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Régulation des activités humaines dans les zones humides

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C / DiguesC. envir., art. R. 214-1, rubr. 3.2.5.0.C. envir., art. L. 213-21 et L. 213-22, L. 214-4-1, R. 214-112 à R. 214-125 et R. 214-145 à 214-147Circ. 24 janv. 1994, relative à la prévention <strong>des</strong>inondations et à la gestion <strong>des</strong> <strong>zones</strong> inondab<strong>les</strong>, mod. : JO,10 avr.Circ. intermin., 17 août 1994 relative aux modalités degestion <strong>des</strong> travaux contre <strong>les</strong> risques d'inondationsCirc. n° 629, 28 mai 1999 relative au recensement <strong>des</strong>digues de protection <strong>des</strong> lieux habités contre <strong>les</strong> inondationsfluvia<strong>les</strong> et marines : non publiéeCirc. intermin. n° 234, 30 avr. 2002 relative à la gestion<strong>des</strong> espaces situés derrières <strong>les</strong> digues : non publiée au BOCirc. 1 er oct. 2002 concernant <strong>les</strong> programmes intégrésde prévention <strong>des</strong> inondations : non publiée au BOCirc. DE/SDGE/BPIDPF-CCG n° 8, 6 août 2003,Organisation du contrôle <strong>des</strong> digues de protection contre <strong>les</strong>inondations fluvia<strong>les</strong> intéressant la sécurité publique : BOmin. Ecologie n° 2003/21Les digues de protection contre <strong>les</strong> inondationsfluvia<strong>les</strong> intéressant la sécurité publique doivent êtreidentifiées et contrôlées par l'État.L’identification <strong>des</strong> digues a été demandée à plusieursreprises par circulaire. Un inventaire complet a pu voir le jour en2006 : 7240 km de digues ont ainsi été comptabilisées (v. Carte 1).Carte 1. - Recensement <strong>des</strong> diguesElle constitue un outil de suivi <strong>des</strong> ouvrages pour <strong>les</strong> services del’État <strong>dans</strong> leur mission de contrôle. Elle est aujourd’hui réservéeaux services de l’État, mais une partie <strong>des</strong> informations seraprochainement rendue publique. Il sera notamment possible derepérer géographiquement <strong>les</strong> digues et <strong>les</strong> barrages.Le contrôle de la sécurité s'effectue au titre de lapolice de l'eau par arrêté de prescriptions pour <strong>les</strong>ouvrages anciens. Pour <strong>les</strong> ouvrages nouveaux, el<strong>les</strong>sont soumises soit à autorisation, s'il s'agit de diguesde protection contre <strong>les</strong> inondations, soit à déclarations'il s'agit de digues de canaux et de rivières canalisées(rubr. 3.2.5.0). Les barrages sur <strong>les</strong> cours d'eau, ainsique <strong>les</strong> digues sur <strong>les</strong> canaux, relèvent quant à eux dela rubrique 3.2.5.0 (v. p. 305). Un arrêté de classementau titre de la sécurité publique doit être pris par lepréfet : il sera fondé sur la nécessité de satisfaire <strong>les</strong>exigences de la sécurité civile.Le préfet peut, après mise en demeure restée sans effet,imposer à un propriétaire viticole d’un GAEC, la consignation d’unesomme d’argent entre <strong>les</strong> mains d’un comptable publiccorrespondant au montant <strong>des</strong> travaux nécessaires à l’arasementd’une digue édifiée sans autorisation. Le fait que la <strong>des</strong>truction de ladigue rende impossible l’exploitation viticole est sans incidence surl’écoulement <strong>des</strong> eaux en cas de crues (CE, 19 déc. 2007, n° 288432,Sautel et a.).Des travaux consistant en la création d’une digue ayant pour effetde modifier <strong>les</strong> profils en long et en travers d’un cours d’eau, ontpour objet, non la consolidation <strong>des</strong> berges (opération soumise à larubrique 3.1.4.0), mais la modification du profil du cours d’eausoumis à autorisation en vertu de la rubrique 3.1.2.0. En l’espèce, leprévenu avait supprimé la végétation de la berge et édifié une diguede graviers et de blocs rocheux d’une hauteur de 1,30 m. Cestravaux avaient réduit de 4 m la largeur du cours d’eau sur unelongueur de 140 m. La remise en état <strong>des</strong> lieux sous astreinte estprononcée (Cass. crim. 19 févr. 2008, n° 07-82.564, X).Les digues classées A, B ou C (digues de plus d’unmètre derrière <strong>les</strong>quel<strong>les</strong> vivent respectivement plusde 50 000, plus de 1 000 ou plus de 10 personnesexposées) sont assujetties, de la part de leurpropriétaires, à <strong>des</strong> obligations d’évaluation, <strong>des</strong>urveillance et de contrôle similaires à cel<strong>les</strong> <strong>des</strong>barrages (v. p. 320).Toute digue de plus d’un mètre de hauteur et protégeantplus de 10 habitants est ainsi considérée comme un « ouvrage dedanger » devant faire l’objet d’une surveillance régulière de sonétat. 5 600 km de digues entrent <strong>dans</strong> ce registre. Les digues de plusd’un mètre de haut protégeant moins de 10 habitants sontdispensées d’auscultation, sauf si le préfet le décide, mais restentsoumises à <strong>des</strong> visites techniques.Sources : MINISTÈRE DE L’ÉCOLOGIE, 2006.Cet inventaire a été complété par une base de donnéessur internet : BarDigues, qui contient <strong>des</strong> informations généra<strong>les</strong> sur<strong>les</strong> ouvrages, <strong>des</strong> données techniques et administratives.Par ailleurs, la gestion <strong>des</strong> espaces derrière <strong>les</strong> diguesde protection contre <strong>les</strong> inondations et <strong>les</strong>submersions maritimes (v. Schéma 14) doit êtreappréhendée <strong>dans</strong> <strong>les</strong> documents d'urbanisme (v. p.473) et <strong>les</strong> plans de prévention <strong>des</strong> risques naturels (v.p. 484). Dans <strong>les</strong> espaces situés derrière <strong>les</strong> digues deprotection, toute construction doit être interdite et lenombre de constructions exposées <strong>dans</strong> <strong>les</strong> <strong>zones</strong>d'aléas <strong>les</strong> plus forts doit être notamment limité.O. CIZEL, GHZH, Protection et gestion <strong>des</strong> espaces humi<strong>des</strong> et aquatiques 321 Guide juridique, Pôle-relais Lagunes, Agence de l’eau RM&C, 2010

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