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L'Afrique solidaire et entrepreneuriale La renaissance du ...

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A défaut de statistiques officielles, les études mentionnées ci-dessus fournissentla meilleure indication disponible sur l’effectif total des coopératives. En sebasant sur une hypothèse de 15 membres par coopérative enregistrée, il estraisonnable d’estimer c<strong>et</strong> effectif à quelque 75 000 personnes. Il est bien sûrimpossible d’analyser la composition par origine raciale, genre, profession ouautre. Cependant, une étude nationale de 654 coopératives a établi que lesdeux-tiers des membres d’une coopérative type (selon l’effectif médian) étaientdes femmes (NCASA, 2001). Nous pouvons également estimer sans prendrebeaucoup de risques qu’en dehors des coopératives établies, une proportionécrasante de l’effectif des coopératives émergentes est composée de personnesde couleur noire (ce qui inclut les métis) <strong>et</strong> de pauvres.Un nouveau rôle qui se dessine pour le gouvernementLe rôle <strong>du</strong> gouvernement en relation avec le développement coopératif consiste,ou devrait consister, à créer un environnement juridique <strong>et</strong> politique propice,<strong>et</strong> à fournir un cadre institutionnel approprié, ce dont il est question ci-après.Concernant l’environnement législatif en Afrique <strong>du</strong> Sud, les coopérativessont réglementées par une seule loi depuis 1922. Cela resterait vrai avec lanouvelle loi sur les coopératives, bien qu’il soit envisagé que les coopérativesfinancières relèvent d’une législation distincte. 20 <strong>La</strong> nouvelle loi a été préparée enconsultation avec l’Organisation internationale <strong>du</strong> Travail <strong>et</strong> on peut considérerqu’elle suit la Recommandation 193 de l’OIT.Peu de temps après le transfert de l’administration des coopératives au DTI,celui-ci a lancé un processus de consultation pour l’adoption d’une politique dedéveloppement coopératif. <strong>La</strong> version la plus récente de c<strong>et</strong>te politique fait unedistinction entre les coopératives établies <strong>et</strong> les coopératives émergentes <strong>et</strong> seconcentre sur ces dernières. Elle m<strong>et</strong> l’accent sur le rôle potentiel des coopérativespour ré<strong>du</strong>ire l’écart entre l’économie formelle <strong>et</strong> l’économie informelle, <strong>et</strong>pour créer des emplois destinés aux groupes défavorisés comme les femmes<strong>et</strong> les jeunes. En outre, elle énonce clairement le rôle <strong>du</strong> gouvernement enmatière d’appui des coopératives. 21 Ces préalables sont essentiels pour créer unenvironnement juridique, économique, administratif <strong>et</strong> institutionnel favorableaux coopératives. 2220Le Trésor public prévoit d’intro<strong>du</strong>ire une proposition de loi sur les banques coopératives en 2006.Les coopératives financières devraient se conformer à certaines dispositions de la loi sur les coopératives<strong>et</strong> à c<strong>et</strong>te nouvelle loi.21Politique de développement coopératif pour l’Afrique <strong>du</strong> Sud (« la politique »), juin 2004.22Paragraphe 10.1 de la politique.COOPÉRATIVES EN AFRIQUE DU SUD : RÉÉMERGENCE D’UN MOUVEMENT317

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