Bonnafé, Jean Aymé, RogerG<strong>en</strong>tis, Hélène Chaigneau ou Jean Ouryqui y est interne <strong>en</strong> 1947 (2). JacquesLacan, les philosophes Gilles Deleuze etGeorges Ganguilhem, Antonin Artaud,Tristan Tzara, Jean Dubuffet, Paul Eluard,d’autres surréalistes…, tous y apportèr<strong>en</strong>tleurs tal<strong>en</strong>ts et fir<strong>en</strong>t preuve d’intérêt etde curiosité (3).En mars 1953, Jean Oury était médecinchef à Saumery, à l’époque le seulhôpital psychiatrique du Loir-et-Cher.Alors que l’administration reste sourde àses demandes de travaux de réaménagem<strong>en</strong>t,le psychiatre, décidé à partir, refused’abandonner la direction de la clinique àson remplaçant ins<strong>en</strong>sible et buté. Aprèsavoir averti le Conseil de l’ordre des médecins,son équipe et lui part<strong>en</strong>t à piedsur les routes du départem<strong>en</strong>t avec tr<strong>en</strong>tetroisgrands malades qui peuv<strong>en</strong>t marcher.D’hôtels <strong>en</strong> maternité, parfoisaccueillis et aidés par l’habitant, ils err<strong>en</strong>tp<strong>en</strong>dant deux semaines et finiss<strong>en</strong>t parSILENCE N°348 été 200731


Santétrouver le vieux château <strong>en</strong> ruine de LaBorde, à Cour Cheverny. Ma guide,Réjane — monitrice (4) — qui est v<strong>en</strong>ueà La Chesnaie il y a plus de 3 ans pourdécouvrir concrètem<strong>en</strong>t la prise <strong>en</strong> chargeinstitutionnelle, connaît cette histoirefondatrice : “Les malades et les médecins,<strong>en</strong>semble, expérim<strong>en</strong>tèr<strong>en</strong>t le troc à Saint-Alban. Là, comme plus tard, ils s’apercevrontque ‘les fous’ sont moins malades carleur place leur donne des responsabilités”.Réjane, ayant <strong>en</strong>t<strong>en</strong>du parler de lapsychiatrie institutionnelle au cours deses études, a aussi écouté des ami-e-s quiy fur<strong>en</strong>t stagiaires et a volontairem<strong>en</strong>tchoisi la clinique La Chesnaie, deChailles. “Ici, tout se passe autour de lar<strong>en</strong>contre” comm<strong>en</strong>ce-t-elle.Par delà théorieset pratiques, la vieLa Chesnaie est l’une des rares cliniquesinstitutionnelles <strong>en</strong> France. Pourdes raisons historiques, mais aussi d’amitié<strong>en</strong>tre leurs directeurs, elles sontconc<strong>en</strong>trées <strong>en</strong> région C<strong>en</strong>tre, avec la cliniquede Saumery, celle de la Borde (àCour Cheverny) et la clinique de Freschines.Seul le C<strong>en</strong>tre psychothérapiquede Saint-Martin de Vignogoul est dansl’Hérault.Ce qui frappe dès l’approche de cetteclinique ouverte <strong>en</strong> juillet 1956, c’est l’abs<strong>en</strong>cedes signes fabriqués et extérieurs…de la maladie m<strong>en</strong>tale. Pas de signalétiqueaperçue <strong>en</strong> v<strong>en</strong>ant (croix rouge ou autres)mais de discrets panneaux conduisant,comme à une simple ferme, vers ce châteauet ses bâtim<strong>en</strong>ts hétéroclites cachésdans la forêt de Russy. Une fois arrivé, pasde murs, de grilles ou d’<strong>en</strong>ceinte, ni deblouses blanches. “Soigner les g<strong>en</strong>s sanssoigner l’hôpital, c’est de l’imposture” écritjustem<strong>en</strong>t le psychiatre Jean Oury. Il nes’agit surtout pas de détruire l’institutionou de donner, comme avec l’anti-psychiatrie,à la seule société et à ses structuresd’organisation sociale la responsabilité defabriquer des fous mais bi<strong>en</strong> de r<strong>en</strong>dre cesystème humain, vivant, libre et autogérépour que l’ess<strong>en</strong>tielle médiation par laparole et la responsabilité curative parl’action soi<strong>en</strong>t <strong>en</strong>couragées, et la singularitéde chacun-e respectée.“L’institution n’est pas indemne de créerelle-même ses propres <strong>en</strong>fermem<strong>en</strong>ts.Soigner l’institution n’est pas plus une figurede style qu’un luxe. C’est une obligation,la condition pour s’autoriser à s’occuper desaffaires des autres” précise <strong>en</strong>core le docteurJean-Louis Place, actuel directeur deLa Chesnaie (5). Ainsi, cette abs<strong>en</strong>ce dediffér<strong>en</strong>ciation par l’uniforme, de définitionpar le grade rejoint la lutte contre lesmarquages sinueux qui impos<strong>en</strong>t lesmasques, fix<strong>en</strong>t les rôles, attribu<strong>en</strong>t lesterritoires et finalem<strong>en</strong>t <strong>en</strong>ferm<strong>en</strong>t les soignéscomme les soignants dans des relationsqui “stigmatis<strong>en</strong>t” les premiers et“ins<strong>en</strong>sibilis<strong>en</strong>t” les seconds. Cela r<strong>en</strong>dau moins visible voire ne serait-ce quepossible ces t<strong>en</strong>tatives — heureusem<strong>en</strong>tvaines car toujours à recomm<strong>en</strong>cer —vers l’égalité et l’échange <strong>en</strong>tre soignantset soignés.Quatre-vingts personnes, compr<strong>en</strong>antles techn<strong>ici</strong><strong>en</strong>s et les personnels associatifs,sont rassemblées dans l’effectif globaldes soignants. Seuls la pharmacie(contrainte légale), le secrétariat, lebureau du médecin (confid<strong>en</strong>tialité) et lacuisine (risques de fringale !) sont fermés.Les p<strong>en</strong>sionnaires dis<strong>en</strong>t juste où ilsvont avant de vadrouiller dans les lieuxou de se prom<strong>en</strong>er al<strong>en</strong>tour. “L’institutionn’a pas de limite géographique ; ce sont lespersonnes qui travaill<strong>en</strong>t et qui se soign<strong>en</strong>t<strong>en</strong>semble qui la constitu<strong>en</strong>t à la conditionque ces personnes se caus<strong>en</strong>t, fass<strong>en</strong>t causecommune”. Un service dit de suite mainti<strong>en</strong>tles contacts avec les anci<strong>en</strong>s p<strong>en</strong>sionnaireset s’intéresse à leur dev<strong>en</strong>ir.Lors de r<strong>en</strong>contres, de réunions ou defêtes, les vieux soignants et les vieux p<strong>en</strong>sionnairestransmett<strong>en</strong>t la mémoire etl’esprit du lieu. C’est ainsi la limite dutemps qui est repoussée. Le li<strong>en</strong> <strong>en</strong>tre lesespaces, les passerelles <strong>en</strong>tre les mondes,l’ouverture vers l’intérieur comme le ressourcem<strong>en</strong>tde l’extérieur (et inversem<strong>en</strong>t),la libre circulation des corps permettantl’éclosion de l’agir et le déroulem<strong>en</strong>tde la parole sont à harmoniser afinde garantir aussi un espace de protectionet de reconstruction.Beaucoup de tâches sont tournantes.Tous les quatre mois, sur la base duvolontariat, les habitant-e-s de LaChesnaie permut<strong>en</strong>t les responsabilités.Les soignés part<strong>ici</strong>p<strong>en</strong>t à l’élaborationartistique de la saison du Boissier, ce Clubde la Chesnaie qui est une salle de spectaclesde 140 places reconnue scèn<strong>en</strong>ationale et régionale. Et cette part<strong>ici</strong>pationvolontaire concerne tout autant l’accueilet le bar, la technique (son, lumière,balances) que l’affichage <strong>en</strong> ville et dansles <strong>en</strong>virons. Le bureau exécutif du Club32SILENCE N°348 été 2007compr<strong>en</strong>d à parité des soignants et dessoignés. Les ateliers, les choix de voyageset d’activités, la cantine viv<strong>en</strong>t aussi cetterotation et cette ori<strong>en</strong>tation collectives. Etn’oublions pas “le remplacem<strong>en</strong>t d’un chefdu personnel par des commissions éluesdémocratiquem<strong>en</strong>t responsables de l’embaucheet de la gestion de l’emploi du temps,l’importance que représ<strong>en</strong>te la liberté deparoles dans les réunions, l’exist<strong>en</strong>ce deréunions de constellation où la situationd’un p<strong>en</strong>sionnaire peut être abordée par ungroupe de soignants ou parfois par un groupemixte de soignants et de soignés (invitéspar le/la p<strong>en</strong>sionnaire concerné/e)”.Soulignons <strong>en</strong>fin que tout cela est nonseulem<strong>en</strong>t soignant mais offre <strong>en</strong>core, àtous, une formation riche et perman<strong>en</strong>te.Matthieu Barbaroux(4) Un petit lexique institutionnel existe.Moniteur/trice est une dénomination qui rassemble lepersonnel médical et associatif, on parle de soignantset de soignés et la petite communauté s’interpelle souv<strong>en</strong>tpar les prénoms.(5) Extrait d’un texte clair et instructif du Dr J.L.Place remis à la fin de notre rapide <strong>en</strong>trevue. Toutesles citations sans m<strong>en</strong>tion <strong>en</strong> sont tirées.


Le banalet l’extraordinaireAvant de visiter les lieux, nous avonsdiscuté longtemps avec Réjane dans LeRestaurant du Train Vert, l’un de cesanci<strong>en</strong>s wagons SNCF aménagés. Ilsconstitu<strong>en</strong>t un des satellites, un desespaces particuliers formant la mosaïqued’abris, le puzzle d’habitats et de champssociaux qui constitu<strong>en</strong>t la clinique de laChesnaie, pas loin de Chailles. Superposés,<strong>en</strong>trecroisés, organisés comme unchevauchem<strong>en</strong>t perp<strong>en</strong>diculaire d’allumettes,un mikado à la fois aléatoire etprécis, cette construction a été élevée<strong>en</strong>tre 1979 et 1984 par l’architecteBoiscuyer (directeur à l’époque de l’écoled’architecture Paris-Montparnasse), sesétudiants et les habitants de la clinique(soignants et soignés). Le Club de laChesnaie, dit Le Boissier, fut construit <strong>en</strong>1976, <strong>en</strong> suivant des principes communset tout à fait différ<strong>en</strong>ts. Plus “baroque”, ilintroduit aussi des matériaux usagés(jantes de camions formant des piliers) etorganise nombre de recoins ; autant derefuges, d’alcôves, de nids et de points devue. Ces bâtim<strong>en</strong>ts sont classés monum<strong>en</strong>tshistoriques. Cette description desarchitectures accompagne et résonne avecces mots d’une soignante, croisée rapidem<strong>en</strong>tà l’accueil : “Ici, on travaille sur lessymptômes. On accueille de tout, il n’y a pasde spécialisation et de plan fixe pour le traitem<strong>en</strong>tstandard de telle ou telle maladie. Ilfaut sortir du schéma des deux grandesfamilles pathologiques type, les psychotiqueset les névrotiques” (6).Les wagons, c’est un restaurant. “Il y adix p<strong>en</strong>sionnaires <strong>en</strong> contrat qui se sont<strong>en</strong>gagés volontairem<strong>en</strong>t à faire fonctionnerle resto. Le restaurant est signalé dans les<strong>en</strong>virons, les convives sont du lieu et de l’extérieur,il y a aussi les artistes <strong>en</strong> résid<strong>en</strong>ce.Il est ouvert les soirs de concert au Boissier,tous les midis de la semaine et pour les r<strong>en</strong>contresdu lundi” m’explique Réjane.D’autres wagons sont des logem<strong>en</strong>ts pourles moniteurs, pour les résid<strong>en</strong>ces d’artistesou leur hébergem<strong>en</strong>t. “Pas loin durestaurant, il y a une salle de réunion qui estprêtée gratuitem<strong>en</strong>t aux associations deBlois, à des éducateurs de rue, par exempleou d’ailleurs, une amicale d’anci<strong>en</strong>s ou unepetite asso de Chailles” complète-t-elle.Au Boissier, les concerts et spectaclesprogrammée par le Club de la Chesnaiesont de grands mom<strong>en</strong>ts institutionnelsMatthieu Barbaroux(dit-elle) où des g<strong>en</strong>s de l’extérieur et del’intérieur sont rassemblés autour desartistes (7). Cette imbrication du médicalet du social, cette toile d’arts et de travaux,ces li<strong>en</strong>s <strong>en</strong>tre l’humain et l’<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t(naturel ou architectural) précise<strong>en</strong>core les transversalités recherchéespour que l’institution — la société — soitun organisme vivant. “Le traitem<strong>en</strong>tconsiste à transformer la pyramide <strong>en</strong> uneforme asymétrique, non visualisable globalem<strong>en</strong>t,<strong>en</strong> une forme constituée par desscènes où les acteurs chang<strong>en</strong>t de statut etde prérogative, des espaces où par l’intermédiairedu jeu démocratique, le pouvoir sedélègue (…) des espaces non techniques oùsont prés<strong>en</strong>ts les soignants, ou non médicalisésoù sont prés<strong>en</strong>ts les pati<strong>en</strong>ts (…)”.L’Epic (Ecole de psychiatrie institutionnellede la Chesnaie) est une associationloi 1901 créée sur place <strong>en</strong> 1971.Forte d’une c<strong>en</strong>taine d’adhér<strong>en</strong>ts, internesou externes à la clinique, elle permet laformation et le perfectionnem<strong>en</strong>t du personnel,publie une revue et organise r<strong>en</strong>contres,colloques et débats. Chaquelundi soir, de 21h à 23h00, se déroule leséminaire de l’Epic (<strong>en</strong>trée et part<strong>ici</strong>pationgratuites, adhésion de 5 à 75 € pourl’année). La programmation est éclectique,la production de textes par sesmembres y est <strong>en</strong>couragée.(6) Psychotique (contact altéré avec la réalité) etnévrotiques (contact conservé). Des schizophrénies,des psychoses maniaco-dépressives, des dépressions,des phobies… frapp<strong>en</strong>t les p<strong>en</strong>sionnaires de LaChesnaie.(7) Tel le s<strong>en</strong>sible et formidable mus<strong>ici</strong><strong>en</strong> — l’insoumiset militant anticolonialiste aussi —, Danyél Waroqui se réapproprie le maloya, musique aux originesafricaine, malgache et indi<strong>en</strong>ne interdite par lescolons. Batarsité chez Piros, J.-L. Rosely, 190, cheminMorin, 97440 Saint-André, Ile de la Réunion.(8) AMAP : association pour le mainti<strong>en</strong> de l’agriculturepaysanne, voir prés<strong>en</strong>tation dans S!l<strong>en</strong>ce n°342,janvier 2007.Et on trouve à la Chesnaie bi<strong>en</strong>d’autres choses <strong>en</strong>core ! La crèche Petit àPetit, créée <strong>en</strong> 1988 et fonctionnantdepuis 1990, s’adresse aux par<strong>en</strong>ts salariésde la clinique et aux par<strong>en</strong>ts d’<strong>en</strong>fantsdes communes avoisinantes. La crèchepar<strong>en</strong>tale reçoit des <strong>en</strong>fants à partir de lafin du congé postnatal et jusqu’à trois ans(7 places). Une halte-garderie accueilledes <strong>en</strong>fants de 2 mois 1⁄2 à 5 ans(3 places). La confection des repas estassurée par l’association Le train vert.Et puis les associations Aux berges duBeuvron ou Le chêne et la rose qui se définitcomme une “petite association fantaisisteet paresseuse qui se donne pour objet :célébrer la beauté des choses qui pouss<strong>en</strong>tsur la terre, dont le plus bel arbre, le chêne,et la plus belle fleur, la rose”. Celle-ci acontribué à la création d’une roseraie etorganise “quand ça lui pr<strong>en</strong>d” lesAutomnales de la Chesnaie. Il y a uneAMAP (8) qui se met <strong>en</strong> place mais quin’est pas reliée au reste de cette… institution.“Accepter de s’interroger sur les procéduresd’<strong>en</strong>fermem<strong>en</strong>t et leur conséqu<strong>en</strong>ce estun véritable travail de recherche active.(…) C’est un acte politique car la dim<strong>en</strong>sionde citoy<strong>en</strong>neté, de démocratie, de responsabilitécollective et individuelle est toujoursprés<strong>en</strong>te. Nous faisons l’hypothèse quela clinique de la Chesnaie, comme quelquesautres qui se sont regroupées dans l’associationEPPI, représ<strong>en</strong>te une certaine idée dusoin qui dépasse le domaine de la santé ets’adresse à une certaine idée de la chosepublique, mais ce n’est qu’une hypothèse detravail !”MaB ■Clinique de Chailles, La Chesnaie, 41120 Chailles,tél : 02 54 79 48 27, www.chesnaie.com.SILENCE N°34833été 2007


SantéRobinsonL’association Robinson a pour but de s<strong>en</strong>sibiliseret d’informer le public sur l’éco-citoy<strong>en</strong>netéet la consom’action. Outre le nucléaire et lesOGM, elle cible plus particulièrem<strong>en</strong>t la pollutiondomestique via des ateliers proposant desalternatives aux cosmétiques et produits ménagers.Publie Une bouteille à la mer, un joli petitbulletin d’information de 8 pages.■ Association Robinson, 45, rue Carnot,37000 Tours, tél : 02 47 66 02 32.Santé liberté TouraineL’association Santé liberté Touraine souhaiteune médecine respectueuse de l’homme etouverte aux nouvelles voies dans la manière deguérir. Homéopathie, acupuncture, osthéopathie,chiropractie, naturopathie… Liberté vaccinale,thérapeutique, promotion de la responsabilitéindividuelle afin de pr<strong>en</strong>dre sa santé <strong>en</strong> main.■ Santé liberté Touraine, 20, rue des Chaussumiers,37230 Fondettes, tél : 02 47 49 93 95.VégétarismeOn peut refuser de manger de la viande pourplusieurs raisons : pour être <strong>en</strong> bonne santé,pour éviter que l’on déforeste les pays du Sudpour produire des alim<strong>en</strong>ts pour les élevages,pour des raisons spirituelles… Mais le principalargum<strong>en</strong>t <strong>en</strong> faveur du végétarisme reste lasouffrance des animaux : la viande est d’aborddu cadavre.■ Alliance végétari<strong>en</strong>ne,Françoise Deg<strong>en</strong>ne,7, rue Anna-et-Gaston-Dubois,37360 Rouziers-de-Touraine,tél : 02 47 56 79 47.■ Alliance végétari<strong>en</strong>ne,Sandrine Ducelliez, 8, rueRobert-Ranjard, 37000 Tours,tél : 02 47 05 16 80.■ Alliance végétari<strong>en</strong>ne,Thérèse Dreyer (Montargis),Else045@aol.com.Allaitem<strong>en</strong>t maternelRi<strong>en</strong> n’est plus précieux pour la santé del’<strong>en</strong>fant qui vi<strong>en</strong>t de naître que l’allaitem<strong>en</strong>tcomme première source de nourriture. Afinde bénéf<strong>ici</strong>er de conseils utiles, les par<strong>en</strong>tspeuv<strong>en</strong>t pr<strong>en</strong>dre contact avec différ<strong>en</strong>tesassociations.DR■ Letche league du Cher, site de l’Hôtel-Dieu,28, rue Gambon, tél : 02 48 27 57 10.■ Souti<strong>en</strong> à l’allaitem<strong>en</strong>t Eure-et-Loir,tél : 06 26 20 04 35.■ Letche league Eure-et-Loir, maison de l’<strong>en</strong>fance,Lucette Harbon, 93, rue de Vaugirard, 36000Châteauroux, tél : 02 54 48 68 59 Flor<strong>en</strong>ce.■ Letche league de l’Indre, 37, clinique du Parc,maternité, allée des Tilleuls, 37170 Chambray-lès-Tours, tél : 02 47 34 81 96 Marie.Laure.■ Letche league de V<strong>en</strong>dôme,tél : 02 54 72 82 50 Roz<strong>en</strong>n.■ Letche league du Gâtinais, tél : 02 38 92 06 75Véronique ou 02 38 90 12 10 Corine.■ Letche league de Loire et Sologne, tél :02 38 86 18 52 Sylvie ou 02 38 66 39 17 Maryline.■ Galipette et Patasel, 6 bis, rue de la Sirène,45000 Montargis, tél : 02 38 92 06 75ou 02 38 90 12 10 Garderie Letche League.Maternité de PithiviersCe n’est plus la maternité libre et révolutionnairede l’époque du docteur Od<strong>en</strong>t avec sa salledite sauvage, mais cela reste une maternité àtaille humaine (15 lits) où l’accouchem<strong>en</strong>t dansl’eau est possible, la préparation à l’accouchem<strong>en</strong>test varié (yoga, shiatsu et chantprénatal… et l’allaitem<strong>en</strong>t <strong>en</strong>couragé.■ Maternité, 10, boulevard Beauvallet,45300 Pithiviers, tél : 02 38 32 31 23.■ Association des usagers “A Pithiviers, l’hôpitalc’est vital”, 72, av<strong>en</strong>ue de la République, 45300Pithiviers, tél : 02 38 30 16 85 ou 02 38 33 09 14.Et égalem<strong>en</strong>t■ Association TRUSTD, maison des associations, 28,rue Gambon, 18000 Bourges, tél : 02 48 65 90 24.Aide aux <strong>en</strong>fants dyslexiques, informations auxpar<strong>en</strong>ts.■ Herbes et bi<strong>en</strong>-être, 29, rue du Fer-à-Cheval, 28200Saint-D<strong>en</strong>is-les-Ponts, tél : 02 37 45 02 14. Produitsphytothérapiques, huiles ess<strong>en</strong>tielles, huiles de massage,huiles méd<strong>ici</strong>nales.■ ALIS, Association de lutte et d’information sida,79, av<strong>en</strong>ue K<strong>en</strong>nedy, 36000 Châteauroux,tél : 02 54 27 50 20. Hébergem<strong>en</strong>t temporairedans un lieu de vie non médicalisé des personnesatteintes par le VIH, les hépatites et MST.■ Aides, c<strong>en</strong>tre des Halles, 37000 Tours,tél : 02 47 64 30 88. Souti<strong>en</strong> aux malades du sida.■ Association pour le droit de mourir dans la dignité,6, rue de Rigny-Ussé, 37300 Joué-lès-Tours,tél : 02 47 53 20 80.■ Jusqu’à la mort accompagner la vie, 1, rueG.-Witkowski, 37000 Tours, tél : 02 47 39 64 30.■ Association panser nature, 31, rue des Martyrs,37300 Joué-lès-Tours, tél : 06 73 44 86 60.Formations, informations (alim<strong>en</strong>tation, eau…).S’inspire de cette citation du chirurgi<strong>en</strong> Pierre Delbet(1930) : “Pour apporter ou redonner la santé,l’agriculture est plus importante que la médecine”.■ Touraine non fumeur, Françoise Fouquet,1, place des Trois-Pieds-de-Noyers, 37230 Luuynes,tél : 02 47 55 66 65.■ Cosbionat, Laboratoire d’aromathérapie duDr Valnet, BP 70094, 1, rue Mons, 41106 V<strong>en</strong>dômecedex, tél : 02 54 23 14 14. Huiles ess<strong>en</strong>tielles.Victimes de l’amianteIl a fallu att<strong>en</strong>dre 1997 pour que l’amiantesoit interdit… après un siècle de résistance dulobby industriel. Aujourd’hui, les victimes secompt<strong>en</strong>t par dizaines de milliers. Elles seregroup<strong>en</strong>t au sein des Addeva, Associationsdépartem<strong>en</strong>tales de déf<strong>en</strong>se des victimes del’amiante.■ Addeva 18 (36 et 45), André R<strong>en</strong>ard,5, rue de la Barelle, 18150 La Guerche-sur-l’Aubois,tél : 02 48 74 13 19.■ Addeva 28, Christian Couturier, 6, rue de l’Eglise,28160 Dampierre-sous-Brou, tél : 02 37 97 21 08.■ Addeva 37, Gustave Brion, 9, place Bérégovoy,annexe mairie de Balesme, 37160 Descartes.■ Addeva 41, Michel Damas, 5, rue du Périgord,41100 V<strong>en</strong>dôme, tél : 02 54 77 88 72.DR34SILENCE N°348 été 2007


PassionPaixMouvem<strong>en</strong>t pour unealternative non-viol<strong>en</strong>teMouvem<strong>en</strong>t non-viol<strong>en</strong>t de réflexionet d’action né <strong>en</strong> 1974, le Man est uneassociation fédérant une vingtaine de groupeslocaux regroupant plus de 230 adhér<strong>en</strong>ts.Le Man a pour objectif de promouvoir lanon-viol<strong>en</strong>ce et de faire valoir son apportspécifique dans la vie quotidi<strong>en</strong>ne, dansl’éducation et dans les luttes socialeset politiques. Par la réflexion, l’action et laformation le Man cherche ainsi à promouvoirpar la stratégie non-viol<strong>en</strong>te une sociétéde justice et de liberté.■ Man Loir-et-Cher, Marie-Thérèse Hubert 13, ruedes Tournesols, 41000 Saint-Sulpice-de-Pommeray,tél : 02 54 43 80 04.■ Man Orléans, Jean-Marie Copin, 342, rue desBruyères, 45770 Saran.■ Man Orléans, Anne-Marie Dumerain, 24, faubourgMadeleine, 45000 Orléans, tél : 02 38 43 33 46.■ Man Orléans, 12, rue Notre-Dame-de-Recouvrance, 45000 Orléans. Les réunionsont généralem<strong>en</strong>t lieu le premier mardi du mois.Et égalem<strong>en</strong>tCher■ Mouvem<strong>en</strong>t de la Paix, Jean Hoyez,12, Tailles-du-Bois-Marteau, 18100 Vierzon,tél : 02 48 75 35 21.■ Mir-C<strong>en</strong>tre, Mouvem<strong>en</strong>t international de la réconciliation,Jacques Masca, 7, allée Bourdelle, 18000Bourges, tél : 02 48 50 73 73 ou 08 70 35 76 49.Eure-et-Loir■ Moc Chartres, Mouvem<strong>en</strong>t des objecteursde consci<strong>en</strong>ce, tél : 02 37 27 63 94.Indre■ UPF, Union pacifiste de France, Pierre Laumant,15, rue Joffre, 36000 Châteauroux,tél : 02 54 35 10 88.■ Jean-Jacques Lericolais, 254, av<strong>en</strong>ue de laChâtre, tél : 02 54 27 75 15.Indre-et-Loire■ Mouvem<strong>en</strong>t de la Paix, c<strong>en</strong>tre des Halles, placeGaston-Paillou, 37000 Tours.■ Groc Groupe régional des objecteurs de consci<strong>en</strong>ce,c/o Fédération anarchiste, BP 7414, 37074Tours cedex 02, tél : 02 47 71 05 16.■ Moc Tours, 4, rue Johan-Strauss, 37200 Tours.■ UPF, Alain et Nadine Cavelier, 38, ruede la République, 37530 Charge.■ Le Dialogue familial, 23, rue Berlioz,37000 Tours, tél : 02 47 61 24 40.Loiret■ COOOA Orléans, Le Fil du Temps, BP 6403,45064 Orléans cedex 02, tél : 02 38 22 26 15.Collectif des objecteurs de consci<strong>en</strong>ce.■ Coordination orléannaise pour la déc<strong>en</strong>nie de lanon-viol<strong>en</strong>ce et de la paix, maison des associations,46 ter, rue Sainte-Catherine, 45000 Orléans,tél : 02 38 41 10 28 (Thérèse R<strong>en</strong>aux).■ François Cribier, 187, clos de la Millasse,45160, Saint-Hilaire-Saint-Mesmin. Médiateur.Et le buisdevi<strong>en</strong>t toupieL’histoire de Philippe Chacqu<strong>en</strong>eau mélangel’extraordinaire comme le banal et représ<strong>en</strong>tebi<strong>en</strong> ce qui caractérise l’exist<strong>en</strong>ce de nombre deces personnes r<strong>en</strong>contrées lors de cette tournéerégionale. Des g<strong>en</strong>s désormais investis dans untravail utile et joyeux, dans une activité plusou moins alternative qui correspond déjà mieuxà leur aspiration et les place <strong>en</strong> harmonie avecle monde. Ces individus ont fini par abandonnerou par rejeter un “réalisme” étouffant,incohér<strong>en</strong>t et sans issue pour aller voir ailleurs.De nombreux films ou livres abord<strong>en</strong>tdepuis quelques années laquestion de la souffrance au travail(1), remett<strong>en</strong>t plus ou moins <strong>en</strong>question cette valeur totalisante qui est,de surcroît, de plus <strong>en</strong> plus vidée des notionsqui l’<strong>en</strong>noblissai<strong>en</strong>t <strong>en</strong>core telles,par exemple, l’utilité civique, la reconnaissancesociale et l’att<strong>en</strong>tion qualitative.Techn<strong>ici</strong><strong>en</strong> p<strong>en</strong>dant vingt-cinq ans àFrance Telecom, Philippe quitte le chagrinpour le tournage du bois. Cela n’apas été sans difficultés et doutes, mais ladouleur du boulot et les viol<strong>en</strong>ces du labeurne lui laissai<strong>en</strong>t alors pas beaucoupd’autres choix. Après vingt-trois ans surle terrain avec sa caisse à outils, Philippese retrouve attaché devant un ordinateur,(1) Ils ne mourai<strong>en</strong>t pas tous mais tous étai<strong>en</strong>t frappés,2006, docum<strong>en</strong>taire de Marc-Antoine Roudil etSophie Bruneau ; Ressources humaines, 1999, film deLaur<strong>en</strong>t Cantet ; J’ai très mal au travail, 2006, docum<strong>en</strong>tairede Jean-Michel Carré ; Att<strong>en</strong>tion, Dangertravail docum<strong>en</strong>taire de P. Carles, C. Coello et S.Goxe, 2004 ; Pas de pitié pour les gueux de Laur<strong>en</strong>tCordonnier, éd. Raisons d’Agir, 2000 ; Les av<strong>en</strong>turiersdu RMI de Jérôme Akinora, éd. L’Insomniaque, 2004 ;Souffrance <strong>en</strong> France - La banalisation de l’injusticesociale de Christophe Dejours, éd. du Seuil, 2000 ;Travail flexible, salariés jetables sous la direction deMichel Husson, éd. La Découverte, 2006 ; Contre letravail de Philippe Godard, éd. Homnisphères,2005…(2) La direction de France Telecom prévoit de passer<strong>en</strong> quelques années de 120 000 à 20 000 ag<strong>en</strong>ts <strong>en</strong>poussant au départ, sans égard et avec prime minimum,les fonctionnaires à anci<strong>en</strong>neté, pour embaucherdeux précaires au prix d’une paie d’un salariéayant 25 ans de boîte. Notez que cet article n’abordepas les difficultés d’une reconversion, artisanale desurcroît, quant à la paperasse et aux tracasseries administratives<strong>en</strong> tout g<strong>en</strong>re !harcelé par les petits chefs de la plateforme.Il est à ce poste, loin du grand air etd’une relative autonomie, du fait de laprivatisation accélérée de ce service publicqui retire du terrain les fonctionnaires(2) et sous-traite maint<strong>en</strong>ant laquasi-totalité des dépannages à des <strong>en</strong>treprisesprivées. Philippe Chacqu<strong>en</strong>eau,dont l’anci<strong>en</strong>neté est dev<strong>en</strong>ue rédhibitoire,voire infâmante, du simple fait qu’ellecoûte trop cher, fut aussi stigmatisé pourson investissem<strong>en</strong>t syndical doublé d’uncaractère franc et bi<strong>en</strong> trempé.Une passion quia le toupet d’écloreC’est avec pudeur, la ret<strong>en</strong>ue de lafierté et par difficulté que ces traumatismes<strong>en</strong>fouis ont parfois affleuré lors d<strong>en</strong>otre discussion. Et il n’y était pas seulem<strong>en</strong>tquestion de lui et de sa famille, deson mal de dos, de sa hantise de retournerau travail, de sa douleur psychologique etdes t<strong>en</strong>sions familiales liées à ce malvivre, mais bi<strong>en</strong> des souffrances de cesmondes de l’<strong>en</strong>treprise et de la sociétémarchande, qui sacrifi<strong>en</strong>t l’humain aubénéfice à tout prix et génèr<strong>en</strong>t unaccroissem<strong>en</strong>t phénoménal des taux desu<strong>ici</strong>de et de dépression. Même si la passiondévorante et “égoïste” de son marin’est pas sans soulever de nouveaux questionnem<strong>en</strong>ts,sa femme Brigitte, inquièteaussi de toutes les incertitudes liées àce changem<strong>en</strong>t de métier, concluait avectact : “c’était mieux pour lui ; de toute35SILENCE N°348 été 2007


Passionfaçon, il ne voulait plus aller au boulot. Il nese s<strong>en</strong>tait pas, c’était invivable pour lui etpour la famille aussi. En plus, il ne supportepas l’autorité, la discipline et a un mauvaissouv<strong>en</strong>ir de son service militaire”.Philippe Chacqu<strong>en</strong>eau a toujoursaimé le travail manuel, et plus particulièrem<strong>en</strong>tle travail du bois. En 1983, il suit,via le GRETA, une formation de CAP <strong>en</strong>ébénisterie et paie aussi une petite cotisationà un atelier bois et fer à la Méli(Maison d’expression et loisir, style MJC àIssoudun) où il y découvre un tour à boisinutilisé. Il s’y essaie et touchera là ce quile passionne aujourd’hui. Ayant souv<strong>en</strong>trestauré les meubles de sa maison, fabriquédes jouets pour ses filles (cheval àbascule …), sa passion mélangée pour lebois et le ludique r<strong>en</strong>forcée par cet outilcomplice grandit et l’amène d’abord à réaliserdiffér<strong>en</strong>ts jeux <strong>en</strong> bois (solitaire,dame chinoise, bilboquet…) et ce jeusimple pour les <strong>en</strong>fants, ses premièrestoupies.Pris par un merveilleuxtournisNous sommes au début desannées 90, Philippe pr<strong>en</strong>dalors un temps partiel àFrance Telecom, découvrele monde de l’artisanat etva <strong>en</strong>trer dans son nouveaustatut de créateurDRd’art. En 1995, Philipper<strong>en</strong>contre à Paris un collectionneurpossédant des milliers de toupiesdu monde <strong>en</strong>tier. Ce passionné (“unamoureux de la forme mais qui ne se souciepas du tournoiem<strong>en</strong>t” précise Philippe) adébuté ses achats <strong>en</strong> 1964, une époque oùles toupies traîn<strong>en</strong>t, ignorées du public,chez les antiquaires. Philippe est émerveilléet décide désormais de se consacrerexclusivem<strong>en</strong>t à la fabrication de ce jeu àla longue et riche histoire.Si la toupie a pu être un jouet de luxe,incrustée de matériaux précieux et bénéf<strong>ici</strong>antde dispositifs et de fonctions rareset complexes, on ne peut pas dire que c<strong>en</strong>e fut qu’un jeu pour gosses de richestant les toupies aux formes basiques etaux matériaux simples (une pointe et dela mie de pain) <strong>en</strong>chantèr<strong>en</strong>t d’autres<strong>en</strong>fants… et les grands du monde <strong>en</strong>tier.La toupie est l’un des très rares jeux ayanttraversé les océans et les montagnes, prés<strong>en</strong>tsdans tous les pays du globe, exceptél’extrême Nord, où elle est remplacéepar le bilboquet. Ainsi <strong>en</strong> Malaisie, lejoueur lance à l’aide d’une cordelette satoupie qui devra tourner au sommet d’unpiquet d’un mètre de haut placé à quinzemètres de distance ! Au Japon, on peutappar<strong>en</strong>ter la toupie au cerf-volant, oùl’important est sa richesse décorative. LesJuifs connaiss<strong>en</strong>t la toupie toton auxfacettes comme un dé qui,s’arrêtant sur une face,indique les points empochéspar le joueur. Nos bistrotsdes années 20 offrai<strong>en</strong>t auxcli<strong>en</strong>ts le virolon, un plateauà trous et points où la toupiese fichait <strong>en</strong> tournoyant pourdonner telle ou telle mise.Des odeursde l’<strong>en</strong>fance aux choixd’aujourd’huiNotre tourneur sur bois prés<strong>en</strong>teaujourd’hui une gamme de quelque cinquantetoupies inspirées de modèles du19 e siècle et du début 20 e .Toutefois, Philippe laisseaussi libre cours à soninspiration et inv<strong>en</strong>teaussi bi<strong>en</strong> des mécanismesde lancem<strong>en</strong>t,des formes, les décorationsou les particularitésde ses toupies. Comme latoupie turbine qui fonctionnecomme une éoli<strong>en</strong>ne avec ses trous surlesquels on souffle, la toupie crayon quidessine, la toupie poire… Joueur de cornemuse,il a récemm<strong>en</strong>t incrusté certainesde ses toupies d’étain (mais aussi d’ivoire,de nacre, ou d’os) <strong>en</strong> s’inspirant de la facturede son instrum<strong>en</strong>t, ce qui ajoute àl’esthétique soignée un lest augm<strong>en</strong>tant ladurée de la danse circulaire.Alors que les toupies métalliques puis<strong>en</strong> plastique remplac<strong>en</strong>t celles de boisdans les années 1970, l’artisan a choisi lebuis et vise le haut de gamme — maisavec un catalogue aux prix de 6 à 135 €— avec aussi des modèles uniques et originaux.C’est un bois d<strong>en</strong>se aux veinesriches et variées “qui servait autrefois auxbijoutiers pour polir l’or” me précise-t-il.L’olivier, très souv<strong>en</strong>t importé de Grèce,ne lui plaît pas à cause de sa banalité chezles artisans tourneurs mais aussi pourl’odeur désagréable que dégage le bois36SILENCE N°348 été 2007quand il chauffe. Il a écarté aussi les boisexotiques pour cette raison comme pourdes questions de santé, d’importationcoûteuse et de difficulté à les travailler.Quatre-vingt-quinze pour c<strong>en</strong>t de sestoupies sont donc <strong>en</strong> buis et Philippeajoute : “certains bois s<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t la praline,on mangerait les copeaux. Je ne travaillepas l’olivier car ça pue ; et pourtant je travaillela corne mais là, ça me rappelle lesodeurs qui s’échappai<strong>en</strong>t de chez le maréchalferrant qui habitait à côté de chez nouset que je r<strong>en</strong>iflais gamin”.Philippe Chacqu<strong>en</strong>eau est membre del’association GPTO (Gépéto !), groupem<strong>en</strong>tprofessionnel d’une tr<strong>en</strong>taine demembres privilégiant l’utilisation des boisde pays et mutualisant leurs expéri<strong>en</strong>cesou découvertes. Pourtant, c’est le vieuxbuis que Philippe recherche (25 cm dediamètre au pied, c’est un arbre de 300 à500 ans !) et le si<strong>en</strong> provi<strong>en</strong>t des coupesd’un paysan du Vercors... Et puis, ses c<strong>en</strong>tlitres de copeaux par semaine ne sont pasrecyclés. Avec le r<strong>en</strong>ouvellem<strong>en</strong>t desess<strong>en</strong>ces, voilà peut-être des questions àrésoudre via le GPTO afin que les merveillesdu passé, les beautés de l’<strong>en</strong>fanceet les redécouvertes des adultes ne finiss<strong>en</strong>tpas par disparaître <strong>en</strong> tuant petit àpetit l’av<strong>en</strong>ir.Installé dans un petit atelier dans lacour de sa maison où machines, docum<strong>en</strong>ts,outils et bois sont rangés commedans un navire, Philippe n’a qu’un petitstock (500 pièces pour un salon), évite lecoût et le gaspillage d’un catalogue <strong>en</strong>papier grâce à son modeste site internetmais surtout par cette prés<strong>en</strong>ce sur lessalons spécialisés ou les marchés de tourneurset potiers où il aime tant r<strong>en</strong>contrerle public et retrouver ses compères dumétier.MaB ■DRToupies Philippe Chacqu<strong>en</strong>eau,195, rue de Strasbourg, 36000 Châteauroux,tél : 02 54 07 74 07 ou 06 80 74 19 96,www.toupies-cp.com.


EnergiesADEMEL’ADEME, ag<strong>en</strong>ce gouvernem<strong>en</strong>tale de l’<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>tet pour la maîtrise de l’énergie peutfournir de nombreuses informations et conseilssur les moy<strong>en</strong>s de monter un dossier de subv<strong>en</strong>tionpour ceux qui veul<strong>en</strong>t investir dans ledomaine de l’énergie (bois, solaire, éoli<strong>en</strong>, etc.).Elle a mis <strong>en</strong> place, pour le grand public, les“points infos énergie” où l’on peut trouver de ladocum<strong>en</strong>tation écrite et des conseils. Elle a égalem<strong>en</strong>tmis <strong>en</strong> place le “plan Soleil” qui rec<strong>en</strong>seles professionnels qualifiés pour l’installation decapteurs solaires.■ ADEME C<strong>en</strong>tre, 22, rue d’Alsace-Lorraine,45058 Orléans cedex 1, tél : 02 38 24 00 00.Points-infos-énergies■ ADIL-EIE Loir-et-Cher, 1, av<strong>en</strong>ue de la Butte,41000 Blois, tél : 02 54 42 10 00.■ PACT du Cher, 14, rue Jean-Jacques-Rousseau,BP 245, 18005 Bourges cedex, tél : 02 48 67 96 30.■ Habitat et développem<strong>en</strong>t, 6, rue Félibi<strong>en</strong>,28000 Chartres, tél : 02 37 21 32 71.■ ADIL Indre, 23, rue de Mousseaux,36000 Châteauroux, tél : 02 54 27 37 37.■ ADIL du Loiret, 1, rue de l’Université,45000 Orléans, tél : 02 38 62 47 07.■ EIE Indre-et-Loire, 16, rue Blaise-Pascal,37000 Tours, tél : 02 47 60 90 70.Berry énergie éoli<strong>en</strong>neBerry énergie éoli<strong>en</strong>ne a pour objet la promotionde l’énergie éoli<strong>en</strong>ne dans le cadre dela directive europé<strong>en</strong>ne et du plan françaisde développem<strong>en</strong>t de l’éoli<strong>en</strong>. Berry énergieéoli<strong>en</strong>ne souti<strong>en</strong>t les projets de parcs dequalité, dans le plus grand respect des riverainset du paysage, et <strong>en</strong> concertation avec les éluslocaux et de nombreux part<strong>en</strong>aires (muséumde Bourges pour les études relatives auxchauves-souris, Nature 18 pour la fauneet la flore, architectes-paysagistes locaux pourla concertation paysagère...). Berry énergieéoli<strong>en</strong>ne déf<strong>en</strong>d égalem<strong>en</strong>t les projetset les initiatives locales de biocarburants.■ Berry énergie éoli<strong>en</strong>ne,31, rue Edouard-Brancy, 18000 Bourges.La Maison des énergiesEdifiées de 1906 à 1910 sur les vestiges d’unmoulin du 18 e siècle, deux grosses bâtisses <strong>en</strong>pierre reliées par une passerelle métalliquereprés<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t les premières heures de la minoterieindustrielle du début du 20 e siècle.Désaffectées depuis 40 ans, acquises par lamun<strong>ici</strong>palité de Graçay <strong>en</strong> 1990, elles vontretrouver une nouvelle exist<strong>en</strong>ce, respectueusede son passé, de son <strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t, mais résolum<strong>en</strong>ttournée vers l’av<strong>en</strong>ir <strong>en</strong> prés<strong>en</strong>tant lesénergies de demain dans une démarche de développem<strong>en</strong>tdurable. La Maison des énergiess’inscrit dans une démarche de s<strong>en</strong>sibilisationet d’éducation à l’éco-citoy<strong>en</strong>neté, liée aux<strong>en</strong>jeux planétaires. Le c<strong>en</strong>tre propose toutel’année des animations sci<strong>en</strong>tifiques sur lethème des énergies, pour des classes découvertesallant de 1 à 5 jours. Sur place, uneexposition perman<strong>en</strong>te et interactive abordele thème de l’énergie.■ La Maison des énergies, FOL du Cher, 5, rueSamson, 18000 Bourges, tél : 02 48 51 29 96.Gérard Rolland (directeur).Réseau Sortirdu nucléaireLes c<strong>en</strong>trales nucléaires ont été mises au pointà partir des technologies utilisées pour lessous-marins nucléaires dans les années 50.Depuis, malgré les milliards <strong>en</strong>gloutis par larecherche, ri<strong>en</strong> n’a vraim<strong>en</strong>t progressé. Lerisque d’accid<strong>en</strong>t est toujours possible (et peutprovoquer des millions de morts à termecomme à Tchernobyl), les déchets s’<strong>en</strong>tass<strong>en</strong>t.Pourtant, <strong>en</strong> parallèle, avec de faibles moy<strong>en</strong>s,il a été développé des techniques efficaces dansles domaines des économies d’énergie et desénergies r<strong>en</strong>ouvelables. La France, avec seulem<strong>en</strong>tquelques autres pays dans le monde,continue à vouloir utiliser l’énergie nucléaireet pousse même à la construction de nouveauxréacteurs type EPR. Pour demander la sortiedu nucléaire, le réseau éponyme fédère actuellem<strong>en</strong>t770 groupes <strong>en</strong> France et mène différ<strong>en</strong>tescampagnes de s<strong>en</strong>sibilisation.Dans la région :■ Biocoop Bourges, La vie <strong>en</strong> Bio, 69, rue Barbès,18000 Bourges, tél : 02 48 21 19 01.■ Stop Belleville, Stop Damppierre, Luci<strong>en</strong> Petit,Les Bottins, 18300 Bannay, tél : 02 48 72 42 92.R<strong>en</strong>dez-vous la TerreLe C<strong>en</strong>tre-habitation R<strong>en</strong>dez-vous : la Terre,prés<strong>en</strong>te des équipem<strong>en</strong>ts complém<strong>en</strong>taires etpermet de concilier les procédés technologiquesles plus innovants et économes <strong>en</strong> énergie baséssur l’utilisation des énergies r<strong>en</strong>ouvelables. Onpeut y voir <strong>en</strong> fonctionnem<strong>en</strong>t des panneauxphotovoltaïques, des capteurs solaires thermiques,une éoli<strong>en</strong>ne, deux systèmes de valorisationde l’eau, une pompe à chaleur, un poêle àgranulés, un insert bois…■ R<strong>en</strong>dez-vous la Terre, Les Maisons Rouges, 45340Boiscommun, tél : 02 38 33 82 14 (Nicolas Oudart).Alter’énergieL’association Alter’énergie a vu le jour <strong>en</strong> 2005pour favoriser les projets agricoles locaux etautres dans une démarche de qualité et d’autonomielocale <strong>en</strong> privilégiant les circuits courts.Cela passe par de la prospection, de l’expérim<strong>en</strong>tationet du recueil de données dans lechamp des énergies r<strong>en</strong>ouvelables, l’objectifétant de valoriser ce type d’énergie auprès dugrand public, et de travailler sur des scénariospouvant permettre de réduire nos dép<strong>en</strong>sesd’énergie dans une démarche de décroissance.L’association t<strong>en</strong>d égalem<strong>en</strong>t à créer des li<strong>en</strong>ssociaux et humains, à mettre <strong>en</strong> réseau des personneset des structures.■ Alter’<strong>en</strong>ergie, c/o SCI Champeaux, 37290 Preuillysur-Claise,tél : 02 47 94 47 31 ou 08 75 97 60 59.■ Thierry Desplat, La Chauvellière, 37240 Manthelan,tél : 02 47 92 80 45. Production d’huile carburantpour Alter’énergie.Et égalem<strong>en</strong>t■ Jim-Clark société, 18320 Torteron,tél : 02 48 76 02 95. Matériel pour microhydraulique,électr<strong>ici</strong>té et énergies r<strong>en</strong>ouvelables.SILENCE N°34837été 2007■ Sortir du nucléaire, Jean Moreau, FédérationEnvironnem<strong>en</strong>t Eure-et-Loir, Le Cottage, La PetiteVove, 28480 Vichères.■ Sortir du nucléaire Indre, Alice Cresk<strong>en</strong>s,tél : 02 54 07 61 33.■ Sortir du nucléaire, Yvon Bridonneau,Environnem<strong>en</strong>t et sécurité routière, conciergeriedes Halles, place Gaston-Paillhou 37000 Tours.■ Sortir du nucléaire Touraine, Philippe Gardelle,8, impasse du Puits-des-Bancs, 37500 Chinon,tél : 02 47 93 49 47.■ Tours Gr<strong>en</strong>ier Nature, 17, rue Chalmel,37000 Tours, tél : 02 47 66 77 77.■ ASPIE, Association pour la santé, la protection etl’information sur l’<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t, 4, rue de la Touche,37140 Chouzé-sur-Loire, tél : 02 47 52 37 37.■ Sepant, Société pour l’étude, la protectionet l’aménagem<strong>en</strong>t de la nature <strong>en</strong> Touraine, 7, rueCharles-Garnier, 37200 Tours, tél : 02 47 27 23 23.■ Sortir du nucléaire Loir-et-Cher, Edith Bureau,10, rue de la Tuilerie, 41350 Huisseau-sur-Cosson,tél : 02 54 20 37 72.■ Biocoop L’Epi vert, 27, rue des Flandres,41000 Blois, tél : 02 54 78 13 32.■ ACIRAD, Association pour le contrôle et l’informationsur la radioactivité, Anne-Marie Pieux-Gilede,maison des associations, 46 ter, rue Sainte-Catherine,45000 Orléans, tél : 02 38 53 38 19.■ Biocoop Orléans Nord, 40, rue Gabriel-Debacq,45770 Saran, tél : 02 38 73 20 45.■ Les Naturalistes orléanais, 64, route d’Olivet,45100 Orléans, tél : 02 38 56 69 84.■ Maison de la Beauce, place de Beauce,28140 Orgères-<strong>en</strong>-Beauce, tél : 02 37 99 75 58.Implantation d’éoli<strong>en</strong>nes.■ M<strong>en</strong>etr’éole énergie propre, La Vallée, 36150M<strong>en</strong>etréols-sous-Vatan. L’association regroupe plusd’une c<strong>en</strong>taine d’adhér<strong>en</strong>ts. Créée <strong>en</strong> 2004, elle souti<strong>en</strong>tle projet d’éoli<strong>en</strong>nes de Ménétréols-sous-Vatanet de Lizeray.■ Michel Ridel, 202, rue Neuve, 37210 Vernou-sur-Br<strong>en</strong>ne, tél : 02 47 52 00 75. Plomberie et sanitaire,chauffage solaire.■ Yves Moreau, 7, rue de Tours, 37220 L’Ile-Bouchard, tél : 02 47 58 53 20. Plomberie, sanitaire,et chauffage solaire.■ Bertucelli, 1, av<strong>en</strong>ue Léon-Berthier, 37290 Preuillysur-Claise,tél : 02 47 94 50 58. Plomberie, sanitaire,et chauffage solaire.■ Anpere, Association pour l’application et la promotiondes énergies r<strong>en</strong>ouvelables, Michel et YolandePetit, 3, rue de Touraine, 41100 Villetrun, tél : 02 5477 58 32 ou 06 61 33 89 16.■ Association CITEG / BRGM, av<strong>en</strong>ue Claude-Guillemin, 45060 Orléans cedex 2, tél : 02 38 64 3828. C<strong>en</strong>tre d’information technique sur la géothermie.■ Vergnet SA, 6, rue H<strong>en</strong>ri-Dunant, 45140 Ingré, tél :02 38 22 75 00. L’un des précurseurs du petit éoli<strong>en</strong><strong>en</strong> France.■ Syléol, Thierry Marambat, 34, rue de Bagneaux,45140 Saint-Jean-de-la-Ruelle, tél : 02 38 70 40 30.Panneaux photovoltaïques, chauffe-eau solaire,éoli<strong>en</strong>nes, chaudières et poêles granulés bois.■ Tournez Moulins ! chez Michel Adam, 6, rue desRoses, 45 190 Cravant. Tournez Moulins a été crééepour déf<strong>en</strong>dre un projet de six éoli<strong>en</strong>nes situé sur lacommune de Cravant, dans le Loiret.■ Ferme de la Fontaine, Marie-Thé Laligue, 45480Izy, tél : 02 38 39 33 18. Production d’huile de colza.■ APAD, Association pour une agriculture durable,6, rue des Fossés-Nord, 45390 Echilleuses.Huiles, carburants chauffage, bois.■ Blot <strong>en</strong>treprise, 1140, rue République, 45470Trainou, tél : 02 38 65 52 51. Plomberie, sanitaire,et chauffage solaire.■ Sorelec, 10, route Bionne, 45800 Saint-Jean-de-Braye, tél : 02 38 75 29 00. Grosse société distribuantdu matériel solaire thermique ou électrique.


MédiasMadame S!l<strong>en</strong>cePour construire un numéro régional,nous comm<strong>en</strong>çons par soll<strong>ici</strong>terles lecteurs, puis les associationsqui nous ont un jour transmis desinformations. Enfin, nous nous appuyonslà <strong>en</strong>core sur ce réseau de bénévoles quiaid<strong>en</strong>t à diffuser et promouvoir S!l<strong>en</strong>cetout au long de l’année <strong>en</strong> t<strong>en</strong>ant desstands dans les foires bios ou les marchés,qui transmett<strong>en</strong>t la revue à leur voisinageou qui demand<strong>en</strong>t à la bibliothèque des’abonner. Cette part<strong>ici</strong>pation du lectorat,qui s’avère bi<strong>en</strong> plus large et riche que laseule diffusion (1) est non seulem<strong>en</strong>t ess<strong>en</strong>tiellepour l’autonomie de la revuemais r<strong>en</strong>force aussi son éthique et luidonne une cohér<strong>en</strong>ce politique et uneconvivialité si précieuses.Sil<strong>en</strong>ce !Le réseau résonne…Catherine Ch<strong>en</strong>ivesse est l’une de cesbénévoles. Notre premier contact pources reportages <strong>en</strong> région C<strong>en</strong>tre s’est faitpar courrier. J’ai alors reçu des listes précisesavec les adresses de groupes ou depersonnes qui t<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t ou poursuiv<strong>en</strong>t desexpéri<strong>en</strong>ces originales, plus ou moinsradicales et durables.Non seulem<strong>en</strong>t cette rec<strong>en</strong>sion couvraitun vaste périmètre géographiquecomme une mirobolante diversité d’actions,mais elle repérait de surcroît les initiativesmodestes ou discrètes, elle touchaitle fantastique bouillonnem<strong>en</strong>t imaginatifet concret que les polit<strong>ici</strong><strong>en</strong>s ignor<strong>en</strong>tou goût<strong>en</strong>t peu. Et puis, il y avait depetits comm<strong>en</strong>taires pour soll<strong>ici</strong>ter tellepersonne, pour ne pas manquer ceci oupour souligner l’excell<strong>en</strong>ce simple de cela.A la fin d’un de ces courriers, Catherineécrivait : “je ne p<strong>en</strong>sais pas que c’étaitautant de travail de tout répertorier !”.(1) Par exemple, nous estimons que la part<strong>ici</strong>pationde notre lectorat fournit <strong>en</strong>viron 40% des informationscont<strong>en</strong>ues dans le m<strong>en</strong>suel !(2) Foires bios de Ciron puis de Neuvy-Saint-Sépulcre, fête Nature au Blanc, fête de la Confédérationpaysanne, soirée anti-OGM…(3) Le Vieil-Audon est un village <strong>en</strong>tièrem<strong>en</strong>t reconstruitpar des chantiers internationaux, dans les Gorgesde l’Ardèche, avec aujourd’hui une ferme, une boutiquede produits locaux, un camping, des gîtes et dessalles de formation pour accueillir différ<strong>en</strong>tes activités,notamm<strong>en</strong>t <strong>en</strong> li<strong>en</strong> avec le Réseau des <strong>en</strong>treprisesalternatives et solidaires (REPAS).Ensemble, nous découvrions l’ébullitionsil<strong>en</strong>cieuse qui nous <strong>en</strong>toure. Elleretissait des li<strong>en</strong>s, se retournait sur son<strong>en</strong>gagem<strong>en</strong>t local et relativisait ce s<strong>en</strong>tim<strong>en</strong>t— plus ou moins passager — d’impuissanceface à la course du monde, <strong>en</strong>voyant l’importance et le fructueux éparpillem<strong>en</strong>tdes forces. Nous partagions<strong>en</strong>traide, confiance et compl<strong>ici</strong>té.Vivre, lire et agirAbonnée depuis 1992, Catherinemainti<strong>en</strong>t et propose une prés<strong>en</strong>ce vivantede la revue dans les manifestationslocales depuis 2002 (2). Catherine medisait, comme un regret, qu’elle lisaitmoins <strong>en</strong> ce mom<strong>en</strong>t. Ce qui est sûr, c’estqu’elle n’a jamais été abonnée à plein derevues, qu’elle n’a pas une culture de lapresse. Elle a abonné récemm<strong>en</strong>t un ami àPolitis et lit le journal après lui ; elle esttoujours une abonnée d’Alternatives Non-Viol<strong>en</strong>tes (dont elle a découvert l’exist<strong>en</strong>cedans S!l<strong>en</strong>ce). Elle a eu <strong>en</strong>vie d’alleraux r<strong>en</strong>contres des Ami-e-s de S!l<strong>en</strong>ce, etpuis ça ne s’est pas fait. Alors comm<strong>en</strong>t etpourquoi <strong>en</strong>gager cettedémarche, offrir sonaide à S!l<strong>en</strong>ce ?Catherine est tournéevers les autres. Elleaime la diversité, s’inscritdans diverses“causes”, est curieuse,pratique le violon et ypasse dernièrem<strong>en</strong>t dutraditionnel (elle jouedans les bals folks de1978 à 1986) au classique.Catherine part<strong>ici</strong>peactuellem<strong>en</strong>t à uneAMAP et à ses atelierscuisine, s’investit autourd’un projet d’école alternativeavec l’associationAppr<strong>en</strong>dre autrem<strong>en</strong>t(Montessori avec desouvertures vers Steineret Freinet). Bref, c’estune jeune femme ouverte,att<strong>en</strong>tive et activedans divers projets radicauxou différ<strong>en</strong>ts.Orthophoniste dans un c<strong>en</strong>tre médico-psychopédagogique,syndiquée à SudSanté Sociaux (un syndicat qui représ<strong>en</strong>tele mieux cette diversité qu’elle aime, précise-t-elle),<strong>en</strong>gagée dans le MAPIC(Mouvem<strong>en</strong>t Appel pour une insurrectiondes consci<strong>en</strong>ces, né de r<strong>en</strong>contresautour de Pierre Rabhi), chez les Faucheursvolontaires ou dans le réseauSortir du nucléaire, Catherine ne peut êtrev<strong>en</strong>ue par hasard nous apporter son aide,son expéri<strong>en</strong>ce.“Ce qui m’a fait basculer dans les alternatives,vers S!l<strong>en</strong>ce, c’est un chantier auVieil-Audon <strong>en</strong> 1976 (3). La retape deslieux, découvrir d’autres idées et vivre sesidées concrètem<strong>en</strong>t, j’ai toujours recherchéce type de cohér<strong>en</strong>ce” explique-t-elle.Après une expéri<strong>en</strong>ce campagnarde,Catherine arrive à Châteauroux, <strong>en</strong> ville.Ses <strong>en</strong>fants dev<strong>en</strong>us plus grands, désormaiscitadine, elle répond alors à la propositionqui lui est faite, <strong>en</strong> tant qu’anci<strong>en</strong>neabonnée, de porter la revue dansles manifestations locales. “C’était unefaçon d’être plus cohér<strong>en</strong>te. La revue neparle pas que de l’<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t mais deMahl<strong>en</strong>38SILENCE N°348 été 2007


Livresnon-viol<strong>en</strong>ce, de choses diverses et ça meplaît, ça correspond à ma nature. Ça permetde r<strong>en</strong>contrer les g<strong>en</strong>s de manière différ<strong>en</strong>te.La revue Sil<strong>en</strong>ce pour une orthophoniste,c’est paradoxal... et j’ai été Madame Sil<strong>en</strong>cepour un certain nombre de militantslocaux”.Et l’av<strong>en</strong>ir?Dans un quartier autrefois populairequi est toujours sympa et reste habité parune population mélangée, Catherine bricolesa maison avec l’aide de ses ami-e-spour <strong>en</strong> améliorer le caractère écolo (économied’eau, parquets bios, isolation <strong>en</strong>ouate de cellulose sont déjà réalisés ; <strong>en</strong>projet, une ouverture pour plus de lumièreet des toilettes sèches). L’investissem<strong>en</strong>tdans l’AMAP comme dansAppr<strong>en</strong>dre autrem<strong>en</strong>t, sans oublier l’<strong>en</strong>gagem<strong>en</strong>tpolitique <strong>en</strong> ces années d’élections,sont aujourd’hui ses priorités etseront d’ailleurs à prés<strong>en</strong>ter dans lesmanifestations régionales. Et puis,Catherine se pose des questions quant à laforme de son <strong>en</strong>gagem<strong>en</strong>t au côté deS!l<strong>en</strong>ce : “les stands ne font plus découvrirla revue, ça a marché quelques années ; il ya moins de surprise qu’il y a deux ou troisans. Le public semble plus c<strong>en</strong>tré surquelque chose, sur un thème précis. La multiplicationdes sources d’information y estpeut-être pour quelque chose”. Nous pouvonsvoir là, aussi et surtout, un des effetsd’une transformation plus globale desfoires bios et de leurs publics, tournésdavantage vers la consommation du bi<strong>en</strong>êtreplutôt que vers la critique sociale etles constructions alternatives.Cette petite discussion autour d’unetisane, avec la neige dehors, nous a emm<strong>en</strong>éstout près et bi<strong>en</strong> loin à la fois. EtCatherine conclut modestem<strong>en</strong>t : “Je neme définirais pas par mes idées. Je suis d’unnaturel assez optimiste. Le monde va dans lemur mais on arrivera à faire fonctionner desréseaux. Il y a des g<strong>en</strong>s qui viv<strong>en</strong>t des choixdiffér<strong>en</strong>ts et montr<strong>en</strong>t que c’est possibleautrem<strong>en</strong>t. C’est par l’exemple de ce qui sefait, de ce que l’on fait qu’on convainc le plusles g<strong>en</strong>s. Je m’inscris localem<strong>en</strong>t et je seraisplutôt une conciliatrice : rassembler les g<strong>en</strong>squi vont dans un même s<strong>en</strong>s global mais quisont différ<strong>en</strong>ts et opposés”.MaB ■La Niche, librairieanarcho-itinérante!Dans le film Enfin pris de PierreCarles, Pierre Bourdieu fait mal<strong>ici</strong>eusem<strong>en</strong>tréfér<strong>en</strong>ce aux nichesqui, actuellem<strong>en</strong>t, sont des poches de résistanceau marché. Ces niches sont desespaces de lutte qui <strong>en</strong>t<strong>en</strong>d<strong>en</strong>t développerdans divers secteurs (culturels, politiques…)d’autres modes de fonctionnem<strong>en</strong>t,<strong>en</strong> marge de l’économie marchande.Le nom de cette librairie quis’annonce clairem<strong>en</strong>t libertaire vi<strong>en</strong>t delà. C’est d’ailleurs la seule fois où sesquinze animateurs ont dû recourir au vote,car le propre de ce collectif est la pratiquede l’autogestion, la recherche ducons<strong>en</strong>sus, la mise <strong>en</strong> place de commissionstournantes pour que chaquemembre soit polyval<strong>en</strong>t et non spécialiste.Voilà pour le nom, mais l’idée ?En avril 2005, François promène unepetite carriole bourrée de fanzines,CQFD, La Décroissance, des BD (Ferraille,Matt Konture) au beau milieu du festivalDébattons dans les rues ; et puis c’est l’occupationde la faculté des Tanneurs avecles sans-papiers où se télescop<strong>en</strong>t lestables de presse et des libertaires pas souv<strong>en</strong>tinscrits dans des organisations. A cela,on rajoute l’amour des livres et une farouchevolonté de r<strong>en</strong>dre accessibles lapresse et l’édition radicales, boudées oucombattues par les marchands et les puissants.La Niche fait alors ses premiers pasdans les marchés, les festivals - VieillesPelleteuses à la Ville-aux-Dames (1),Aucard de Tours (Festival de Radio Béton,Les Rockomotives de V<strong>en</strong>dôme…).L’affirmation libertaire de cette librairierépond à deux objectifs principaux :r<strong>en</strong>dre visible ce courant de p<strong>en</strong>sée et delutte dans un paysage local qui a vu lesanarchistes se fondre dans la masse,comme permettre à l’amateur de livres etde journaux de “savoir où il est”.A La Niche, vous trouverez la richediversité des journaux, zines copyleft etlivres qui ne sont pas sur les étals classiqueset l’équipe <strong>en</strong>t<strong>en</strong>d bi<strong>en</strong> proposeraussi du roman, de la poésie et de labande dessinée… noirs ! Ces ouvrages,d’abord c<strong>en</strong>trés sur la critique sociale,(1) Ville d’Indre-et-Loire où tous les noms de ruessont ceux de femmes !vont aussi se p<strong>en</strong>cher sur deux thèmesmajeurs pour l’équipe : l’écologie politiqueet l’antisexisme.J-F SarazinL’itinérance est tout autant imposéeque choisie. Aller vers les g<strong>en</strong>s est important,comme il est nécessaire de trouverun local pour stocker les ouvrages etoffrir au public un lieu perman<strong>en</strong>t de r<strong>en</strong>contreset de vie. Cette combinaisondevrait donc perdurer, mais il faut <strong>en</strong>cor<strong>en</strong>ourrir la souscription lancée pour obt<strong>en</strong>irce local. C<strong>en</strong>t cinquante personnesphysiques, épaulées par AlternativeLibertaire, SUD Ptt 37, Collectif Libertaire,Le Chi<strong>en</strong>d<strong>en</strong>t et Les Editions Libertaires ontdéjà apporté 3200 € sur les 6000 nécessairespour que La Niche puisse s’établirsûrem<strong>en</strong>t pour une année. D’autresformes d’aide sont bi<strong>en</strong>v<strong>en</strong>ues : don dematériels, <strong>en</strong>voi de revues et de livres…d’autant plus que les projets ne manqu<strong>en</strong>tguère (bibliothèque et archives alternatives,fiches de lecture, émission littérairesur Radio Béton et un projet de cycle :trois soirées autour d’un thème (exemple: Critique des mé-dias avec invitationd’Acrimed et CQFD pour 2008…). Qu’onse le dise !MaB ■La Niche, 14, rue du Plessis, 37520 La Riche,lanichelibrairie@yahoo.fr,Nico : 02 47 05 36 64 ou Stéphane 06 19 09 33 45.39SILENCE N°348 été 2007


MédiasRadio-BétonCim<strong>en</strong>t des paroles <strong>en</strong> libertéAccolée au C<strong>en</strong>tre culturel Léo Lagrange, Radio-Béton se cache <strong>en</strong> périphériede Tours, pas loin d’une zone commerciale t<strong>en</strong>taculaire et… bétonnée.Issue de TransisTours, la première radioassociative tourangelle, RadioBéton comm<strong>en</strong>ce à émettre sans autorisation<strong>en</strong> novembre 1985. Au bout desix mois, elle est interdite et organisealors le premier festival Aucard de Tours.Sans publ<strong>ici</strong>té ni aides institutionnelles,la radio, verra son matériel saisi par leCSA <strong>en</strong> juin 1990. Lançant alors une manifestapérockqui réunit près de 2000 personnesdans les rues de Tours, RadioBéton finit par être autorisée quatre moisplus tard.De la musiqueet des idéesCouvrant toute l’agglomération, RadioBéton fait <strong>en</strong>t<strong>en</strong>dre ses voix et ses sons surun rayon de 25 à 35 km. Grâce à l’investissem<strong>en</strong>tde 150 bénévoles accompagnésde 6 salariés, la station propose quelques70 émissions très majoritairem<strong>en</strong>t musicales(1). Depuis 1991, Radio Béton faitpartie de la Férarock (Fédération deradios associatives rock), un groupem<strong>en</strong>tqui permet de r<strong>en</strong>forcer le travail desradios à petits budgets auprès des maisonsde disques et de faire face collectivem<strong>en</strong>tà des problèmes év<strong>en</strong>tuels.Trois associations compos<strong>en</strong>t lagalaxie Béton. Radio Béton association,c’est le média, mais aussi la Bourse auxdisques et bandes dessinées et le prixRock Attitude qui, <strong>en</strong> part<strong>en</strong>ariat avecl’université François-Rabelais de Tours,récomp<strong>en</strong>se chaque année, une nouvellecomposition. Béton Production organiseles événem<strong>en</strong>ts (Festival Aucard de Tourset autres concerts). Enfin, l’association LeCim<strong>en</strong>t gère le Pim@nt (pôle info(1) A l’exception de la musique classique, tous lesstyles sont représ<strong>en</strong>tés. Notons aussi l’extrême raretéde créneaux d’informations, le peu d’émissions strictem<strong>en</strong>tmilitantes dans la grille des programmes tout<strong>en</strong> précisant que ces deux aspects se manifest<strong>en</strong>t demanière diffuse sur les ondes ou font l’objet de sujetsspéciaux.(2) Il faut au moins un-e adhér<strong>en</strong>t-e par émission(<strong>en</strong>v.16 €/an) pour frais divers et assurance ; les salariés,eux, cotis<strong>en</strong>t 24 €.(3) La Tribu K, dev<strong>en</strong>ue Génération Kémi Seba suite àsa dissolution, est un groupuscule extrémiste noirprônant un racisme anti-juif et anti-blanc. Elle s’étaitvu confier l’animation de l’émission bim<strong>en</strong>suelleRetour aux sources.musiques actuelles) né <strong>en</strong> 1998. Cettedernière structure est une espèce debanque d’infos et de relais <strong>en</strong>tre lesgroupes, les salles et les organisateurs deconcerts, qui rassemble les informationssur les artistes musicaux (style, biographie,docum<strong>en</strong>ts sonores… ), les salles deconcert (capacité, t<strong>en</strong>dances musicales,prix de location…), les studios de répétitionet d’<strong>en</strong>registrem<strong>en</strong>t (tarifs, disponibilitéstechniques…), les organisateurs deconcerts, les techn<strong>ici</strong><strong>en</strong>s.Si un noyau dur d’une quinzaine depersonnes lance les idées, une assembléegénérale commune aux trois structuresainsi que des réunions ouvertes aux nonsalariéspermett<strong>en</strong>t de débattre des bilanset des projets. “Mais il y a beaucoup deprises de décisions informelles et spontanéesaussi. On s’<strong>en</strong> fout de qui a le pouvoir ouquoi, c’est une grosse équipe qui fonctionnesuivant les goûts et les compét<strong>en</strong>ces” m’indiqueCédric Grouhan, présid<strong>en</strong>t deRadio Béton. Deux tiers du budget de laradio provi<strong>en</strong>t du Fonds de souti<strong>en</strong> à l’expressionradiophonique, nourri par unetaxe sur la publ<strong>ici</strong>té des radios standard.Le dernier tiers est fourni via les contratsaidés et les rares jingles publ<strong>ici</strong>taires quirapport<strong>en</strong>t un peu plus que les cotisationsde la c<strong>en</strong>taine d’adhér<strong>en</strong>t-e-s (2).EmissionsComm<strong>en</strong>t trouver l’éthique et la cohésionavec une pleine ouverture, un fonctionnem<strong>en</strong>tsouple et un grand nombred’animateurs/trices bénévoles ? Bétondemande un pilote (une maquette sonore)à la personne ou au groupe qui désireréaliser une émission. Si le cont<strong>en</strong>u serapproche de ce qui existe déjà, les perman<strong>en</strong>tsinvit<strong>en</strong>t le demandeur à rejoindrele groupe existant. La nouvelleémission acceptée devra alors répondre àdeux critères qualitatifs : la régularité etune bonne préparation pour éviter blanc,bafouille ou remplissage afin de respecterl’invité comme l’auditeur. L’émission seraécoutée par les plus expérim<strong>en</strong>tés et desconseils (parfois <strong>en</strong> direct) seront régulièrem<strong>en</strong>tdonnés aux nouveaux animateurs.“Il y a une diversité des points de vueet c’est la qualité, pas l’étiquette, qui détermin<strong>en</strong>os choix” conclut Cédric. Et les40SILENCE N°348 été 2007dérives, même si elles peuv<strong>en</strong>t êtregraves, sont rares. Une émission sur lethéâtre a été supprimée <strong>en</strong> 1997 pour samédiocre qualité. En revanche, il a été“plus chaud” — dixit Cédric — d’expulserWilliam Affoyon, idéologue raciste del’ex-Tribu K, qui, sous couvert de sonémission <strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>tale, distilla p<strong>en</strong>dantplus de deux mois, des propos haineuxà l’ant<strong>en</strong>ne (3).Deux des lacunes de la programmationde la radio pourrai<strong>en</strong>t être “l’abs<strong>en</strong>ce”de l’actualité et la prés<strong>en</strong>ce très réduited’émissions prises <strong>en</strong> charge par desassociatifs ou activistes. Notons toutefoisl’émission libertaire Demain le grand soir(où Zazü parle des Amérindi<strong>en</strong>s), LeTravail c’est la santé (droit des travailleurs)et Monde Diplo (chronique dujournal). Ce que reconnaît et nuanceCédric : “La plupart d’<strong>en</strong>tre nous sontinvestis dans des associations militantes,culturelles. Autant de g<strong>en</strong>s qui se pos<strong>en</strong>t desquestions et puis, nous, on vit ce que les g<strong>en</strong>sviv<strong>en</strong>t. L’actualité sociale, elle existe cheznous, donc on puise dans nos réseaux”.Pour des raisons économiques et detemps aussi, la radio fait peu de reportagessur le terrain mais elle a une indéniableréactivité face aux événem<strong>en</strong>tspolitiques et sociaux. Nombre de bénévolessont “jeunes, pauvres et acteurs decultures minoritaires”, il n’est donc pasétonnant que le mouvem<strong>en</strong>t anti-CPE oucelui des chômeurs, les luttes des intermitt<strong>en</strong>ts,le vote dans les quartiers…reti<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t bi<strong>en</strong> plus que l’oreille att<strong>en</strong>tivede Béton. La radio est s<strong>en</strong>sible et comptesur ses animateurs pour aborder la questionsociale, <strong>en</strong> ouvrant plateaux etdirects téléphoniques quand le besoin oul’<strong>en</strong>vie s’<strong>en</strong> fait s<strong>en</strong>tir. “On ne fait pas cetteant<strong>en</strong>ne libre à la Skyrock, qui est fausse etsélectionnée au standard. On ne va pas chercherdans les mouvem<strong>en</strong>ts les g<strong>en</strong>s ou lesdiscours leaders ; non, on est att<strong>en</strong>tif à lapersonne de base.”Engagem<strong>en</strong>tsEn septembre 1996, Jean Paul II passetrois jours à Tours dans le cadre de satournée française ultramédiatisée. Radio-Béton lance la Pape-Out et accueille dansses studios les catholiques homosexuels,


les catholiques qui ne sont pas <strong>en</strong> phaseavec les idées du pape et tous ceux à quion a retiré la parole lors de la v<strong>en</strong>ue decelui-ci. De nombreux artistes y part<strong>ici</strong>p<strong>en</strong>tde près (LoJo) ou de loin (FrançoisHadji-Lazaro). En mars 1998, (commelors de la v<strong>en</strong>ue de Bruno Gollnisch etJean-Marie Le P<strong>en</strong> <strong>en</strong> d’autres temps),une autre campagne radiophonique estorganisée pour contrer le meeting deDRBruno Mégret et motiver les auditeurs àrejoindre la manifestation d’un collectifde militants. Début 2006, Mathilde (perman<strong>en</strong>tede la radio) réalise une série dereportages sur Marie-Claire Kéou, cettegrand-mère camerounaise frappée d’unarrêté d’expulsion qui se cache depuisplus de six mois dans la ville.Et puis, la station se confronte aussiconcrètem<strong>en</strong>t à la politique. Durant cinqans, des concerts très appréciés sont organisésà la prison H<strong>en</strong>ri Martin. “Une opérationqui, hélas, n’est plus reconduite, lesautorités carcérales considérant qu’il ne fautpas y habituer les dét<strong>en</strong>us” signale la radiosur son site internet. Via l’opération de1994, Les Rockers ont du cœur, RadioBéton organise un concert au profit del’<strong>en</strong>fance défavorisée. Le prix d’<strong>en</strong>trée estun jouet neuf. Ces jouets sont <strong>en</strong>suiteredistribués aux <strong>en</strong>fants qui n’ont pas deNoël par l’intermédiaire d’associations deterrain. Depuis, la formule a changé.Chaque hiver, les maisons de disques<strong>en</strong>voi<strong>en</strong>t des objets promotionnels deleurs artistes. Ils seront gagnés par lesauditeurs <strong>en</strong> échange de nourriture nonpérissable, le tout est alors reversé à laBanque alim<strong>en</strong>taire qui redistribue à sontour aux associations caritatives locales(Secours populaire, Restos du cœur…).Autres radios associatives■ Radio Résonance (96.9FM), 25, rue Jean-Perrin, BP 3200,18027 Bourges cedex, tél : 02 48 23 20 09. Radio de Bourgeset du Cher.■ RTV, Radio des Trois Vallées (95.7 FM), C<strong>en</strong>tre du Lièvred’Or,BP 70137, 28103 Dreux cedex, tél : 02 37 42 36 56.150 adhér<strong>en</strong>ts. Radio associative de proxi-mité avec un siteinternet infesté de publ<strong>ici</strong>té… ce qui pollue peut-êtrees ondes aussi ?■ Radio Campus (89.6FM à Tours), 29, rue du Pont-Volant,37082 Tours cedex 02, tél : 02 47 36 75 54.■ Radio Campus Orléans (88.3 FM), 4, rue de Tours,45072 Orléans La Source, tél : 02 38 64 00 47.La radio porte bi<strong>en</strong> son nom. Trèsurbaine, elle fait peu de place à l’écologieet au monde rural, aussi bi<strong>en</strong> dans la pratiqueassociative que dans le cont<strong>en</strong>u éditorial.Toutefois, la tasse personnelle remplacepetit à petit les gobelets <strong>en</strong> plastiqueet Vinc<strong>en</strong>t, “le salarié écolo”, s’acharne àproposer et construire cette cohér<strong>en</strong>ceécologique pour la radio comme pour lesévénem<strong>en</strong>ts Béton. Sous son impulsion,un recyclage et une consignation (papier,verre, plastique) un brin poussifs ontdémarré et la billetterie du festival Aucardde Tours devrait être alim<strong>en</strong>tée par unepetite éoli<strong>en</strong>ne.MaB ■Radio Béton, 93.6 FM, 90, rue Maginot,37100 Tours, tél : 02 47 51 03 83,www.radiobeton.com.Après de belles piques,L’Aiguillon est émousséAprès plus de six ans d’une exist<strong>en</strong>ce faroucheet pleine de promesses, le m<strong>en</strong>suel(im)pertin<strong>en</strong>t de l’agglomération chartraine,vit une période de crise.réc<strong>en</strong>t, plus maigre, estrev<strong>en</strong>u au noir et blanc des débutsL’Aiguillonet sort plus diff<strong>ici</strong>lem<strong>en</strong>t. Malgréla grande pudeur, on s<strong>en</strong>t bi<strong>en</strong> quela passe est douloureuse, pleine dedoutes, avec des regards qui s’allum<strong>en</strong>t <strong>en</strong>parlant du passé et parfois des espoirs unpeu bravaches pour se dire que ça va passer.Ironie des choses quand on lit dansle dictionnaire ces mots de Michelet :“L’amour, l’aiguillon tout-puissant de nosactivités” pour illustrer le s<strong>en</strong>s figuratifde… l’aiguillon. Dimitri Keltchewsky etMédiasJean-François Martin m’att<strong>en</strong>dai<strong>en</strong>t derrièreune table couverte de presse alternative(Plan B, Fakir, Casseurs de Pub etautres Décroissance) et d’une belle pile desnuméros de L’Aiguillon. Dimitri, la soixantaine,est l’un des co-fondateurs deL’Aiguillon, il y dessine, y écrit, réalisa lamaquette et ses collages, proposa moultlettrages du titre. C’est un lecteur duCanard Enchaîné et un dévoreur de presse<strong>en</strong> général. “Je suis un <strong>en</strong>fant de CharlieHebdo, un fanatique du journal et depuisl’âge de 15 ans, un fabricant éternel de journaux”.Jean-François, anci<strong>en</strong> présid<strong>en</strong>td’Énergies citoy<strong>en</strong>nes, s’occupe plus particulièrem<strong>en</strong>tdes thèmes techniques etécrit sur des sujets comme la stationd’épuration, les OGM ou le traité constitutionneleuropé<strong>en</strong>.Dans un autre quartier, je r<strong>en</strong>contraiplus tard Gérard Leray et ChristopheAncelin. Gérard est l’autre fondateur dujournal. Lassé des chiffres liés à son travailde contrôleur de gestion des collectivitéslocales, il est dev<strong>en</strong>u professeurd’histoire-géo et rédigeait des piges pourla presse régionale. Christophe, un tempsrédacteur pour Info Environnem<strong>en</strong>t 28, estaujourd’hui écrivain public : “un métierdésiré, proche du rôle de médiateur, où l’onrédige aussi bi<strong>en</strong> une lettre d’amour qu’uncourrier administratif”. Habitant un HLMde la petite ville voisine de Lucé, il nerejoindra l’équipe de L’Aiguillon que bi<strong>en</strong>plus tard et avec la volonté de résoudreles conflits internes qui se point<strong>en</strong>t alors.Mais L’Aiguillon, c’est alors un incroyablechaudron de tal<strong>en</strong>ts et d’investissem<strong>en</strong>tsdivers allant de l’écriture, de l’<strong>en</strong>quête etde l’illustration à la fabrication du journal41SILENCE N°348 été 2007


Médiaset à la distribution postale, au porte-àportecomme à la criée sur le marché de laplace Billard. Un cultivateur bio offre untexte sur la politique ; Maurice Bourdin,responsable du SEL, qui donne textes etpoèmes à publier jusqu’à ce jeune couple(Ercé et Natberri) se partageant scénarioset dessins et proposant régulièrem<strong>en</strong>t unehistoire courte pour le journal. À tel pointque le marché est une salle de rédactionannexe ! Et puis, c’est avec Énergiescitoy<strong>en</strong>nes, “une association politique degauche alternative” comptant une c<strong>en</strong>tained’adhér<strong>en</strong>ts à 90 % non <strong>en</strong>cartés, quel’av<strong>en</strong>ture journalistique est née.En Beauce, une feuillede chou rebelleLa ville de Chartres était à l’époquedirigée de façon seigneuriale par une mairiesocialiste. A cela s’ajoutait le projetimpopulaire du troisème aéroport deParis prévu à Beauvilliers, le climat politico-électoralde la fin 2000 et la naissance,par-ci par-là, <strong>en</strong> France, de coalitions depersonnes et de groupes, dégouttésmais pas abattus par la politique, selançant tels Les Motivé-e-s deToulouse dans les élections mun<strong>ici</strong>palesde l’année suivante. Énergiescitoy<strong>en</strong>nes rassemble <strong>en</strong> février 2000une association d’art et essai, desécologistes, des altermondialistes,des habitant-e-s et des militant-e-sdes gauches… Bref, une tribu hétéroclitequi <strong>en</strong>t<strong>en</strong>d élever la politiqueà un vrai débat collectif, sortir lespouvoirs locaux de leur léthargieautoritaire. En septembre 2000,c’est la sortie du premier numéro deL’Aiguillon, couplée à des débatspolitiques m<strong>en</strong>suels au café Floribar. Sûrede gagner, la mun<strong>ici</strong>palité socialiste voitson score espéré de 60 % des suffragesbi<strong>en</strong> <strong>en</strong>tamé par les 14,5 % d’Énergies citoy<strong>en</strong>neset est obligée d’accepter de leurdonner trois postes d’élu-e-s.Les sept premiers numéros (un simpleA3 recto verso noir et blanc plié <strong>en</strong> deux)sont alors gratuits puis le journal s’étoffera(couverture couleur, quatre A3 pour1,50 €). Mélangeant actualités microlocaleset nouvelles internationales,l’équipe — qui compta plus de 25 contributeursréguliers — réalisera aussi desnuméros spéciaux (Tchétchénie, sanspapiers,OGM, délinquances et sécurité…).Photocopié à 200 exemplaires audébut puis <strong>en</strong> moy<strong>en</strong>ne à 600 (3500 p<strong>en</strong>dantla campagne mun<strong>ici</strong>pale), il nécessitaitque l’équipe se réunisse deux fois parmois : une réunion analysant la sortie dunuméro passé et une autre préparant leErcè/NatberriMatthieu BarbarouxLa BouinotteLa Bouinotte est “ une petite ouverture murale,une petite f<strong>en</strong>être d’écurie”. Elle a aujourd’huiun tirage de 6500 exemplaires et compte2100 abonnés. Léandre Boizeauest instituteur dans l’Indre, et comme il dit“l’idée m’est v<strong>en</strong>ue comme ça...” . En fait, cemilitant de gauche a toujours eu la passionde l’écriture. Il aurait voulu être journalisteet pour lui, l’objectif c’est d’écrire dans sonpropre magazine. Il y avait à l’époque, vers1982, une publication qui s’intitulait IndreActualité, un périodique qui n’allait pas tarderà disparaître. Pour le futur créateur deLa Bouinotte, il s’agissait de repr<strong>en</strong>drepartiellem<strong>en</strong>t la formule, <strong>en</strong> traitant cep<strong>en</strong>dantmoins d’actualité, et d’une manière pluslittéraire. Il propose l’av<strong>en</strong>ture à deux amis,égalem<strong>en</strong>t écrivains locaux, Rolland Hénaultet Gérard Coulon.Le premier avait (et a toujours) une plumesulfureuse : de t<strong>en</strong>dance “anar”, il avait crééun journal intitulé le Provisoire (qui tirait toutde même à 6000 exemplaires), sorte de CanardEnchaîné local. Gérard Coulon, lui, est unhistori<strong>en</strong> passionné par la période galloromaine,égalem<strong>en</strong>t auteur d’une Histoire dela Br<strong>en</strong>ne. Pour l’arg<strong>en</strong>t, ils mir<strong>en</strong>t sur la table2000 F chacun. (une belle somme, <strong>en</strong> 1982).■ La Bouinotte 2-3 place de Champagne 36000Châteauroux. Tél. 02 54 60 08 06.Les Mille universLes Mille univers est une association quiexplore les univers de la langue, des motset de l’écriture <strong>en</strong> de nombreux ateliers. PublieLe Petit Journal, un espace où les difficultésr<strong>en</strong>contrées face à l’écrit doiv<strong>en</strong>t s’estomper(“dédramatisation” des problèmes techniquesque sont les év<strong>en</strong>tuelles difficultés avecl’orthographe, la grammaire ou la syntaxe,aide à la rédaction à plusieurs, techniquesd’écritures) pour permettre aux idées et désirsd’expression d’éclore. Un travail de groupeNon-viol<strong>en</strong>ce actualitéFort anci<strong>en</strong> bimestriel de 24 pages aujourd’hui, aveccouverture couleur, pages intérieures noir et blanc,Abonnem<strong>en</strong>t 23 €/an. C’est la publication du C<strong>en</strong>trede ressources sur la gestion non-viol<strong>en</strong>te des conflitsproposant aussi un service d’édition (petits livres c<strong>en</strong>tréssur les expéri<strong>en</strong>ces concrètes de gestion des conflits dansla famille, l’école, le quartier..) et un service de diffusiond’outils pédagogiques à destination des individus etorganismes recherchant à compr<strong>en</strong>dre et à réagir faceaux viol<strong>en</strong>ces de leur <strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t.■ Non-viol<strong>en</strong>ce actualité, BP 241, 45202 Montargis cédex,tél : 02 38 93 74 72.SILENCE N°34842été 2007Demain, le grand soirDemain le grand soir est le supplém<strong>en</strong>t papierd’une émission libertaire diffusée tous lesmercredis de 19h à 20h sur Radio Béton(rediffusion tous les lundis de 10h à 11h).Ce petit fascicule de 6 pages, craché par leduplicopieur du syndicat local Sud PTT, réunitquelques brèves et annonces qui n’ont pu êtrem<strong>en</strong>tionnées sur les ondes ou qui sont préciséespar écrit. On le trouve sur simple demandedans sa boîte aux lettres ou <strong>en</strong> dépôt dansdiffér<strong>en</strong>ts troquets de Tours et d’Amboise.Notons que la petite équipe diffuse des Cd :le premier est une <strong>en</strong>quête sur l’inc<strong>en</strong>die duc<strong>en</strong>tre social de la Rabière (Joué-lès-Tours)et le second retrace l’épopée de la révolutionespagnole de 1936.■ http://20six.fr/demainlegrandsoir.initial permet de définir les sujets principaux,les év<strong>en</strong>tuels reportages et <strong>en</strong>quêtes à réaliser.Les <strong>en</strong>fants travailleront, <strong>en</strong>suite, seuls ou<strong>en</strong> groupes pour rédiger leurs articles.■ Les Mille Univers, Friche l’antre-peaux, 26, routede la Chapelle, 18000 Bourges, tél : 02 48 21 59 91.LabomediaL’association Labomedia a pour vocation defaire émerger et d’accompagner des projetséducatifs, artistiques et plus largem<strong>en</strong>t culturels,mettant notamm<strong>en</strong>t <strong>en</strong> œuvre les nouvellestechniques d’information et de communication(NTIC). Cela se décline à travers différ<strong>en</strong>tslieux, ouverts à tout public : L’Espacepublic numérique ou EPN (“la Forgeà Pixels”) : le but est d’initier la populationau multimédia. Le C<strong>en</strong>tre ressource


nouveau. On est passé de 250 abonnés <strong>en</strong>2005 à 150 aujourd’hui.En dépit des v<strong>ici</strong>ssitudes, L’Aiguillonconservera des atouts ess<strong>en</strong>tiels qui ferontsa redoutable efficacité <strong>en</strong> obligeant jusqu’auxédiles de droite comme de gaucheà le lire plus ou moins discrètem<strong>en</strong>t ! Larégularité de la parution m<strong>en</strong>suelle, lesérieux et la ténacité des <strong>en</strong>quêtes, de lavigilance du conseil mun<strong>ici</strong>pal et de larevue critique du journal mun<strong>ici</strong>pal et<strong>en</strong>fin, sa capacité à associer de nombreusespersonnes pour sa diffusion dansla ville ont ainsi été ess<strong>en</strong>tiels.“Nous avions une référ<strong>en</strong>ce : Le Fakird’Ami<strong>en</strong>s. Déranger c’est exister. On étaitcont<strong>en</strong>t d’avoir des problèmes, mais il fautaussi faire att<strong>en</strong>tion, trop de procès tue unjournal” me disait Dimitri. Car L’Aiguillonfit face à quatre procès (dont un seulperdu) et permit la condamnation de M.Morland, le maire de Lucé proche deDémocratie Libérale et de l’extrême droitede Bruno Mégret, pour ses trafics financiers(1). Pour se battre financièrem<strong>en</strong>t etpolitiquem<strong>en</strong>t, L’Aiguillon organisa àchaque fois de grandes fêtes — “ La fêtede l’Huma, mais <strong>en</strong> plus grand” précisemal<strong>ici</strong>eusem<strong>en</strong>t Gérard — qui réunir<strong>en</strong>tun large public, permettant de collecterplus d’arg<strong>en</strong>t qu’il n’<strong>en</strong> fallait pour lesprocès.Et maint<strong>en</strong>ant?“Éclairer les citoy<strong>en</strong>s sur les méandresde la vie politique de l’agglo chartraine etsur les décisions des élus qui gouvern<strong>en</strong>tnotre quotidi<strong>en</strong>, raconter les souffrances deceux qui, loin de notre microcosme, se batt<strong>en</strong>t<strong>en</strong> France, au Proche-Ori<strong>en</strong>t, <strong>en</strong>Tchétchénie… et alerter l’opinion publiquesur les dérives de la mondialisation, inévitableet m<strong>en</strong>açante dans son applicationexclusivem<strong>en</strong>t libérale, sur les multiplespérils qui pès<strong>en</strong>t sur notre <strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t”,ces trois objectifs principaux que s’étai<strong>en</strong>tfixés les membres de L’Aiguillon ne sontpas restés de vains principes et demeur<strong>en</strong>tdes guides pour celles et ceux qui continu<strong>en</strong>tle journal. Et cette histoire, toujoursvivante, est assurém<strong>en</strong>t bi<strong>en</strong> riche etpositive pour lancer partout des expéri<strong>en</strong>cessimilaires ! Au-delà des conflitsde personnes, il existe des <strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>tsbi<strong>en</strong> plus premiers à tirer des graves difficultésque connaît L’Aiguillon : l’harassanttravail journalistique, la répartition destâches et la vie démocratique du journal,les distances <strong>en</strong>tre des <strong>en</strong>tités diff<strong>ici</strong>les àcoordonner que sont les élu-e-s d’Énergiescitoy<strong>en</strong>nes, l’équipe journalistique et lesabonnés voire le public.Un petit Aiguillon vivote aujourd’hui,manquant de plumes, d’énergie et demoy<strong>en</strong>s, il peine à (re)trouver ses lecteurs.Gérard et Christophe, échaudés parle collectif, se sont lancés dans l’av<strong>en</strong>tureindividuelle et plus virtuelle : chacun travaillesur son blog… (2) Espérons que“cette période hivernale” traversée par lagazette chartraine serve à fourbir de nouveauxrêves combatifs, à aiguiser l’outil !MaB ■L’Aiguillon, 52 rue des Petites-Filles-Dieu 28000Chartres, http://<strong>en</strong>ergies-citoy<strong>en</strong>nes.info/laiguillon.(1) Lire La Compil “Morland 2001-2005”, 40 pageset 30 illustrations, L’Aiguillon, Déc.2005.(2) lapiquouse.info et lafontanelle.free.fr.docum<strong>en</strong>taires ou CREDO : des journaux/textessur les pratiques culturelles sont mis à disposition.L’association propose des formationsd’aide à la gestion d’association. L’Espace culturemultimédia ou le Labo : c’est un lieu deformation aux technologies d’information et decommunication. C’est aussi un espace d’expérim<strong>en</strong>tationet de créations individuelles ou collectivesavec des outils multimédias. Enfin,le Bus Multimédia : propose les mêmes actionsmais <strong>en</strong> dehors des murs.■ Labomedia, 108, rue de Bourgogne, MaisonBourgogne, 45000 Orléans, tél : 02 38 62 48 31.LauraLaura est une revue semestrielle qui a la particularitéd’être la somme des cahiers indép<strong>en</strong>dantsde chaque artiste. “Une revue <strong>en</strong>gagéedans un projet de recherche qui s’articuleautour d’une pratique critique de l’édition et del’objet éditorial”, comme ils dis<strong>en</strong>t. Le GroupeLaura est aussi une association qui a pourambition de s<strong>en</strong>sibiliser le public à l’art contemporain.Pour ce faire, Le Groupe Lauradéveloppe des projets pédagogiques dans lesmilieux scolaires ainsi que dans des institutionsculturelles. Abonnem<strong>en</strong>t à partir de 8 €.■ Laura. 5, place Plumereau,37000 Tours, tél : 08 74 55 74 53.Babord de Loireet de LoingRevue m<strong>en</strong>suelle de 24 pages,photocopiée, noir et blanc, illustrationsde qualité, v<strong>en</strong>du 3 €. Pour une Gauche critique(information locale, ouverte et indép<strong>en</strong>dante).Diffusée par abonnem<strong>en</strong>t (12 € les 5 numéros)et sur 29 points de dépôt très variés.L’Heure-tardL’Heure-tard est un fanzine format A5, de facture modeste, <strong>en</strong> noir et blanc, avec 32 pageset un supplém<strong>en</strong>t Erection élancem<strong>en</strong>t de 36 pages. Il est disponible contre <strong>en</strong>veloppe affranchieà 1,50 € à votre adresse ou contre votre production. L’Heure tard, “fait quandle temps le permet,sort quand il est temps ”, fourmille d’infos et de chroniques alliant culture et militantisme, ce petitbazar. Le supplém<strong>en</strong>t explore la poésie des buissons plutôt que celle des salons. Une mined’informations qui nous a fait <strong>en</strong>trer dans les mondes poétiques et rebelles de la région C<strong>en</strong>treet rêver jusqu’<strong>en</strong> Algérie et au Québec ! Merci.■ L’Heure-tard, Editions Enitram Tréab c/o Didier Trumeau, 16, chemin de Grandchamps, 18100 Vierzon.■ Babord de Loire et de Loing, SEGA 45,BP 08, Les Blossières, 45019 Orléans cédex.Sans Canal FixeSans Canal Fixe est un collectif de réalisateursqui a réalisé des films courts sur l’inaugurationd’un tronçon d’autoroute,une balade dans un templeboudhiste, l’assembléegénérale anti-CPE de lafac de Tours, Mémoiressociales (un film sur des“papys libertaires” de larégion s’étant éngagésdans la guerre civileespagnole, ayant connuMarius Jacob…), etc.■ Sans Canal Fixe, 32, rueJean-Jacques-Noirmant,37000 Tours, tél : 02 47 05 24 78.Le Canard du CoinLe Canard du Coin est un bimestriel d’informationlocale à Tours, Abonnem<strong>en</strong>t à partir de10 € pour 5 numéros. Le n°0 est sorti <strong>en</strong>sept/oct 2006 et il annonce : “Le Canarddu Coin n’apparti<strong>en</strong>t à aucun groupe de presse,à aucun marchand d’armes, à aucun géantdu BTP. Le Canard du Coin n’apparti<strong>en</strong>tqu’à lui-même”.■ Le Canard du Coin, Association Asymétrik32, rue Auguste-Comte 37000 Tours.Et égalem<strong>en</strong>t■ Poètes <strong>en</strong> Berry, Jean-Pierre Mercier, 125 d, rue Charlet,18000 Bourges, tél : 06 85 07 75 88. Revue de 8à 12 pages (comporte parfois un supplém<strong>en</strong>t), format A5,noir et bleu, 2 € le numéro.■ L’Apéro’Esie, Richard Debord, chez La P<strong>en</strong>duleà l’<strong>en</strong>vers, 6 bis, rue Victor-Hugo, 18100 Vierzon, tél :02 48 71 88 47. Réception de la revue (format A5),pleine d’humour et d’amour contre un timbre.■ Perles Créoles, Luci<strong>en</strong>ne Pierre-Fanfan, 20, rue Joffre,appt. 3, 18100 Vierzon. Revue de 36 pages, format A5,couverture quadri, intérieur noir et blanc, 12 € l<strong>en</strong>uméro.■ Folie douce, Vinc<strong>en</strong>t Petit, 11, rue Nationale, 37250Montbazon. Fanzine de punk rock français : interviews,chroniques, news.■ L’écolibriste, APARTE, Caravaning de la Rive-du-Bois,45340 Chambon-la-Forêt, tél : (Jacques Gagneraud) :06 75 26 85 86. Bimestriel de l’Association de promotionet d’animation sur les réflexions et les témoignagesécologiques (APARTE), Abonnem<strong>en</strong>t annuel 15 €.SILENCE N°34843été 2007


VUBilan financier 2006 simplifié <strong>en</strong> milliers d’eurosCompte d’exploitation 2006Charges 2005 2006 Produits 2005 2006Achats librairie 4 3 V<strong>en</strong>tes librairie 11 2Imprimerie 62 68 Revues v<strong>en</strong>dues 210 222Frais reproduction divers 1 1Expédition 20 23Routage 31 31 Variations stocks -11 -12Achats & charges externes 16 18Salaires & charges sociales 73 85 Aide emploi jeune -2 2Amortissem<strong>en</strong>ts 6 3Stocks 20 15 Reprise stocks 23 20Droits d’auteurs/Taxe appr. 1 2 Souti<strong>en</strong>s et dons 3 3Charges financières 0 0 Produits financiers 0 0Impôt sur les bénéfices 0 0Excéd<strong>en</strong>t 0 -12Total charges 234 237 Total produits 234 237Bilan au 31 décembre 2006 (<strong>en</strong> milliers d’euros)Actifs 2005 2006 Passif 2005 2006Investissem<strong>en</strong>ts 2 2 Fonds associatif 73 73Stocks 23 16 Excéd<strong>en</strong>t 0 12Titres part<strong>ici</strong>pation 35 1 Total fonds propres 73 61Cli<strong>en</strong>ts 6 5Divers à recevoir 9 12 Fournisseurs 22 25Produits avancés 52 33Trésorerie 84 69 Frais dus personnel 14 21Charges avancées 4 5 Divers dettes 2 2Total actif 163 142 Total passif 163 142Comme chaque année, nous vous prés<strong>en</strong>tons nos comptes. Le premiertableau “Résultat d’exploitation” indique les mouvem<strong>en</strong>ts financiersp<strong>en</strong>dant l’année 2006. Le deuxième tableau “bilan d’exploitation” donnela situation au 31 décembre 2006.Après quelques années bénéf<strong>ici</strong>aires, S!l<strong>en</strong>ce était, <strong>en</strong> 2005, tout justeéquilibré. En 2006, la revue accuse un déf<strong>ici</strong>t de 12 561 €, ce qui <strong>en</strong>tam<strong>en</strong>os réserves. Si les v<strong>en</strong>tes de la revue ont connu <strong>en</strong>core une légèreprogression, cela n’a pas suffi à combler l’augm<strong>en</strong>tationdes dép<strong>en</strong>ses, <strong>en</strong> particulier une hausse de la masse salariale dueà une revalorisation des salaires.Sur le premier semestre 2007, nous avons constaté une stagnation desabonnem<strong>en</strong>ts… et une poursuite de la hausse des frais. D’où un nouveaudéf<strong>ici</strong>t prévisible. Il est donc probable que nous allions vers une hausse(modérée) des prix de la revue d’<strong>ici</strong> la fin de l’année.Vous pouvez nous aider !de l’intérieur...Nous recherchons des bénévoles pour t<strong>en</strong>ir un stand S!l<strong>en</strong>ce :■ le 1 er juillet à Moissac (Tarn-et-Garonne), pour la 13 e fête de la bioet de la nature.■ le 1 er juillet à Château-Arnoux (Alpes-de-Haute-Prov<strong>en</strong>ce),pour la 2 e journée bio et <strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t.■ les 6, 7 et 8 juillet à Bourbon-l’Archambault (Allier), pour l’écofestival.■ les 7 et 8 juillet à Méaudre (Isère), pour la foire bio.■ le 12 août à Olargues (Hérault), pour l’estivale de la bio.■ les 11 et 12 août à Plangu<strong>en</strong>oual (Côte-d’Armor), pour l’écofestival.■ les 1 er et 2 septembre à L’Alb<strong>en</strong>c (Isère), pour l’Av<strong>en</strong>ir au naturel.Contactez Dorothée le mardi ou laissez vos coordonnées les autres joursau 04 78 39 55 33. Merci d’avance.Bulletin d’abonnem<strong>en</strong>t page 63V<strong>en</strong>ez nous voirle 23 août !SILENCE N°348 été 200744■ Vous pouvez v<strong>en</strong>ir discuteravec nous lors des expéditionsde la revue. Cela se passeun jeudi de 17 h à 20 het c’est suivi par un repas offertpar S!l<strong>en</strong>ce. Et naturellem<strong>en</strong>t,vous repartez avec le nouveaunuméro qui vous est offert.Prochaines expéditions :23 août, 20 septembre,18 octobre, 22 novembre…■ Vous pouvez égalem<strong>en</strong>t vousinvestir dans le comité de lecturede la revue où nous décidons desprochains dossiers, des articlesque l’on passe, des réponses àapporter aux courriers…Les prochains comités de lecturese ti<strong>en</strong>dront à 14 h les samedis1 er septembre (pour le numérod’octobre), 29 septembre(pour le numéro de novembre),27 octobre (pour le numérode décembre), 24 novembre(pour le numéro de janvier 2008).■ Vous pouvez nous proposerun article jusqu’au mercredi16 h, avant le comité de lecture.■ Enfin, pour les annonces quipass<strong>en</strong>t <strong>en</strong> page brèves, vous avezjusqu’au mercredi 12 h suivantle comité de lecture pour nousfaire parv<strong>en</strong>ir vos informations.■ Les infos cont<strong>en</strong>ues dansce numéro ont été arrêtésau 6 juin 2007.Seine-Saint-D<strong>en</strong>isPour les lecteurs et les lectricesde Seine-Saint-D<strong>en</strong>is, nous comm<strong>en</strong>çonsnos recherches <strong>en</strong> vuede la publication d’un numérosur les alternatives dans votredépartem<strong>en</strong>t prévu pour avril2008. Envoyez-nous desadresses, des tracts deprés<strong>en</strong>tation, des dépliants…Index de la revueL’index des articles et brèvesparus <strong>en</strong> 2006 est disponiblecontre 2 euros ou 4 timbresà 0,54 €. Les index des annéesprécéd<strong>en</strong>tes sont égalem<strong>en</strong>t disponiblesà ce prix (depuis 1994).AlternativesPrix Tournesoldu spectaclevivantDepuis dix ans, les Verts décern<strong>en</strong>tlors du festival d’Angoulêmeun prix Tournesol récomp<strong>en</strong>santla BD la plus écologique paruedans l’année. Un nouveau prixTournesol a été mis <strong>en</strong> place <strong>en</strong>2006 dans le domaine du spectaclevivant. Plus d’une cinquantainede spectacles ont été vusp<strong>en</strong>dant les dix premiers jours dufestival d’Avignon et le 21 juillet2006, le premier prix a été remisà la compagnie Humaine pour lapièce Ames à grammes de et avecRémy Boiron qui interprète avechumour six personnages âgés <strong>en</strong>route sur un bateau pour une dernièretraversée. 1h20 consacréeau troisième âge, aux vieux quiradot<strong>en</strong>t, aux souv<strong>en</strong>irs… et unecritique acerbe de la société :la guerre, l’éducation, les veillées,le bal du samedi soir…Le spectacle est de nouveauprogrammé à Avignon durant leFestival, <strong>en</strong> juillet, au théâtre del’Etincelle. Compagnie humaine,BP33, 47500 Fumel, tél : 05 5301 12 96 ou 06 15 50 48 13.Agri bio■ Avec ou sanscontamination OGM ?Début mai, Nature etProgrès a interpellé lesdiffér<strong>en</strong>tes organisationsde la bio pourdébattre de la position à adopterau niveau europé<strong>en</strong> concernant lafixation d’un seuil de tolérance dela contamination par les OGM. Eneffet, IFOAM et la FNAB sembl<strong>en</strong>tavoir accepté l’idée que letaux de contamination de 0,9%admis dans les cultures conv<strong>en</strong>tionnellespuisse être repris dansles cahiers des charges de labio… afin de définir des possibilitésd’indemnisations ; ce qui pourNature et Progrès signifie quel’on est prêt à accepter la contaminationdonc l’usage des OGM.Nature et Progrès p<strong>en</strong>se que lacohabitation <strong>en</strong>tre OGM et bio estimpossible et que si l’on accepteaujourd’hui un taux de contamination,demain la bio n’existeraplus. La bio s’est construiteautour d’une démarche (le refusdes produits chimiques de synthèse)et les normes et chartes ne sesont mises <strong>en</strong> place qu’après. Demême, pour les OGM, le mouvem<strong>en</strong>tbio devrait se positionnercontre les OGM et ne définir lesnormes qu’après, <strong>en</strong> fonction


de cette position. Pour <strong>en</strong> savoirplus : Nature et Progrès, 68,boulevard Gambetta, 30700Uzès, tél : 04 66 03 23 40.B E L G I Q U EFestivalintercultureldu conteDu 13 au 15 juillet, Chiny,petite commune du sud de laBelgique, accueille le 18e festivaldu conte “par delà les océans”avec cette année des conteursv<strong>en</strong>us de Cuba, de Polynésie, duBrésil, du V<strong>en</strong>ezuela, du Québec,du Canada, de Haïti… Une scènemusicale accueille égalem<strong>en</strong>t desgroupes de musique folk et traditionnel.Programme complet :Chiny, Cité des Contes, rue dela Rosière, 4, B 6820 Flor<strong>en</strong>ville,tél : 0032 61/ 31 30 11,www.conte.be.■ Mouvem<strong>en</strong>t de culturebiodynamique. Celui-ci ti<strong>en</strong>drason Université d’été du 9 au 14juillet à la ferme de Berg<strong>en</strong>bach,Alternativesà Oder<strong>en</strong> (Haut-Rhin), une fermede montagne <strong>en</strong> biodynamiedepuis 1982. Thème de l’année :les plantes dans leur paysage,observation de la nature selonla démarche de Goethe. Pourtoute demande d’informationet inscription : Mouvem<strong>en</strong>tde culture Biodynamique,5, place de la Gare, 68000Colmar, tél : 03 89 24 36 41.P A R I SLa Rôtisseriem<strong>en</strong>acéeLa Rôtisserie est un restaurantassociatif du 10 e arrondissem<strong>en</strong>tqui offre sa salle pour de multiplesactivités : 75 associationssont adhér<strong>en</strong>tes qui touch<strong>en</strong>t à d<strong>en</strong>ombreux domaines (associationsde quartier, réseaux de solidaritéet d’<strong>en</strong>traide, politique, syndical,artistiques, culturelles…).Des soirées à thèmes sont organisées: une association pr<strong>en</strong>d <strong>en</strong>charge le service et les bénéficeslui sont reversés. Locataire, LaRôtisserie appr<strong>en</strong>d <strong>en</strong> 2005 queles lieux sont mis <strong>en</strong> v<strong>en</strong>te. Unesouscription permet de réunir lesfonds nécessaires… mais l’ag<strong>en</strong>ceimmobilière mandatée achète lelocal, laquelle refuse la v<strong>en</strong>te àl’association, même avec unemarge bénéf<strong>ici</strong>aire : elle préfèretripler le loyer puis expulser l’association.La date d’expulsion estfixée au 30 juin. Une bagarrejuridique s’est <strong>en</strong>gagée (un locataireest prioritaire dans le rachatde ses locaux s’ils sont <strong>en</strong> v<strong>en</strong>te ;une ag<strong>en</strong>ce mandatée ne peutacheter un bi<strong>en</strong> directem<strong>en</strong>t) ;le combat est aussi m<strong>en</strong>é sur leplan politique : le lieu étant undes rares lieux collectifs duquartier. Pour <strong>en</strong> savoir plus :La Rôtisserie, 4, rue Sainte-Marthe, 75010 Paris,tél : 01 40 03 08 30.Décroissance■ R<strong>en</strong>contres des objecteurs de croissance. Une r<strong>en</strong>contre est organiséedu dimanche 26 au mercredi 29 août à Royère-de-Vassivière, aulieu-dit Le Villard (dans la Creuse) afin de débattre d’outils politiquespertin<strong>en</strong>ts pour diffuser le concept de la décroissance. Au programme :actions collectives et expérim<strong>en</strong>tations sociales, projet politique, bilan dela candidature Bové, comm<strong>en</strong>t organiser les objecteurs de croissance,ateliers thématiques… camping sur place à partir de 2,5 € la nuit.Inscription de 10 €, à <strong>en</strong>voyer à Alternative diffusion 56, 6 bis, rue deKerard<strong>en</strong>, 56860 Séné , tél : 02 97 66 54 93, Jean-Marie Robert.■ Nord et Belgique : démarche de l’après-croissance. Du 14 juilletau 8 août, une marche transfrontalière aura lieu <strong>en</strong>tre Maubeuge(France) et Liège (Belgique), avec tout au long du parcours des r<strong>en</strong>contres,des ateliers d’échanges, des débats, des témoignages, de lamusique et des fêtes, tout ceci autour de la question de l’<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>tet de la “croissance” économique. Cette (dé)marche se fait sur un parcoursaccessible aux piétons, aux cyclistes et aux ânes, selon un rythmed’<strong>en</strong>viron 15 km par jour. Itinéraire (dates d’arrivée) : Ferrière-la-Petite(14 juillet), ferme des oiseaux à Sémeries (15), Ferron (16 et 17),Macon (<strong>en</strong>trée <strong>en</strong> Belgique, 18), Aublain (19), Olloy-sur-Viroin (20 et21), Doische (22), Javingue (23), ferme Arc-<strong>en</strong>-ciel à Wellin (24 et 25),Jambjoule (26 et 27), Académie du v<strong>en</strong>t à Mesnil-Eglise (28), Foy-Notre-Dame (29), ferme de Coux à Crupet (30), Assesse (31 juillet et1er août), Gesves (2), Roule-ta-bille à Vyle-Tharoul (3), Fraiture (4),ferme Larock à Rotheux (5 et 6), Sart-Tilman (7), Liège (8)… et unefête finale à la ferme Pâques, le 9 août, à 6 km de Liège. KostaGaitanis, collectif des démarcheurs, tél : (0032) 2 850 11 18,www.demarche.org.■ Détour <strong>en</strong> Bretagne. Du 7 juillet à Brest au 22 juillet à Boisgervilly(20 km de R<strong>en</strong>nes), quinze jours de vélo (et 500 km) pour aller à lar<strong>en</strong>contre des initiatives alternatives, dans une démarche de promotiondu vélo comme mode de transport et pour débattre de la décroissance.Fonctionnem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> autonomie et par groupes d’affinités, colportage desidées et joie de vivre. Itinéraire : visite du jardin collectif bio de Pak ArSkoazell (7 juillet), magasin bio Bro an Are à Saint-Rivoal (9 juillet),visite d’une maison <strong>en</strong> paille <strong>en</strong> écoconstruction à Quéménev<strong>en</strong> (10juillet), Ferm’autrem<strong>en</strong>t de Beuzec avec yourtes et tipis (11 juillet),ferme bio <strong>en</strong> traction animale à Querri<strong>en</strong> (14 juillet), débat avec leréseau objecteurs de croissance <strong>en</strong> Morbihan (18 juillet), c<strong>en</strong>tre d’écologiepratique chez Alexis Robert (20 juillet), pique-nique alternativolibertaireà l’arrivée à la ferme de Toucanne, à Boisgervilly (22 juillet),bivouac et camping tout au long du trajet dans des fermes bio.R<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>ts par téléphone au Sandrine Garnier,tél : 06 86 91 24 85 ou par courriel :fanch.cyclowwoofer@no-log.org, http://coucouillou.free.fr.■ Poitou-Char<strong>en</strong>tes et Limousin : Marche de la simpl<strong>ici</strong>té. Cettemarche partira le 26 juin de La Rochelle pour arriver à la mi-août surle plateau de Millevaches dans le Limousin. L’itinéraire est ouvert pouravoir la possibilité de rester plusieursjours sur les sites intéressants et pouvoirfaire des détours <strong>en</strong> fonction desdécouvertes du mom<strong>en</strong>t. Contact :Laur<strong>en</strong>t, tél : 06 61 24 43 69 ouSteph, tél : 06 82 58 88 93,www.marchedelasimpl<strong>ici</strong>te.org.■ Franche-Comté : Des alternatives<strong>en</strong> marche. Une marche se dérouleradu 30 juin au 19 juillet <strong>en</strong>tre Lons-le-Saulnier et Pontarlier. Départ de Lonsle-Saunier,le samedi 30 juin, arrivée lesoir à Perrigny, puis Granges-sur-Baume (1er juillet), Ménétru-le-Vignoble (le 2), Poligny (le 3), LaFerté (le 4), Arbois (le 5), Mouchard (le 7), Salins-les-Bains (le 8),Myon (le 9), Deservilliers (le 10), Crouzet-Migette (le 12), Villers-sous-Chalamont (le 13), Frasne (le 14), Remoray-Bougeons (le 16),Rochejean (le 17), Labergem<strong>en</strong>t-Sainte-Marie (le 18), Pontarlier (le19). www.alternatives-<strong>en</strong>-marche.org.■ Midi-Pyrénées-Languedoc : marche du pas de côté. Elle irad’Anan (Haute-Garonne à Lézignan-Corbières (Aude) du 15 juillet au11 août, avec des étapes d’une quinzaine de kilomètres. Du 13 au 15juillet, mini-chantier d’éco-construction au Village de Devant, arrivée àSaint-André (le 15), Aln (le 16), Cazères (le 17), Latour (le 19),Daumazan-sur-Arèze (Ariège, le 21 et part<strong>ici</strong>pation au festival Terres decouleurs), La Mas d’Azil, ferme du Baluet (le 23), Esplas-de-Sérou (le24), Serres-sur-Arget (le 25), Foix (le 26), Carla-de-Roquefort (le 28),Labastide-sur-l’Hers (le 29), Montbel (le 31), Feste-et-Saint-André (le1er août), Fa (le 3), marché d’Espéraza puis Cassaignes (Aude, le 5),Arques (le 6), Mouthoumet (le 8), Villerouge-Term<strong>en</strong>es(le 9), Saint-Pierre-des-Champs (le 10), Ribaute (le 11), Lézignan-Corbières (le 12). Tél : 06 33 90 45 73,http://marchedupasdecote.over-blog.com.■ Isère : marche de la décroissance. Du 14 juillet au 15 août, départde Gr<strong>en</strong>oble, arrivée au nord de l’Isère. www.gr<strong>en</strong>oble.ouvaton.org.SILENCE N°348 été 200745


AlternativesI L E - D E - F R A N C ELycéealternatifLe lycée privé Sophia, établissem<strong>en</strong>tlibre, offre pour la r<strong>en</strong>trée2007, 11 bourses d’études sousforme d’une réduction pouvantaller jusqu’à 75% du montantdes frais de scolarité, à des jeunesayant des projets sérieux et/oudéjà des réalisations, dans lesdomaines suivants : cinéma audiovisuel(cinq bourses), économiesolidaire (quatre bourses), artsplastiques (deux bourses).R<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>ts : PhilippeAckermann, lycée Sophia, 5, ruePierre-Brosselette, 94480 Ablonsur-Seine,tél : 01 45 97 96 96.D O U B SVacances àla BatailleuseLa Batailleuse est une fermepédagogique animée depuismaint<strong>en</strong>ant 1980 par le Club deloisirs et action de la jeunesse,association d’éducation populaire.Elle accueille des <strong>en</strong>fants de6 à 12 ans, du 15 au 28 juilletpuis du 5 au 11 août pour unséjour “autour de la ferme”,V A L - D E - M A R N EPlanète LilasPlanète Lilas est une nouvelle association qui s’estdonné comme but d’ouvrir un lieu d’accueil coopératifpour permettre de développer différ<strong>en</strong>ts part<strong>en</strong>ariatset activités sociales et économiques visant — àterme — l’autonomie, combinant écologie urbaine,culture biologique, commerce équitable, économiesociale et solidaire, éducation au développem<strong>en</strong>t etmobilisation locale.Le lieu ret<strong>en</strong>u, situé dans le parc départem<strong>en</strong>tal desLilas, à Vitry-sur-Seine, est <strong>en</strong> chantier actuellem<strong>en</strong>tpour offrir un lieu d’accueil avec des salles deréunions pour les riverains autour d’une cafétéria, unc<strong>en</strong>tre de ressources, des bureaux associatifs, des atelierspour des artisans et des <strong>en</strong>treprises (écoconstruction,économie solidaire…),égalem<strong>en</strong>t des jeunes de 13 à 15ans sur le thème “<strong>en</strong>tre lacs etmontagne” avec camp itinérantsous la t<strong>en</strong>te, du 5 au 15 août.La Batailleuse, CLAJ, 16, ruede la Fontaine, 25370Rochejean, tél : 03 81 49 91 84.L I L L EThéâtrede l’oppriméLe théâtre de l’opprimé est uneméthode mise au point parAugusto Boal pour aborder collectivem<strong>en</strong>tdes questions, desconflits et chercher des solutions :on joue une situation et chacunpropose des développem<strong>en</strong>ts…jusqu’à trouver une solution quisemble cohér<strong>en</strong>te pour tous. LeTOP de Lille organise le mardi 3juillet, au c<strong>en</strong>tre social duFaubourg de Béthune, à Lille (65,rue Saint-Bernard), une journéeautour des questions de femmes.Du 4 au 8 juillet, le TOP coordonneun stage de perfectionnem<strong>en</strong>tà cette technique de résolutiondes conflits. Le 12 juillet, le TOPanime un forum sur la luttecontre les discriminations.TOP, 2 rue Durnerin, 59000Lille, tél : 03 20 54 16 33.L O I R E -A T L A N T I Q U E5 e écofestivalde Moisdonla-RivièreIl se ti<strong>en</strong>dra les 21 et 22 juillet,avec des expositions, des ateliers,des confér<strong>en</strong>ces et plus de 150stands sur la santé, l’habitat sain,Espéranto■ R<strong>en</strong>contres de l’été. Les vacances d’été sont l’occasion de trèsnombreuses r<strong>en</strong>contres dans le monde <strong>en</strong>tre espérantistes, sur lesthèmes les plus variés. Vo<strong>ici</strong> quelques r<strong>en</strong>dez-vous : du 7 juilletau 18 août, cours d’espéranto au château de Grésillon, 49150 Baugé,tél : 02 41 89 10 34 ; du 10 au 20 juillet, cours d’espéranto au c<strong>en</strong>treespéranto Kvinpetalo, 86410 Bouresse, tél : 05 49 42 80 74.Plus loin : camping des jeunes espérantistes à Callosa d’<strong>en</strong> Sarrià(sud de la Catalogne espagnole) du 16 au 22 juillet ; r<strong>en</strong>contresamicales sur le lac Baïkal, <strong>en</strong> Russie, du 15 au 22 juillet ; semaineinternationale de la jeunesse <strong>en</strong> Hongrie du 1er au 8 août…Pour <strong>en</strong> savoir plus : Espéranto Jeunes, 4 bis, rue de la Cerisaie,75004 Paris, tél : 01 42 78 68 86.■ Fête des jeunes espérantistes. Une festo est organisée du20 au 27 août par une nouvelle équipe avec une excell<strong>en</strong>te programmationmusicale : Martin & la talpoj, ex-Persone (Rock), JOMO kaj laliberecanoj (Punkfolk Ori<strong>en</strong>tal), Kore (Rock melodique), et les futuresstars comme La Pafklik (rap), Tif<strong>en</strong> (Folk), Melono (jazz), Zhou-Macket La Fève (reggae). Cela se passe à Montoire-sur-le-Loir, à <strong>en</strong>viron100 km à l’ouest d’Orléans. Espéranto-Jeunes, 4 bis, rue dela Cerisaie, 75004 Paris, http://festo.esperanto-jeunes.org.■ Espéranto-info. Le revue Espéranto-info ti<strong>en</strong>dra son assembléegénérale le samedi 7 juillet de 14 h à 18 h. Réception dès le matin <strong>en</strong>apportant son casse-croute. Espéranto-info, Les bories de Coperiac,48210 Mas-Saint-Chély, tél : 04 66 48 58 48.l’alim<strong>en</strong>tation, l’écoconstruction,l’eau, l’énergie… et des soiréesmusicales. Il se poursuivra du 23au 25 juillet par des universitésd’été avec des interv<strong>en</strong>tions surl’autonomie du site, le développem<strong>en</strong>tdurable, l’échelle humaine,manger bio, les circuits courts,la construction saine, le réseauRepas, la contraception naturelle,et une dernière journée consacréeaux échanges de savoirs.Programme complet : Héol, routede Louisfert, 44520 Moisdon-la-Rivière, tél : 02 40 07 63 68,www.heol.org.F I N I S T È R EArt natureA l’initiative de l’associationElan (Eveil land-art et nature),la troisième édition du festivalla prés<strong>en</strong>ce de produits du commerce équitable<strong>en</strong> relation avec le réseau Minga… et par la mise <strong>en</strong>place d’un projet AMAP <strong>en</strong> li<strong>en</strong> avec un producteurbio du départem<strong>en</strong>t. Enfin, quelques logem<strong>en</strong>ts permettrontl’accueil d’un tourisme social. Ce projet estporté par des structures locales comme Couleur Lilas,le Service civil international, le c<strong>en</strong>tre culturel deVitry-sur-Seine, avec le souti<strong>en</strong> du départem<strong>en</strong>t, d’uninstitut universitaire, de la ville…Des chantiers de volontaires ont été mis <strong>en</strong> place pouraménager le lieu. Les prochains se ti<strong>en</strong>dront du 24juin au 21 juillet, du 29 juillet au 18 août, du 26 aoûtau 8 septembre : construction de toilettes sèchesouvertes au public du parc, mis <strong>en</strong> place d’un jardincollectif sur 4000 m 2 pour une cinquantaine d’habitantsdu quartier… Association Planète Lilas, 78,rue Lemerle-Vetter, 94400 Vitry-sur-Seine, tél :Emmanuel Plard, 06 83 44 05 96 ou Fabi<strong>en</strong>Bertrand, 06 03 30 26 14.Art nature se ti<strong>en</strong>dra du21 juillet au 5 août sur le site deTy Istribilh, à Plonéour-Lanvem,sur le thème de l’arbre. Sur unparcours pédestre de moins dedeux kilomètres, une c<strong>en</strong>tained’installations de land-art,pér<strong>en</strong>nes ou éphémères, att<strong>en</strong>d<strong>en</strong>tles visiteurs. Le land-art est unconcept artistique né dans lesannées 60 qui consiste à réaliserdes œuvres <strong>en</strong> pleine nature plutôtque dans des musées ou desgaleries. Les matériaux utiliséssont <strong>en</strong>tièrem<strong>en</strong>t pris dans lanature et les œuvres sont conçuespour évoluer avec le temps jusqu’àson év<strong>en</strong>tuelle biodégradation.Elan, Ty Istribilh, 29720Plonéour, tél : 02 98 87 73 13.C Ô T E S - D ’ A R M O REcofestivalUn écofestival se ti<strong>en</strong>dra les 11et 12 août à proximité du jardinmédiéval de l’<strong>en</strong>treprise horticoleHerbarius, productrice delégumes anci<strong>en</strong>s <strong>en</strong> agriculturebiologique et membre du réseauAccueil paysan. Le jardin se trouveà Plangu<strong>en</strong>oual, <strong>en</strong> face duchâteau du domaine du Val,à 18 km à l’est de Saint-Brieuc.Confér<strong>en</strong>ces de Jean-Marie Pelt,Jean-Claude Pierre (réseauCohér<strong>en</strong>ce), Patrick Baronnet (lamaison autonome), M. Briand,maire de Boqueho, communeayant mis <strong>en</strong> place un écoquartier…Programme complet : Eco22, Flor<strong>en</strong>ce Goulley, Le haut duVal, 22400 Plangu<strong>en</strong>oual, tél :06 03 43 25 28.SILENCE N°348 été 200746


A R I È G ELe festival Résistances,version courteAprès dix ans de débats passionnants sur les luttes et les sujets lesplus divers, plus de 1000 films prés<strong>en</strong>tés, des dizaines de milliersde visiteurs, le festival Résistances est fortem<strong>en</strong>t réduit cette année. Encause, le refus de toute subv<strong>en</strong>tion par le départem<strong>en</strong>t suite à un débathautem<strong>en</strong>t s<strong>en</strong>sible : la réintroduction de l’ours dans les Pyrénées. Dansune lettre datée du 17 juillet 2006, Augustin Bonrepaux, présid<strong>en</strong>t duconseil régional de l’Ariège écrit : “bi<strong>en</strong> quele festival soit subv<strong>en</strong>tionné par le conseilgénéral, vous avez omis d’inviter les élusde l’Ariège [au débat sur la réintroductionde l’ours]. En fait sous couvert de débat, ils’agissait d’une manipulation délibérém<strong>en</strong>tori<strong>en</strong>tée où les intégristes de l’<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>tainsi que l’Association pour la cohabitationpastorale, satellite du ministère del’<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t qui la finance très largem<strong>en</strong>t,ont pu asséner le discours off<strong>ici</strong>el.Plus grave, vous vous êtes livrés à des insultes inqualifiables vis-à-visde l’Association pour la sauvegarde du patrimoine Ariège-Pyrénées quireprés<strong>en</strong>te pourtant plus de 800 Ariégeois, travailleurs de la montagne[note de la rédaction : association contre les ours]. Compte t<strong>en</strong>u del’ori<strong>en</strong>tation de votre festival, je vous conseille d’adresser à l’av<strong>en</strong>ir vosdemandes de subv<strong>en</strong>tion directem<strong>en</strong>t au ministère de l’<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t”.Et effectivem<strong>en</strong>t, le départem<strong>en</strong>t a bloqué les 23 000 € accordés lesannées précéd<strong>en</strong>tes. Précision : le conseil général est depuis toujoursaux mains des socialistes locaux… alors que le festival est plus prochedes Verts et des alternatifs. Une équipe autour de deux associationsdont les Amis du festival, a mis <strong>en</strong> place pour cette année un programmeréduit, du 5 au 8 juillet, avec quatre journées autour des thèmes“la culture insoumise” (le 5), “la télévision de service public <strong>en</strong> région”(le 6), “services publics et mondialisation” (le 7), “développem<strong>en</strong>tet <strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t” (le 9). Programme complet : Regard Nomade,Chibaudis, 09270 Mazères, tél : 05 61 69 36 32.L A R O C H E L L EBaz’artscollectifLa quatrième édition de Baz’artscollectif, écofestival artistique, seti<strong>en</strong>dra à La Rochelle sur le parkingdu Gabut, du 9 au 12 août.Durant quatre jours, spectaclespour <strong>en</strong>fants à 16 h, spectaclespour tous <strong>en</strong>suite jusqu’à 1 h dumatin : cirque, théâtre, clowns,chansons, contes, concerts… Unvillage associatif et un bar-discussionsans alcool, mais avec cocktailset tapas, prés<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t desateliers, des jeux… Toilettessèches, prix d’<strong>en</strong>trée à prix libre.Baz’arts collectif, tél : 05 46 6817 61, www.festivalbazarts.com.L A N D E SLesDébrouillardisesDu 24 août au 2 septembre, lesDébrouillardises seront l’occasionde se r<strong>en</strong>contrer, pour découvrir,partager et expérim<strong>en</strong>ter le “fairesoi-même”. Les ateliers se mettront<strong>en</strong> place selon les propositionsde chacun-e. Sont déjà prévus: vannerie <strong>en</strong> paille de seigle,balais <strong>en</strong> sorgho, lactoferm<strong>en</strong>tation,reliure, pain au levain, produitsnaturels pour le corps, crochet,laits végétaux… Proposez<strong>en</strong>d’autres ! Logem<strong>en</strong>t soust<strong>en</strong>te, repas collectifs, part<strong>ici</strong>pationlibre aux frais. Ferme Pons,route de Bélus, 40300 Cagnotte,fabou@no-log.org.AlternativesD O R D O G N EEcoc<strong>en</strong>tredu PérigordL’écoc<strong>en</strong>tre du Périgord proposediffér<strong>en</strong>ts stages p<strong>en</strong>dant l’été :cuisiner solaire (30 juin, 28juillet, 25 août), les isolants naturels(21 juillet), la maison bioclimatique(18 août)… Programmecomplet : Pégase-Périgord,Froidefon, 24450 Saint-Pierrede-Frugie,tél : 05 53 52 59 50.L O TFerme ouverteLa Confédération paysannedu Lot organise, le dimanche8 juillet, une journée fermeouverte chez Jean-Claude etNathalie Vergnes, à Martel, lieuditEscougnes, à partir de 10 h.Visite d’un chantier de construction<strong>en</strong> habitat sain, démonstrationd’<strong>en</strong>duits sur paille, tonte desbrebis, repas paysan, débat suréco-construction et produits agricoles,puis sur économies d’énergiedans les fermes avec Quercy-Energies. Confédération paysanne,12, av<strong>en</strong>ue Fernand-Pezet,46100 Figeac,tél : 05 65 50 00 34.A R I È G ETerresde couleursLe 14 e festival de musiques demonde Terres de couleurs seti<strong>en</strong>dra cette année les 20, 21 et22 juillet à Daumazan-sur-Arize(tout au nord du départem<strong>en</strong>tde l’Ariège). Au programme desgroupes du Niger, de Guinée, deSuède, d’Algérie, d’Iran… et deParis, Brest, Toulouse, R<strong>en</strong>nes.Le dimanche 22 juillet, Bio LogikSolar Sound System prés<strong>en</strong>tera unconcert reggae fonctionnant <strong>en</strong>tièrem<strong>en</strong>tà l’énergie solaire. Outrela musique, de très nombreuxspectacles de rue animeront lesespaces d’accès gratuits réservésaux associations. Un café citoy<strong>en</strong>se ti<strong>en</strong>dra le v<strong>en</strong>dredi 20 juillet à17h30 sur le thème “croissance etdécroissance”, un autre le samedi21 à 16h30 sur “lutte et résistance”,un troisième le dimanche 22à 13 h, “plaisir et déplaisir”.Programme complet : Terres decouleurs, 09230 Sainte-Croix-Valvestre, tél : 05 61 66 34 62,www.terredecouleurs.asso.fr.A V E Y R O NLes GFALarzacDéveloppés par nécessité dans lesannées 70 pour lutter contre l’ext<strong>en</strong>siondes camps militaires, lesGFA, Groupem<strong>en</strong>ts fonciers agricoles,ont permis d’acheter 1115hectares grâce aux apports de2700 personnes. Ces terrains collectifssont pour le mom<strong>en</strong>t sousle contrôle de neuf gérants etsont confiés à 27 fermiers. Uneexploitation de 380 ha, <strong>en</strong> ovinlait, située près de laCouvertoirade (sud du Larzac)est à repr<strong>en</strong>dre avec 54 hectaresde terres et parcours, le reste <strong>en</strong>location. Un couple d’agriculteursest candidat à l’installation, maisn’a pas les moy<strong>en</strong>s d’acheter lesterres. Les GFA souhait<strong>en</strong>t doncse porter acquéreur des 54 hectareset lanc<strong>en</strong>t donc un appel àde nouveaux souscripteurs. Lapart est de 125 euros. On peut <strong>en</strong>pr<strong>en</strong>dre <strong>en</strong> <strong>en</strong>voyant un multiplede ce prix à : GFA Larzac,Montredon, 12230 La Cavalerie,tél : 05 65 62 13 39.L A N G U E D O CCampingdu MaquisCet été pr<strong>en</strong>ez le maquis ! Lacoopérative Cravirola a déménagéau pied de la Montagne noiredans un domaine de 270 hectares,au sud du canyon de laCesse, dans une réserve naturelle,avec de nombreux dolm<strong>en</strong>s. C’està 45 km de Carcassonne, deBéziers et de Narbonne. Lacoopérative, outre l’agriculturepaysanne au quotidi<strong>en</strong> (chèvres,vaches, brebis, porcs, poules),anime égalem<strong>en</strong>t un camping part<strong>ici</strong>patifde juin à septembre oùl’on peut installer t<strong>en</strong>tes ou roulottes,avec l’idée d’avoir desactivités conviviales communes,d’animer des ateliers, desforums… et d’expérim<strong>en</strong>ter l’autogestion.L’association Culturesdu Maquis y organise égalem<strong>en</strong>tdiffér<strong>en</strong>tes activités artistiques ;il est possible d’acheter bio surplace ; une restauration est disponible.Des aménagem<strong>en</strong>ts <strong>en</strong> écoconstructionseront égalem<strong>en</strong>tproposés. Pour ceux et celles quiveul<strong>en</strong>t plus de confort, il y aégalem<strong>en</strong>t sur place un gîte etquelques chambres. Campingdu Maquis, hameau de Bois bas,34210 Minerve,www.cravirola.com.SILENCE N°348 été 200747


AlternativesH É R A U L TStage d’étéLa communauté de l’Arche de laFleyssière propose des stagesd’été : communiquer <strong>en</strong> situationde conflit (15 au 20 juillet), yoga,randonnées et massage biodynamique(22 au 28 juillet), dansesdes Balkans (5 au 11 août).Communauté de l’Arche,Katharina Möekel, 34650Joncels, tél : 04 67 44 40 90.V A U C L U S E -D R Ô M EForum socialdes TroisRivièresUn forum social se ti<strong>en</strong>dra àFaucon, les 31 août, 1er et2 septembre, à 6 km de Vaisonla-Romaine,à la limite du Vaucluseet de la Drôme. De très nombreuxateliers thématiques aborderontles questions suivantes : l’éducationhumanisante, l’av<strong>en</strong>ir de l’agriculture,diversité biologique et diversitéculturelle, solidarité locale et internationale,bois énergie et énergiesolaire, sortir du nucléaire, laFrançafrique, initiatives pour ladécroissance, l’éducation à la nonviol<strong>en</strong>ce,médecine et écologie,les jardins collectifs, l’auto-écoconstruction,les relations avec lesélus, la crise climatique, le travail <strong>en</strong>question, la manipulation médiatiqueà travers l’exemple des nanotechnologies,la gestion de l’eau etdes ressources naturelles, comm<strong>en</strong>tet pourquoi monter une association,naître à la maison, une chasse écologiqueet responsable, produire etconsommer localem<strong>en</strong>t, Amap,Sel et Terre de li<strong>en</strong>s, décroissanceet partage, co-voiturage, quel syndicalisme,troc et gratuité, logem<strong>en</strong>tet habitat, finalité des activitéshumaines, dé-croître et dé-croirepour embellir… Des ateliers pratiquesauront aussi lieu sur lesplantes comestibles et méd<strong>ici</strong>nales,les toilettes sèches, appr<strong>en</strong>dreà déguster, semer et greffer…Enfin des débats sont organisésavec Miguel B<strong>en</strong>asayag, PierreCarles, Dany Dietmann, SergeLatouche, Claude Ll<strong>en</strong>a, MichelLulek… Concerts, théâtre de rue,films, livres, buvettes et repas complèt<strong>en</strong>tle tout. Forum social desTrois Rivières, Champ, Jean-ClaudeBesson-Girard, Martine Auzou, 52,Grand’Rue, 84340 Malaucène,tél : 04 90 65 18 66.P U Y - D E - D Ô M EChoralesrévolutionnairesLa Compagnie Jolie Môme organiseson Festival La Belle Rougedu 27 au 29 juillet à Saint-Amant-Roche-Savine : théâtre,musique, cinéma, cirque, débats,chanson, ateliers. Camping gratuit,forfait pour les spectaclesà prix modéré. Les choralesrévolutionnaires se retrouveront<strong>en</strong>suite sur place la semaine suivantepour échanger, chanter,créer et r<strong>en</strong>forcer la résistance.Compagnie Jolie Môme, BP 22,92235, G<strong>en</strong>nevilliers Cedex,tél : 01 48 59 67 80.B O U C H E S -D U - R H Ô N ELes Envies-Rhônem<strong>en</strong>tsPour sa euvième édition, le festivalart et <strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t du deltadu Rhône propose une nuit complètede spectacle le samedi 28juillet, au domaine de LaPalissade, à Salin-de-Giraud, <strong>en</strong>Camargue. Sur le thème durisque, spectacles, installations,guinguettes de paroles, parcoursartistique <strong>en</strong> pleine nuit, bal,visites de paysage, restaurationinédite, projections, couple artiste-sci<strong>en</strong>tifique,créations in situ,concert ... promett<strong>en</strong>t une nuitpleine de surprises. Tous les spectaclesproposés sont gratuits.Programme complet : Ilotopie,30, av<strong>en</strong>ue Marx-Dormoy, 13230Port-Saint-Louis-du-Rhône, tél :04 42 48 40 04.A V I G N O NThéâtredes CarmesDans le cadre du festival offd’Avignon, le théâtre des Carmesprés<strong>en</strong>te tous les jours, du 6 au28 juillet, quatre spectacles dont“Ô clandestins, la bi<strong>en</strong>v<strong>en</strong>ue” (à18h) où un ex-adjudant chef inviteun squat de clandestin pour undialogue sur la même histoirecoloniale, mais avec un point devue différ<strong>en</strong>t ; et “Mortes eauxLes Salins” (à 21 h) qui rappelleune histoire de meurtre racistequi s’est déroulé à Aigues-Mortes, il y a un siècle.Théâtre des Carmes, 6, placedes Carmes, 84000 Avignon,tél : 04 90 82 20 47.SILENCE N°34848Fêtes, foires, salons(le signe ❉ indique que S!l<strong>en</strong>ce est prés<strong>en</strong>t)❉ Tarn-et-Garonne : 13 e fête de la bio et de la nature. 1 er juilletsur la prom<strong>en</strong>ade du Moulin, à Moissac. Le Trèfle Vert, La Gayre,82370 Var<strong>en</strong>nes, tél : 06 75 38 62 29.❉ Alpes-de-Haute-Prov<strong>en</strong>ce : marché bio de Château-Arnoud. 1 er juillet.Bio, habitat sain, énergies r<strong>en</strong>ouvelables, confér<strong>en</strong>ce de Gille-Eric Séralinidu Crii-Gem. Fédération départem<strong>en</strong>tale des foyers ruraux,Le Village 04290 Salignac, tél : 04 92 62 67 71.❉ Allier : 1 er Ecofestival de Bourbon-l’Archambault. 6, 7 et 8 juillet, avecdes invités comme Pierre Rabhi, Tho ha vin, Gérard Barras, Brigitte et PatrickBaronnet, Mohammed Taleb, etc. Il sera suivi de trois jours (9, 10 et 11 juillet)d’université rurale écologique sur le thème “ré<strong>en</strong>chantem<strong>en</strong>t du mondeet révolution intérieure”. Un festival de films écologiques et ethnologiques auraégalem<strong>en</strong>t lieu à ces dates, sous la présid<strong>en</strong>ce de Coline Serrault. Programmecomplet : Esprit libre, place du Champ-de-Foire, 03160 Bourbon-l’Archambault,tél : 04 70 67 00 67.■ Lyon : 6 e Dialogues <strong>en</strong> humanité. 6, 7 et 8 juillet, au parc de la Tête-d’Orde Lyon,vec comme thèmes “grâce au défi écologique, construisons un nouvel artde vivre”, “construire des logiques de paix”, “construire des espaces de démocratie”.Sont invités : Patrick Viveret, Pierre Rabhi, Albert Jacquard, Faouzi Skali,Wangari MaathaI, Siddharta, Nadine Outin, Catherine Dolto…Contact : Julie Gaude, Service presse Grand Lyon, 20, rue du Lac, 69003 Lyon,tél : 04 26 99 37 52.❉ May<strong>en</strong>ne : 4 e Planète <strong>en</strong> fête. 7 et 8 juillet. Commer. 100 exposants : bio,habitat sain, énergies r<strong>en</strong>ouvelables, vêtem<strong>en</strong>ts, santé… V<strong>en</strong>dredi 6 à 20h30 :projection du film “une vérité qui dérange” à la salle des fêtes. Confér<strong>en</strong>ces :le samedi : êtes-vous écomobil ? (plusieurs fois), les champs électromagnétiques(14h30), méfait de l’agriculture industrielle (15h), manger bio, c’est pas cher(17h) ; le dimanche : pest<strong>ici</strong>des, révélations sur un scandale français (11h),habitat durable (11h), développem<strong>en</strong>t agricole durable (14h30), la santéau r<strong>en</strong>dez-vous (14h30), le paillage (16 h), rail et aménagem<strong>en</strong>t du territoire(16h30). Contes, chant, musique… CIVAM Bio 53, 38 bis, rue du Laurier,53000 Laval, tél : 02 43 53 93 93.■ Loiret : 1 ères r<strong>en</strong>contres habitat sain. 7 et 8 juillet à Boiscommun.R<strong>en</strong>contre des autoconstructeurs <strong>en</strong> construction saine, bioclimatique,écologique… Visite d’un chantier-paille. Ose ta qualité de vie, 2, rue Neuve,45340 Boiscommun, tél : 02 38 33 83 89.■ Gironde : 6 e marché paysan de Nérigean. 7 et 8 juillet au château FourtonLa Gar<strong>en</strong>ne. Dégustation de produits bio, ateliers pour <strong>en</strong>fants, baladesnocturnes… Aude, B<strong>en</strong>oît et Barnard Richard, 5, Hourton, 33750 Nérigean,tél : 05 57 24 55 24.■ Dordogne : 4 e salon du bi<strong>en</strong>-être. 7 et 8 juillet, salle Anatole-France,à Bergerac. Produits bio et de santé naturelle, énergies r<strong>en</strong>ouvelables.Thème de l’année : “sans nature, plus de futur”. Organiz<strong>en</strong>, Théon,17120 Cozes, tél : 05 46 90 11 52.■ Tarn-et-Garonne : 6 e Biocénose. 8 juillet, place du village à Mansonville,80 exposants. Confér<strong>en</strong>ces. MCD, Le Bourg, 82120 Mansonville,tél : 05 63 94 35 90.■ Lozère : 3 e Cardabelle. Dimanche 8 juillet autour de la cathédrale de M<strong>en</strong>de.Thème de l’année : l’énergie. Eau de Roche, 4, résid<strong>en</strong>ce La Cantarelle,1, rue Alexandre-Bécamel, 48000 M<strong>en</strong>de, tél : 04 66 65 98 57.❉ Vosges : 3 e journées des saveurs pour votre santé. 28 et 29 juillet au lieuditLa Planchotte, à H<strong>en</strong>nezel. Marché bio avec 60 producteurs, artisanat, habitatsain, énergies r<strong>en</strong>ouvelables, commerce équitable, associations, cosmétiques, santé,animations, expositions, 15 ateliers, 10 confér<strong>en</strong>ces et festival du Chi.Les saveurs santé, 4, La Planchotte, 88260 H<strong>en</strong>nezel, tél : 03 29 07 81 06.■ Aude : 9 e foire bio de Couiza. 4 et 5 août, parc mun<strong>ici</strong>pal. thème de l’année :l’eau dans tous ses états. 95 exposants, 60 % de producteurs bio, 20 % d’artisans,10 % d’associations, 10 % habitat sain et énergies r<strong>en</strong>ouvelables. Théâtreet concert gratuits le samedi soir. Nature et Progrès, Mairie, BP 46,11190 Couiza, tél : 04 68 20 94 75.■ Hérault : estivale de la Bio. 12 août, à Ollargues, village <strong>en</strong>tre Saint-Ponset Bédarieux), une petite c<strong>en</strong>taine de stands de producteurs bio et de produitsécologiques. Civam bio 34, maison des agriculteurs B, mas de Saporta,CS 50023, 34875 Lattes, tél : 04 67 92 25 21.❉ Loire : Foreztival. 24 et 25 août, à Trelins. Village associatif.APIJ, rue Jules-Ferry, 42130 Boën, tél : 04 77 24 13 02.❉ Indre : 33 e foire aux produits bio. 25 et 26 août, à Neuvy-Saint-Sépulcre.Le Gargaillou, Hélène Saget, La Brande, 36160 Feusines, tél : 02 54 30 69 41.■ Pyrénées-Ori<strong>en</strong>tales : 2 e Bioroussillon. 26 août à Prades, une c<strong>en</strong>tained’exposants, 80 % de producteurs bio et 20 % d’associations, thème de l’année :l’habitat alternatif. Nature et Progrès, Les Salamandres, 66500 Los Masos,tél : 04 68 05 35 90.❉ Isère : 11 e foire de l’Alb<strong>en</strong>c. 1 er et 2 septembre. Foire biologiqueet écologique, techniques alternatives, commerce équitable, pôle associatif,200 exposants, confér<strong>en</strong>ces, café littéraire. Entrée libre. Espace nature Isère,BP 1, 38470 L’Alb<strong>en</strong>c, tél : 04 76 36 50 10.■ Haute-Savoie : Salon Al’Terre nature. 1 er et 2 septembre à Héry-sur-Alby.Concert d’ouverture de Môrice Bénin, le 31 août à 20h30, à la salle des fêtes.Nombreux stands associatifs. Le samedi : vidéo “manger bio à la cantine”(11h30), vidéo “l’école qui fait aimer l’école” (14 h), confér<strong>en</strong>ce “polluants chimiqueset OGM” (17h). Dimanche : confér<strong>en</strong>ce sur les pollutions électro-magnétiques(10h30), vidéo et débat “peuples indigènes, humanité et développem<strong>en</strong>tdurable” (14h15), confér<strong>en</strong>ce sur les nanoparticules (16h30)… Entrée libre saufconcert. S<strong>en</strong>s art’ifice, tél : 04 50 51 31 66 et Cyclam<strong>en</strong>, tél : 04 50 68 23 75.été 2007


DRE T A T S - U N I SMumia Abu-Jamal<strong>en</strong>fin <strong>en</strong>t<strong>en</strong>du ?Mumia Abu-Jamal, journaliste noir, condamné à mort <strong>en</strong> 1982 pourle meurtre d’un pol<strong>ici</strong>er, a toujours affirmé avoir été victime d’unemachination, alors qu’il déf<strong>en</strong>dait la cause de la libération des Noirsaux USA à son époque. Les actions de son comité de souti<strong>en</strong> ont permisjusqu’à maint<strong>en</strong>ant d’éviter l’exécution de la s<strong>en</strong>t<strong>en</strong>ce… et au fil desans, les langues se sont déliées et le vrai coupable du meurtre a mêmeété trouvé. Mais Mumia Abu-Jamal reste <strong>en</strong> prison, victime de l’acharnem<strong>en</strong>td’une justice partiale. Le 17 mai 2007, la cour d’appel fédéralede Philadelphie a finalem<strong>en</strong>t accepté d’ouvrir une nouvelle audi<strong>en</strong>ceconcernant le non respect desdroits constitutionnels lorsdu procès initial. L’audi<strong>en</strong>cea permis à la déf<strong>en</strong>se, devantune salle archi-comble, delister toutes les discriminationsobservées lors de l’affaire.Un millier de personnesmanifestait à l’extérieur. Lesdébats ont été bi<strong>en</strong> m<strong>en</strong>éspar les juges… mais aucunedate n’a été donnée pour lasuite de cette procédure juridique.Collectif de souti<strong>en</strong> àMumia Abu-Jamal, 43, boulevardde Mag<strong>en</strong>ta, 75010Paris, tél : 01 53 38 99 99.SociétéRéseauéducationsans frontièreLa question des <strong>en</strong>fants sanspapiers a mobilisé tout leprintemps. La pétition écritepar des <strong>en</strong>fants a reçu le souti<strong>en</strong>de 65 000 personnes. Le filmréalisé par plusieurs réalisateursest sorti <strong>en</strong> mars le 7 mars avec500 copies et a été prés<strong>en</strong>té <strong>en</strong>clôture de la quinzaine desréalisateurs lors du festival deCannes. Fin mai, il a été déjàvu par plus d’un million depersonnes (2000 DVD v<strong>en</strong>dus,200 000 téléchargem<strong>en</strong>ts surinternet), plus de 500 000<strong>en</strong>trées au cinéma…). Le filma déjà été traduit <strong>en</strong> neuf langueset est diffusé maint<strong>en</strong>ant dansd’autres pays europé<strong>en</strong>s.Le 11 mars, Laur<strong>en</strong>ce Ferrarirecevait Nicolas Sarkozy surCanal + où un extrait du filma été prés<strong>en</strong>té… ce qui a donnéune image pour le moins saisissante…L’élection du fils d’immigréva-t-il aider à accepter lesautres fils d’immigrés ? Plus :www.educationsansfrontieres.org.Boycottdes jeuxOlympiquesUn collectif s’est mis <strong>en</strong> placepour organiser le boycott des jeuxOlympiques prévus à Pékin <strong>en</strong>2008. Le Cobop dénonce les violationsdes droits humains lesplus élém<strong>en</strong>taires <strong>en</strong> Chine etdénonce l’hypocrisie du Comitéinternational olympique qui auradu mal à trouver à Pékin desidéaux de “fraternité”, de “paix”ou d’”amitié”. Il rappelle l’invasiondu Tibet, le massacre de laplace Ti<strong>en</strong>-an-M<strong>en</strong> <strong>en</strong> 1989, lesnombreux condamnés à mort exécutéschaque année, les <strong>en</strong>fermem<strong>en</strong>tspolitiques… Une manifestationest organisée le samedi29 septembre à 14 h devantl’ambassade de Chine à Paris.Contact par internet :http://cobop.free.fr.Jeûne devant le PC atomiquede TavernyComme chaque année depuis 1983, un jeûne est organisé devant le PCatomique de Taverny, au nord de Paris, du 6 au 9 août. Cette année, <strong>en</strong>plus, un spectacle de marionnettes sera donné <strong>en</strong> public avec comme thèmel’histoire du nucléaire de 1939 à nos jours. Maison de vigilance de Taverny,134, route de Béthemont, 95150 Taverny, tél : 01 39 95 68 28.C A L I F O R N I EGrève de la faimcontre les armesnucléairesLe 8 mai, jour anniversaire de lafin de la deuxième guerre mondiale,40 étudiants et anci<strong>en</strong>s étudiantsde l’Université deBerkerley <strong>en</strong> Californie ont comm<strong>en</strong>céune grève de la faim pourdemander que l’établissem<strong>en</strong>trompe ses accords de collaborationavec les c<strong>en</strong>tres de recherchede Los Alamos et de Lawr<strong>en</strong>ceLivermore qui sont <strong>en</strong> train deplanifier la fabrication d’une nouvellegénération de bombesnucléaires à hydrogène, <strong>en</strong> violationdu traité de non proliférationsigné par les Etats-Unis. Lesinformations sont sur internetsur le site : http://nonukeshungerstrike.blogspot.com.M A N C H EJeûne atomiqueAlors que des jeûnes se déroul<strong>en</strong>tchaque année dans plusieurs villesdu monde pour marquer les anniversairesdes bombardem<strong>en</strong>tsd’Hiroshima et Nagasaki, <strong>en</strong>1945, un groupe s’est mis <strong>en</strong>place à proximité de Flamanville,site nucléaire, futur chantier del’EPR, pour dénoncer les m<strong>en</strong>acesque font peser le nucléaire civil etmilitaire et pour dénoncer l’abs<strong>en</strong>cede débat public sur cesujet. Comm<strong>en</strong>t peut-on parler d<strong>en</strong>ucléaire civil aujourd’hui, alorsque l’Iran construit des réacteursnucléaires… pour obt<strong>en</strong>ir labombe ? Un jeûne d’interpellationse ti<strong>en</strong>dra du 6 au 9 août avecdes prés<strong>en</strong>ces autour du sit<strong>en</strong>ucléaire. R<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>ts :C’est nos villes, 50270 S<strong>en</strong>oville,tél : 06 82 67 03 07.SILENCE N°348 été 200749R E N N E SMédiationscolaireGénération Médiateurs organise àR<strong>en</strong>nes, du 5 au 7 juillet, une formationsur le thème “Gestion desconflits et la médiation scolairepar les pairs”. R<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>ts :Génération Médiateurs, 39, ruedes Amandiers, 75020 Paris,tél : 01 56 24 16 78,www.gemediat.org.DésobéissantsUn collectif des désobéissantsa vu le jour pour appr<strong>en</strong>dreà m<strong>en</strong>er une campagne dedésobéissance civile… que ce soitcontre les OGM, les armesnucléaires, l’EPR, la pub, monterune brigade de clowns, etc. Desstages sont régulièrem<strong>en</strong>t organiséspour cela. Les prochainsauront lieu le 7 et 8 juillet àMarseille, le 26 et 27 juillet àClermont-Ferrand (dans le cadredu festival des chorales révolutionnaires),les 8 et 9 août àBrest (dans le cadre des r<strong>en</strong>contresd’été du Réseau Sortirdu nucléaire), les 21 et 22 aoûtà Bure (dans le cadre d’unePaixr<strong>en</strong>contre contre l’<strong>en</strong>fouissem<strong>en</strong>tdes déchets), et <strong>en</strong>fin les 21et 22 septembre dans le cadredu festival Peace and Landes quiprécédera une inspection citoy<strong>en</strong>neà Biscarosse. Inscriptions :Xavier R<strong>en</strong>ou, tél : 06 64 18 3421, www.desobeir.net.I L E - D E - F R A N C EInterv<strong>en</strong>tioncivile de paixLe comité Interv<strong>en</strong>tion civile depaix organise un parcours deformation “Agir pour la Paix !”durant l’été :■ Du 2 au 7 juillet 2007,Attitudes individuelles <strong>en</strong>situation de conflit.■ Du 10 au 13 juillet 2007,Travailler <strong>en</strong> équipe dans descontextes diff<strong>ici</strong>les.■ Du 27 au 31 août 2007,Les mandats du volontaire <strong>en</strong>situation d’interv<strong>en</strong>tion civile.Lesstages se déroul<strong>en</strong>t à l’INJEP,Institut national pour la jeunesseet l’éducation populaire (à Marlyle-Roi,région parisi<strong>en</strong>ne).Contact : Comité ICP, c/o MAN,114, rue de Vaugirard, 75006Paris, tél : 01 45 44 48 25.


DéboulonneursLes procès fleuriss<strong>en</strong>t,la pub reculeLes collectifs locaux de déboulonneurs de pubagiss<strong>en</strong>t depuis la fin 2005 dans plusieurs villesde France pour limiter l’affichage privé dansl’espace public, cherchant, avec succès,à multiplier les procès à leur <strong>en</strong>contre.AParis, Rou<strong>en</strong>, Lyon, Montpellier,Lille, La Rochelle, Le Mans, dansle Gard, et bi<strong>en</strong>tôt dans d’autresvilles, les déboulonneurs réalis<strong>en</strong>t des actionsde barbouillage de panneaux publ<strong>ici</strong>taires,au grand jour, à visage découvert.Par de tels actes de désobéissance civil<strong>en</strong>on-viol<strong>en</strong>te, ils compt<strong>en</strong>t bi<strong>en</strong> raviver ledébat public autour de la place de la publ<strong>ici</strong>tédans notre société, et obt<strong>en</strong>ir desprocès leur permettant de faire <strong>en</strong>t<strong>en</strong>dreleurs rev<strong>en</strong>dications auprès du pouvoirjud<strong>ici</strong>aire. Après une année 2006 riche <strong>en</strong>actions, voilà une année 2007 tout aussiactive mais égalem<strong>en</strong>t florissante <strong>en</strong> procès.C’est donc la seconde étape de lastratégie de désobéissance civile des déboulonneursqui se met <strong>en</strong> place.Une tribunemédiatiqueLes actions de barbouillage symboliquede panneaux publ<strong>ici</strong>taires (souv<strong>en</strong>tdes 4 x3m), opérés à la peinture effaçablesur un nombre très limité de panneaux,ont pour but de mobiliser l’<strong>en</strong>gagem<strong>en</strong>tdes citoy<strong>en</strong>s décidés à faire<strong>en</strong>t<strong>en</strong>dre leur voix auprès du grandpublic. Ils sont donc des mom<strong>en</strong>ts privilégiésde la mobilisation et de l’id<strong>en</strong>titédes collectifs locaux, c’est souv<strong>en</strong>t par làqu’ils se font connaître. Ils sont une tribunemédiatique pour faire remonter lesrev<strong>en</strong>dications du collectif (la réductionde la taille et du nombre des panneauxpubl<strong>ici</strong>taires) auprès du grand public.Leur répétition régulière contribue àancrer ces actions dans le paysage politiquelocal. Ces barbouillages sont desmom<strong>en</strong>ts où peut particulièrem<strong>en</strong>t s’exprimerl’énergie et la créativité des personnes<strong>en</strong>gagées dans ces actions. Il nefaut pas avoir peur de leur caractère répétitif,qui <strong>en</strong>traîne forcém<strong>en</strong>t, tôt ou tard,une réaction des autorités ou des afficheurs.C’est ainsi que l’interv<strong>en</strong>tion de lapolice peut être vécue comme une vraiesatisfaction par les collectifs locaux, quir<strong>en</strong>d<strong>en</strong>t grâce à la force bleue de v<strong>en</strong>irrelayer leurs énergies <strong>en</strong> procédant à l’interpellationdes barbouilleurs, <strong>en</strong> dressantdes procès-verbaux des actes accomplis et<strong>en</strong> <strong>en</strong> référant au procureur. Ce dernier aparfois l’heureuse inspiration de poursuivreles désobéisseurs au nom de l’ordrepublic. Parfois ce sont les afficheurs euxmêmesqui ont l’ironie bi<strong>en</strong>veillante dedemander des réparations financièrespour les dégradations commises à l’<strong>en</strong>contrede leurs bi<strong>en</strong>s privés.Avec les procès,l’action continueAlors comm<strong>en</strong>ce la deuxième étapede l’action des déboulonneurs : celle desprocès. Cette étape peut s’avérer très pr<strong>en</strong>ante,voire surpr<strong>en</strong>ante ! La préparationdes procès <strong>en</strong> elle-même demande, pourêtre bi<strong>en</strong> faite, une certaine disponibilité :information du public et de la presse,récolte de fonds pour les frais de justice,contact avec l’avocat, avec les témoins dela déf<strong>en</strong>se, préparation de la déf<strong>en</strong>se desprév<strong>en</strong>us…La période des procès peut être pourun collectif l’occasion de franchir un<strong>en</strong>ouvelle étape dans la s<strong>en</strong>sibilisation etl’avancée de ses rev<strong>en</strong>dications. Fortd’une certaine notoriété locale, le collectifva alors se tourner vers les élus politiqueslocaux et régionaux afin de faire avec euxun travail d’information et de s<strong>en</strong>sibilisation: r<strong>en</strong>contres, demandes de positionnem<strong>en</strong>tpar rapport au procès, etc. CesPourquoi agircontre la publ<strong>ici</strong>té ?Les déboulonneurs estim<strong>en</strong>t que la publ<strong>ici</strong>tés’est muée <strong>en</strong> un système de harcèlem<strong>en</strong>tqui <strong>en</strong>vahit l’espace public et fait fi de toutedéontologie pour piéger les individus. Ell<strong>en</strong>’hésite pas pour cela à bafouer les lois(un tiers des panneaux sont illégaux). Souscouvert de liberté d’expression, elle imposeà toute la population son idéologie antisociale(compétition, domination, surconsommation).Le système publ<strong>ici</strong>taire occulte les conséqu<strong>en</strong>cessanitaires, sociales et écologiquesde la production. Il incite à la surconsommation,au gaspillage, à la pollution et faitl’apologie de comportem<strong>en</strong>ts irresponsableset individualistes. Il déshabille femmes,hommes et <strong>en</strong>fants, <strong>en</strong>treti<strong>en</strong>t le culte d’uneperfection physique et d’une éternelle jeunesse,et réduit l’exist<strong>en</strong>ce à la consommation. Lesmédias financés par la publ<strong>ici</strong>té perd<strong>en</strong>t leurliberté éditoriale et s’autoc<strong>en</strong>sur<strong>en</strong>t. Enfin,le système publ<strong>ici</strong>taire est antidémocratique<strong>en</strong> favorisant les annonceurs les plus puissantsau détrim<strong>en</strong>t de la production locale.C’est pourquoi le Collectif des déboulonneurs,créé <strong>en</strong> 2005, se propose de “déboulonner”la publ<strong>ici</strong>té, c’est-à-dire de la faire tomberde son piédestal. Il rev<strong>en</strong>dique un changem<strong>en</strong>tlégislatif : les affiches ne doiv<strong>en</strong>t pas dépasser50 x 70 cm (taille de l’affichage associatif)et les dispositifs être limités à 2 m 2 , <strong>en</strong> quantitéproportionnelle au nombre d’habitants.Chaque quatrième week-<strong>en</strong>d du mois,les déboulonneurs mèn<strong>en</strong>t des actionsde désobéissance civile non-viol<strong>en</strong>te parle barbouillage de panneaux publ<strong>ici</strong>taires.demandes de souti<strong>en</strong> induis<strong>en</strong>t un débatau sein des diverses formations politiqueslocales.Quand aux “grands témoins” am<strong>en</strong>ésà s’exprimer <strong>en</strong> souti<strong>en</strong> aux barbouilleurslors des procès, leur recherche active parle collectif est l’occasion de pr<strong>en</strong>drecontact avec de nombreuses associationset personnalités reconnues localem<strong>en</strong>t ouplus largem<strong>en</strong>t, et de faire r<strong>en</strong>trer le questionnem<strong>en</strong>tsur la publ<strong>ici</strong>té dans le débatd’idées. Jusqu’<strong>ici</strong>, de nombreuses personnalitéssont v<strong>en</strong>ues témoigner lors de procèsde déboulonneurs : le docteur ClaudeGot (l’un des rédacteurs de la loi Evin),Pierre-Jean Delahousse (de Paysages deSILENCE N°348été 200750


DRFrance), Paul Ariès, Philippe Meirieu(pédagogue) ainsi que des élus locaux.Dans tous les cas, le débat politique etpublic est bi<strong>en</strong> là au r<strong>en</strong>dez-vous ! Et c’estdéjà là un objectif du collectif des déboulonneursqui est accompli : rompre lesil<strong>en</strong>ce et l’évid<strong>en</strong>ce qui accompagn<strong>en</strong>tl’omniprés<strong>en</strong>ce du matraquage publ<strong>ici</strong>tairedans l’espace public.Enfin, les procès sont l’occasion deremporter des avancées au niveau dudroit : à Montpellier et Alès, 200 € ont étédemandés par la justice. A Paris, l’incroyables’est produit : à l’issue d’un procèshistorique, seulem<strong>en</strong>t 1 € d’am<strong>en</strong>dea été requis à l’<strong>en</strong>contre des 7 prév<strong>en</strong>us.A Lyon, les juges sont allés plus loin <strong>en</strong>core: les 2 prév<strong>en</strong>us du 2 mai 2007 ontété reconnus coupables des faits mais ontobt<strong>en</strong>u une disp<strong>en</strong>se de peine ! A Rou<strong>en</strong>,le 11 mai, c’est le procureur lui-même quia requis une disp<strong>en</strong>se de peine (à l’heureoù nous écrivons cet article le verdictn’est pas connu). Au fil des procès, cesont ainsi des avancées successives dansla reconnaissance de la légitimité du combatdes déboulonneurs, et de l’action dedésobéissance civile non-viol<strong>en</strong>te, quisont effectuées. La justice reconnaît demieux <strong>en</strong> mieux la justesse de ces actionsde barbouillage et la réalité de l’agressionpubl<strong>ici</strong>taire.Débarbouiller la facede la démocratie !Forts de ces avancées jud<strong>ici</strong>aires, decette mobilisation de plus <strong>en</strong> plus importanteet de l’avancée de la s<strong>en</strong>sibilisationet du débat public, les déboulonneurs<strong>en</strong>tam<strong>en</strong>t parallèlem<strong>en</strong>t une nouvelleétape de leur combat : le travail sur unprojet de loi limitant drastiquem<strong>en</strong>t l<strong>en</strong>ombre et la taille des panneaux publ<strong>ici</strong>tairesdans l’espace public. La désobéissancecivile n’est <strong>en</strong> effet pas une fin <strong>en</strong>soi mais un moy<strong>en</strong> particulièrem<strong>en</strong>t adéquatde s<strong>en</strong>sibiliser le plus grand nombreà cette question, <strong>en</strong> vue de créer un rapportde force permettant de faire pressionsur le législateur. Et de proposer pour lasociété un projet constructif et démocratiquepour sortir de la viol<strong>en</strong>ce publ<strong>ici</strong>taireet faire un pas hors de l’économismequi nous gouverne.SILENCE N°348 été 200751Mais ne nous y trompons pas : lecombat est loin d’être gagné, et c’est uniquem<strong>en</strong>tpar une mobilisation de longuehaleine et de plus <strong>en</strong> plus large que lesavancées déjà obt<strong>en</strong>ues aboutiront. Il estplus que jamais temps de barbouiller lespanneaux, pour débarbouiller la face d<strong>en</strong>otre démocratie plongée dans le comapubl<strong>ici</strong>taire !Guillaume GamblinDavid Sterboul ■Sout<strong>en</strong>ez les déboulonneursou créez vous-mêmesvotre collectif !Pour faciliter la création de collectifs locaux,les déboulonneurs mett<strong>en</strong>t à disposition des personnesintéressées un lot de fiches pratiques :Collectif (comm<strong>en</strong>t créer un collectif local),Presse, Police, Justice, Bibliographie. Le lot completest disponible par courrier contre 2 € <strong>en</strong>timbres. Les dons sont les bi<strong>en</strong>v<strong>en</strong>us (par chèqueà l’ordre de Collectif des déboulonneurs) !■ Collectif des déboulonneurs, 24, rue LouisBlanc, 75010 Paris ; deboulonneurs@nolog.org; www.deboulonneurs.org.


DRG E N È V EPrés<strong>en</strong>ceperman<strong>en</strong>tedevant le siègede l’OMSTous les jours depuis le 26 avril,date de l’anniversaire de l’accid<strong>en</strong>tde Tchernobyl, quelques personnessont prés<strong>en</strong>tes sil<strong>en</strong>cieusem<strong>en</strong>tau carrefour de la rue desMorillons, à G<strong>en</strong>ève, devant l’<strong>en</strong>tréede l’OMS, Organisation mondialede la santé. Chaque jour, ilssont vu par trois mille automobilistesdont bon nombre <strong>en</strong>tr<strong>en</strong>t etsort<strong>en</strong>t de l’OMS. Les militantssil<strong>en</strong>cieux dénonc<strong>en</strong>t l’accordqui lie l’OMS à l’AIEA et quiempêche l’OMS de donner sa versiondes faits sur la question dunucléaire dans avoir au préalablesubi la c<strong>en</strong>sure de la très pronucléaireAg<strong>en</strong>ce internationalede l’énergie atomique. L’actionest prévue pour durer le pluslongtemps possible, au moins jusqu’<strong>en</strong>mai 2008, date d’uneréunion mondiale des ministres dela santé. Pas de foule un jour,mais quelques personnes chaquejour. Un appel est lancé pour serelayer sur place. D’ores et déjàtoutes les dates pour juillet etaoût sont complètes et les organisateurscherch<strong>en</strong>t maint<strong>en</strong>ant desvolontaires à partir de septembre.Contact : AndréLarivière, tél : 04 71 76 36 40ou 06 76 69 54 98, YannForget, tél : 04 50 92 64 69.EPRNucléaireTrois des militants : Wladimir, Thérèse et Paul.■ Finlande : chantier occupé.Mi-mai, huit militants deGre<strong>en</strong>peace ont réussi à bloquerp<strong>en</strong>dant une journée le chantierde l’EPR <strong>en</strong> Finlande <strong>en</strong> grimpantsur des grues. Ils <strong>en</strong>t<strong>en</strong>dai<strong>en</strong>tdénoncer les multiplesmalversations découvertes depuisle début du chantier — plus de1600 ! — et demand<strong>en</strong>t au gouvernem<strong>en</strong>tfinlandais de stopperle chantier tant que des problèmesaussi importants quela solidité de la dalle de bétonou la résistance de la cuve duréacteur ne sont pas résolus.■ Bretagne-Normandie :pylône occupé. Quatre militantsdu Ganva, groupe d’action nonviol<strong>en</strong>teantinucléaire, membredu Réseau Sortir du nucléaire,se sont installés le 28 mai sur unpylône très haute t<strong>en</strong>sion, prochede Fougères (Ille-et-Vilaine) pylônesupportant une ligne <strong>en</strong> prov<strong>en</strong>ancede la c<strong>en</strong>trale deFlamanville, pour demander quele gouvernem<strong>en</strong>t mette la questiondu nucléaire à l’ordredu jour du “Gr<strong>en</strong>elle de l’<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t”.Ils avai<strong>en</strong>t soigneusem<strong>en</strong>tpréparé l’action pour pouvoirt<strong>en</strong>ir plusieurs jours. Dès lepremier jour, RTE, Réseau detransport d’électr<strong>ici</strong>té, propriétairedu pylône, a <strong>en</strong>tamé uneaction <strong>en</strong> référé devant le tribunalde R<strong>en</strong>nes, lequel a ordonné,le 29 mai, l’évacuation immédiatedu pylône sous peine d’uneastreinte journalière de15 000 €. Mais les militantsn’appart<strong>en</strong>ant pas à une associationdéclarée, la loi est ainsifaite qu’un huissier doit leurtransmettre directem<strong>en</strong>t le jugem<strong>en</strong>t.Or, <strong>en</strong> se r<strong>en</strong>dant sur placeDR DRBure■ Economisons l’énergie. EDF et les conseils généraux de Meuseet de Haute-Marne diffus<strong>en</strong>t un dépliant sur les aides aux économiesd’énergie que l’on peut obt<strong>en</strong>ir <strong>en</strong> collaborant avec des installateursagréés par EDF. Chaque économie possible est prés<strong>en</strong>tée <strong>en</strong> équival<strong>en</strong>tkm de déplacem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> voiture ! Dommage, cela aurait pu être<strong>en</strong> équival<strong>en</strong>t déchets radioactifs <strong>en</strong> moins à <strong>en</strong>fouir !■ Semaine d’actions. Du 18 au 24 août, une semaine d’actions estorganisée à Bure et dans ses <strong>en</strong>virons pour s<strong>en</strong>sibiliser les populationslocales à la question des déchets nucléaires. Le samedi 25 août, unemarche de protestation <strong>en</strong> direction du chantier est organisée.Elle se terminera par une soirée musicale.●CDR, 1, s<strong>en</strong>tier de Guédonval 55000 Bar-le-Duc,tél : 03 29 45 45 55.● CEDRA, BP 17, 52101 Saint-Dizier cedex, tél : 03 25 04 91 41.● CACENDR, 5, rue du 15-Septembre-1944, 54320 Maxeville,tél : 03 83 35 42 72.● Bure zone libre, 2, rue de l’Eglise, 55290 Bure,tél : 03 29 45 41 77 ou 06 33 79 05 91.le 30 mai, l’huissier n’apû accéder au pylône, des militantsbloquant les accès.L’huissier est rev<strong>en</strong>u le l<strong>en</strong>demainet a essayé de lire le jugem<strong>en</strong>tpar mégaphone. Les militants aupied du pylône ayant fait dubruit, les occupants n’ont semblet-ilpas <strong>en</strong>t<strong>en</strong>du la lecture dujugem<strong>en</strong>t. L’astreinte comm<strong>en</strong>çantfinalem<strong>en</strong>t le v<strong>en</strong>dredi1 er juin à midi, lesquatre militants ont décidéde redesc<strong>en</strong>dre à cemom<strong>en</strong>t-là… Au mêmemom<strong>en</strong>t, deux autresDRmilitants ont comm<strong>en</strong>cél’occupation d’un autre pylônede la même ligne. Le samedi2 juin, une manifestation desouti<strong>en</strong> a été organisée par lesgroupes locaux antinucléaires.A l’arrivée d’un petit millierde personnes, l’occupationdu deuxième pylône a cessé.SILENCE N°348 été 200752


Vous pouvezquitter EDFLe premier juillet 2007 marquela fin du monopole de la distributiondu gaz et de l’électr<strong>ici</strong>té <strong>en</strong>France pour les particuliers. Déjà16% des abonnem<strong>en</strong>ts professionnelssont ainsi passés dans leprivé… sans que cela soit forcém<strong>en</strong>tun gain au niveau de la facture.L’exemple des privatisationsà l’étranger montre <strong>en</strong> effet quela complication de la circulationde l’énergie et des facturations<strong>en</strong>traîne plutôt un surcoût.Il n’y a donc aucun intérêtà passer chez des fournisseurscomme Poweo ou DirectEnergie… il y <strong>en</strong> a plus à passerchez Enercoop, la coopérativemise <strong>en</strong> place par un collectifd’associations et d’<strong>en</strong>treprisesécologiques : là, la coopérativegarantit que l’électr<strong>ici</strong>té fournieprovi<strong>en</strong>t d’une source r<strong>en</strong>ouvelable(surtout hydraulique dansun premier temps). Un fortmouvem<strong>en</strong>t des consommateurs<strong>en</strong> direction de cette coopérativeindiquerait clairem<strong>en</strong>t un rejetde la politique nucléaire d’EDF :aux Pays-Bas où cette possibilitéa été mise <strong>en</strong> place depuisquelques années, un tiers desménages a opté pour une électr<strong>ici</strong>téverte un peu plus chère, maisGIECQue faire ?Après un rapport sur les estimationssci<strong>en</strong>tifiques du réchauffem<strong>en</strong>tclimatique, puis un deuxièmerapport sur les conséqu<strong>en</strong>cesprévisibles, le GIEC, Groupem<strong>en</strong>tinternational des experts sur leclimat a r<strong>en</strong>du public un troisièmerapport sur le “comm<strong>en</strong>tagir”. Selon ce rapport,les mesures àpr<strong>en</strong>dre pour rester<strong>en</strong> dessous de2°C d’élévation dela températur<strong>en</strong>écessite une baissedrastique (aumoins par quatre)des émissions degaz… ce qui necoûterait, seloneux, que 0,12% dutaux de croissanceà partir de 2030 sion comm<strong>en</strong>ce toutde suite. Un prixPhotovoltaïqueCoup d’arrêtApeine <strong>en</strong> place, le nouveaugouvernem<strong>en</strong>t a pris unemesure très symbolique : le tauxde TVA sur les installationsphotovoltaïques a été remontéde 5,5 à 19,6 %. Des obligationstechniques de v<strong>en</strong>tilation ont égalem<strong>en</strong>tété introduites pour bénéf<strong>ici</strong>erde taux de rev<strong>en</strong>te de l’électr<strong>ici</strong>téintéressant… de quoi découragerde nombreuses initiatives.d’origine r<strong>en</strong>ouvelable. Enercoop,11, rue des Réglises, 75020Paris, tél : 01 73 02 69 25,www.<strong>en</strong>ercoop.fr.Biocarburants■ Appel à un moratoire.Plusieurs associations (Kokopelli,Terre et humanisme, Terre sacrée,Univers-Nature, fondation pourune terre humaine…) ont lancéfin avril un appel à un moratoiresur les biocarburants, relevantque les conséqu<strong>en</strong>ces de ce carburantsont particulièrem<strong>en</strong>tnéfastes :● Int<strong>en</strong>sification des risques defamines et des problèmes de souverainetéalim<strong>en</strong>taire dans lesà payer qui serait bi<strong>en</strong> moindreque d’att<strong>en</strong>dre et d’essayer deréparer <strong>en</strong>suite. Une estimationjugée par des spécialistes commetrop optimiste : ces derniers rappell<strong>en</strong>tque le rapport du GIECn’est r<strong>en</strong>du public qu’avec l’accordde tous les Etats et qu’ilest donc forcém<strong>en</strong>t édulcoré.Etats-Unis■ Etats contre Bush. Une douzained’Etats, emm<strong>en</strong>és par leMassachusetts et la Californie,ont <strong>en</strong>gagé des recours devant laCour suprême des Etats-Uniscontre l’administration Bush, estimantque le refus de l’ag<strong>en</strong>ce del’<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t EPA de limiterles émissions des gaz à effet deserre allait avoir des conséqu<strong>en</strong>cesdramatiques au niveaudu climat. Le 5 avril 2007, laCour suprème a estimé que lesconnaissances sci<strong>en</strong>tifiques montr<strong>en</strong>teffectivem<strong>en</strong>t un risque dedérèglem<strong>en</strong>t climatique et que lesplaintes sont acceptables.pays pauvres ou “émerg<strong>en</strong>ts”.Risques de crises alim<strong>en</strong>tairesdans les autres pays.● Droits humains bafoués dans lespays pauvres pratiquant lesmonocultures de canne à sucre,de soja et de palmier à huile(esclavage, conditions misérablesde travail et de salaire...).● int<strong>en</strong>sifications des maladiescancérigènes et mutagènes provoquéespar les pest<strong>ici</strong>des utilisésd’autant plus libéralem<strong>en</strong>t que lescultures ne sont pas alim<strong>en</strong>taires.● Porte ouverte supplém<strong>en</strong>tairepour les OGM.● Acc<strong>en</strong>tuation des expropriationsdes petits paysans de leur terre<strong>en</strong> Amérique latine et Asie.● Bilan énergétique plus que douteuxpour la planète comme pourle consommateur.● Accroissem<strong>en</strong>t de la perte debiodiversité par la destruction desforêts tropicales et la quasi-disparitiondes jachères dans leszones tempérées.● Acc<strong>en</strong>tuation du réchauffem<strong>en</strong>tclimatique par la destruction desforêts tropicales.● Pression supplém<strong>en</strong>taire sur laressource <strong>en</strong> eau et accroissem<strong>en</strong>tde la pénurie <strong>en</strong> eau.● Accélération des processusd’érosion des sols et de désertificationpar des pratiques culturalesdestructrices (monocultures,intrants chimiques, etc.).L’ouverture d’une instructiondevrait accélérer la mise <strong>en</strong> placed’un plan national de lutte contreles émissions de gaz à effet deserre. D’un côté les associations<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>tales ont salué ladécision de la Cour. De l’autre, lesconstructeurs automobiles ontapporté leur souti<strong>en</strong> au gouvernem<strong>en</strong>tBush. Sans surprise.■ Manifestations. Le 15 avril,plus de 1300 manifestations onteu lieu dans tout le pays pourdemander au gouvernem<strong>en</strong>t delancer un “plan climat”.A Washington, devant la Maison-Blanche, un millier d’étudiantsont réalisé une slogan géant :“—80% d’<strong>ici</strong> 2050”.■ Un plan audacieux ? Lesdémocrates, majoritaires depuispeu dans les deux chambres (parlem<strong>en</strong>tet sénat) aux Etats-Unis,ont annoncé, fin janvier, aumom<strong>en</strong>t du sommet sur le climatà Paris, vouloir adopter une loiqui obligerait le pays à baisserde 80 % ses émissions de gazà effet de serre d’<strong>ici</strong> 2050.Energies● Démultiplication du pouvoird’une poignée de multinationalesdét<strong>en</strong>ant les sem<strong>en</strong>ces, les OGM,les pest<strong>ici</strong>des (insect<strong>ici</strong>des, herb<strong>ici</strong>des...)et une part de l’énergi<strong>en</strong>écessaire à notre quotidi<strong>en</strong>. Pour<strong>en</strong> savoir plus : Terre &Humanisme, Mas de Beaulieu,BP 19, 07230 Lablachère, tél :04 75 36 64 01 ou Kokopelli,Oasis, 131, impasse desPalmiers, 30100 Alès, tél : 0466 30 64 91, www.moratoireagro-carburants.com.■ Conduire ou manger, il fautchoisir. Les Verts europé<strong>en</strong>s ontlancé une campagne sur ce thèmepour dénoncer la fuite <strong>en</strong> avantque représ<strong>en</strong>te le choix desbiocarburants. Face à la pénuriede pétrole annoncée, ils propos<strong>en</strong>tde miser <strong>en</strong> priorité sur les économiesd’énergie, de rep<strong>en</strong>ser lapolitique des transports pourlà aussi économiser, de recouriraux énergies r<strong>en</strong>ouvelablespour les usages utiles.ClimatG R A N D EB R E T A G N ECampem<strong>en</strong>tpour l’actionclimatiqueEn août 2006, 600 personnes ontcampé au pied de la c<strong>en</strong>tralethermique de Drax, <strong>en</strong> Angleterre.Cette c<strong>en</strong>trale qui fonctionne aucharbon déti<strong>en</strong>t le record desémissions de gaz carbonique dansle pays. Cet été, le même collectifremet cela du 14 au 21 août <strong>en</strong>organisant cette fois un campingà l’<strong>en</strong>trée de l’aéroport londoni<strong>en</strong>d’Heathrow, le plus gros aéroportdu pays, pour dénoncer lesméfaits pour le climat des avions.R<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>ts : Camp forclimat action, CornerstoneResource C<strong>en</strong>tre, 16, SholebrokeAv<strong>en</strong>ue, Leeds, LS7 3HB,tél : 0777 286 1099,http://climatecamp.org.uk.SILENCE N°348 été 200753


ClimatPolitiquesins<strong>en</strong>siblesLe réchauffem<strong>en</strong>t climatique estune préoccupation pour 54% desdirigeants <strong>en</strong> Allemagne, 41% <strong>en</strong>Grande-Bretagne, 40% <strong>en</strong>moy<strong>en</strong>ne dans le monde, et seulem<strong>en</strong>t26% <strong>en</strong> France. 48% desnos leaders politiques estim<strong>en</strong>tque la société doit faire desefforts pour aller vers un développem<strong>en</strong>tdurable contre 89% <strong>en</strong>Grande-Bretagne et 75% <strong>en</strong>Allemagne. (Etude rapportéepar l’Ademe)Economied’énergieLe bon côté du réchauffem<strong>en</strong>t,c’est que l’on a besoin de moinsde chauffage. Ainsi, le Réseau detransport de l’électr<strong>ici</strong>té a indiquéqu’au cours des trois premiersmois de 2007, on a une baissede 6,65% de la consommationélectrique. Cela représ<strong>en</strong>te laproduction de presque quatreréacteurs nucléaires.Mont Blanc<strong>en</strong> danger ?Une étude réalisée par deschercheurs du CNRS indiquequ’au cours du vingtième siècle,la situation de l’<strong>en</strong>neigem<strong>en</strong>tau-dessus de 4200 m sur le montBlanc n’a pas évolué. Mais <strong>en</strong>2003, p<strong>en</strong>dant la canicule, pourla première fois, les températuressont dev<strong>en</strong>ues positives jusqu’ausommet et qu’une légère fontedes neiges éternelles a été observée.Les scénarios climatiquesactuels laissant <strong>en</strong>trevoir quel’on va vers un r<strong>en</strong>ouvellem<strong>en</strong>t deplus <strong>en</strong> plus fréqu<strong>en</strong>t de ce g<strong>en</strong>rede canicule, les neiges pourrai<strong>en</strong>tfondre au vingt et unième siècleet le mont Blanc perdresa couleur.Climat et transportsLe réseau Action-climat, avec le souti<strong>en</strong> de nombreuses associations(Agir pour l’<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t, Amis de la Terre, Cler, Fnaut,FNE, Fubicy, Gre<strong>en</strong>peace, WWF…) vi<strong>en</strong>t d’éditer un guide à destinationdes collectivités territoriales “Changem<strong>en</strong>t climatique ettransports” qui rappell<strong>en</strong>t la situation c<strong>en</strong>trale de la question destransports, responsables de 26% des gaz à effet de serre, <strong>en</strong> augm<strong>en</strong>tationde 23% <strong>en</strong>tre 1990 et 2005, le problème des transportsroutiers pour la nourriture cultivée de plus <strong>en</strong> plus loin du consommateur,la question de l’urbanisme et de la ville éclatée par secteursspécialisés augm<strong>en</strong>tant les transports. La brochure insistesur la place importante des transports dans l’économie et donc surle poids des lobbys qui multipli<strong>en</strong>t les fausses solutions (voiturespropres, biocarburant, moteur hybride…}. La brochure prés<strong>en</strong>te<strong>en</strong>suite les recommandations au niveau europé<strong>en</strong>, les organismesqui peuv<strong>en</strong>t aider les collectivités et des exemples d’expéri<strong>en</strong>ces quifonctionn<strong>en</strong>t dans différ<strong>en</strong>tsdomaines. Uninstrum<strong>en</strong>t précieuxpour nos futurs candidatsaux prochainesélections (12 € portcompris). Rac-France,2 b, rue Jules-Ferry,93100 Montreuil,tél : 01 48 58 83 92,www.rac-f.org.Environnem<strong>en</strong>tTranseuropé<strong>en</strong>neDu 18 au 27 juillet, une randonnéecycliste familiale partira deMaastricht pour rejoindre Paris<strong>en</strong> passant par Liège, Namur,Charleroi, Maubeuge, Hirson,Guise, Compiègne et S<strong>en</strong>lis. Uneautre branche partira deBruxelles le 19 juillet pourrejoindre l’autre groupe àMaubeuge. Départ groupé <strong>en</strong>train depuis Paris le 17 juillet.Pour l’arrivée, visite de Paris etrandonnée à Versailles. La transeuropé<strong>en</strong>neest organisée chaqueannée par des associationscyclistes <strong>en</strong> se t<strong>en</strong>ant le plus possibleà l’écart de la circulationautomobile et pour faire lapromotion de routes europé<strong>en</strong>nes<strong>en</strong>tièrem<strong>en</strong>t réservées aux nonmotorisés. Pour les inscriptions<strong>en</strong> France : Cyclotranseurope, 32,rue Raymond-Losserand, 75014Paris, tél : 01 46 24 69 44 ;H É R A U L TIncinérateur illégal…mais <strong>en</strong> fonctionnem<strong>en</strong>tincinérateur de Lunel-Viel a été autorisé de fonctionnem<strong>en</strong>t leL’ 18 février 1999. Des associations ont porté plainte le 13 février2003 car l’étude d’impact ne pr<strong>en</strong>ait pas <strong>en</strong> compte un certain nombrede “retombées” de l’incinérateur : 38 000 tonnes de mâchefers par an,rejets liquides et gazeux toxiques… Après trois ans de procédure,le tribunal a r<strong>en</strong>du son jugem<strong>en</strong>t le 9 février 2007. Reconnaissantque la solution consistant à emm<strong>en</strong>er les mâchefers dans une déchargesituée à plus de 100 km dans le Vaucluse n’est pas une solution auxdéchets, il a annulé le décret d’autorisation. L’incinérateur aurait doncdû s’arrêter, mais le préfet a immédiatem<strong>en</strong>t pris un arrêté autorisantson fonctionnem<strong>en</strong>t “dans l’intérêt général” car “il n’existe aucuneautre solution alternative”. Le tribunal n’a pas statué sur les autrespoints soulevés par les associations. De même, une plainte déposée<strong>en</strong> 1998 pour “attribution d’avantages injustifiés” au mom<strong>en</strong>t de laconstruction de l’usine, n’a toujours pas été instruite. La justice estl<strong>en</strong>te, la pollution durable. Association Lunel Viel Veut Vivre,140, route de Saint-Géniès, 34400 Lunel Viel.pour la Belgique : Dynamobile,D<strong>en</strong>ise Maerevoet, rue JeanGoffaux, 2, B-1450 Chastre,tél : 010 65 66 90.SILENCE N°348 été 200754Y V E L I N E SPollutionindustrielleLa société SNR, Société nationalede revalorisation, installée àSonchamp, dans le sud du départem<strong>en</strong>tdes Yvelines, produit deslingots d’aluminium à partir duretraitem<strong>en</strong>t des déchets industriels.Des analyses réalisées à lademande d’associations localesdans les champs <strong>en</strong>vironnants ontmontré des taux de rejets <strong>en</strong>dioxines douze fois supérieurs à lalimite autorisée… <strong>en</strong> Allemagne.Ce taux de dioxine est deux foisplus élevé… que le maximummesuré ces dernières années parles services off<strong>ici</strong>els <strong>en</strong> zoneindustrielle ! 36 prélèvem<strong>en</strong>ts surquatre communes <strong>en</strong>vironnantesont égalem<strong>en</strong>t montré une pollutionaux métaux dans les retombéesd’aérosols (manganèse,cuivre, zinc, plomb, baryum,strontium, cobalt, nickel et vanadium).Après 17 ans de fonctionnem<strong>en</strong>tsans id<strong>en</strong>tification, l’usinea été off<strong>ici</strong>ellem<strong>en</strong>t classée “installationpour la protection del’<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t” <strong>en</strong> 1994. Lesassociations locales, qui avec lesouti<strong>en</strong> de Gre<strong>en</strong>peace et duCNIID, ont fait les mesuresdemand<strong>en</strong>t que des mesuressoi<strong>en</strong>t prises pour interdire lesrécoltes agricoles autour de l’usineet pour que cesse la pollution.Sonchamp <strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t,Mairie, 78120 Sonchamp, tél :01 30 59 94 84, Jean Mourain.A R I È G EContre unnouveau téléskiLa station de ski de Mijanès-Donezan sous le pic du Tarbésou(2300 m) est pour le mom<strong>en</strong>tune station familiale située dansle moins peuplé des cantons deFrance (350 habitants à l’année).En 1998, le Sivom, syndicatintercommunal, étudie la possibilitéde mettre <strong>en</strong> place un téléskiqui la relierait avec la stationd’Ascou située sur l’autreversant. Le projet ressortaujourd’hui. Alors qu’avecle réchauffem<strong>en</strong>t climatique, lesstations de moy<strong>en</strong>ne montagnecomme celle-ci manqu<strong>en</strong>t de plus<strong>en</strong> plus de neige, ce projet apparaît<strong>en</strong> complet décalage. Faut-ilinvestir 2,2 millions d’euros,détruire une vallée, bétonner lastation… pour un résultat quirisque d’être de plus <strong>en</strong> plusl’abs<strong>en</strong>ce de neige : début 2007,la station n’a réussi à ouvrirque deux semaines !Une manifestation contre ceprojet est organisée le samedi30 juin à 12 h, à la stationde Mijanès. Comité écologiqueariégeois, Lasquères, 09420Rimont, tél : 05 61 64 37 68.


Peinture verteLe bonheur est-il dansle développem<strong>en</strong>t durable ?Jacques Gillaizeau, conseiller régionalPS des pays de Loire, estime quele projet d'aéroport de Notre-Damedes-Landessera "un modèle de développem<strong>en</strong>tdurable". En effet : "Aucun bourgne sera survolé, on diminuera les flux automobilesgrâce au raccordem<strong>en</strong>t de l'aéroportavec les transports collectifs, <strong>en</strong>fin avec lesvols vers les pays les moins développés, onfera acte de solidarité internationale." (1)Dans les cieuxEn octobre 2006, la direction généralede l'aviation civile a organisé uneconfér<strong>en</strong>ce-débat sur le "développem<strong>en</strong>tdurable et citoy<strong>en</strong> des hélicoptères". Celase passait à l'héliport parisi<strong>en</strong> d'Issy-les-Moulineaux. Cet héliport, utilisé de 6 hdu matin à 2 h du matin, est le siège de12 000 mouvem<strong>en</strong>ts par an… dont 3000pour des raisons d'urg<strong>en</strong>ce. Les autrescorrespond<strong>en</strong>t aux déplacem<strong>en</strong>ts des dirigeantsde grandes <strong>en</strong>treprises… qui part<strong>en</strong>tétudier le concept de développem<strong>en</strong>tdurable dans leur résid<strong>en</strong>ce de campagne…L'heure d'hélicoptère coûte del'ordre de 1000 €. Un mois de salairecitoy<strong>en</strong> ! (1)Dans les solsAREVA, <strong>en</strong>treprise qui tue à petit feules Nigéri<strong>en</strong>s qui travaill<strong>en</strong>t dans sesmines d'uranium d'Arlit, et qui nous polluele cap de la Hague avec ses empilem<strong>en</strong>tsde déchets radioactifs, fait aussi du"développem<strong>en</strong>t durable" (2) : elle s'<strong>en</strong>gageà "limiter ses impacts sur l'<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t,à maîtriser ses rejets, à optimiser lagestion de ses déchets". Que de beaux motspour ne ri<strong>en</strong> dire !Off<strong>ici</strong>ellem<strong>en</strong>t, le développem<strong>en</strong>t durableconsiste à faire ce que l'on veut aujourd'huisans hypothéquer l'av<strong>en</strong>ir de la planète.L'occasion pour de nombreuses institutionsde dire n'importe quoi.Dans les guerresMême l'armée dispose de son "hautfonctionnaire développem<strong>en</strong>t durable auministère de la déf<strong>en</strong>se", lequel doit sansdoute nous expliquer que tuer des <strong>en</strong>nemispermet d'assurer le r<strong>en</strong>ouvellem<strong>en</strong>tde la biodiversité humaine… Il existemême à la direction générale de l'armem<strong>en</strong>tun "bureau de la protection de l'<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t".Il est dirigé par HélènePerret, qui affirme que "une arme doitdétruire à l'instant t, mais il faut la r<strong>en</strong>dreinoff<strong>en</strong>sive après. N'oublions pas que lamajorité des armes sont utilisées <strong>en</strong> exerciceou <strong>en</strong>voyées à la destruction : p<strong>en</strong>sons à lasanté de ceux qui les manipul<strong>en</strong>t" (3). Lesmilitaires ramasseront-ils bi<strong>en</strong>tôt lesdouilles de leurs munitions pour les rapporterà la déchetterie la plus proche ?L'armée a ainsi refusé que l'on <strong>en</strong>voie leClem<strong>en</strong>ceau à la ferraille dans un payssous-développé. A quand le recyclagecomplet et non-viol<strong>en</strong>t de l'armée ? Desfleurs à la place des obus, des hôpitaux etdes écoles à la place des casernes, des uniformesbiodégradables ? Rassurez-vous,Hélène Perret est une vraie écolo : elle faitdes "raids écotouristiques" et du shiatsu !Dans lesembouteillagesPeugeot-Citroën dispose d'un siteinternet <strong>en</strong>tièrem<strong>en</strong>t consacré au développem<strong>en</strong>tdurable (4) sur lequel lescommunicants du groupe se sont creuséla cervelle pour avancer des idées fortes :"Dans le cadre de sa stratégie de croissanceà long terme, PSA Peugeot Citroën fonde sacontribution au développem<strong>en</strong>t durable surtrois convictions : 1 - poursuivre les innovationstechnologiques utiles, conçues et mises<strong>en</strong> œuvre grâce aux compét<strong>en</strong>ces de seséquipes, 2 - exercer avec rigueur ses responsabilitéséconomiques, sociales et <strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>tales,3 - maint<strong>en</strong>ir les relations avec(1) FNAUT-infos, mai 2007.(2) Voir www.arevagroup.com.(3) Dans Environnem<strong>en</strong>t-Magazine, mars 2004.(4) www.developpem<strong>en</strong>t-durable.psa.fr.l’<strong>en</strong>semble de ses part<strong>en</strong>aires sur des valeursd’éthique et de dialogue confiant".Traduisons <strong>en</strong> français : "Dans lecadre de sa stratégie pour continuerà gagner un maximum d'arg<strong>en</strong>t, PSAva chercher :1 - à améliorer <strong>en</strong>core la productivitépour produire des voitures qui lui coût<strong>en</strong>tmoins cher, qui emploi<strong>en</strong>t moins demonde, tout <strong>en</strong> respectant les normes etqui dégag<strong>en</strong>t un maximum de bénéfice ;2 - va essayer de gagner des parts de marchécontre ses concurr<strong>en</strong>ts <strong>en</strong> mettant dela peinture verte là où ça n'<strong>en</strong>gage à ri<strong>en</strong>,3 - continuer à financer des lobbyistes àtous les niveaux pour éviter que ces salopardsd'écologistes n'arriv<strong>en</strong>t à faire passerdes mesures efficaces contre les émissionsde gaz à effet de serre.Ce g<strong>en</strong>re de communication qui neveut ri<strong>en</strong> dire n'est pas nouveau : dans lesannées 50, Moulinex libérait la femme,aujourd'hui les plus gros pollueurs vontsans doute sauver le monde… L'importantc'est d'y croire, et le concept dedéveloppem<strong>en</strong>t durable est suffisamm<strong>en</strong>tcreux pour que les publ<strong>ici</strong>taires s'y<strong>en</strong>gouffr<strong>en</strong>t et essai<strong>en</strong>t de nous v<strong>en</strong>dretoujours plus de ce qui doit nous paraîtrecomme indisp<strong>en</strong>sable.Et dansles associations ?Peut-être les associations, de meilleurefoi que les <strong>en</strong>treprises, devrai<strong>en</strong>t-ellespr<strong>en</strong>dre consci<strong>en</strong>ce de l'ambiguïté d'utilisercette expression dévoyée au risque der<strong>en</strong>forcer le m<strong>en</strong>songe de ces communications.Michel Bernard ■55SILENCE N°348 été 2007


CommerceéquitableNord/Sud■ Décret contesté. Le 15 mai,pour son dernier jour,<strong>en</strong> cadeau auxgrandes surfaces,le gouvernem<strong>en</strong>tVillepin apublié un décretd’applicationde l’article 60de la loi du 2 août 2005contestée par de nombreuxacteurs du commerce équitable.Ce décret autorise à utiliser leterme de “commerce équitable”à ceux qui font du commerce…sans aucun souci de l’aval de lafilière : transports, transformation,circuits de v<strong>en</strong>tes… Lesgrandes surfaces peuv<strong>en</strong>t poursuivreleur communication sansproblème !■ Agronomes et vétérinairessans frontières s’interroge.L’organisation de solidarité internationaleAVSF, Agronomes etvétérinaires sans frontières, s’interrogesur les finalités du commerceéquitable : si sur le terrain,elle constate une amélioration desconditions financières de ceux quitravaill<strong>en</strong>t dans cette filière, elledénonce que cela se fasse le plussouv<strong>en</strong>t au détrim<strong>en</strong>t de l’autonomiealim<strong>en</strong>taire. Elle demand<strong>en</strong>otamm<strong>en</strong>t que cesse le commercedes fleurs par Flo-MaxHavelaar, dont ASFV est membredu conseil d’administration, cesfleurs étant produites dans desconditions agro-industrielles quin’ont aucun intérêt localem<strong>en</strong>t.SEINE-ET-MARNEEchanged’expéri<strong>en</strong>cesPeuples solidaires et son Réseau-Solidarité organis<strong>en</strong>t du 6 au 8juillet une r<strong>en</strong>contre-formation auc<strong>en</strong>tre du Rochaton, à Melun, surle thème des échanges d’expéri<strong>en</strong>ces.Le 6 : Voir, profil dechaque part<strong>ici</strong>pant, prés<strong>en</strong>tationdu Réseau-Solidarité, prés<strong>en</strong>tationdes droits économiques,sociaux et culturels qui permett<strong>en</strong>td’agir. Le 7 : Juger, la problématiquedu g<strong>en</strong>re, comm<strong>en</strong>téduquer, l’interv<strong>en</strong>tion civile nonviol<strong>en</strong>te,les échéances internationales,la semaine de solidarité…Le 8 : Agir, avec un débat sur laplace du Réseau dans la mouvancealtermondialiste. Inscriptions :Réseau-Solidarité, 10, quai deRichemont, 35000 R<strong>en</strong>nes.Rafael CorreaE Q U A T E U RDRFronde contrela Banque mondialeRafael Correa, nouveau présid<strong>en</strong>tde l’Equateur, anci<strong>en</strong> ministre desfinances, avait <strong>en</strong> 2005, lancé des appelspour dénoncer les mesures économiquesimposées par le FMI et la Banque mondiale.Alors que la dette de l’Equateur absorbe40% du budget de l’Etat, il avaitdemandé que la dette soit payée avec lamanne pétrolière et non avec les impôts. La Banque mondiale avait obt<strong>en</strong>usa démission. Elu brillamm<strong>en</strong>t avec près de 60% des voix, il devrait, avecle souti<strong>en</strong> d’Hugo Chavez (V<strong>en</strong>ezuela) et d’Eva Morales (Bolivie) pouvoirmettre ses propositions d’alors <strong>en</strong> application <strong>en</strong> modifiant les rapportsfinanciers <strong>en</strong>tre le pays et les compagnies pétrolières.Raphael Correa a annoncé le 27 avril 2007 que le représ<strong>en</strong>tant de laBanque mondiale, Eduardo Som<strong>en</strong>satto, avait 72 heures pour quitter lepays. Il a affirmé que l’Equateur “se réserve le droit d’<strong>en</strong>trepr<strong>en</strong>dre desactions légales contre la Banque mondiale” et que le pays remboursera“ce qui est justifié et pas ce que la Banque mondiale demande”. RaphaelCorrea a notamm<strong>en</strong>t dénoncé le fait que les prêts de la Banque mondiales’accompagn<strong>en</strong>t de conditions pour le prêt qui conditionn<strong>en</strong>t la politiqueéconomique et sociale du pays. Le nouveau présid<strong>en</strong>t souhaite ne plusemprunter qu’à des banques comme la Coopération andine de crédit quine met pas de conditions politiques à ses prêts. Le ministre de l’économie,Ricardo Patino, a invité plusieurs économistes internationaux pour analyserles prêts <strong>en</strong> cours et déterminer quelle est la somme légitime que le paysdoit rembourser. Parmi ces économistes, on note le Belge Eric Toussaint,un des animateurs du comité pour l’annulation de la dette du tiers-monde,et le Péruvi<strong>en</strong> Oscar Ugarteche, qui a déjà aidé à r<strong>en</strong>égocier des dettes <strong>en</strong>Amérique du Sud. Rappelons que le 1 er mai, Hugo Chavez a annoncé de soncôté que le V<strong>en</strong>ezuela susp<strong>en</strong>dait ses relations avec la Banque mondiale etque d’autres pays (Arg<strong>en</strong>tine, Bolivie, Chili et Brésil) se sont dits intéresséspour mettre <strong>en</strong> place un système de prêt uniquem<strong>en</strong>t sud-américain.Femmes-HommesLa pompière.Les p’tits égauxLe programme Les p’tits égaux aété mis <strong>en</strong> place au Québec pourlutter contre les stéréotypes et<strong>en</strong>courager les conduites nonsexistes <strong>en</strong>tre filles et garçons.Le programme, adapté au 5-10ans, va être proposé <strong>en</strong> Franceà des établissem<strong>en</strong>t scolaires etdes c<strong>en</strong>tres sociaux et de loisirspour être expérim<strong>en</strong>té et évalué.Les résultats seront publiés àl’automne 2008. Non-viol<strong>en</strong>ceactualité a édité Les p’tits égauxavec le souti<strong>en</strong> du service auxdroits des femmes et à l’égalité.Il peut-être demandé àNon-viol<strong>en</strong>ce actualité, BP 241,45202 Montargis cedex,tél : 02 38 93 67 22.ElectionsLa parité<strong>en</strong>core loin !Avant les élections législatives decette année, la France occupait la21e place dans l’Europe des 25pour le nombre de parlem<strong>en</strong>tairesfemmes, avec un pourc<strong>en</strong>tage de13,9% de femmes élues. Seuls laHongrie (9,1%), Malte (9,2%),l’Italie (10,4%) et la Slovénie(12,2%) font pire. En premièreplace, la Suède affiche 45,3%d’élues, ce qui signifie que laparité n’est <strong>en</strong>core atteint<strong>en</strong>ulle part. En France, du côtédes autres élections, c’est auniveau régional que la paritéest la mieux observée (47,6% defemmes), devant les députés europé<strong>en</strong>s(43,6%) et les conseilsmun<strong>ici</strong>paux (33%). Dans lesrégions, le taux de femmes chuteavec les responsabilités : si ellessont <strong>en</strong>core 37,3% des vice-précid<strong>en</strong>tes,il n’y <strong>en</strong> a qu’une à latête d’une région : SégolèneRoyal <strong>en</strong> Poitou-Char<strong>en</strong>tes.On ne compte que 10% defemmes chez les maireset les conseillers généraux.39 19Mille appelspar jourLe numéro national de téléphonepour v<strong>en</strong>ir <strong>en</strong> aide aux femmesvictimes de viol<strong>en</strong>ces conjugales,mis <strong>en</strong> place le 14 mars 2006,<strong>en</strong>registre <strong>en</strong> moy<strong>en</strong>ne 1000appels par jour. De quoi pr<strong>en</strong>dreconsci<strong>en</strong>ce de l’ampleur du phénomène.70% provi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t directem<strong>en</strong>tdes victimes. En 2006, aumoins 137 femmes sont mortessous les coups de leur conjoint…et 31 hommes sont égalem<strong>en</strong>tmorts du fait de femmes quise sont déf<strong>en</strong>dues.Parité oubliéeAvec sept femmes sur15 ministres, le gouvernem<strong>en</strong>tFillon bât le record de part<strong>ici</strong>pationdes femmes anci<strong>en</strong>nem<strong>en</strong>tdét<strong>en</strong>u par celui de Lionel Jospin(1997-2202) avec 6 femmes sur25 ministres.Si Sarkozy a fait att<strong>en</strong>tion pourrespecter la parité dans son gouvernem<strong>en</strong>t,il n’a pas fait preuvede la même rigueur pour le choixdes candidats aux élections législatives: seuls 30% des candidatsde l’UMP sont des femmes…dont de nombreuses dans des circonscriptionstraditionnellem<strong>en</strong>tde gauche. Pour protester, troisfemmes se sont prés<strong>en</strong>tées symboliquem<strong>en</strong>tdans le Rhône sousl’étiquette UMP, alors que dansce départem<strong>en</strong>t, les douze candidatsUMP sont des hommes.Elles ont été exclues de l’UMP.SILENCE N°348 été 200756


Anti-G8Manifestations nombreusesEntre 50 000 et 80 000 personnes ont réussi à manifester contrela t<strong>en</strong>ue du sommet du G8 à Rostock, au nord de l’Allemagne,samedi 2 juin. 16 000 pol<strong>ici</strong>ers avai<strong>en</strong>t été déployés pour empêcher quela manifestation ne pénètre dans la zone interdite, zone protégée parun mur de 12 km. Des c<strong>en</strong>taines de personnes ont été interpellées dèsleur arrivée à la gare. De nombreuses desc<strong>en</strong>tes de police ont été faitesdans les jours précéd<strong>en</strong>ts dans les locaux militants emportant lesordinateurs et les téléphones portables pour essayer de déstabiliserl’organisation des actions. Alors que deux défilés très majoritairem<strong>en</strong>tpacifiques ont convergé vers le c<strong>en</strong>tre de la ville, des incid<strong>en</strong>ts ontéclaté régulièrem<strong>en</strong>t et des charges de police ont créé une grandet<strong>en</strong>sion. Vers 17 h, <strong>en</strong> queue d’une manifestation, <strong>en</strong>viron 2000 manifestantsviol<strong>en</strong>ts ont attaqué les barrages de police provoquant de longsaffrontem<strong>en</strong>ts tout au long de la soirée. Les autres manifestants ont étécopieusem<strong>en</strong>t arrosés de gaz lacrymogènes <strong>en</strong>voyés par des véhiculesblindés. Le concert qui se t<strong>en</strong>ait près du port a été plusieurs foisinterrompu. Une marche s’est r<strong>en</strong>due à la prison où plus de c<strong>en</strong>t personnesétai<strong>en</strong>t ret<strong>en</strong>ues depuis des contrôles à l’<strong>en</strong>trée de la ville.Des heurts ont eu lieu devant la prison. Alors qu’une fête se t<strong>en</strong>aittranquillem<strong>en</strong>t sur un grand axe, la police a chargé vers minuit et apoursuivi les groupes de manifestants dans les rues. Dimanche matin,les autorités annonçai<strong>en</strong>t 450 pol<strong>ici</strong>ers blessés dont 35 sérieusem<strong>en</strong>t.Côté manifestants, il y aurait <strong>en</strong>viron 500 blessés. Plusieurs dizaines depersonnes, surtout des jeunes Allemands, ont été arrêtées. Le dimanche3 juin, une nouvelle manifestation s’est déroulée, cette fois sans tropd’incid<strong>en</strong>ts, avec comme thème la déf<strong>en</strong>se du vivant et la dénonciationdes OGM, du contrôle des sem<strong>en</strong>ces et du développem<strong>en</strong>t des biocarburants.Des groupes religieux ont égalem<strong>en</strong>t organisé un rassemblem<strong>en</strong>tet ont allumé sur une place 30 000 bougies pour rappeler que cela correspondau nombre d’<strong>en</strong>fants qui meur<strong>en</strong>t de faim chaque jour dansle monde. Le lundi 4,des sit-in ont étéorganisés sur lesgrands axes autourde la ville pouressayer d’empêcherl’arrivée des délégationsétrangères…lesquelles ont pourla plupart optéDRPolitiqueUn Gr<strong>en</strong>elle del’<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t ?pour une arrivéepar la mer.A peine élu, vo<strong>ici</strong> que NicolasSarkozy convoque quelques associationspour l’organisation d’un“Gr<strong>en</strong>elle de l’<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t”prévu <strong>en</strong> octobre. Bizarrem<strong>en</strong>t,à la sortie de cette r<strong>en</strong>contred’une heure et demie, les représ<strong>en</strong>tantsdes associations fontpart de leur <strong>en</strong>tière satisfaction.Bizarre quand on sait qu’aucours de la réunion, la questiondu nucléaire a été prés<strong>en</strong>tée parAlain Juppé comme non négociable,que la question d’un moratoiresur les OGM ne devrait pasêtre à l’ordre du jour, ni celui desincinérateurs, qu’il a été indiquéque le gouvernem<strong>en</strong>t ne s’opposeraitpas aux lobbys agricoles cequi laisse peu d’espoir de voir unepromotion de l’agriculture biologiqueet une diminution des pest<strong>ici</strong>des.Si le réchauffem<strong>en</strong>t climatiquea été longuem<strong>en</strong>t abordé,c’est semble-t-il pour que laFrance “repr<strong>en</strong>ne l’initiative surle plan international”… maisbi<strong>en</strong> peu sur le plan national. Onpeut s’att<strong>en</strong>dre à la promotion dela “voiture propre” (compr<strong>en</strong>dreélectrique alim<strong>en</strong>tée par les c<strong>en</strong>tralesnucléaires), laquelle pourrabénéf<strong>ici</strong>er de la poursuite du planautoroutier. Les Amis de la Terre,Gre<strong>en</strong>peace, le WWF et les autresassociations invitées risqu<strong>en</strong>t d<strong>en</strong>’avoir été qu’un instrum<strong>en</strong>t de lacampagne médiatique du nouveauprésid<strong>en</strong>t, à la veille des électionslégislatives.Vacancesmilitantes■ Autriche : camp d’été anarchiste.Un camp d’été anarchiste estorganisé du 20 au 29 juillet. Leprogramme des activités est <strong>en</strong> trèsgrande partie auto-organisé. D<strong>en</strong>ombreuses langues sont prévues(dont le français). Le but de cecamp est de favoriser les échangesd’expéri<strong>en</strong>ces <strong>en</strong>tre pays, régions…R<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>ts : www.a-camp.info.■ Ariège : camping libertaire.L’OCL, Organisation communistelibertaire, qui publie la revueCourant alternatif, organise uncamping libertaire du 21 au 31juillet, espace de dialogue, de r<strong>en</strong>contreset déchanges formels etinformels. R<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>ts : OCL,Egrégore, BP 1213, 51058Reims cedex.■ Lot-et-Garonne : Ami-e-s deSil<strong>en</strong>ce. Les r<strong>en</strong>contres des Ami-e-sde Sil<strong>en</strong>ce se ti<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t cette annéedu 1er au 8 août avec une semainede préparation du 25 au 31 juilletdans le canton de Tournond’Ag<strong>en</strong>ais.Pour <strong>en</strong> savoir plus : lir<strong>en</strong>otre numéro de mai ou voir le sitehttp://amisil<strong>en</strong>ce.apinc.org.■ Maine-et-Loire : RéseauxEspérance. La r<strong>en</strong>contre d’étédes Réseaux Espérance se ti<strong>en</strong>dradu dimanche 22 juillet au samedi28 juillet à La Blottière, 49620 LaPommerays. Semaine de dét<strong>en</strong>te etde ressourcem<strong>en</strong>t avec un programmeautour des valeurs du réseaux :écologie, autogestion, <strong>en</strong>traide etspiritualité. Réseaux Espérance,Agnès Cathelin, 53, av<strong>en</strong>ue Paul-Doumer, 78360 Montesson, tél :01 43 37 55 42 Philippe Riché.■ Brest : Sortir du nucléaire.Les journées d’été du Réseau Sortirdu nucléaire se ti<strong>en</strong>dront à proximitéde Brest, du 4 au 12 août. Desnavettes seront disponibles à partirde la gare de Brest. Au programme: atelier d’escalade militante,atelier clowns militants, danses bretonnes,luttes antinucléaires <strong>en</strong>Bretagne et ailleurs, formation àl’action non-viol<strong>en</strong>te, jeux coopératifs,plan énergie Bretagne, prom<strong>en</strong>adevélo sur des lieux alternatifs…et plus selon vos propositions.Instrum<strong>en</strong>ts de musique bi<strong>en</strong>v<strong>en</strong>us.Cuisine collective bio et végétari<strong>en</strong>ne.R<strong>en</strong>seignem<strong>en</strong>ts : Xavier R<strong>en</strong>ou,tél : 06 64 18 34 21.Inscriptions avant fin juilletà André Lariviière, Nérol,43440 Champagnac-le-Vieux,andre.lariviere@sortirdunucleaire.fr■ Quimper : Journées d’été desVerts. Du 23 au 26 août, de trèsnombreux ateliers sont organisésp<strong>en</strong>dant ces journées d’été qui permett<strong>en</strong>td’accueillir de nombreuxmilitants et spécialistes extérieursau mouvem<strong>en</strong>t. Les Verts, 247, ruedu Faubourg Saint-Martin,75010 Paris, tél : 01 53 19 53 19.Gratuites : Les annonces de Sil<strong>en</strong>ce sontgratuites pour les abonnés. Elles sontégalem<strong>en</strong>t gratuites pour les offresd’emplois. Pour passer une annonce,joindre le bandeau d’expédition qui<strong>en</strong>toure la revue ou joindre un chèque correspondantà un abonnem<strong>en</strong>t. Taille desannonces. Nous vous demandons de fairele plus concis possible. Au delà de 500signes, nous nous réservons le droit defaire des coupes. Délais. Les dates de clôturesont indiquées <strong>en</strong> page “Vu de l’intérieur”.Prévoir <strong>en</strong>viron deux mois <strong>en</strong>trel’<strong>en</strong>voi d’une annonce et sa publication.Dom<strong>ici</strong>liées : Sil<strong>en</strong>ce accepte lesannonces dom<strong>ici</strong>liées à la revue contreune part<strong>ici</strong>pation de 5 € <strong>en</strong> chèque. Pourrépondre à une telle annonce, mettrevotre réponse dans une <strong>en</strong>veloppe. Ecriresur cette <strong>en</strong>veloppe au crayon lesréfér<strong>en</strong>ces de l’annonce, puis mettre cette<strong>en</strong>veloppe dans une autre et <strong>en</strong>voyer letout à la revue.Entraide■ L'association Les roulottes del'espoir (prés<strong>en</strong>tation page 36 dunuméro de juin), cherche un(e) équipier(e)pour relier Vézelay à Saint-Jacques-de-Compostelle <strong>en</strong> roulottehippomobile, de juillet à novembre2007. Il s'agit d'un défi pour promouvoirles énergies r<strong>en</strong>ouvelables et nonpolluantes. Il ou elle aura à s'occuperde la vie quotidi<strong>en</strong>ne, des <strong>en</strong>fants etde l'int<strong>en</strong>dance, la connaissancedes chevaux est un plus. Contact :Emmanuelle Delattre,tél : 01 30 62 02 37.■ Couple + 3 <strong>en</strong>fants (3, 6 et 9 ans)+ spectacle pour <strong>en</strong>fants, fêtant leur11 e anniversaire sur la route (et sansfrigo !) cherche jeune femme au pair(douce, dynamique, non-fumeuse)pour tournée été 2007 (scènes etfestivals de rue dans toute la France).Aide et partage vie quotidi<strong>en</strong>ne(<strong>en</strong>fants, repas, montage matériel…).Vie de bohème et repas végétari<strong>en</strong>s.Tél : 06 84 42 67 79,www.lapetitefamille.com.■ Offre quinze jours de vacances,avant novembre 2007, à la maison,dans le Sud-Ouest, à personne quisaurait restaurer deux charrettes <strong>en</strong>bois des années 20. Pour <strong>en</strong> parler, onpeut me joindre au 05 61 88 73 98.■ Pourriez-vous me prêter votre maisonp<strong>en</strong>dant vos vacances ? Cela nouspermettrait, avec mes deux <strong>en</strong>fants,de partir <strong>en</strong> vacances avec un budgetaccessible (dédommagem<strong>en</strong>t des fraisde séjours possible). Lieu agréableavec baignade pas loin (bi<strong>en</strong> sûr !).Merci d'avance. Mano,tél : 04 78 19 02 17 (Rhône).■ Cherche <strong>en</strong> échange de travauxou services, hébergem<strong>en</strong>t indép<strong>en</strong>dantsur Val-d'Oise ou Vexin.Tél : Alain, 06 60 87 32 98.■ Ardèche. Chantier part<strong>ici</strong>patifpour finitions paille-terre-chaux.Cuisinière prés<strong>en</strong>te sur le chantier du15 juillet au 15 août. Vous pouvezv<strong>en</strong>ir part<strong>ici</strong>per. Tél : 04 75 89 99 67ou fa.puz<strong>en</strong>at@laposte.net.■ Bretagne. Couple séparé, nouscherchons un lieu où le papa pourraitaccueillir ses deux <strong>en</strong>fants un week<strong>en</strong>dsur deux (<strong>en</strong>tre Saint-Brieuc,Pontivy et la forêt de Brocéliande).Tél : 02 31 61 10 31.■ Inde. Ferme biologique situéea 15 km de Dharamsala (nord del'Inde) recherche bénévole ayant uneSILENCE N°348 été 200758


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Les expéri<strong>en</strong>cessur ce type de produit sont les bi<strong>en</strong>v<strong>en</strong>ues.ameliepiottin@hotmail.com.Emploi■ Recherche personne polyval<strong>en</strong>tepour gardi<strong>en</strong>nage et int<strong>en</strong>dance dansune ferme d'accueil touristique (gîtesruraux, camping à la ferme) <strong>en</strong> Basse-Normandie. Il s'agit d'aider aux différ<strong>en</strong>tstravaux de la ferme sur la based'un mi-temps : ménage, <strong>en</strong>treti<strong>en</strong> desespaces verts, jardinage, accueil destouristes, bricolage… Cette personnedoit être digne de confiance, dynamique,autonome et débrouillarde.Contact : Eliane Fiquet Ringoot,tél : 02 31 80 10 04,elianefiquet@hotmail.com,http://fermedepierrepont.free.fr.■ Nous cherchons une personne demoins de 30 ans pour un emploi-tremplinsur cinq ans avec possibilité deprolongem<strong>en</strong>t avec CDI. Le travail :notre association distribue des paniersde légumes bio + œufs, fruits, pains,fromage… Il s'agit d'effectuer leslivraisons, assurer le contact avec lesadhér<strong>en</strong>ts, les producteurs, organiserdes visites à la ferme, gérer les abonnem<strong>en</strong>ts.Travail de contact, secrétariat,communication. Candidat-e doitêtre rigoureux, connaître word et excel(ou autres), avoir permis B, avoir fortemotivation pour développer cette alternativeet l'agri bio. Poste à pourvoirdès juillet. Olivier, 03 85 82 76 16,poledhomeotelie@free.fr, Les paniersdu Morvan, Les Places, 71550 Anost.Logem<strong>en</strong>t - TerrainsSILENCE N°348 été 200759■ Couple, 30 ans, cherche terrainboisé ou <strong>en</strong> friche de 2 à 5 hectares,région Aude, P.O. ou Corbière.Accessible <strong>en</strong> VL, proximité rivière ousource pour viager et potager.Budget : 10 000€, à débattre.Contact : 06 16 82 69 42.■ Près La Roche-Chalais (Dordogne),forêt de la Double, particulier v<strong>en</strong>dmaison c<strong>en</strong>t ans, rénovée dans respectdu bâti, 120 m 2 habitables + 100 m 2étage à finir, poutres chêne, chauffeeausolaire, c<strong>en</strong>tral bois, assainissem<strong>en</strong>t,étable, grange 90 m 2 , terrain800 m 2 , calme, 135 000€.Tél : 06 71 94 77 14.■ Lot. Nous sommes un jeune coupleet nous cherchons un terrain constructible(CU) où installer notre petit nid,une maison <strong>en</strong> paille à ossature boisainsi qu'un atelier de poterie et unstudio de musique pour exercer tranquillem<strong>en</strong>tet dans de bonnes conditionsnos activités respectives. Petitbudget, mais très motivés. Vous pouveznous joindre ou laisser un messageau 06 73 26 41 26.■ Marseille. Cherche à louer chambreavec possibilité de faire la cuisine4 jours par semaine (hors week-<strong>en</strong>d)pour professeur n'habitant pasMarseille. Contacter Eva,au 01 48 61 12 96.■ Homme, 56 ans, chômeur <strong>en</strong> ASSet disp<strong>en</strong>sé de recherche d'emploi,idées libertaires et décroissantes,cherche tanière meublée ou non, 250à 300€ par mois, 30 à 35 m 2 . J'ai ledroit à l'allocation logem<strong>en</strong>t. Sanscaution ou mois d'avance à verser oualors avec arrangem<strong>en</strong>t possible.Y'a peut-être quelque part un propriolibertaire et décroissant ? Me fairesigne au 06 33 75 94 53 Patrice.■ Auvergne-Limousin. Nous sommestrois et nous sommes à la quête detrois à cinq ha de terrain agricole poury développer l'artisanat paysan à traversun projet vivrier (autoproductionet autoconsommation de légumes,céréales, fruits, miel, huile, fromage,œufs), commercialisation de paniersde légumes, pain et transformation ;un vivier de projets avec chantiersvolontaires, accueil à la ferme, découvertede l'artisanat… Notre projet estcolporteur de valeurs écologiqueset économiques à échelle humaine :agri bio, sauvegarde de variétésrustiques, architecture biologique,découverte des <strong>en</strong>jeux sociaux et <strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>tauxliés au territoire. Pournous aider, contacter : Nous autres,tél : 06 10 04 20 04.■ Recherchons sur la région Auvergne,terrain(s) avec bâtim<strong>en</strong>t(s) pour unprojet d'éco-lieu. Contrainte : qu'il yait des transports <strong>en</strong> commun à proximité.Merci de contacter Yves, 04 7390 63 43 ou Domi et Jean-Louis, 0616 22 63 14 ou ladom@ifrance.com.échange publ<strong>ici</strong>taireVacances■ Couple sérieux, deux <strong>en</strong>fants troisans et neuf mois, échange maison etjardin à 8km de Nantes, pour vacancesfin août, septembre ou octobre. Tél :02 40 68 05 12 ou 06 88 70 58 03,c.pechet@nantes.fr.■ Pour cause d'indisponibilité <strong>en</strong>juillet, rev<strong>en</strong>d séjour sous yourte <strong>en</strong>Lozère. Endroit magnifique, bi<strong>en</strong> placéà la fois pour le tourisme et pour latranquillité, piscine et abris <strong>en</strong> duravec douche et cuisine. EmmanuelleDelattre, tél : 01 30 62 02 37.■ Bretagne. Loue agréable petit gîte,5-6 personnes, dans maison de boisavec jardin, construit <strong>en</strong> matériauxnaturels, équipé <strong>en</strong> énergies r<strong>en</strong>ouvelables,15 km de R<strong>en</strong>nes. Situationc<strong>en</strong>trale par rapport à Saint-Malo,le Mont-Saint-Michel, la forêt deBrocéliande… Calme et tranquillité.Tél : 02 99 00 22 17.■ Hautes-Pyrénées. Au pays del'ours, particulier propose emplacem<strong>en</strong>tspour camper dans le pré.Calme, ombragé, possibilité balades,parap<strong>en</strong>te, VTT, spéléo… 50 km del'Espagne. Tous petits prix.Tél : 05 61 90 42 69.■ Bretagne Sud. Loue gîte avecvélos, à la campagne, 25 km de lamer. 300€ la semaine pour quatre àsix personnes. Tél : 02 97 42 95 22.■ Echange ou loue caravane <strong>en</strong>Cév<strong>en</strong>nes ou logem<strong>en</strong>t à Nîmescontre lieu de villégiature dans lesPyrénées. Contactez Patrick, tél :04 30 08 91 35 (dom<strong>ici</strong>le) ou 06 5006 88 06 ou patdugard@free.fr.■ Aveyron. Loue caravanes juilletaoût,à la nuit ou plus. Sud-Aveyron,15 km de Saint-Affrique. Pleinecampagne. Horizon à 180° à flancde coteaux, sur petite ferme bio(chèvres, ânes, jardins), 15€ la nuit.Tél : 05 65 99 00 11.


CourrierONG et r<strong>en</strong>contredes culturesEn réponse et question à Daniel Juli<strong>en</strong> suite à son article sur les ONG(n°346 : “le rôle ambigu des ONG de développem<strong>en</strong>t”).Ce matin, au petit-déjeuner, j’ouvre S!l<strong>en</strong>ce et je lis ton article. Il résumeexactem<strong>en</strong>t le bilan de mes expéri<strong>en</strong>ces. Effectivem<strong>en</strong>t, je suis d’accordavec toi, on tourne <strong>en</strong> rond :- soit on s<strong>en</strong>tim<strong>en</strong>talise, on s’apitoie, et alors on tombe dans le vieuxpaternalisme colonialiste ;- soit on a une vision plus globale et structurelle, <strong>en</strong> quel cas on retombedans des organisations soigneusem<strong>en</strong>t bouclées par le système bancaire.Alors, l’action ?P<strong>en</strong>dant longtemps je me suis p<strong>en</strong>chée sur les traditions de l’Afrique.Faut-il les adapter ? Faut-il aller vers une logique qui n’est pas la si<strong>en</strong>ne ?(J’ai essayé, échec…). Si on transforme les traditions, on les supprime.Si on les fait connaître, on risque aussi de les supprimer <strong>en</strong> les faisantr<strong>en</strong>trer dans un système : édition, publ<strong>ici</strong>té, exploitation, etc. Dans le casoù une ONG accepte complètem<strong>en</strong>t et <strong>en</strong> profondeur, les traditionsvernaculaires, elle ne peut plus exister. En effet, les systèmes primitifs(qui ont fait leurs preuves !) étant motivés par la survie du groupepar le groupe, aucun autre système ne peut s’y superposer à moinsde les détruire. Donc chacun chez soi ?Ton article amène une belle ouverture :l’anti-croissance. Cela suppose un changem<strong>en</strong>tradical : pourquoi <strong>en</strong> effet notre mode de vieoccid<strong>en</strong>tal est-il si fascinant ? C’est que vu detrès loin (du fond de l’Afrique ou d’ailleurs !)le matérialisme et le libéralisme économiquesembl<strong>en</strong>t être les antidotes de la magie etde la peur. Malheureusem<strong>en</strong>t, on expérim<strong>en</strong>teà notre détrim<strong>en</strong>t que la magie de la peur c’estjustem<strong>en</strong>t l’arme de notre système (répression,fichage, kärscher) tout aussi rétrogradeet beaucoup plus nocif !Je m’interroge sur les moy<strong>en</strong>s de conserver lesacquis de chaque culture tout <strong>en</strong> débarrassant lestraditions de la peur. Je n’ai pas vraim<strong>en</strong>t de réponse, autre que thérapeutique.Mais je suis persuadée qu’hors de ce déconditionnem<strong>en</strong>t, il n’y a pasde liberté possible. Notre tradition est-elle compatible avec les traditionsvernaculaires ? Je me demande souv<strong>en</strong>t si cette synthèse n’est pas unphantasme des néo-colonialistes : sur les hauts plateaux de l’AfriqueC<strong>en</strong>trale, vivait une tribu bi<strong>en</strong> organisée. On trouva du pétrole dans laplaine. Depuis leur promontoire, les primitifs ont vu l’arrivée des derrickset de notre “progrès” technologique. Tous se sont laissé mourir de faim.La question de savoir comm<strong>en</strong>t s’ouvrir à une réalité complètem<strong>en</strong>tdiffér<strong>en</strong>te sans mourir soi-même est ontologique. Ess<strong>en</strong>tielle aussi.P<strong>en</strong>ser local, OK. Sortons de notre civilisation xénophage pour aller versl’autre (cet autre qui est nous-même bi<strong>en</strong> sûr mais que nous appréh<strong>en</strong>donsà partir de ses différ<strong>en</strong>ces). Dans cette démarche, il n’y a pas de peur.Mais que va-t-on r<strong>en</strong>contrer ? Des cultures basées sur la peur de l’ancêtre,des dieux, ou des forces naturelles. C’est moins sur la nature des savoirs,à mon avis, qu’il faut travailler que sur la peur qui les verrouille. La peurdes autres. Notre peur à nous. Cette peur qu’illustr<strong>en</strong>t tant de t<strong>en</strong>sionsdans les banlieues (de la peur qu’elles génèr<strong>en</strong>t, de la peur qu’elles viv<strong>en</strong>t).Mon approche est plus psychologique qu’économique, mais <strong>en</strong> te lisant,j’ai eu l’impression que nous explorions le même paysage… En tout casmerci de ta sincérité, de ton approche forte et claire. J’espère qu’on aurabi<strong>en</strong>tôt le plaisir de te relire. Merci. Fraternellem<strong>en</strong>t à toi.Morgane Guérin ■Hérault.Toilettes, je boirai de ton eau(…) “L’eau est un bi<strong>en</strong> précieux, protégeons-la”. Formule tellem<strong>en</strong>tbanale, tellem<strong>en</strong>t <strong>en</strong>cline à la morale que l’on n’a plus guère <strong>en</strong>vie de l’<strong>en</strong>t<strong>en</strong>dre,on sait ! Et pourtant… soit nous nous tuons à le répéter, soit nousnous tuerons… faute de l’avoir suffisamm<strong>en</strong>t répété. L’eau a donné vie ànotre planète. Elle est la vie. De quel respect témoignons-nous <strong>en</strong>vers la vieelle-même quand nous détruisons et gaspillons la ressource <strong>en</strong> eau ? (…)La simpl<strong>ici</strong>té, voilà bi<strong>en</strong> l’une des clés de la conservation de notreressource <strong>en</strong> eau. Parce que l’eau <strong>en</strong>tre dans tous les processus industriels,parce que nous l’utilisons dans nombre de nos gestes quotidi<strong>en</strong>s, parce qued’elle dép<strong>en</strong>d l’énergie, nous pouvons la protéger <strong>en</strong> vivant simplem<strong>en</strong>t.Moins nous consommons, moins nous cédons aux néobesoins, moinsnous ferons pression sur nos ressources. Parce que nous, Occid<strong>en</strong>taux,polluons l’eau jusqu’<strong>en</strong> Europe de l’Est, <strong>en</strong> Asie, <strong>en</strong> Afrique et <strong>en</strong>Amérique du Sud, nous pouvons, par la simpl<strong>ici</strong>té volontaire, permettreà d’autres de boire de nouveau l’eau de leur puits. “Vivons simplem<strong>en</strong>tpour que d’autres puiss<strong>en</strong>t simplem<strong>en</strong>t vivre” disait Gandhi.Un jour dans les manuels d’histoire figurera cette aberrante statistique :“A l’aube du troisième millénaire, 20% de l’humanité consommait80% des ressources de la planète”, accompagnée de ce comm<strong>en</strong>taire :“une inégalité inégalable”. La suite indiquera “Ce chiffre éveilla toutefoisun nombre croissant de consci<strong>en</strong>ces éco-humanistes, consci<strong>en</strong>ces quiréclamèr<strong>en</strong>t alors le respect de la vie. Leur requête fut un mom<strong>en</strong>t qualifiéede pure fantaisie, voire de pure folie. C’était une époque où le profitindividuel passait <strong>en</strong>core avant le profit collectif planétaire”. Parlons-<strong>en</strong>,d’ailleurs, de folie. Imaginons ce que nombre d’auteurs ont imaginé… lafin de notre civilisation, le jour où l’ultime goutte fera déborder la Terre.Ce jour-là, imaginez… L’eau des toilettes, nous la boirons. Sans <strong>en</strong> avoirle choix.Aujourd’hui, l’eau des toilettes nous pouvons la boire, par choix. Je la metsdans la cuvette ou dans mon verre ? Si je vote “cuvette”, j’hypothèque lapossibilité d’<strong>en</strong> boire après-demain. Si je vote “verre”, je protège durablem<strong>en</strong>tla ressource. Toute la question est ainsi de savoir quand nous boironsl’eau de nos toilettes.François Garnier ■Loire-Atantique.DRSILENCE N°348 été 200760Hommage à nos jambesMerci à S!l<strong>en</strong>ce et à Polochon de nous avoir aidés à faire de l’utopieun <strong>en</strong>droit où pouvoir pédaler. Merci à tous ceux qui ont répondu à notreannonce parue <strong>en</strong> juin 2006 (...) pour faire à vélo les kilomètres quisépar<strong>en</strong>t Gloucester (Angleterre) de Cadix (Andalousie). (...) Merci auxami-e-s qui nous ont aidés p<strong>en</strong>dant le voyage, (...) à tous ceux qui nous ontguidés lorsque nous nous sommes perdus, aux chi<strong>en</strong>s qui ont aboyé à notrepassage, au soleil, aux différ<strong>en</strong>ts styles de vie, (...) aux propriétairesdes arbres fruitiers qui n’étai<strong>en</strong>t pas là, ce qui nous a permis de mangerde dél<strong>ici</strong>eux fruits mûrs (...), merci à la nuit d’être desc<strong>en</strong>due sur noustous les soirs, au levain, à l’art de la r<strong>en</strong>contre, merci à cette s<strong>en</strong>sationd’ivresse et de liberté quand nous étions sur nos vélos, à la naturequi est gratuite (...). A bi<strong>en</strong>tôt tout le monde.Olivier Léon-Breton et Friederike Hackradt ■Espagne.Att<strong>en</strong>tats truqués ?A la question (n° 345, p.37) “le 11 septembre 2001, le conseiller national(Zbiegnev Brzezinski) n’était-il pas au courant de la préparation desatt<strong>en</strong>tats ?”, une partie de la réponse se trouve sur le site d’informationwww.reop<strong>en</strong>911.info .Le 07 décembre 1941, Franklin Roosevelt laisse les Japonais détruirel’ess<strong>en</strong>tiel de sa flotte à Pearl Harbor afin que les Américains cons<strong>en</strong>t<strong>en</strong>tà l’interv<strong>en</strong>tion de leur armée dans la seconde guerre mondiale.Le 11 septembre 2001 est donc un nouveau Pearl Harbor puisquele gouvernem<strong>en</strong>t était au courant des int<strong>en</strong>tions terroristes. Pire <strong>en</strong>core,il aurait préparé lui-même les att<strong>en</strong>tats pour justifier l’invasion de l’Irak.Voir la suite dans le film Loose change 2 (égalem<strong>en</strong>t sur le web).En att<strong>en</strong>dant une <strong>en</strong>quête voire le procès des responsables...Juli<strong>en</strong> Catin ■Haute-Loire.


S!l<strong>en</strong>ce ne commercialise pas les livres prés<strong>en</strong>tés dans cette rubrique.La folle histoiredu mondeMichel BounanEd. Allia2006 - 160 p. - 9€En traversant les siècles l’auteurde cet ouvrage met <strong>en</strong> avant lefait que chaque époque a connudes cas spécifiques de socionévrosesou de perturbations émotionnellescollectives.Selon sa thèse, les peupladesnomades serai<strong>en</strong>t (aurai<strong>en</strong>t été ?)les seuls groupem<strong>en</strong>ts collectifsdans lesquels l’individu est un êtrelibre, c’est-à-dire relié au groupe,mais aussi à son <strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t.Les cris de l'innoc<strong>en</strong>teUnity DowEd. Actes Sud2006 - 360 p. - 20€Au Botswana, une jeune fille disparaît. Versionoff<strong>ici</strong>elle : elle a été dévorée par les lions. Cinq ansplus tard, une jeune volontaire du service civilretrouve les habits de la victime, le début d'une<strong>en</strong>quête qui va dénoncer les meurtres rituels quese permett<strong>en</strong>t <strong>en</strong>core certains puissants du pays.L'auteure, première femme juge à la cour suprêmedu pays, dénonce <strong>ici</strong> les idées reçues contre lesfemmes et leur donne le beau rôle. L'histoire démarredoucem<strong>en</strong>t, mais la t<strong>en</strong>sion monte progressivem<strong>en</strong>tpour se terminer <strong>en</strong> apothéose. MB.EldoradoLaur<strong>en</strong>t GaudéEd. Actes Sud2006 - 240 p. - 18,70€Chaque jour, des Africainst<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t de traverser laMéditerranée sur desembarcations de fortunepour rejoindre l'Eldorado,c'est-à-dire l'Europe. SalvadorePiracci est garde-côtes depuisvingt ans et sillonne la merautour de la S<strong>ici</strong>le et de la petite île de Lampedusa,Consci<strong>en</strong>t qu’il ne fait qu’un avecl’<strong>en</strong>semble, mais pouvant à toutmom<strong>en</strong>t quitter le groupe. Ce neserait qu’avec la séd<strong>en</strong>tarisationque serait apparue la mise <strong>en</strong>place de structures hiérarchiqueset de corps militaires pour protégerles bi<strong>en</strong>s matériels et l’appart<strong>en</strong>anceà un groupe. C’est aucours de cette séd<strong>en</strong>tarisation quele nomade aurait comm<strong>en</strong>cé à setransformer <strong>en</strong> esclave aux mainsdes marchands, des seigneurs, desdirigeants…Après avoir parcouru l’histoiredes sociétés et mis <strong>en</strong> avant laperte progressive du li<strong>en</strong> individugroupe-<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t,l’auteur, sesituant dans l’époque contemporaine,conclut par une critique del’écologie radicale, théorie qui risqueraitde nous m<strong>en</strong>er à nouveauvers une époque de servitude locale,"aucune civilisation agricoleartisanal<strong>en</strong>’ayant pu survivreindép<strong>en</strong>damm<strong>en</strong>t d’une organisationsociale dominée par le systèmemilitaro-ecclésiastique".Ouvrage historique, sociologiqueet politique qui traverse lesépoques pour mettre <strong>en</strong> avant, àchaque nouvelle étape de l’histoirehumaine, les fondem<strong>en</strong>ts dessociétés et les névroses qui <strong>en</strong>découlai<strong>en</strong>t. A lire et relire. JP.R O M A N SLe petitdémagogueJean-Luc PorquetEd. La Découverte2007 - 202 p. - 10€En 1992, l'auteur, journaliste auCanard <strong>en</strong>chaîné, avait déjà publiéLe faux parler qui analysait lesméthodes des candidats aux électionspour se faire passer pourindisp<strong>en</strong>sables. Il récidive aveccet ouvrage <strong>en</strong> se p<strong>en</strong>chant surle cas précis du petit démagogue,Nicolas Sarkozy (le rôle du granddémagogue étant t<strong>en</strong>u par LeP<strong>en</strong>). De manière simple, ilmontre les atouts que doit avoirle démagogue pour arriverîle itali<strong>en</strong>ne la plus proche de la côte tunisi<strong>en</strong>ne.Un jour, il comm<strong>en</strong>ce un dialogue avec l'une dessurvivantes d'un bateau abandonné au large pardes passeurs malint<strong>en</strong>tionnés. Un remarquable romanpour compr<strong>en</strong>dre pourquoi il y a tant de candidatsau voyage, au risque de leur vie. FV.On les aura !Rolland HénaultEd. Libertaires(17190 Saint-Georges-d'Oléron)2007 - 104 p. - 10€Et si vieillir dans unmouroir était insupportable ?L'auteur, au langage particulièrem<strong>en</strong>tcru, met <strong>en</strong> scèneun jeune retraité arrivé troptôt <strong>en</strong> maison de retraiteet qui, pour s'occuper, vas'amuser à provoquerun att<strong>en</strong>tat. Un scénariopour comparer les méritesdes boîtes où l'on <strong>en</strong>fermeceux qui ne sont pas sousle joug du travail : l'école,la maison de retraite ou la prison. "Récit saignantd'une révolte armée dans une maison de retraite"(sous-titre de l'ouvrage) a le grand mérite de mettreles pieds dans le plat et de rappeler comm<strong>en</strong>t celafonctionne et comm<strong>en</strong>t les bouches inutiles sontpoussées vers la tombe. Ça secoue. FV.Livresà ses fins : avoir un bagoutd'<strong>en</strong>fer, travailler sa com', fairedu scandale, ne pas t<strong>en</strong>ir comptedes faits, simplifier à outrance,attiser les peurs, affirmer qu'ilapportera l'ordre et la punition,promettre la lune, être un sauveur…Le décorticage du discoursdu petit Nicolas ne doit pas faireoublier son bilan que l'auteurrappelle dans la conclusion : tr<strong>en</strong>teans de promesses non t<strong>en</strong>ues.Chaque chapitre est complété parle portrait d'un démagoguecélèbre, réc<strong>en</strong>t ou anci<strong>en</strong>, et desconséqu<strong>en</strong>ces de leur arrivée aupouvoir. L'histoire n'est malheureusem<strong>en</strong>tqu'un éternel recomm<strong>en</strong>cem<strong>en</strong>t.Facile à lire et à fairelire pour s'ouvrir les yeux. FV.L'économie verteexpliquée à ceuxqui n'y croi<strong>en</strong>t pasPascal CanfinEd. Les petits matins2006 - 148 p. - 14€L'auteur, présid<strong>en</strong>t de la commissionéconomique et sociale desVerts, raconte sous forme dediscussions avec des amis quine croi<strong>en</strong>t pas à des solutions économiquesvertes, les possibilitésqu'offre l'écologie dans le domainede l'emploi (faut-il quele rev<strong>en</strong>u soit lié à un travail ?),sur les délocalisations,sur le non au traitéconstitutionnel europé<strong>en</strong>,sur le risque climatique,sur l'immigration,sur la bio et lesOGM, sur le libéralismeet les servicespublics… Facile à lire,même si, évidemm<strong>en</strong>t,c'est très pub pour lesVerts. MB.B . D .Deux consTronchetEd. Fluide Glacial2006 - 48 p. - 9,95€Tronchet, auteur à l'humourremarquable (voir sa série deJean-Claude Tergal ou deRaymond Calbuth), auteur remarquédu Petit traité de vélosophie,nous emmène <strong>ici</strong> dans le domainede l'absurde <strong>en</strong> exploitant jusqu'audélire des délires <strong>en</strong>tre deuxpersonnages… vraim<strong>en</strong>t très cons.Entre les petites culottes des filleset le roi des raviolis, de la francherigolade. MB.SILENCE N°348 été 200761


LivresPanier de singeFlor<strong>en</strong>t Ruppert,Jérôme MulotEd. L'Association2006 - 100 p. - 14€Les auteurs de cette BD, priméeà Angoulême, ont multiplié lesdémarches expérim<strong>en</strong>tales. Toutd'abord il y a une histoire commefil conducteur où des cameram<strong>en</strong>vont filmer des pratiques douteusesau zoo. La caméra tombe,se détraque et donne des imagesprés<strong>en</strong>tées pleines pages quinécessit<strong>en</strong>t du lecteur undécoupage et pliage de la pagepour découvrir… des imagescochonnes. Ensuite, <strong>en</strong>tre ces"tournages", il y a d'autres histoiresutilisant la phénakistiscopie,l'ancêtre du dessin animé : desdessins sur une roue découpée quel'on fait tourner <strong>en</strong> regardant parune f<strong>en</strong>te. Là aussi, le lecteur peutdécouper l'ouvrage, réaliser l'appareil…ou regarder le résultatsur un site internet. Tout ceci pournous raconter des histoires pourle moins décalées et pleinesd'humour. Original. MB.KärchouPolitiquem<strong>en</strong>tcroquetteIsaEd. Albin Michel2007 - 48 p. - 12,50€Kärchou est un minuscule chi<strong>en</strong>qui réussit à intégrer la brigadecanine de la ville de L<strong>en</strong>euilly-Vallois, ville fleurie et sous vidéosurveillanceà l'ouest de Paris. Ilva tout faire pour essayer depr<strong>en</strong>dre le pouvoir dans sa commune…ce qui lui vaudra de nombreusesembrouilles, d'autant plusque la stylée Ségotine a aussi sespartisans. Quitte à attaquerSarkozy, la dessinatrice Isay va carrém<strong>en</strong>t, largem<strong>en</strong>t <strong>en</strong>dessous de la ceinture, mais çafait du bi<strong>en</strong> ! MB.E N F A N T SValtaïret les voleursd'harmonieMarianne Quiquandon(Crulhes, 63880Le Brugeron)2006 - 124 p.15€ (+ 3€ de port)A partir de 11 ans. L'étoileValtaïr abrite une multitude d'espècesanimales et végétales quiviv<strong>en</strong>t <strong>en</strong> harmonie. Scarabée,Cobra et Myrra la vache <strong>en</strong> assur<strong>en</strong>tla coordination au sein deconseils de sérénité. Loin de là,sur la planète Glaucaos, les hastatocsont tout dévasté et plutôt quede chercher à rétablir l'équilibre,ils part<strong>en</strong>t à la recherche d'un<strong>en</strong>ouvelle planète. Le généralMoutarde mène l'expédition ets'installe sur Valtaïr. Les lieut<strong>en</strong>antsYakafer, Ifocon, Yakadir etYakaka se mett<strong>en</strong>t <strong>en</strong> charge deréorganiser la société. Seul le professeurSaittouttoutsurtout estrétic<strong>en</strong>t. Arrivera-t-il , <strong>en</strong> liaisonavec les habitants de Valtaïr, àpréserver les différ<strong>en</strong>ces et la biodiversité? Après un premierroman Bilouba, les lecteursretrouveront dans le même stylepoétique, une nouvelle histoire deplanète m<strong>en</strong>acée par la cupiditédes hommes. Toute ressemblanceavec des personnages existant neserait pas bi<strong>en</strong> sûr pure coïncid<strong>en</strong>ce.Pour les <strong>en</strong>fants et ceux, cellesqui ont su rester jeunes. FV.NOUS A VONS ÉGA LEMENT REÇU■ Le managem<strong>en</strong>t du parc nucléaire d'EDF, Aline K<strong>en</strong>edi et DominiqueClém<strong>en</strong>t, éd. l'Harmattan, 2007, 250 p. Un livre très précis sur la restructurationd'EDF autour du projet de développem<strong>en</strong>t du nucléaire depuis les années 80,vu de l'intérieur, sans regard critique.■ Louise Michel <strong>en</strong> Algérie, Clotilde Chauvin, éd. Libertaires (17190 Saint-Georges-d'Oléron), 2007, 150 p. 15 €. Alors qu'éclate à Paris la Commune, aumême mom<strong>en</strong>t éclate une révolte <strong>en</strong> Kabylie. Louise Michel r<strong>en</strong>contrera les exilésalgéri<strong>en</strong>s <strong>en</strong> Nouvelle-Calédonie où elle est elle-même exilée. Peu avant sa mort,elle se r<strong>en</strong>dra <strong>en</strong> Algérie pour y r<strong>en</strong>contrer les mouvem<strong>en</strong>ts kabyles qui ont despratiques fortem<strong>en</strong>t libertaires. L'auteure a <strong>ici</strong> réussi à retrouver différ<strong>en</strong>ts docum<strong>en</strong>tsracontant les deux voyages faits par Louise Michel <strong>en</strong> 1904 et 1905. Fortintéressant dans le cadre du "rôle positif de la prés<strong>en</strong>ce française outre-mer".■ Les corbeaux contre la calotte, Guillaume Doizy, éd. Libertaires (17190Saint-Georges-d'Oléron), 2007, 166 p. 15 €. Au début du siècle la lutte est rude<strong>en</strong>tre les croyants et les laïcs. La revue franco-belge Les corbeaux va, de 1904à 1909, publier de nombreux dessins et textes anticléricaux. Ce livre prés<strong>en</strong>te lecontexte de l'époque, les conditions de publications de cette revue et d'autres,le choix de la "propagande par le texte et par l'image" et donne des extraits…dont certains prés<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t toujours une cruelle actualité.■ Anthropologie du don, Alain Caillé, éd. La Découverte/Poche, 2007, 276 p.11 €. Marcel Mauss, dans son livre Essai sur le don avait montré comm<strong>en</strong>t sepratique le don dans les différ<strong>en</strong>tes sociétés, des plus anci<strong>en</strong>nes au plus réc<strong>en</strong>tes.Alain Caillé, animateur de la revue du Mauss, montre <strong>ici</strong> comm<strong>en</strong>t cette approchepermet d'<strong>en</strong>trer dans de multiples domaines : sociologie, économie, histoire, philosophie.Faire un don a de multiples conséqu<strong>en</strong>ces, car on ne donne pas sans avoirconstruit une p<strong>en</strong>sée : sacrifice, altruisme, calcul… la question du don permet d<strong>en</strong>ombreux débats philosophiques.■ ABC de la p<strong>en</strong>sée créatrice, Yannick le Cam, éd. Grancher, 2007, 186 p.18 €. Comm<strong>en</strong>t arriver à développer des mécanismes qui débouch<strong>en</strong>t surune amélioration de sa p<strong>en</strong>sée, sur des actes positifs. A partir d'une méthodede développem<strong>en</strong>t personnel québécoise.■ Media Crisis, Peter Watkins, éd. Homnisphères (Paris), 2007, 240 p. 12 €.Réédition de ce livre fondam<strong>en</strong>tal pour compr<strong>en</strong>dre comm<strong>en</strong>t fonctionn<strong>en</strong>tles mass media, comm<strong>en</strong>t ils manipul<strong>en</strong>t, comm<strong>en</strong>t ils c<strong>en</strong>sur<strong>en</strong>t, comm<strong>en</strong>tles professionnels accept<strong>en</strong>t ces règles du jeu et les conséqu<strong>en</strong>ces deces m<strong>en</strong>songes sur l'av<strong>en</strong>ir de la planète.■ Antiproductivisme, altermondialisme, décroissance, sous la direction deBernard Guibert et Serge Latouche, éd. Parangon, 2006, 138 p. 12 €. Compter<strong>en</strong>dud'une r<strong>en</strong>contre organisée par la commission économie des Verts <strong>en</strong> 2006sur ces questions, afin de voir ce que les débats sur la décroissance apport<strong>en</strong>t d<strong>en</strong>ouveau dans le discours écologiste et surtout comm<strong>en</strong>t cela permet de ranimerune critique plus radicale dans un milieu altermondialiste <strong>en</strong>core ess<strong>en</strong>tiellem<strong>en</strong>tproductiviste.■ Du développem<strong>en</strong>t à la décroissance, Jean-Pierre Tertrais, éd. Libertaireset éd. du Monde libertaire, 2006, 228 p. 12 €. Réédition <strong>en</strong>richie d'un importanttravail de réflexion sur la question de la décroissance abordée sous l'éclairage desidées anarchistes. L'auteur montre notamm<strong>en</strong>t qu'une véritable décroissance seheurte de plein fouet avec le capitalisme dont la recherche de profits ne peut êtrecompatible avec une pratique écologiste visant l'équilibre de la planète, ni avecune pratique sociale d'<strong>en</strong>traide et de coopération. La décroissance doit doncse placer dans un projet de civilisation où les valeurs de l'anarchismeont toute leur place.■ Petite botte de paille, Bill Ste<strong>en</strong>, Ath<strong>en</strong>a Sw<strong>en</strong>tzell Ste<strong>en</strong>, Wayne Bingham,éd. Goutte de Sable (La Roussière, 53400 Athée), 2007, 212 p. 29 €.Prés<strong>en</strong>tation de très nombreuses maisons <strong>en</strong> paille avec de belles photos et souv<strong>en</strong>tdes plans. A la fin de l'ouvrage, un utile guide des démarches administrativesà respecter pour construire sa maison <strong>en</strong> paille.Yancuicle valeureuxFabrice Nicolinoet Flor<strong>en</strong>t SillorayEd. Sarbacane2007 - 64 p. - 15,90€A partir de 8 ans. Au cœur del'Amazonie sauvage, Yancuic doitattraper un poisson pour ne pasperdre son petit singe Sarilou.Diverses av<strong>en</strong>tures vont alorsopposer deux <strong>en</strong>fants du village,dans de magnifiques paysages.La r<strong>en</strong>contre avec les dieuxmasqués — les Espagnols— va modifier la vie du village.Sur un scénario de FabriceNicolino, chroniqueur écologistedans de nombreux médias, unsuperbe dessin de Flor<strong>en</strong>t Silloray.MB.SILENCE N°348 été 200762


✉ Courriers :9 rue Dum<strong>en</strong>ge, F 69317 Lyon Cedex 04✆ Comptabilité - Abonnem<strong>en</strong>ts :04 74 07 08 68 mardi 8h30-11h et 13h30-16h04 78 39 55 33 jeudi 10h-12h et 14h-17h✆ Rédaction :04 78 39 55 33 mercredi10h-12h et 14h-17h✆ Stands, correspondants, dépositaires :04 78 39 55 33 lundi et mardi10h-12h et 14h-17h✉ Virem<strong>en</strong>ts bancaires :CCP 550 39 Y LYON✉ Distribution <strong>en</strong> Belgique :Brabant-Ecologie - Route de R<strong>en</strong>ipont, 33 B- 1380 Ohain - Tél / fax : 02 633 10 48 CCP000 15 19 365 54✉ Distribution <strong>en</strong> Suisse :Contratom CP 65 - CH 1211 G<strong>en</strong>ève 8tél : (41) 22 740 46 12 CCP 17-497696-4Imprimé sur papier 100 % recycléblanchi sans chlore par Atelier 26 - LoriolTél : 04 75 85 51 00Les textes sont sous la responsabilitéde leurs auteurs. Les brèves sont desrésumés des informations que l’on nouscommunique.Textes : sauf m<strong>en</strong>tion contraire, la revueautorise, sous réserve de citer la source,la copie illimitée à usage privé des textes.Les utilisations à usage pédagogique sontégalem<strong>en</strong>t autorisées. Tout usagecommercial est soumis à notre autorisation.Illustrations : Les photos et dessins rest<strong>en</strong>tla propriété de leurs auteurs.N° de commission paritaire :0910 G 87026N°ISSN 0756-2640Date de parution : 3 e trimestre 2007Tirage : 8200 exEditeur : Association Sil<strong>en</strong>cePerman<strong>en</strong>ce : lundi 10h-12h et 14h-17h✆ 04 78 39 55 33Administrateurs : Alexandre Esteban,Myriam Cognard, Mimmo PucciarelliRÉALISATION DE LA REVUEDirecteur de publication :Mimmo PucciarelliSecrétaires de rédaction :Michel Bernard et Michel JarruGestion et abonnem<strong>en</strong>ts : Michel JarruMaquette : Patrice FarineStands, lieux de dépôts : Dorothée FesslerRédaction:Matthieu Barbaroux,Michel Bernard, Guillaume Gamblin,Esteban Montoya, Vinc<strong>en</strong>t Peyret,Mimmo Pucciarelli, Francis VergierDessinateurs : Akli Ait Othmane,Ercé/ Natberri, Lasserpe, Maester,Mahl<strong>en</strong>, J-F SarazinCorrecteurs : Sarah Martinez, SylvieMichel, Emmanuelle Pingault,Raymond Vignal, Françoise WeitéPhotographes : Matthieu Barbaroux,Marie Clem’s, Pierre-Emmanuel Weck,ZazüEt pour ce numéro : Jacques Caclin,Marguerite Descamps, Jean-Marc Luquet,Vinc<strong>en</strong>t Martin, Paulette Mazoyer,Mireille Oria, Jocelyn Peyret, ReineRosset, Xavier Sérédine, David Sterboul,Myriam Travostino, Bernard ValetteCouverture : photo de MatthieuBarbarouxCommander un anci<strong>en</strong> numéroAnci<strong>en</strong>s numéros - Seuls les numéros prés<strong>en</strong>tés ci-après sont disponibles. Ils sont à commanderuniquem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> France. Les frais de port sont de 2 € pour un ex ■ , 3 € pour 2 ex ■ , 4 € pour 3 ex et plus ■ .Numéros régionaux■ 272-273 RhôneCroix-Rousse. La Du<strong>en</strong>de. Le Bastringue.Cabiria. La Gryphe. Bioclima tique. RéseauSanté. Radio-Canut. Hommes viol<strong>en</strong>ts . 4 €■ 285-286 IsèreSuperphénix. Moulin Guitare. 400 couverts.MNEI. Jardin alpin. Lo Parvi. P’tit vélo. Terrevivante. Encre Rage . . . . . . . . . . . . . 4 €■ 291-292 AquitaineTerre de Jor. Champ d’action. Démos. Iskatola.Abbadia. Nola-Nohika. Maison des femmes.Azimuts. Boussac. Utopia. . . . . . . . . . 4 €■ 312-313 Poitou-Char<strong>en</strong>tesLes maisons de Béruges. Marais poitevin.Kvinpetalo. Le hameau de la Brousse. Maisondu MER 17. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4 €■ 318-319 Drôme / Ardèche.Terre et humanisme. Tofoulie. Le loup. Jeûneet randonnée. La CRII-Rad. Naître à la maison.Jardins solidaires . . . . . . . . . . . . . . . 4 €■ 325-326 Nord-Pas-de-Calais.Des jardins dans la ville. La Maison de lanature et de l’<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t. Droit au vélo.La Malterie. Laisse ton empreinte. . . . 4 €■ 331 Ariège et Hautes-PyrénéesPhébus Ariège. La Coume. Terre de couleurs.Saveurs d’ailleurs.Village écolo ou écovillage ?Millepatte.Prommata. Equitable. . . . . . . 4 €■ 337 ParisParis à vélo. La Passerelle.Le Picoulet. Bébé<strong>en</strong> vadrouille. Radio libertaire. Le Barbizon.l’UPF. la Piñata. . . . . . . . . . . . . . . 4 €■ 342 Var et Alpes-MaritimesFerme du collet. Diables bleus.Eccomondo.Corr<strong>en</strong>s.Hélichryse. AMAP, Cravirola,Guy Rottier, Ouvert et durable . . . . . . 4 €S’abonner à S!l<strong>en</strong>ceFrance métropolitaine■ Découverte 1 er abonnem<strong>en</strong>t 6 n° 15 €■ Particulier 1 an 40 €■ Institution 1 an 80 €■ Souti<strong>en</strong> 1 an 50 € et +■ Petit futé 2 ans 65 €■ Groupés par 3 ex 1 an 100 €■ Groupés par 5 ex 1 an 150 €■ Petit budget 1 an 25 €je règle un total de :NOMPrénomAdresseCode postalVilleFrance : Règlem<strong>en</strong>t à Sil<strong>en</strong>ce,9, rue Dum<strong>en</strong>ge,69317 Lyon cedex 04CCP 550-39-Y LyonAutres numéros■ 311 OGM Viol<strong>en</strong>ce marchandeJeûne sortir du nucléaire. SEL : échec économique,réussite sociale. . . . . . . . . . . . 4 €■ 314 Le réseau REPASCroissance/décroissance. SEL : de la monnaieau temps comme mode d’échange. . . . . 4 €■ 315 Décroissance et non-viol<strong>en</strong>ceTransport fluvial. Les restes du festin. OGM :faucheurs volontaires . . . . . . . . . . . . 4 €■ 316 Réflexions fêtesVivre sans nucléaire : après le jeûne. Nord/Sud :les prix du sang. Agriculture bio . . . . . 4 €■ 320 Ecologie et alternativesPétrole et géologie politique. Imaginer unebanque transpar<strong>en</strong>te. Bureautique et économiesd’énergie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4 €■ 324 Voyages au pays de chez soiLa bio au cœur de l’écologie. Eoli<strong>en</strong> : du v<strong>en</strong>t surla maison qui brûle. La pile à combustible 4 €■ 327 De nos [in]cohér<strong>en</strong>cesREPAS : les Nouveaux Robinson. Energie :L’éoli<strong>en</strong> détrône le nucléaire . . . . . . . . . 4 €■ 328 Décroissance, social et emploiTéléphone portable. Economie alternative :Perche Activités, La Péniche . . . . . . . 4 €■ 329 Désobéissance civiqueEcozac à Paris. La maison de l’Ecologiede Lyon.Téléphone portable (2) . . . . . 4 €■ 330 Des <strong>en</strong>treprises solidairesLe micro-crédit : contre les femmes ?Illich, école et décroissance . . . . . . . . 4 €■ 332 Créons des médias alternatifsRésistance au Lyon-Turin.Faucheurs volontaires.Auroville : une utopie <strong>en</strong> marche . . . . . 4 €■ 334 Terre, terroir, territoireTchernobyl. Autonomadisme contre libéralisme.Dix ans de sevrage radiophonique . . . . 4 €■ Dev<strong>en</strong>ons des médias alternatifs, éditions du P’tit gavroche.2006, 370 p, 10 € (+ 3€ frais de port)Suisse■ Découverte 1 er abonnem<strong>en</strong>t 6 n°25 FS■ Particulier 1 an 85 FSAutres pays et Dom-tom■ Découverte 1 er abonnem<strong>en</strong>t 6 n° 22 €■ Particulier 1 an 55 €■ Institution 1 an 100 €■ Souti<strong>en</strong> 1 an 60 € et +■ Petit futé 2 ans........... 85 €■ Petit budget 1 an........... 35 €Belgique : Règlem<strong>en</strong>t à Brabant-Ecologie, Route de R<strong>en</strong>ipont, 33,B - 1380 Ohaintél : 00 32 2 633 10 48CCP OOO-15-19-365-54■ 335 Résistances à la FrançafriqueCapitalisme : sauver la gratuité ?Biocarburant. Nanotechnologies. . . . . 4 €■ 336 Décroissance : p<strong>en</strong>serla transitionLyon-Turin : Gérard Leras. Mouvem<strong>en</strong>t anti-CPE.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4 €■ 338 Technologies contreautonomieMigrations : quelle empreinte ethnique ?Paris : Co-errances, Ecobox. . . . . . . . 4 €■ 339 Handicap et alternativesSeveso. Action non-viol<strong>en</strong>te. Déboulonneurs.Massage café. Alternative Santé. . . . . 4 €■ 340 Pour des innovations frugalesInspection citoy<strong>en</strong>ne. Paris : La Maison desFemmes. Le café du soleil. OK Chorale . 4 €■ 341 Décroissance et santéNord/Sud : déchets-cadeaux. Paris : le PetitNey, la petite Rockette. Commerce équitable :pratique néo-coloniale ? . . . . . . . . . . 4 €■ 343 Changeons la recherche !Paul Ariès. Révolution et décroissance.Parole et démocratie part<strong>ici</strong>pative.. . . 4 €■ 344 Maghreb à quandl’indép<strong>en</strong>dance ?Belgique : Chasse aux bombes. Chauffe-eausolaire. Association d’éducation populaire.Jean Van Lierde. . . . . . . . . . . . . . . 4 €■ 345 Les nouveaux horizons paysansPolitique : La déliquesc<strong>en</strong>ce. Energie 21.Après la fin du pétrole. . . . . . . . . . . 4 €■ 346 Quelles relations Sud-nord ?OGM: procès des faucheurs volontaires.Paix : guerre et nouvelles technologies. Décroissance: dissid<strong>en</strong>ce de la broussaille 4 €■ 347 Libertés : le combat continueBiocarburants : impossible à grande échelle.Irradiation des alim<strong>en</strong>ts : combi<strong>en</strong> de fraudes ?.Munich : la bio protège l’eau . . . . . . 4 €Suisse : Règlem<strong>en</strong>t à ContratomCP 65 - CH 1211 G<strong>en</strong>ève 8tél : (41) 22 740 46 12CCP 17-497696-4


NonLivresRolland H<strong>en</strong>aultEd. Libertaires2006 - 200 p. - 12€Roland H<strong>en</strong>ault est <strong>en</strong>seignant.P<strong>en</strong>dant de nombreuses années,il a donné des cours <strong>en</strong> prison, àdes dét<strong>en</strong>us. Qui sont ses élèves ?Quelles sont ses relations aveceux ? Ce sont des petits instantsde vies qui sont racontés <strong>ici</strong>,humblem<strong>en</strong>t, simplem<strong>en</strong>t. A traversces témoignages, l’auteur <strong>en</strong>arrive toutefois à cette inévitableconclusion : la vie dans les prisonsest le reflet de la vie dans lasociété. Et autant le dire toutde suite, aujourd’hui, ce n’est pastrès beau. Il n’aborde pourtantéchange publ<strong>ici</strong>tairepas le thème de la réinsertion,ni celui de l’amélioration desconditions de vie <strong>en</strong> captivité,"l’amélioration des conditions dedét<strong>en</strong>tion est un crime contre l’humanité".Non, simplem<strong>en</strong>t le quotidi<strong>en</strong>de l’incarcération, dégradant,humiliant, mais aussi labanalité de la répression, lanoirceur évoquée dans ces pages,devrai<strong>en</strong>t nous faire hurler, réagir,demander des comptes aux responsablesde ce pays "des droitsde l’homme". Au lieu de cela, unesorte d’habitude, d’atrophie s’estinstallée. Les citoy<strong>en</strong>s ne fontmême plus att<strong>en</strong>tion à cet universconc<strong>en</strong>trationnaire. Certainsréclam<strong>en</strong>t même davantage derépression. "Que les Français plustard, quand vi<strong>en</strong>dront des tempsmeilleurs pour l’intellig<strong>en</strong>ce,n’aill<strong>en</strong>t pas pleurnicher commedes collabos rep<strong>en</strong>tis !" prévi<strong>en</strong>ttoutefois H<strong>en</strong>ault devant cettedémission, cette lâcheté, cetteignominie.L’auteur, dans ce livre qui estle fruit de ses impressionspersonnelles, espère <strong>en</strong> filigranela suppression de la prison. Onne saurait trop adhérer à sarev<strong>en</strong>dication. MJ.L E J E U D U M O I SAtomic BusinessDessins de ClarkEd. Contrev<strong>en</strong>tsDiffusion : Réseau Sortirdu nucléaire(même adresse que S!l<strong>en</strong>ce)2007 - 28€ port comprisIl est bi<strong>en</strong> rare que l'on prés<strong>en</strong>te un jeudans S!l<strong>en</strong>ce, et <strong>en</strong>core plus rare quece soit un jeu de compétition ! Mais là…Les joueurs vont devoir interv<strong>en</strong>ir auNasombia, un pays dont le présid<strong>en</strong>t élu à vie est sout<strong>en</strong>u par toutes lesgrandes puissances. Ce pays possède <strong>en</strong> effet dans ses sous-sols tout cedont ont besoin les grandes démocraties pour assurer leur niveau de vie.Le présid<strong>en</strong>t a décidé de se doter de l'arme atomique. Chaque joueurreprés<strong>en</strong>te une grande nation qui, au-delà des protestations off<strong>ici</strong>elles, vadevoir essayer d'emporter le marché. Comm<strong>en</strong>ce alors le va-et-vi<strong>en</strong>t desdiplomates sur un damier qui mène de l'aéroport au palais présid<strong>en</strong>tiel.Le gagnant est celui qui emportera le contrat signé… sans se fairepr<strong>en</strong>dre par les autres diplomates. Il faut donc faire un aller-retour,m<strong>en</strong>tir sur son jeu, tirer des cartes qui r<strong>en</strong>ferm<strong>en</strong>t des pièges, év<strong>en</strong>tuellem<strong>en</strong>tfaire des pressions pour faire ouvrir les valises diplomatiques desautres <strong>en</strong> les accusant de prolifération… Que le plus rusé gagne !Ce jeu, plein d'humour dans les textes et les dessins de Clark (dessinateurde Mr Présid<strong>en</strong>t et de Mélusine) est accompagné d'un livret beaucoupplus sérieux sur la question de la prolifération nucléaire et sur lesli<strong>en</strong>s <strong>en</strong>tre nucléaires civil et militaire : de quoi convaincre <strong>en</strong> s'amusant.Les éditions Contrev<strong>en</strong>ts où l'on retrouve le vaillant Xavier R<strong>en</strong>ou, organisateurdes inspections civiles sur les bases militaires, n'<strong>en</strong> sont pas àleur coup d'essai : ils avai<strong>en</strong>t déjà publié deux autres jeux : Des thuneset des urnes illustrés par des dessinateurs de Charlie-Hebdo, vous proposetout simplem<strong>en</strong>t de dev<strong>en</strong>ir présid<strong>en</strong>t de la République ; Mes copainsd'abord se passe <strong>en</strong> pleine mer quand le bateau "le tyrannique" estpercuté par un navire de pêcheurs altermondialiste. Il se révèle queles conditions libérales de fonctionnem<strong>en</strong>t du yacht n'ont pas prévusuffisamm<strong>en</strong>t de bateaux de sauvetage et qu'il va falloir se battre pourespérer être sauvé… le propriétaire du navire est lui à l'abri dans sonhélicoptère. Là <strong>en</strong>core c'est Clark qui a fait les dessins. Ces deux autresjeux sont à commander à : Editions Contrev<strong>en</strong>ts, 49, rue de Neuilly,92110 Clichy, www.contrev<strong>en</strong>ts.com. MB.L'espritcommercialdes tempsmodernes…H<strong>en</strong>ry David ThoreauEd. Le Grand souffle(75017 Paris)2007 - 48 p. - 6,80€En août 1837, H<strong>en</strong>ry DavidThoreau passe sa maîtrise àHarvard, aux Etats-Unis et faitalors un exposé sur un sujet imposé: l'esprit commercial des tempsmodernes. Nous sommes alors audébut de la révolution industrielleet au début du chemin de fer. Pourla première fois traduit <strong>en</strong> français,ce cours exposé (6 pages)qui s'axe sur le plan de la moraleest d'une grande actualité. Lefutur auteur du célèbre appel à ladésobéissance civile dénonce déjàla fuite <strong>en</strong> avant : "plus quejamais, l'homme p<strong>en</strong>se plus vite etplus librem<strong>en</strong>t. Mieux, il se meutplus rapidem<strong>en</strong>t et plus librem<strong>en</strong>t(…) Les v<strong>en</strong>ts et les vagues nelui suffis<strong>en</strong>t pas : il se voit dansl'obligation d'épuiser les <strong>en</strong>traillesde la terre et de paver pour luimêmedes chaussées de fer surtoute la surface du globe". Notrerapport à la nature ? "Pour unpair qui partagerait la contemplationde cet habitat accueillant,il <strong>en</strong> trouverait quatre-vingt-dixneufqui serai<strong>en</strong>t déjà <strong>en</strong> train degratter la surface pour récupérerun peu de la poussière dorée".La richesse ? " Considérons-lacomme un moy<strong>en</strong> et non commeun fin et nous n'<strong>en</strong>t<strong>en</strong>drons plusparler de l'esprit commercial.La mer ne stagnera pas, la terresera aussi verte et l'air aussi pur".Et pourquoi travailler ? Le jeuneauteur propose que l'on travaillele dimanche et que l'on se reposele reste de la semaine. Enfoncéesles 35 h ! Faire un livre avecun texte aussi court est toutefoisbi<strong>en</strong> dans l'esprit commercialdes temps modernes ! MB.SILENCE N°348 été 200764

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