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L'Afrique solidaire et entrepreneuriale La renaissance du ...

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dûment habilités par chaque coopérative conformément à ses statuts. <strong>La</strong> loiconfère aux membres des coopératives le pouvoir de se doter de statuts pourrégir la con<strong>du</strong>ite de leurs activités. Plus important encore, elle reconnaît auxcoopératives enregistrées un droit de succession perpétuelle <strong>et</strong> autorise qu’ellespoursuivent ou soient poursuivies en justice en tant que personne morale.<strong>La</strong> loi apparaît restrictive en matière de gestion <strong>et</strong> de transactions financières,aspects critiques pour la réussite des coopératives dans une économie de marché.Le Registrar doit contrôler l’octroi des prêts, par exemple en fixant un plafond audelà<strong>du</strong>quel il doit donner son accord pour qu’une coopérative puisse consentirun prêt à un membre. Il a aussi le pouvoir, au moyen d’une consigne généraleou spécifique, d’interdire ou de limiter un prêt supposant l’apport d’immeublesen garantie. <strong>La</strong> loi interdit également toute saisie-exécution portant sur les partsou les intérêts d’un membre dans le capital d’une coopérative enregistrée. <strong>La</strong>coopérative peut investir dans des titres <strong>du</strong> gouvernement <strong>du</strong> Ghana, des partsd’autres coopératives enregistrées <strong>et</strong> des titres d’autres banques enregistréesau Ghana. A titre exceptionnel, le Registrar peut approuver un autre typed’investissement ou de dépôt de fonds. Le décr<strong>et</strong> NLCD 252 autorise égalementle gouvernement à aider les coopératives. Conformément aux réglementationsqu’il édictera, le gouvernement pourra accorder des prêts à une coopérativeenregistrée, prendre une participation dans son capital ou lui accorder touteautre forme d’aide financière.L’attitude <strong>du</strong> gouvernement à l’égard des coopérativesLes membres <strong>du</strong> mouvement suggèrent souvent que les difficultés descoopératives trouvent leur origine dans la domination <strong>du</strong> gouvernement <strong>et</strong>dans les mauvais signaux envoyés en matière d’assistance gouvernementale.L’appui <strong>du</strong> gouvernement au mouvement se tra<strong>du</strong>it par des subventions auDOC, au collège coopératif <strong>et</strong> au GCC pour mener des actions d’é<strong>du</strong>cation <strong>et</strong>de promotion des coopératives dans le pays. Cependant, ces trois institutionssouffrent d’un même sous-financement chronique. Le personnel existant neleur suffit pas pour remplir leur mandat efficacement. Pire encore, il manquede ressources pour leur perm<strong>et</strong>tre de fonctionner correctement. Hébergées parle ministère de la Main-d’œuvre, de la Jeunesse <strong>et</strong> de l’Emploi qui représentecertains des secteurs les moins financés <strong>du</strong> pays, ces institutions pâtissentd’affectations budgétaires insuffisantes qui nuisent à leurs résultats <strong>et</strong> à leursperformances.Le goût amer qu’a laissé l’implication <strong>du</strong> gouvernement dans les coopérativesrend le sous-financement des institutions coopératives gouvernementalesencore plus problématique. En 1960, le gouvernement transféra les actifs de laLE SECTEUR COOPÉRATIF AU GHANA : BEAUCOUP DE PETITES STRUCTURES ET QUELQUES GRANDES ENTREPRISES185

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