L'Afrique solidaire et entrepreneuriale La renaissance du ...

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Il faut toutefois noter que les investissements immobiliers procèdent d’initiativesindividuelles, bien qu’il existe des mouvements mutualistes aux bases translocales.Emergence de promoteurs privés, lenteurs administratives et inefficacitédu mouvement coopératifSi le mouvement associatif s’est réellement développé dans les années 1970 et1980, grâce à l’appui et à l’encadrement de l’Etat au travers de ses différentespolitiques d’habitat social, les années 1990 et 2000 ont vu l’émergence depromoteurs privés qui ont renchéri les prix de vente et développé une logique deprofit. A titre d’exemple, notons les demandes régulières de requalification dulogement social dont le plafond devrait passer de 20 à 30 millions de francs CFA.Le tableau 13.3 rend compte des principales tendances de cette évolution.Tableau 13.3: Prix de vente de différents types de logementsType Prix de vente Taxes perçues par l’Etat %Economique (4 pièces) 10 840 000 1 904 651 18 %Qualité moyenne (4 pièces) 13 646 099 2 333 105 17 %Bonne qualité (5 pièces) 26 475 598 9 468 100 36 %Luxe (4 pièces) 36 849 894 12 680 842 29 %Ces nouvelles tendances ont fortement perturbé les coopératives et, plus généralement,la politique gouvernementale de promotion de l’accès à l’habitat planifié. Certainespolitiques initiées par l’Etat ont échoué, comme en témoignent les paragraphes suivants.La SNHLM et la SICAP, auxquelles les fonctionnaires s’adressent naturellementpour accéder au logement, ont atteint un point de rupture du fait des prixpratiqués, largement au-dessus des moyens de leur public. La société HAMOa disparu. La SIPRES est dans une logique de prix hors de portée des classesmoyennes. La Banque de l’habitat du Sénégal (BHS) aussi rejette l’essentiel desdossiers qu’elle reçoit au motif de revenus insuffisants.Les coopératives ont souffert de cette situation. En juillet 1995, 30 seulementavaient pu réaliser un projet collectif. Aujourd’hui, elles sont créditées de100 000 membres et d’une épargne de 9 milliards de francs CFA déposéedans diverses banques. Malheureusement, elles n’ont pas réussi à menerà bien plus de 100 projets collectifs. Ces contre-performances sont liéesà plusieurs facteurs conjugués, dont la lenteur des procédures. A titre346 L’AFRIQUE SOLIDAIRE ET ENTREPRENEURIALE
d’exemple, le tableau 13.4 recense les autorisations et les formalités requisespour réaliser un projet immobilier.Tableau 13.4: Tableau récapitulatif des lenteurs administrativesActionsDuréeIdentification du site1 moisCertificat d’urbanisme1 moisAutorisation de transaction1 moisAvant-projet architectural2 moisPermis de construire préalable2 moisPermis de construire6 moisPlan des réseaux de viabilisation2 moisDossier d’exécution2 moisPlans de béton armé1 moisAppels d’offres2 moisAgrément du programme immobilier2 moisVisa des plans de réseau par les sociétés concessionnaires 2 moisPassation des marchés1 moisDéclaration d’ouverture de chantier1 moisCumul avant travaux26 moisDurée des travaux14 moisProcès verbal de réception3 moisCadastreparcellaireSonesréseau d’adduction d’eauSenelecréseau d’électrificationTP Cap vertvoirieOnasréseau d’assainissementCertificat de conformité urbanisme1 moisAutorisations de morcellement des parcelles2 moisAutorisations de transactions avec les acquéreurs 6 moisCréation des titres fonciers individuels6 moisExonération décennale du foncier bâti2 moisCumul après travaux20 moisLes formalités administratives après la fin des travaux prennent ainsi 20 mois.Cela signifie qu’il faut au minimum soixante mois, soit cinq ans pour mener àterme une opération de promotion immobilière.LE MOUVEMENT COOPÉRATIF SÉNÉGALAIS, INTÉGRÉ À L’ÉCONOMIE SOCIALE347
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Liste des sigles et acronymesLa lis
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Assemblée d’une coopérative, C
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Avant-proposL’éradication de la
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les onze pays de l’échantillon,
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IntroductionPatrick Develtere 1 , I
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Festivités dans une coopérative d
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peu performantes et à l’émergen
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Coopérative de travailleurs Wamumo
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structurel du secteur coopératif e
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aident à se procurer des objets de
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Des coopératives semi-publiques au
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Des coopératives de producteurs é
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ce mode d’organisation apporta no
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stimuler le développement particip
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La mise en place de Cooperative Col
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Il n’existe pas de collèges coop
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participation locale. Ce fut le cas
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de coopératives. En Afrique du Sud
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Bibliographie• Apthorpe R. 1970.
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• Haubert M. 1999. L’avenir des
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Chapitre 2 - La renaissancedes coop
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Dans un second temps, des études p
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sociale, un large éventail de mod
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Nigéria 127,1 50 000 4 300 000 Ext
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En tenant compte de toutes ces rés
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même secteur d’activités qui re
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Les coopératives de clients soutie
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Au Cap-Vert, les coopératives de c
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Madagascar 4 Union FFTA (sec.),rég
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Composition des coopératives afric
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le rôle des femmes sont plus impor
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quotidiens de leurs membres. La plu
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forme d’un prêt à faible taux d
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Tableau 2.5: Implication des gouver
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apporte dans le chapitre consacré
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stopper complètement les initiativ
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fait des vêtements souvent vendus
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L’étude de l’OIT de 1997 (Schw
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auraient des effets positifs sur le
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dehors des coopératives et qui son
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asées sur le mouvement. Cependant,
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considérables dont elles disposent
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Bibliographie• Aal A. M. H. 1998.
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• Enarsson S. & Wiren K. 2005. Ma
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• Narayan D. 1999. “Bonds and B
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AnnexesAnnexe 1 - Les nombres de co
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(Evans, 2002) et les coopératives
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mais aussi des coopératives. Il es
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Concernant les adhésions, certaine
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La libéralisation économique qui
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Désormais, le Commissioner doit pa
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des services partagés - éducation
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ne disposent donc d’aucun mécani
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L’appui des bailleurs de fonds n
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salarié dans ces structures. Alors
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deuil. Les systèmes identifient le
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place d’un cadre juridique. Le co
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SourcesCet article s’appuie sur u
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• Lindberg O. 1993. “Kenya: Rev
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Chapitre 4 - Croissance sansstructu
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à des prix abordables. La grande m
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Sur les 14 423 coopératives primai
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Il leur en coûte 60 birrs pour s
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Les coopératives évoluent désorm
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Le PNUD aide le secteur coopératif
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Cette année-là, elles ont versé
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Les coopératives aident donc leurs
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en 2002, soit six pour cent environ
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Le développement de structures de
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Bibliographie• Birchall J. 2003.
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Cette étude se propose de rassembl
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ne savaient pas quelles seraient le
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6) Les services coopératifs de dis
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des unions de coopératives, qui pa
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Tableau 5.7: Avantages directs impu
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Mis à part le gouvernement (dont l
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Par le passé à vrai dire, l’abs
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Annexe 2 : Classification des membr
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Afin de compléter les données col
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Les dirigeants du mouvement coopér
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Banque coopérative à la Banque co
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coopératifs fondamentaux. De plus,
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Evaluation du dynamisme du secteur
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L’association de la dynamique de
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• d’un trust qui gère les prim
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L’accès à la microfinance est c
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Bibliographie• Birchall J. 2003.
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Encadré 7.1: Deux authentiques coo
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Les employés des coopératives sec
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Le problème qui se pose dans ce do
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Les coopératives renforcent les sy
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Le poids du mouvement coopératif a
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mettre en œuvre la politique de l
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les coopératives afin de mobiliser
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les statuts des organismes ruraux d
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pratiques agricoles, en introduisan
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SourcesCette étude s’appuie sur
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Bibliographie• Abdou Acharou Soul
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contrôle du peuple et protégée p
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La fédération des coopératives d
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Bailleurs de fonds et aide externe:
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Bibliographie• IDRF. Análise das
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Après la guerre et le génocide de
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cotisations et parts sociales récu
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La dynamique du mouvement coopérat
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