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L'Afrique solidaire et entrepreneuriale La renaissance du ...

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Tendance à une structuration verticale par filière<strong>La</strong> structuration des coopératives autour de filières agricoles rentables offre laperspective d’un avenir meilleur. Les marchés à plus fort potentiel sont ceux <strong>du</strong>riz, <strong>du</strong> thé, <strong>du</strong> café, <strong>du</strong> blé, de la pomme de terre, <strong>du</strong> manioc <strong>et</strong> <strong>du</strong> maïs.Le cas des coopératives rizicoles est le plus parlant. En eff<strong>et</strong>, les riziculteursont mis en place une structure à trois niveaux: les pro<strong>du</strong>cteurs sont organisésen coopératives de base, elles-mêmes constituées en unions coopérativesqui forment la fédération nationale. 5 Le succès de ces coopératives peut êtreattribué aux encouragements <strong>du</strong> gouvernement qui a commencé à m<strong>et</strong>tre envaleur les marais, mais surtout à la rentabilité de la culture.Concernant la filière thé, la fédération nationale Ferwathé coiffe tous lespro<strong>du</strong>cteurs de thé membres de coopératives.Les pro<strong>du</strong>cteurs de la filière café sont moins organisés. En eff<strong>et</strong>, on estimeactuellement leur nombre à plus de 450 000 dans le pays mais on ne recenseque 93 coopératives <strong>et</strong> 36 265 membres. Aucune structure fédérative n’aencore été formée.Une dynamique de structuration est amorcée autour des filières de la pomme d<strong>et</strong>erre, <strong>du</strong> blé, <strong>du</strong> maïs <strong>et</strong> <strong>du</strong> manioc. Mais jusqu’à présent, le caractère associatifdomine <strong>et</strong> les fonctions économiques ne sont pas encore très développées.Dans les autres secteurs tels l’artisanat, l’habitat, la pêche <strong>et</strong> l’élevage, il existequelques associations <strong>et</strong> coopératives qui restent encore très peu structurées.Quel rôle pour l’Etat ?Un cadre politique incitatif, peu contraignant mais indiquant la directionL’action coopérative au Rwanda commença avec la promulgation, par le colonisateurbelge, des décr<strong>et</strong>s d’août 1949 <strong>et</strong> de mars 1956. Malgré l’accession <strong>du</strong> Rwanda àl’indépendance en 1962, la coopération ne fut pas dotée avant novembre 1966d’un cadre juridique approprié. Ce dernier fut gra<strong>du</strong>ellement amendé afin d’offrirune plus grande clarté. En 1988, la loi 6 sur les coopératives améliora celle de 1966<strong>et</strong> combla certaines de ses lacunes (Ntavyohanyuma <strong>et</strong> Yakunda, 1992).5<strong>La</strong> terminologie porte encore à confusion puisqu’on utilise le terme « unions coopératives » auniveau des provinces <strong>et</strong> au niveau national.6Loi n °31/1988 <strong>du</strong> 12 octobre 1988292 L’AFRIQUE SOLIDAIRE ET ENTREPRENEURIALE

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