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L'Afrique solidaire et entrepreneuriale La renaissance du ...

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pas pour l’instant leur intérêt à court terme. C<strong>et</strong>te mise au point sera très utileau bon maintien de la coopérative qui emploie désormais un gestionnaire pourla commercialisation <strong>et</strong> un administrateur.Le recrutement d’un gestionnaire marque une nouvelle étape dans ledéveloppement de la coopérative. C’est aussi une phase que des coopérativesmoins prospères sont souvent incapables d’atteindre seules. Concernantla coopérative de tissage, sa viabilité dépend de la capacité <strong>du</strong> gestionnaireà trouver des débouchés pour les tapis. Dans c<strong>et</strong> exemple, la coopérative faitpartie d’un regroupement de coopératives <strong>et</strong> de groupes d’entraide qui separtagent les services d’un gestionnaire <strong>et</strong> d’un administrateur.Eléments en faveur d’un secteur <strong>et</strong> d’un mouvement coopératifsdynamiquesEn 2004, la coopérative de thé rooibos réalisa qu’elle aurait tout intérêt à sepasser de l’agent qui commercialisait sa pro<strong>du</strong>ction <strong>et</strong> à traiter directement avecles ach<strong>et</strong>eurs. Cela supposait toutefois d’obtenir la certification nécessaire de laFairtrade <strong>La</strong>belling Organizations (FLO), un processus assez complexe. L’un desavantages potentiels de la forme coopérative est de perm<strong>et</strong>tre aux pro<strong>du</strong>cteursde se lancer collectivement dans un tel processus <strong>et</strong> d’intégrer verticalement lesunités qui constituent l’entreprise, en m<strong>et</strong>tant en commun les équipements <strong>et</strong>en collectivisant les coûts de la main-d’œuvre saisonnière.Parallèlement, <strong>et</strong> apparemment sans y avoir été amenés par des organisationsou des personnes extérieures, les membres réalisèrent que la coopérationimpliquait aussi d’aider d’autres personnes à former des coopératives, <strong>et</strong> decoopérer avec d’autres coopératives. Wupperthal se situe plus au sud <strong>et</strong> un bienplus grand nombre d’agriculteurs y cultivent le thé rooibos; presque tous louentla terre qu’ils exploitent à l’Eglise moravienne. Aidés par la coopérative, cespaysans sont en train de se transformer en coopérative <strong>et</strong> commercialisent leurthé sous le label FLO. Les bases d’une coopérative secondaire qui représenterales deux communautés sont posées.Comme nous l’avons déjà fait remarquer, la croissance au niveau secondaire esttrès limitée. Dans les provinces de l’Etat-libre, <strong>du</strong> Limpopo, <strong>du</strong> Cap-<strong>du</strong>-Nord <strong>et</strong><strong>du</strong> Nord-Ouest, moins de dix pour cent des coopératives étudiées appartenaientà des coopératives secondaires, <strong>et</strong> aucune n’était affiliée à un niveau tertiaire(BMR, 2005).COOPÉRATIVES EN AFRIQUE DU SUD : RÉÉMERGENCE D’UN MOUVEMENT321

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