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L'Afrique solidaire et entrepreneuriale La renaissance du ...

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Beaucoup d’employés mais aussi des directeurs <strong>et</strong> des membres de coopérativessont formés par un des trois instituts de formation coopérative spécialisés. L’Institutsupérieur d’études coopératives <strong>et</strong> administratives <strong>du</strong> Caire compte pas moinsde 40 000 étudiants. L’Institut supérieur pour la coopération agricole (ShubraEl_khiama) en accueille 20 000 <strong>et</strong> l’Institut supérieur pour la coopération <strong>et</strong> lavulgarisation agricole (Assuit), 10 000. De plus, la plupart des écoles de commerce<strong>et</strong> d’agriculture proposent des cours <strong>et</strong> des formations sur la coopération.Des activités tournées vers l’économie de marché<strong>La</strong> concurrence entre les coopératives primaires de notre échantillon est modérée.Les coopératives agricoles luttent pour se maintenir sur le marché depuis qu’ellessont soumises à la rude concurrence <strong>du</strong> secteur privé. Elles devront certainementleur compétitivité à leur capital <strong>et</strong> à leurs compétences de gestion. Cependant,plusieurs études (Aal <strong>et</strong> Hassan, 1998:289; El-Zoghby <strong>et</strong> al., 1995: 25-28)confirment que la majorité des membres <strong>et</strong> des clients des coopératives agricolesfont confiance <strong>et</strong> donnent la préférence aux coopératives pour leur proximité <strong>et</strong>l’assurance d’un meilleur rapport qualité/prix que dans le secteur privé.Les coopératives agricoles créées après les politiques de réforme économique <strong>et</strong>d’ajustement structurel réalisent comparativement de meilleures performances.Elles surveillent de près les prix sur les marchés locaux <strong>et</strong> fournissent à leurs membres<strong>et</strong> clients des biens <strong>et</strong> des services à des tarifs concurrentiels. Ces coopératives plusrécentes sont moins contrôlées par le ministère de l’Agriculture que leurs aînées. Lescoopératives de pro<strong>du</strong>ction sont encore plus orientées vers l’économie de marché.Elles proposent un large éventail de biens <strong>et</strong> de services de niveaux de qualité <strong>et</strong> deprix différents destinés à un large public. Pour la plupart de celles que nous avonsétudiées, la compétitivité n’était pas une menace ni une charge.Participation financière limitée des membres<strong>La</strong> participation financière des membres de la plupart des coopératives se limiteaux cotisations d’adhésion annuelles. En 1961, l’adhésion des agriculteurs auxcoopératives agricoles est devenue obligatoire. Les cotisations annuelles étaientdé<strong>du</strong>ites automatiquement des transactions des agriculteurs avec la coopérative.En plus de c<strong>et</strong>te contribution financière insuffisante, les coopératives prélevaientune redevance sur les engrais <strong>et</strong> les semences distribués aux agriculteurs. Après lapromulgation de la loi 96 de 1992 visant à modifier la relation entre le propriétaire<strong>et</strong> les exploitants de terres agricoles, la démographie des coopératives agricolesa connu de profonds changements liés à l’éviction d’un nombre considérabled’exploitants. C<strong>et</strong>te situation a eu un eff<strong>et</strong> très négatif sur le chiffre d’affaires <strong>et</strong>256 L’AFRIQUE SOLIDAIRE ET ENTREPRENEURIALE

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