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L'Afrique solidaire et entrepreneuriale La renaissance du ...

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ConclusionLes coopératives sud-africaines vivent un moment clé de leur histoire. Lesréalisations des coopératives établies illustrent de façon positive la viabilitééconomique <strong>du</strong> modèle coopératif. Toutefois, le contexte économique<strong>et</strong> politique qui a vu naître le mouvement était n<strong>et</strong>tement différent. Cescoopératives offrent aussi un modèle négatif, dans la mesure où elles n’ontpas favorisé une participation adéquate de leurs membres <strong>et</strong> ne peuvent êtredécrites comme un mouvement dynamique.<strong>La</strong> croissance exponentielle des coopératives actuellement constatée indiquen<strong>et</strong>tement qu’il est possible de créer un mouvement coopératif plein de vitalité.Pour y parvenir, il faudra d’abord transformer les entreprises <strong>du</strong> secteur informelen entreprises légales. Cela ne pourra se faire que si un nombre suffisant decoopératives «survivantes» deviennent viables économiquement <strong>et</strong> sontcapables de former une masse critique autour de laquelle un mouvementsecondaire pourra se former.Le cas de Masibambane 2000 suggère que des coopératives viableséconomiquement ne pourront être créées sans des mesures ciblées pourpromouvoir activement la forme d’organisation coopérative, <strong>et</strong> sans un appuiapproprié. Celui de la coopérative de thé rooibos donne à penser que si c<strong>et</strong>appui peut prendre des formes variées, il doit être disponible en cas de besoin.De toute évidence, le frein majeur au développement de coopératives <strong>du</strong>rablesest l’incapacité à créer une structure secondaire apte à fournir ce type d’appui.Le moment est propice pour développer une telle structure. Pourtant, à moinsd’un effort concerté <strong>et</strong> de progrès visibles dans ce sens, il sera bientôt trop tard<strong>et</strong> la perspective d’un secteur coopératif dynamique s’éloignera une fois de plus.SourcesC<strong>et</strong>te étude s’appuie sur une série d’entr<strong>et</strong>iens réalisés en octobre <strong>et</strong>novembre 2005. L’auteur tient à remercier les organismes, les personnes <strong>et</strong>institutions suivantes pour leur précieuse contribution cellule de développementdes coopératives, Département <strong>du</strong> commerce <strong>et</strong> de l’in<strong>du</strong>strie, Bureau <strong>du</strong> Registrardes coopératives, Département <strong>du</strong> commerce <strong>et</strong> de l’in<strong>du</strong>strie; Lita Kutta,responsable <strong>du</strong> développement des entreprises, gouvernement provincial <strong>du</strong>Cap-Occidental; Social Housing Foundation (www.shf.org.za); centre coopératifDora Tamana; Tebogo Pha<strong>du</strong>, fédération sud-africaine des sociétés funéraires;David De Jongh, SACCOL; Sabelo Mamba, NCASA; Richard October, NCASACap-Occidental; Vishwas Satgar, centre de conseil en politique coopérative,330 L’AFRIQUE SOLIDAIRE ET ENTREPRENEURIALE

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