Du Vert dans les oreillesChristian ArnaudQue sont dev<strong>en</strong>us nos idéaux ?Christian s’est installé <strong>en</strong> Corrèze il y a 30 ans, après des études àParis. Imprégné par les valeurs soixante-huitardes de l’époque, ila effectué comme beaucoup d'autres un « retour à la terre » surD.R.quelques hectares, avec des amis et des <strong>en</strong>vies de liberté. Mais depuis leschoses ont bi<strong>en</strong> évolué. Christian gère aujourd'hui une structure de 54ha et un troupeau de 170 chèvres. Deux employés travaill<strong>en</strong>t avec lui etquatre types de fromages sont expédiés chaquesemaine à Rungis. Une question nous taraudait alorsp<strong>en</strong>dant notre semaine passée chez lui : que sontdev<strong>en</strong>us les idéaux et les valeurs qui l'animai<strong>en</strong>t àses débuts ?« Je ne crois pas avoir v<strong>en</strong>du mon âme au diable »« L’objectif a toujours été d’avoir une ferme. Ons’est installé <strong>en</strong> communauté avec 25 chèvres, l'<strong>en</strong>vied’être <strong>en</strong> autarcie, on faisait notre jardin... c’est destrès beaux souv<strong>en</strong>irs. Mais quand tu te confrontes àun quotidi<strong>en</strong> un peu régulier, tu vois qu'il faut fairepâturer les chèvres, acheter de l’alim<strong>en</strong>t... Tu asbesoin de te professionnaliser et tu te dis qu’il fautagrandir un peu. On n’a pas vu qu’on dev<strong>en</strong>ait defuturs gros agriculteurs : ça s’est fait d’une manièr<strong>en</strong>aturelle, sans abandonner nos idéaux. C’était vraim<strong>en</strong>tla même chose, qui a grandi au fur et à mesure.»Dès son installation <strong>en</strong> 1984, l'agriculteur rejoint leréseau des CIVAM (C<strong>en</strong>tres d'Initiatives pour Valoriser l'Agriculture et leMilieu rural) pour mettre <strong>en</strong> place un circuit de v<strong>en</strong>te de produits fermiers.Ce mouvem<strong>en</strong>t d'éducation populaire, né dans les années 1950,regroupe des acteurs ruraux qui souhait<strong>en</strong>t réfléchir sur la durabilitéd'initiatives rurales. Christian y découvrira la notion d'agriculturedurable, basée sur une recherche d'autonomie maximale et des techniquescomme la gestion de l’herbe ou le bois-énergie. Cette démarche de progressionsociale, <strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>tale et économique n'a jamais été abandonnéepar le producteur, <strong>en</strong>core très impliqué au Conseild'Administration du CIVAM-Corrèze.L'agriculture durable : une longue marcheChristian est fier d'avoir ainsi pu créer deux emplois et de pouvoir désormaisvivre dignem<strong>en</strong>t de son activité. Son exploitation est quasim<strong>en</strong>tautonome sur le plan alim<strong>en</strong>taire (seules 15 t. de céréales achetées <strong>en</strong>2008). Sur le plan énergétique, l'installation d'une chaudière à plaquettesa réduit la facture d'électr<strong>ici</strong>té de 30%. « Je m'aperçois quemon outil ti<strong>en</strong>t la route au niveau économique et social. J'ai à m'améliorersur le troisième pilier : l'<strong>en</strong>vironnem<strong>en</strong>t. Mais l'agriculture durableest une longue marche et si je veux que cet outil perdure, il faut maint<strong>en</strong>antque je sache donner ». En effet la retraite approchant, Christian seconc<strong>en</strong>tre depuis peu sur la reprise de son outil et cherche un jeune avecqui s'associer, pour persévérer dans la démarche qu'il a initiée. Mais dansune zone comme la Corrèze, les jeunes repr<strong>en</strong>eurs ne se bouscul<strong>en</strong>t pasau portillon. Un essai a déjà été conduit avec un jeune et s'est soldé parun échec.« Il voulait être propriétaire et je n'étais pas <strong>en</strong>core prêt à v<strong>en</strong>dre.J'avais eu ce virus, je me s<strong>en</strong>tais à la tête d'un patrimoine et ça a été mapremière erreur. A partir de là, il s'est un peu démotivé... » expliqueChristian. « Je me suis attaché à mes hectares. J'y mettais tout ce que jepouvais, j'<strong>en</strong> connais tous les moindres recoins. Il y a un s<strong>en</strong>tim<strong>en</strong>t d'appart<strong>en</strong>ance...»L'agriculture durable, c'est aussi ça : un réel li<strong>en</strong> affectifavec la terre, développé au fil de cette longue marche commune.Christian sait qu'avec son prochain associé, il faudra qu'il se force à donner<strong>en</strong>core plus de lui-même. Et que cela passera par la cession d'unepartie de ses terres à une nouvelle génération.Goulv<strong>en</strong> Maréchal et Alexis LisVous pouvez écouter l'<strong>en</strong>treti<strong>en</strong> effectué sur ce lieu sur :www.duvertdanslesoreilles.fr.■ Christian Arnaud, La Gare, 19550 Saint Hilaire Foissac.theo.arnaud@orange.fr2 2 S!l<strong>en</strong>ce n°376 février 2010Médias■ Territoires, Adels, 1, rueSainte-Lucie, 75015 Paris,www.adels.org. La revue m<strong>en</strong>suellevi<strong>en</strong>t de fêter ses 500numéros. Autour du thème c<strong>en</strong>tralde la démocratie locale, elle prés<strong>en</strong>tede nombreuses initiativesinstitutionnelles et associatives.■ Timult, nouvelle revue paraissanttrois fois l'an qui mêle récits,analyses et critiques dans uneperspective féministe et révolutionnaire.Elle s'articule autour deplusieurs temps : des récits explorantdes vécus politiques demanière subjective, des réflexionsstratégiques n'ayant pas peur deparler à la première personne, des"fragm<strong>en</strong>ts et racontars" quirevi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t sur des luttes passéespour irriguer le prés<strong>en</strong>t, descontroverses qui os<strong>en</strong>t mettre lespieds dans le plat, une partie "érotico-politique"car "que nous levoulions ou non, ça nous travailleet ça nous transforme", des brèves<strong>en</strong>fin. La revue, jolim<strong>en</strong>t prés<strong>en</strong>téesur 40 pages, est à prix libre.L'équipe de Timult se propose depasser dans votre région pour desr<strong>en</strong>contres de vive voix. On ne peutles contacter pour l'instant quepar internet : timult@riseup.net.■ Alternatives économiques,HS n°83, 4e trimestre 2009, spécialL'économie durable. Un intéressantrappel historique desthéories économiques <strong>en</strong> li<strong>en</strong> avecle "durable" et des ouvertures surle futur… et les alternatives à lacroissance.Du bio à lacantine, moded'emploiLe WWF, fonds mondial pour lanature, a publié fin novembre2009 une brochure destinée auxélus locaux leur expliquant comm<strong>en</strong>tintroduire progressivem<strong>en</strong>tles alim<strong>en</strong>ts bio dans les cantinesscolaires ou autres. Réalisée avecle concours du Syndicat nationalde la restauration collective, labrochure a été distribuée à tousles maires de communes de plusde 5000 habitants ainsi qu'auxparlem<strong>en</strong>taires. WWF-France,Bois de Boulogne, 1, carrefour deLongchamp, 75016 Paris, tél. :01 55 25 84 84.Changerde banqueLa société coopérative La Nefdéveloppe peu à peu les différ<strong>en</strong>tesactivités d'une banque. Elleest actuellem<strong>en</strong>t <strong>en</strong> négociationavec des part<strong>en</strong>aires itali<strong>en</strong> etespagnol pour former la futureBanque europé<strong>en</strong>ne éthique. Ellea organisé tout au long de l'automne2009 des réunions déc<strong>en</strong>traliséespour <strong>en</strong> débattre avec ses25 000 sociétaires. La transformation<strong>en</strong> banque devrait permettreà tout le monde de larejoindre. Ceci devrait être <strong>en</strong> plusfacilité par la nouvelle législation<strong>en</strong>trée <strong>en</strong> vigueur le 1 er novembre2009 qui précise qu'<strong>en</strong> cas dechangem<strong>en</strong>t de banque, c'est lanouvelle banque qui est chargéede faire toutes les démarchespour assurer la transition. La Nef,114, boulevard du 11-Novembre-1918, 69626 VilleurbanneCedex, tél. : 0 811 90 11 90,www.lanef.com.PistilL'artiste Pistil se prés<strong>en</strong>te commeun chansonnier "bio". Il proposedes chansons et des fables relookées<strong>en</strong> fonction de l'actualitéécologique. Hymne au travail, av<strong>en</strong>irdu Rmiste, danger de l'ortie(et pas des OGM), etc. Idéal pourouvrir une soirée militante ! Pourle contacter : lepistil@free.fr,tél. : 06 82 92 46 14,http://lepistil.free.fr.Saône-et-LoirePépète lumièreL'association Pépète lumière estnée <strong>en</strong> juin 2009 pour favoriser lar<strong>en</strong>contre <strong>en</strong>tre tous les arts et lanature. Elle veut que l'expérim<strong>en</strong>tationsoit à la base des projets,que les artistes échang<strong>en</strong>t <strong>en</strong>treeux/elles, que les œuvres soi<strong>en</strong>t <strong>en</strong>li<strong>en</strong> avec les sites, que les habitantsde ces sites <strong>en</strong> profit<strong>en</strong>t etque des g<strong>en</strong>s vi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t et revi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>tparce que cela leur a plu !Pépète lumière essaie de créerlocalem<strong>en</strong>t une Amacca, l'équiva-
Vivre <strong>en</strong> colocationQuestionnaireEntre les projets d'habitat collectif et d'éco-village quidemand<strong>en</strong>t souv<strong>en</strong>t des fonds importants et desannées de mise <strong>en</strong> place, et les squats qui remett<strong>en</strong>t<strong>en</strong> cause la propriété mais impliqu<strong>en</strong>t d'accepter devivre dans une précarité perman<strong>en</strong>te, nombreux sont ceuxet celles qui ont choisi une voie médiane pour vivre <strong>en</strong> collectif: la colocation. Cette formule reste incluse dansles filets de l'économie et ne permet pas une autonomisationsatisfaisante, mais elle a l'avantage d'être plus faciled'accès financièrem<strong>en</strong>t et plus rapide à mettre <strong>en</strong> place.Au-delà des colocations étudiantes classiques, nombreux sont ceux quit<strong>en</strong>t<strong>en</strong>t par là de vivre une av<strong>en</strong>ture collective mettant <strong>en</strong> pratique lesvaleurs politiques ou écologiques dont ils sont porteurs.S!l<strong>en</strong>ce se propose d'explorer ce territoire <strong>en</strong> interrogeant ses acteurs surles pratiques qu'ils mett<strong>en</strong>t <strong>en</strong> place et les difficultés qu'ils r<strong>en</strong>contr<strong>en</strong>t.Vous pouvez nous <strong>en</strong>voyer vos réponses à ce questionnaire soit sur papierlibre, soit via internet à l'adresse suivante : cohabiter@revuesil<strong>en</strong>ce.netet ceci avant le 15 avril 2010. Les réponses devrai<strong>en</strong>t être prés<strong>en</strong>téesdans notre numéro de septembre 2010.1. décrivez la configuration de votre collectif : nombre de personnes,âges, g<strong>en</strong>res, localisation géographique, nature du logem<strong>en</strong>t, durée devie du collectif, fréqu<strong>en</strong>ce des changem<strong>en</strong>ts.2. quelle est l'origine du projet ?3. pourquoi vivre <strong>en</strong> collectif plutôt que seul/<strong>en</strong> couple/<strong>en</strong> famille ?4. quelles règles ? quelle organisation ? quel mode de décision ?5. qu'est-ce qui est collectivisé, qu'est-ce qui ne l'est pas ?6. ce collectif est-il constitué dans une perspective à court, moy<strong>en</strong>, longterme ? Y a-t-il un/des <strong>en</strong>gagem<strong>en</strong>t(s) ? Lesquels ?7. quels modes/critères de choix des personnes qui vi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t vivre ?8. quelles solidarités <strong>en</strong>tre les membres du collectif et avec l'extérieur ?9. le collectif est-il basé sur des principes politiques, philosophiques ?10. quelles pratiques écologiques, politiques, non-viol<strong>en</strong>tes, féministes ?11. quels sont les avantages et les inconvéni<strong>en</strong>ts ?12. quels sont ou ont été les problèmes et conflits r<strong>en</strong>contrés ? Comm<strong>en</strong>tsont-ils gérés ? Comm<strong>en</strong>t fait-on quand la règle n'est pas respectée ?13. quel rapport au voisinage, au quartier, à l'extérieur, aux propriétaires ?14. si décision de sortir du collectif ou de le dissoudre, quelles perspectivesaprès ? Et pourquoi ce choix ?l<strong>en</strong>t d'une Amap mais pour la cultureet la création artistique.Pépète lumière organise son premierévénem<strong>en</strong>t les 8 et 9 mai2010, un festival des arts aunaturel avec 36 heures d'improvisation,musique, poésie, land-art.C'est libre et gratuit. Pépètelumière, les Jeans-Martins,71520 Montagny-sur-Grosne,tél. : 06 15 60 90 91.NantesDéveloppem<strong>en</strong>tdurable parl'alim<strong>en</strong>tationL'ADDA, Association pour ledéveloppem<strong>en</strong>t durable par l'alim<strong>en</strong>tation,propose depuis 2007des paniers bios et une épicerieavec des produits bios et/ou équitables.Des ateliers d'échange sontrégulièrem<strong>en</strong>t organisés : cuisine,savoir-faire, fabrication d'objets…Des débats, des trocs, des projections…sont organisés. Le tout àpetits prix. Adda, Au local, 1 bis,rue Basse-Creuse, quartierBarbin, Saint-Félix, 44000Nantes, tél. : 09 51 46 62 31.LimousinUne SCIC pourl'éco-habitatUn projet de société coopératived'intérêt collectif est <strong>en</strong> cours surle plateau de Millevaches pourfavoriser la prise <strong>en</strong> compte descritères écologiques dans la réhabilitationde logem<strong>en</strong>ts sociauxadaptés à de faibles rev<strong>en</strong>us, laconstruction de logem<strong>en</strong>t socialavec accession à la propriété, lacréation de logem<strong>en</strong>ts temporairespour les arrivants, la création<strong>en</strong> c<strong>en</strong>tre de bourg de logem<strong>en</strong>tspour les personnes âgéesnon dép<strong>en</strong>dantes, la promotion del'habitat partagé, l'aide à l'écoconstruction.On peut <strong>en</strong> savoirplus : APEHPM, tél. : 05 55 6458 29, apehpm@orange.fr.CorrèzeLe battem<strong>en</strong>td'ailesImplanté à Cornil, près de Tulles, surun terrain de cinq hectares, la fermede Lauconie accueille Le battem<strong>en</strong>td'ailes, un lieu d'expérim<strong>en</strong>tation,d'accueil, de transmission et de s<strong>en</strong>sibilisation,dans les domaines del'agroécologie humaine et de l'écologieappliquée (éco-construction,connaissance du vivant, connaissancede soi, culture et tourisme).L'association porte le projet deconstruction d'un c<strong>en</strong>tre agroécologiqueet culturel. Les travaux vi<strong>en</strong>n<strong>en</strong>tde comm<strong>en</strong>cer pour une ouvertureprévue fin 2010. Le Battem<strong>en</strong>td'ailes est voisin de l'<strong>en</strong>trepriseHumus et de la paysanne boulangèreJamine Pochet. Le Battem<strong>en</strong>td’Ailes, ferme de Lauconie, 19150Cornil, tél. : 05 55 26 49 98.LyonSalon PrimevèreLe salon-r<strong>en</strong>contres de l'écologie et des alternatives Primevère seti<strong>en</strong>dra du 26 au 28 février 2010 à Eurexpo. Thème de l'année : leprix de la gratuité. 120 confér<strong>en</strong>ces-débats dont, le v<strong>en</strong>dredi à14h, dev<strong>en</strong>ir agriculteur, trouver une terre (Terre de li<strong>en</strong>s), 14h : Herbe(film de François Vila), 15h : le vivant, un bi<strong>en</strong> inappropiable (Hervé LeMeur), 15h : Viol<strong>en</strong>ces familiales, les <strong>en</strong>fants (Olivier Maurel), 15h :tourisme solidaire compatible avec l'écologie (Réseau départ), 16h :Sommes-nous libres parce que nous nous déplaçons plus ? (Vinc<strong>en</strong>tKaufmann), 16h : Noir coton (film de Jérôme Polidor et Juli<strong>en</strong>Desprès), 17h : Grippe H1N1 et communication (Marc Girard), 17h :L'eau, un bi<strong>en</strong> commun de l'humanité (Danielle Mitterrand et Jean-LucTouly), 17h : Entrepr<strong>en</strong>dre sans pr<strong>en</strong>dre (Michel Val<strong>en</strong>tin, LesAmanins), 17h30 : Les brebis font de la résistance (film de CatherinePozzo di Borgo), 19h : Faut-il manger bio ? (H<strong>en</strong>ri Joyeux), 19h30 :Aigoual, la forêt retrouvée (film de Marc Khanne), 20h : Les abeilles,un bi<strong>en</strong> commun pour la biodiversité (Hugues Mouret).Le samedi à 11h : Impact du climat sur la biodiversité, 13h : Cyclisteet automobiliste (Pignon sur rue), 13h : H1N1 et la cupidité humaine(film d'Isabelle Moncada et V<strong>en</strong>tura Samarra), 13h30 : Coopérativelocale de production d'électr<strong>ici</strong>té verte (Enercoop), 14h : Bidoche, l'industriede la viande m<strong>en</strong>ace le monde (Fabrice Nicolino), 14h : La politiquede l'oxymore (Bertrand Méheust), 14h30 : Bio et local, c'estl'idéal (Corabio), 14h30 : Gerboise bleue (film de Djamel Ouahab),15h30 : Le rev<strong>en</strong>u de citoy<strong>en</strong>neté (Baptiste Mylondo), 16h : débatnational sur les nanotechnologies (Pièces et Mains d'Œuvre), 16h :Fabrication d'un lombricomposteur (Les Compostiers), 16h30 : Misèresde misères (film de Louis Campana), 17h30 : Viol<strong>en</strong>ces familiales,femmes invisibles (Smaïn Laacher), 18h : Les vers mang<strong>en</strong>t nos déchets(CNIID), 18h : La terre, un bi<strong>en</strong> commun pour l'humanité (EstevanDouglas, Paysans sans terre), 18h : BNB, Bonheur national brut (filmde Sandra Blondel et Pascal H<strong>en</strong>nequin).Le dimanche à 11h : Utilisation d'un compteur Geiger (CRII-Rad),11h : L'aménagem<strong>en</strong>t des villes, un bi<strong>en</strong> commun coûteux ? (Robin desvilles), 11h : Sil<strong>en</strong>ce, on vaccine (film de Line B.Moresco), 13h :Libertés et surveillance (Ligue des droits de l'homme), 13 h : Le bi<strong>en</strong>commun (film de Carole Poliquin), 14h30 : La gratuité, une façon deconcilier le social et l'écologie (Paul Ariès), 14h30 : Sillons solidaires(film de Silvia Pérez-Vitoria), 15h : L'arg<strong>en</strong>t doit-il être gratuit ?(André-Jacques Holbecq), 15h : La dép<strong>en</strong>dance à internet chez lesjeunes (Yvette Bailly, MAN), 15h : Nauru, l'île dévastée (Luc Folliet),15h30 : Disparition des abeilles, la fin d'un mystère (film de NatachaCalestrémé), 16h : Agriculture, pour une vision globale (Nature &Progrès), 17h : Walter, retour <strong>en</strong> résistance (film de Gilles Perret).Programme complet : Primevère, 9, rue Dum<strong>en</strong>ge, 69317 Lyon cedex04, tél : 04 74 72 89 90, primevere.salon.free.fr.S!l<strong>en</strong>ce n°376 février 20102 3
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