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L'Afrique solidaire et entrepreneuriale La renaissance du ...

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avec les ministères concernés, à savoir le ministère de l’Agriculture <strong>et</strong> le ministèredes Infrastructures <strong>et</strong> des Transports qui reçoivent un appui financier des Etats-Unis. Contrairement à l’emploi dans les coopératives, celui-ci est saisonnier ouoccasionnel. Tout dépend <strong>du</strong> nombre de contrats signés par l’association, dela charge de travail qu’ils représentent <strong>et</strong>, par conséquent, de la <strong>du</strong>rée de c<strong>et</strong>ravail. Néanmoins, ces associations feraient travailler régulièrement plus de2 000 personnes.<strong>La</strong> qualité <strong>du</strong> travail au sein des coopératives <strong>du</strong> Cap-Vert est égalementfaible. En cela, les coopératives ne se distinguent pas des autres entreprises <strong>du</strong>pays. Il n’y a pas de sécurité de l’emploi, pas de formation, pas d’assurance nid’avantages sociaux <strong>et</strong> les rémunérations sont peu élevées.Ré<strong>du</strong>ction de la pauvr<strong>et</strong>é <strong>et</strong> protection sociale: A quiincombent-elles ?A l’heure actuelle, la pauvr<strong>et</strong>é continue à augmenter au Cap-Vert, <strong>du</strong> fait de lafaible performance globale de l’économie <strong>du</strong> pays. Les femmes chefs de famillesont particulièrement touchées mais aussi les jeunes <strong>et</strong> la population rurale. Leurniveau de vie est bas; selon les estimations, 37 pour cent de la population vitavec moins d’un dollar par jour.Au niveau national, il existe un programme de lutte contre la pauvr<strong>et</strong>é <strong>et</strong>l’exclusion sociale ciblant un groupe plus ou moins homogène <strong>et</strong> axé sur lacréation d’infrastructures sociales plutôt que sur l’appui <strong>et</strong> la promotiond’emplois alternatifs qui augmenteraient directement le revenu des personnes.Le programme propose également des microcrédits <strong>et</strong> encourage les initiativesd’auto-promotion <strong>et</strong> génératrices de revenu. Certains sont d’avis cependantqu’il aggrave la situation des démunis puisque les gains de pro<strong>du</strong>ctivité sonttransférés aux organismes de prêt qui appliquent des taux d’intérêt pouvantatteindre 36 pour cent.Les coopératives <strong>du</strong> Cap-Vert ne jouent pas un rôle majeur dans la ré<strong>du</strong>ctionde la pauvr<strong>et</strong>é. En premier lieu, la pauvr<strong>et</strong>é dans ces îles est un phénomènerural puisque 70 pour cent des démunis vivent à la campagne. <strong>La</strong> plupartdes coopératives encore actives sont basées dans les villes ou à proximité.Deuxièmement, les différents protagonistes n’ont pas la même vision de lamission exacte des coopératives. Les dirigeants des coopératives sont préoccupésavant tout par l’aspect économique tandis que les membres privilégieraient unrôle plus interventionniste de la coopérative pour résoudre leurs problèmesquotidiens. Ce n’était pas l’avis des membres des coopératives de consommation280 L’AFRIQUE SOLIDAIRE ET ENTREPRENEURIALE

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