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L'Afrique solidaire et entrepreneuriale La renaissance du ...

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Au niveau politique, le gouvernement privilégie la coopération Sud-Sud. C’estdans ce cadre qu’en 2005, il a fait appel à 14 experts kenyans pour participerà l’élaboration d’une politique <strong>et</strong> d’une loi sur les coopératives ainsi qu’à larestructuration <strong>du</strong> secteur des COOPEC.Plaidoyer pour un financement direct des organisations faîtièresL’appui au renforcement des capacités des coopératives est actuellement faible.Des interventions ponctuelles avec des moyens très limités sont menées par desONGs <strong>et</strong> dans le cadre de proj<strong>et</strong>s. <strong>La</strong> seule intervention systématique est celle <strong>du</strong>WOCCU qui a permis aux Banques populaires d’améliorer leur gestion <strong>du</strong> crédit.Les ONGs qui s’occupaient spécifiquement de l’organisation n’ont plus lesmoyens de faire leur travail, faute de financements institutionnels. Pourtant,une relance <strong>du</strong> mouvement coopératif nécessitera une aide directe des unions <strong>et</strong>des fédérations coopératives, à moyen <strong>et</strong> long termes. Dans les secteurs où cesunions n’existent pas, l’idéal serait d’acheminer les financements via les ONGsspécialisées <strong>et</strong> les syndicats de travailleurs <strong>et</strong> de pro<strong>du</strong>cteurs.Un mouvement isoléLe cadre institutionnel actuel <strong>du</strong> mouvement coopératif est marqué parune approche non interventionniste. <strong>La</strong> loi accorde une liberté suffisante aumouvement mais ne prévoit pas un soutien très actif.Les coopératives perçoivent le gouvernement comme très éloigné de leursproblèmes. Elles ne bénéficient d’aucune aide sur le terrain pour les aider à résoudreles problèmes qu’elles rencontrent. Dans les districts, il est très fréquent que lapersonne chargée de superviser les coopératives n’ait pas encore été recrutée.Au niveau des COOPEC, la Banque nationale est plus active pour faire respecterles règles prudentielles de gestion de l’épargne <strong>et</strong> <strong>du</strong> crédit. Les COOPECdéplorent que le ministère en charge des coopératives ne les aide pas davantageà se conformer aux normes imposées par la Banque nationale.Les fédérations <strong>et</strong> les unions coopératives proposent des services plutôt bienappréciés des coopératives membres mais ne peuvent malheureusement passatisfaire toutes les demandes, par manque de moyens, <strong>et</strong> les coopérativesmembres ne sont pas prêtes à augmenter leur contribution annuelle.Faute d’une structure nationale solide, aucune organisation coopérative <strong>du</strong>Rwanda n’est membre de l’Alliance coopérative internationale (ACI), ce qui a300 L’AFRIQUE SOLIDAIRE ET ENTREPRENEURIALE

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