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L'Afrique solidaire et entrepreneuriale La renaissance du ...

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les comités de la CUA, <strong>et</strong> se passent des instances représentatives régionalestraditionnelles qui ne remplissent pas leur rôle.Selon les parties prenantes, les unions <strong>et</strong> les associations se seraient appuyéessur les subventions <strong>du</strong> gouvernement pour fonctionner davantage comme unsecrétariat que comme des institutions de développement ou de promotion.Par exemple, pour l’exercice budgétaire 2000, le GCC a bénéficié au total de107 215 500 cedis dont 97 537 500 de dépenses de personnel. C<strong>et</strong>te année-là,tous les fonds opérationnels <strong>du</strong> GCC venaient <strong>du</strong> gouvernement (GCC, 2000:3).Le fait que les niveaux intermédiaire <strong>et</strong> supérieur <strong>du</strong> mouvement coopératifsoient subventionnés rend les coopératives primaires réticentes à payer leurcotisation aux instances supérieures de la hiérarchie <strong>du</strong> mouvement.Le GCC reconnaît ses faiblesses <strong>et</strong> attribue la situation au déclin <strong>du</strong> mouvementcoopératif dans son ensemble <strong>et</strong> à une trop forte dépendance de l’appui <strong>du</strong>gouvernement. Dans sa proposition de septembre 2000 pour se renforcer, ilsoulignait le déficit de gestion, l’absence de coordination <strong>et</strong> l’ingérence desautorités dont souffre le mouvement. C<strong>et</strong>te analyse confirme le sentiment <strong>du</strong>personnel <strong>du</strong> Département des coopératives.Le principal obstacle à la création d’une structure coopérative <strong>solidaire</strong> appréciéede ses membres est la tendance <strong>du</strong> GCC, des associations nationales <strong>et</strong> desdépartements à se reposer sur les bailleurs de fonds multilatéraux <strong>et</strong> bilatéraux<strong>et</strong> sur les ONGs pour obtenir les ressources nécessaires au renforcement <strong>et</strong> àla réforme de leurs structures pour s’adapter à l’environnement libéralisé. Unerestructuration améliorerait les services ren<strong>du</strong>s aux coopératives primairespar les institutions de niveau plus élevé dans la hiérarchie <strong>du</strong> mouvement.D’aucuns critiquent les stratégies adoptées jusqu’ici <strong>et</strong> évoquent un conflitd’intérêts, le DOC étant impliqué dans la mise en œuvre d’activités dans lescoopératives comme la mobilisation alors qu’il assume dans le même tempsun rôle de régulateur, de superviseur <strong>et</strong> d’auditeur. De plus, alors que l’effortde réforme vise à rendre le secteur coopératif indépendant de l’intervention <strong>du</strong>gouvernement, le principal défi consiste à faire <strong>du</strong> mouvement coopératif uneinstitution véritablement orientée vers l’économie de marché qui ne négligerapas les besoins sociaux des pauvres.Quel est l’impact <strong>du</strong> secteur coopératif au Ghana ?Les coopératives soutiennent le travail indépendant<strong>La</strong> création d’emplois (au travers de la diversification des activités <strong>et</strong> <strong>du</strong> choix depro<strong>du</strong>its plus rentables pour les pro<strong>du</strong>cteurs, par exemple avec la valeur ajoutée202 L’AFRIQUE SOLIDAIRE ET ENTREPRENEURIALE

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