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L'Afrique solidaire et entrepreneuriale La renaissance du ...

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de la plate-forme des ONGs capverdiennes <strong>et</strong> <strong>du</strong> Programme national de luttecontre la pauvr<strong>et</strong>é (PNLP). C’est par le biais d’actions isolées que des coopérativesréussissent à obtenir une assistance financière <strong>et</strong> technique d’ONGs nationales <strong>et</strong>étrangères. L’assistance est généralement d’ordre financier (appui institutionnel,fonds de roulement, proj<strong>et</strong>s pro<strong>du</strong>ctifs concr<strong>et</strong>s, <strong>et</strong>c.) <strong>et</strong> axée sur la formationdes cadres des coopératives en organisation, gestion <strong>et</strong> comptabilité.Si les bailleurs de fonds hésitent à appuyer les coopératives <strong>du</strong> Cap-Vert, legouvernement n’est pas très impliqué non plus. Le Fóro Cooperativo est la seulestructure d’appui aux coopératives <strong>et</strong> aux mutuelles. Le Cap-Vert ne possèdeni écoles ni instituts de formation dédiés aux coopératives. Plusieurs structuresfaîtières, les unicoops <strong>et</strong> un organe fédératif, la Fenacoop, apportent leursoutien aux coopératives de base. Les coopératives de consommation étudiéesdans le cadre de ce travail ne font pas grand cas des services qu’elles reçoiventdes organisations faîtières ou de la Fenacoop. Elles avancent que ces structuresdonnent la priorité aux activités commerciales, <strong>et</strong> donc à la recherche <strong>du</strong> profit,en oubliant les aspects sociaux <strong>et</strong> la formation. En ce sens, ces structuresne respectent pas la loi sur les coopératives qui leur impose d’investir dansl’é<strong>du</strong>cation <strong>et</strong> la formation des membres.Un faible apport en termes d’emploiD’une manière générale, le faible taux de création d’emplois au Cap-Vert tient àune économie peu diversifiée <strong>et</strong> au fait que les secteurs porteurs de croissance<strong>du</strong> pays requièrent souvent beaucoup de capitaux. En conséquence, la maind’œuvredisponible augmente plus vite que le taux de création d’emplois. Dansle secteur coopératif, les coopératives de consommation possède la plus forteproportion de travailleurs non-membres. Des chiffres de l’ACI de 1995 indiquentque le secteur coopératif représentait 209 travailleurs indépendants, 306 salariés<strong>et</strong> 87 emplois in<strong>du</strong>its.Les experts que nous avons interrogés ont confirmé que depuis 1995, la créationd’emplois par les coopératives reconnues légalement augmentait de façon timidemais régulière. Les groupements d’intérêt économique (GIE) se consacrant parexemple à la menuiserie mécanique, à la coupe <strong>et</strong> à la couture, ont un impactcertain sur l’emploi mais nous ne disposons pas de données pour valider c<strong>et</strong>teconstatation. <strong>La</strong> soixantaine d’associations de développement communautairecréées depuis les années 1990 ont un eff<strong>et</strong> important sur l’emploi. Elles sonttrès présentes dans les communes rurales où elles exercent des activités liéesà la construction de citernes communautaires ou familiales, de digues ou debarrages (pour la conservation des ressources en eau ou des sols), de plantationd’arbres ou de construction de routes vicinales. Ces activités relèvent de contratsSURVIVRE DANS LES ÎLES : LES COOPÉRATIVES DU CAP-VERT279

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