Le Téléthon,un processuscoûteuxL'association française contre lesmyopathies annonce que pour100 € de dons au Téléthon, seuls20 sont dép<strong>en</strong>sés pour le fonctionnem<strong>en</strong>tde l'association. LaCour des Comptes, dans un rapportde 2004, a rappelé que celan'était vrai que parce que ne sontpas comptabilisés la totalité descoûts des émissions de télévision(l'AFM n'<strong>en</strong> paie qu'un tiers) ni letravail bénévole et les aidespubliques locales. Mais même <strong>en</strong>acceptant cette dép<strong>en</strong>se de 20 %,il est intéressant de comparer celaavec le coût de collecte du mêmearg<strong>en</strong>t sous la forme d'un impôt.Selon les données de l'OCDE, collecter100 € d'impôt <strong>en</strong> France necoûte que 0,97 €… soit vingt foismoins. Cela montre à l'évid<strong>en</strong>ceque "privatiser" la solidarité dansce cas-là n'est pas r<strong>en</strong>table.NanotechnologiesDes débats"publics" pourquoi faire ?Comme dans d'autres domaines(nucléaire, OGM…), les débats"publics" n'ont d'autre but que defaire accepter les nouvelles technologies,jamais de discuter dubi<strong>en</strong> fondé de ces recherches etapplications. C'est pourquoi, lesopposants aux nanotechnologiesont décidé de s'opposer à la t<strong>en</strong>uedes "débats". A Toulouse,Clermont-Ferrand, Gr<strong>en</strong>oble, malgréun flicage int<strong>en</strong>se (si, si cesont des débats "publics" !), lesopposants ont réussi à perturberles réunions. Ils <strong>en</strong> ont profitépour dénoncer la communicationsur le sujet : une <strong>en</strong>quête àGr<strong>en</strong>oble a montré que seuls les"experts" du milieu ont été invitésà débattre. Il est vrai que lorsquel'on consulte le peuple, on a parfoisdes résultats un peudiffér<strong>en</strong>ts !PrisonSu<strong>ici</strong>des<strong>en</strong> hausseSelon une étude publiée parl'Ined, Institut national d'étudesdémographiques, le 16 décembre2009, le nombre de su<strong>ici</strong>des <strong>en</strong>prison est passé de quatre pour10 000 dét<strong>en</strong>us <strong>en</strong> 1960 à 19 <strong>en</strong>2008. Le niveau le plus élevé aété atteint <strong>en</strong> 1996 avec 26 pour10 000. Les prév<strong>en</strong>us se su<strong>ici</strong>d<strong>en</strong>tdeux fois plus que les condamnés.Par rapport à l'anci<strong>en</strong>ne Europedes 15, c'est <strong>en</strong> France que cetaux de su<strong>ici</strong>des est le plusélevé… quatre fois plus qu'<strong>en</strong>Grèce. L'étude montre qu'il n'y apas de li<strong>en</strong> avec la surpopulation,mais n'explique pas plus le malaisefrançais. (Population et sociétés,n°462)à Att<strong>en</strong>tion ! Cette page est sous vidéo-surveillance.D.R.Big brotherLe fiasco dela vidéosurveillanceLa Grande-Bretagne est le paysqui compte le plus de caméras desurveillance avec une camérapour 14 habitants. Un rapport adénoncé l'inutilité de la mesure :si les institutions ou les <strong>en</strong>treprisesdébloqu<strong>en</strong>t des budgetsBidoche (4)Le soja,arme de destruction massiveRestons calmes, car il le faut bi<strong>en</strong>. Tout cela est loin, abstrait, etne va pas nous empêcher de dormir ce soir. N’empêche. La saintebidoche française contribue à la destruction physique de pays<strong>en</strong>tiers. Incroyable ? Vous avez bi<strong>en</strong> raison, c’est incroyable. Mais att<strong>en</strong>dezd’avoir tout lu. Le premier point, de base, c’est que les protéinesnécessaires à l’alim<strong>en</strong>tation animale vi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t <strong>en</strong> grande part, chez nous,du soja. Nous <strong>en</strong> importons – graines et tourteaux<strong>en</strong>semble – plus de six millions de tonnes par an.Et d’où vi<strong>en</strong>t-il ? En presque totalité, de trois paysd’Amérique latine : le Paraguay, l’Arg<strong>en</strong>tine, le Brésil.Au début des années 1970, le soja était inconnu auParaguay. En 1991, il occupait 552 456 hectares. En2000, 1 175 000 hectares. En 2006, 2 429 800 hectares.Aujourd’hui, plus du tiers de la surface cultivabledu pays est désormais dévolu au soja, un sojabi<strong>en</strong> <strong>en</strong>t<strong>en</strong>du transgénique, car à quoi bon se gêner ?Dans l’Arg<strong>en</strong>tine voisine, c’est pire, car Monsanto yest solidem<strong>en</strong>t installé après avoir fait des affairesavec l’anci<strong>en</strong> présid<strong>en</strong>t corrompu, Carlos M<strong>en</strong>em.En 1996 – M<strong>en</strong>em est alors au sommet de saforme – Monsanto introduit son soja RR, par lagrâce d’une autorisation du ministère de l’agriculture.Mais d’une étrange manière, telle que rapportéepar le responsable du Groupe de réflexion rurale(GRR), Jorge Rulli : « Dès le départ,l’Arg<strong>en</strong>tine a été choisie par Monsanto pour expérim<strong>en</strong>termassivem<strong>en</strong>t la production de ses sem<strong>en</strong>cestransgéniques. La multinationale n’a pas fait breveter ses sem<strong>en</strong>cesdans notre pays. De cette façon, les g<strong>en</strong>s se sont passé les graines lesuns aux autres, et le périmètre du soja transgénique s’est ét<strong>en</strong>du rapidem<strong>en</strong>t».Et <strong>en</strong> effet, rapidem<strong>en</strong>t. De 37 000 hectares seulem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> 1971, le sojaa dépassé les 10 millions d’hectares <strong>en</strong> 2 000, avant d’atteindre 14 millions<strong>en</strong> 2003, et 16 millions <strong>en</strong> 2007. Transgénique. Au Brésil, le sojaest passé <strong>en</strong> quelques déc<strong>en</strong>nies de ri<strong>en</strong> à 21 millions d’hectares. Il esttemps de poser la bonne question : au détrim<strong>en</strong>t de quoi ? Le soja nepoussant pas <strong>en</strong>core dans l’éther des pays <strong>en</strong>chantés, celui del’Amérique latine a simplem<strong>en</strong>t bouleversé ce qu’on appelle le frontagricole. En simplifiant par force, disons que le soja a repoussé l’élevage,qui s’est lui attaqué à la forêt tropicale et à des milieux intermédiairesd’une fabuleuse richesse biologique, tel le cerrado brésili<strong>en</strong>.Oui, le soja transgénique qui débarque chaque jour à Brest ou Lori<strong>en</strong>tdétruit chaque matin ce que nos présid<strong>en</strong>ts jur<strong>en</strong>t chaque soir desauver : la forêt tropicale et sa biodiversité. Je vous vois étonné. Vousallez l’être davantage : les rois du soja transgénique ont des alliés parisi<strong>en</strong>sde choix. En octobre 2007, à la suite d’un vilain article sur le sojaparu dans le quotidi<strong>en</strong> Le Monde, le gouverneur brésili<strong>en</strong> du MatoGrosso, Blairo Borges Maggi, débarque à Paris pour une opération decommunication de grande ampleur. L’Institut dudéveloppem<strong>en</strong>t durable et des relations internationales(Iddri), créé <strong>en</strong> 2001 par Laur<strong>en</strong>ce Tubiana —alors conseillère du premier ministre Lionel Jospin— l’a invité pour une confér<strong>en</strong>ce le 19 octobre. Àl’Iddri, on ne trouve que du beau monde, des g<strong>en</strong>stout épatés par les progrès de la mondialisation. Dansle désordre de son conseil d’administration : EDF,Suez-Environnem<strong>en</strong>t, Veolia, Coca-Cola, Nestlé,Bolloré, Sanofi-Av<strong>en</strong>tis, Total, R<strong>en</strong>ault, etc.Des problèmes ? Mais où ? Le 18 août 2007, quatrepaysans part<strong>en</strong>t chasser sur une butte boisée proche dubourg de San Vic<strong>en</strong>te, au Paraguay. Il ne reste plus quecet îlot au milieu d’une mer de 93 000 hectares de sojatransgénique, jadis forêt tropicale giboyeuse. Ce 18août, au mom<strong>en</strong>t où les quatre hommes, dont deux adolesc<strong>en</strong>ts,redesc<strong>en</strong>d<strong>en</strong>t, ils sont tirés comme des lapins.Les gardes du propriétaire leur ont t<strong>en</strong>du une embuscade.Pedro Antonio Vázquez, 39 ans, meurt. CristinoGonzález, 48 ans, meurt. Les plus jeunes, blessés, se traîn<strong>en</strong>tjusqu’au village.Voilà ce que vous ne lirez nulle part. Gardez donc une p<strong>en</strong>sée pour lesquatre de San Vic<strong>en</strong>te.Fabrice NicolinoFabrice nicolino est l'auteur du livre Bidoche, l'industrie de la viandem<strong>en</strong>ace le monde (édition Les li<strong>en</strong>s qui libèr<strong>en</strong>t, Paris)2 6 S!l<strong>en</strong>ce n°376 février 2010
pour installer les caméras, il n'y agénéralem<strong>en</strong>t pas de budget pourpayer le personnel chargé deregarder les écrans. Selon ce rapport,seule le millième de ce quiest filmé est pour le mom<strong>en</strong>tregardé par quelqu'un. Va-t-onalors supprimer les caméras ?Non, car une société, Interneteyes, a trouvé une méthode pourvaloriser ces <strong>en</strong>registrem<strong>en</strong>ts :elle propose aux <strong>en</strong>treprises etaux communes (pour 20 € parmois par caméra) de les mettre<strong>en</strong> direct sur internet et annonceune prime de 1100 € à celui quisignale le plus de délits dans unmois ! Une expérim<strong>en</strong>tation est <strong>en</strong>cours depuis novembre 2009.Maint<strong>en</strong>ant Big brother c'estnous !1 er mars 2010La journéesans immigrésLe 1 er mars 2005 est <strong>en</strong>tré <strong>en</strong>vigueur le "code de l'<strong>en</strong>trée et duséjour des étrangers et du droitd'asile" plus communém<strong>en</strong>t appeléle code des étrangers. Cette loi està l'origine de la politique actuelledu gouvernem<strong>en</strong>t.Pour marquer le cinquième anniversairede cette loi, un collectifcitoy<strong>en</strong> a vu le jour qui organisepour le 1 er mars 2010 "la journéesans immigrés". Il est demandé àtous ceux qui desc<strong>en</strong>d<strong>en</strong>t d'immigrésde ne pas aller travailler, d<strong>en</strong>e pas consommer… mais aucontraire d'organiser des fêtesdans la rue. Comme il suffit deremonter quelques générations <strong>en</strong>arrière pour découvrir que nousavons tous des ancêtres immigrés,<strong>en</strong> principe tout le monde devraitpart<strong>ici</strong>per.Association La journée sansimmigrés - 24 h sans nous,Maison des associations, boiteaux lettres n°81, 22, rueDeparcieux 75014 Paris,www.lajourneesansimmigres.org.Publ<strong>ici</strong>téFrançoisVaillantcondamnéPour avoir refusé de donner sonADN lors d'un procès après uneaction des Déboulonneurs,François Vaillant, rédacteur <strong>en</strong>chef d'Alternatives non-viol<strong>en</strong>tes,a été condamné à 300 € d'am<strong>en</strong>delors d'un procès <strong>en</strong> correctionnel,le 9 décembre 2009, à Rou<strong>en</strong>.Estimant qu'il n'<strong>en</strong>trait pas dansle cadre de la loi sur le prélèvem<strong>en</strong>td'ADN (ceux-ci sont réservésà des criminels <strong>en</strong> principe).François Vaillant a fait appel.Quand ilssont v<strong>en</strong>us…P<strong>en</strong>dant la deuxième guerre mondiale,le pasteur Martin Niemölleravait diffusé un texte célèbre surla passivité complice des g<strong>en</strong>s visà-visde ceux que les Nazis faisai<strong>en</strong>tdisparaître.Vo<strong>ici</strong> une version réactualisée lorsd'un stage des Désobéissants :"Quand ils sont v<strong>en</strong>us chercher lessans-papiers, je n'ai ri<strong>en</strong> dit,j'avais des papiers ;Quand ils sont v<strong>en</strong>us chercherceux qui hébergeai<strong>en</strong>t les sanspapiers,je n'ai ri<strong>en</strong> dit, je n'hébergejamais personne ;Quand ils sont v<strong>en</strong>us chercher lessyndicalistes, je n'ai ri<strong>en</strong> dit, j<strong>en</strong>'ai jamais fait grève ;Quand ils sont v<strong>en</strong>us chercher lesmilitants des droits de l'Homme,je n'ai ri<strong>en</strong> dit, je ne fais pas depolitique ;Quand ils sont v<strong>en</strong>us chercher lesécologistes, je n'ai ri<strong>en</strong> dit, de maf<strong>en</strong>être on ne voit que du béton ;Quand ils sont v<strong>en</strong>us chercher lesjeunes du squat d'à côté, je n'airi<strong>en</strong> dit, je ne suis plus toutjeune ;Quand ils ont mis des caméraspartout, et m'ont demandé monADN, j'ai accepté, je n'avais ri<strong>en</strong> àme reprocher ;Et quand ils sont v<strong>en</strong>us me chercher,il n'y avait plus personnepour protester".L’id<strong>en</strong>tité, un "papier"Un "papier", c’est "un article" (de journal), une pièce d’id<strong>en</strong>tité (les"sans-papiers") ou quelque chose d’apparemm<strong>en</strong>t grave mais, <strong>en</strong>réalité, inoff<strong>en</strong>sif ("un tigre de papier") ou <strong>en</strong>core quelque chosesans importance (un "chiffon de papier"). Ici, c’est un peu tout cela à lafois.Si je suis blanc, français, écologiste, médecin… je m’attribue – oud’autres m’attribu<strong>en</strong>t – certains caractères et pas d’autres. L’id<strong>en</strong>tité seconstruit autour du verbe être : le sujet du verbe est id<strong>en</strong>tique à ce quisuit ce verbe – et inversem<strong>en</strong>t.D’une part, ce faisant, je me chosifie (le sujet est l’objet) ; une telle chosificationpermet alors l’abstraction et la généralisation : les Palestini<strong>en</strong>ssont ceci et les Israéli<strong>en</strong>s sont cela ou bi<strong>en</strong> "je suis ainsi" ou <strong>en</strong>core "leschoses sont ainsi…" – et elles le sont précisém<strong>en</strong>t parce que je les discomme telles (je pose le sujet égal/id<strong>en</strong>tique à l’objet du verbe – et inversem<strong>en</strong>t).D’autre part et dans le même temps, je crée tout ce qui n’est pas moi, jecrée l’autre, le distinct, le différ<strong>en</strong>t, l’étranger. Cela autorise alors laconstitution de classes, avec d’abord un souci d’homogénéisation –laquelle finit par conduire à la mort (tout comme l’hétérogénéisation,d’ailleurs) – à l’intérieur d’une même classe. Cela permet aussi la définitionde classes de plus <strong>en</strong> plus génériques (ou, à l’inverse, de plus <strong>en</strong> plusspécifiques), emboîtées <strong>en</strong> quelque sorte, hiérarchisées, subordonnées lesunes aux autres – <strong>en</strong>fin : de certaines à d’autres. Certes, dans ce paradigme,toutes les id<strong>en</strong>tités ne se val<strong>en</strong>t pas. Certaines id<strong>en</strong>tités peuv<strong>en</strong>têtre préférables à d’autres, mom<strong>en</strong>taném<strong>en</strong>t du moins – car il n’est pasloin le temps où cette nouvelle id<strong>en</strong>tité préférable va, à son tour, se rigidifier,se heurter à d’autres id<strong>en</strong>tités. Il est curieux, d’autre part, que lespolitiques prôn<strong>en</strong>t le changem<strong>en</strong>t, mais se réfèr<strong>en</strong>t, <strong>en</strong> même temps, à latradition d’une id<strong>en</strong>tité…L’id<strong>en</strong>tité (quelle qu’elle soit) donne un fondem<strong>en</strong>t aux limites. Et lesfrontières serv<strong>en</strong>t alors de substrat aux guerres infinies. Le LibanaisAmin Maalouf a bi<strong>en</strong> vu et analysé les dégâts de l’id<strong>en</strong>tification dans sonId<strong>en</strong>tités meurtrières (le titre dit tout). Car pour la p<strong>en</strong>sée id<strong>en</strong>titaire,être x et ne pas être x s’exclu<strong>en</strong>t mutuellem<strong>en</strong>t. Or la contradiction <strong>en</strong>treêtre et ne pas être n’est pas une simple contradiction logique, mais unevéritable contradiction. Je suis et je ne suis pas réifié, je suis et je ne suispas classifié, je suis et je ne suis pas dé-subjectivé ; pour résumer, je suiset je ne suis pas 1 .Dès lors, il ne s’agit plus tant de changer mon id<strong>en</strong>tité pour une autre, dem’émanciper d’une id<strong>en</strong>tité opprimée ou d’opprimé, que de me sortir detoute id<strong>en</strong>tité. C’est ma non-id<strong>en</strong>tité 2 fondam<strong>en</strong>tale – laquelle est opprimée,étant perçue comme déviante – que j’ai à émanciper. À condition,bi<strong>en</strong> <strong>en</strong>t<strong>en</strong>du, que cette non-id<strong>en</strong>tité ne soit pas, de fait, une nouvelleid<strong>en</strong>tité. Voilà pourquoi il ne s’agit pas tant de re-construire une "nouvelle""chapelle", un nouveau courant ou mouvem<strong>en</strong>t… plus tolérant, plusgénéreux, plus "ceci" ou "cela"… que d’être (tout court), au lieu de (mes<strong>en</strong>tir devoir) être ceci ou cela.La question n’est donc pas : "quelle id<strong>en</strong>tité ?", mais év<strong>en</strong>tuellem<strong>en</strong>t :"pourquoi une id<strong>en</strong>tité ? À qui sert-elle ? À quoi (lui) sert-elle ?". Parceque la seule question qui se pose au sujet de l’id<strong>en</strong>tité, c’est le fait mêmede poser une telle question – vu tout ce que cette question sous-<strong>en</strong>t<strong>en</strong>d etinstitue.Jean-Pierre Lepri1. Développé par John Holloway, Changer le monde sans pr<strong>en</strong>dre le pouvoir,Syllepse, p. 206. Égalem<strong>en</strong>t par Carl Jung et son principe del’ombre-lumière (Carl Jung, L’Âme et la vie, Le Livre de Poche,notamm<strong>en</strong>t p. 264-265), mais surtout, fondam<strong>en</strong>talem<strong>en</strong>t, parLupasco, Le Principe d’antagonisme et la logique de l’énergie, LeRocher.2. Cette non-id<strong>en</strong>tité, c’est, par exemple, mon non ordinaire, quotidi<strong>en</strong>,(r<strong>en</strong>du) invisible sous les constantes sommations à appart<strong>en</strong>ir à l’unedes id<strong>en</strong>tités dominantes. "La non-subordination, c’est la lutte, simpleet non-spectaculaire, pour pouvoir dessiner sa vie, sa propre vie. C’estla résistance à se transformer <strong>en</strong> machines, c’est la détermination àforger et à maint<strong>en</strong>ir un certain pouvoir-de. Le cri de l’insubordinationest le cri de la non-id<strong>en</strong>tité" (John Holloway, op. cit., p. 213).S!l<strong>en</strong>ce n°376 février 20102 7
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