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L'Afrique solidaire et entrepreneuriale La renaissance du ...

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Les coopératives secondaires mentionnées ci-dessus sont actuellement affiliéesà la National Cooperative Alliance of SA (alliance nationale des coopérativesd’Afrique <strong>du</strong> Sud, NCASA). Idéalement, une telle structure faîtière ne devraitregrouper que des coopératives secondaires ou d’un niveau supérieur mais lamajorité de celles qui forment c<strong>et</strong>te alliance sont des coopératives primaires(575 selon la NCASA).Beaucoup de jeunes coopératives ne font que survivreToutes les indications disponibles montrent que les coopératives primairesconstituant le mouvement émergent sont de p<strong>et</strong>ites entités à l’actif limité, voireinexistant. L’ancienne loi comme la nouvelle imposent que les coopératives aientun siège <strong>et</strong> fournissent au Registrar une adresse physique <strong>et</strong> de leurs contacts. 18<strong>La</strong> législation ne précise pas la nature de ces dernièrs <strong>et</strong> il n’est pas obligatoire,pour une coopérative qui veut s’enregistrer, d’avoir une ligne téléphonique. C<strong>et</strong>teindication renseigne pourtant sur le niveau de développement des coopérativesémergentes; sur la liste de juill<strong>et</strong> 2004, une forte proportion des coopérativesenregistrées n’avaient communiqué qu’un numéro de téléphone portable. Parailleurs, 49,6 pour cent des coopératives commerciales n’avaient pas de numérode téléphone <strong>du</strong> tout. Le coût des télécommunications est souvent cité commeun frein au développement des p<strong>et</strong>ites entreprises en Afrique <strong>du</strong> Sud. C<strong>et</strong>teremarque s’applique bien évidemment aux coopératives.Il est probable qu’une coopérative non joignable par téléphone offre desperspectives de développement très limitées <strong>et</strong> survit plus qu’elle ne fonctionne.Un panorama récent des coopératives de quatre provinces majoritairementrurales (Etat-libre, Limpopo, Cap-<strong>du</strong>-Nord <strong>et</strong> Nord-Ouest) menée pour le DTI 19le confirme.Cinquante-deux pour cent des entités étudiées comptaient dix à 49 membres,pour une moyenne de 15,58 membres par coopérative. Près de la moitié descoopératives avaient un chiffre d’affaires annuel inférieur à 10 001 rands <strong>et</strong> 30,2pour cent n’avaient aucun revenu (BMR, 2005). Ce profil se dessinait déjà lorsd’une précédente série d’études des coopératives de travailleurs commandéepar le Département <strong>du</strong> travail, <strong>et</strong> couvrant le KwaZulu-Natal (Makho, 2003),le Cap-Oriental <strong>et</strong> le Cap-Occidental (proj<strong>et</strong> <strong>La</strong>bour and Enterprise, 2003). Parexemple, l’effectif moyen pour la province plus urbanisée <strong>du</strong> Cap-Occidental,s’élevait à 13,76 membres.18A c<strong>et</strong> égard, il est révélateur qu’une grande proportion des coopératives de la liste de juill<strong>et</strong> 2004ne communique qu’un numéro de boîte postale, plutôt qu’une adresse physique.19Les critères de sélection de ces provinces sont flous.316 L’AFRIQUE SOLIDAIRE ET ENTREPRENEURIALE

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