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L'Afrique solidaire et entrepreneuriale La renaissance du ...

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Tableau 5.9: Nombre d’employés par niveau de coopérative <strong>et</strong> catégorieHommes Femmes TotalNombre % Nombre %Coopératives primaires 1 652 71,5 659 28,5 2 311Coopératives régionales 38 73,1 14 26,9 52Unions de district 397 86,7 61 13,3 458Union nationale 2 100 0 0 2Total 2 089 74 734 26 2 823Source: Recensement UCA, 2004.L’impact <strong>du</strong> secteur coopératif sur l’emploi est significatif. En eff<strong>et</strong>, le revenu de7 500 familles dépendrait de leur coopérative agricole. Plus de 11 000 personnesmembres des coopératives (UCA, 2005) <strong>du</strong> secteur non agricole tirent une partiede leur revenu de leur coopérative.Bien sûr, le revenu de beaucoup d’autres membres provient indirectementd’activités liées au mouvement coopératif comme la transformation, l’emballage,l’assurance, la banque, la pro<strong>du</strong>ction de machines, la fourniture de p<strong>et</strong>its articlesde bureau <strong>et</strong> d’équipements de bureau, <strong>et</strong>c. Il faut également comptabiliserles personnes qui se consacrent à la commercialisation <strong>et</strong> à la distribution despro<strong>du</strong>its des coopératives comme le lait, le miel, le sucre, les œufs <strong>et</strong> autresdenrées alimentaires. Les coopératives consomment également des facteurs depro<strong>du</strong>ction comme les engrais, les semences <strong>et</strong> des équipements lourds <strong>et</strong> légersdont la fabrication requiert de la main-d’œuvre.Si, avant la libéralisation, le mouvement coopératif se montrait plus dynamique àl’égard de ses membres, il était inefficace <strong>et</strong> onéreux <strong>et</strong> les agriculteurs payaient le prixde ces faiblesses. A une époque, les caféiculteurs ne recevaient que 20 pour cent <strong>du</strong> prixfranco à bord (FAB) de leur café (rapport d’activité de l’UCDA, 1991/92). En d’autrestermes, 80 pour cent des gains des pro<strong>du</strong>cteurs étaient dépensés par le mouvementcoopératif <strong>et</strong> l’appareil d’Etat. Depuis la libéralisation, 60 à 70 pour cent <strong>du</strong> prix FABde leur café est versé aux pro<strong>du</strong>cteurs (rapport d’activité de l’UCDA, 2004/05). A sonapogée, le mouvement coopératif employait plus de 35 000 personnes. Les membresdes coopératives <strong>et</strong> les employés non-membres semblent avoir bénéficié <strong>du</strong> nouveauOUGANDA : REPARTIR DE ZÉRO171

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